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Evannah Valentina van der Bilt fiche; terminée C'est le 25 juin à New York , que la famille van der Bilt m'ont accueilli(e) dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) Evannah Valentina. Je suis veuve et actuellement célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuelle et j'en suis fier(e). Je viens d'une classe sociale aisée . J'ai décidé de poursuive des études à Harvard en droit et politique, je suis maintenant en deuxième année d'étude. Et pour terminer, je fais partie des Eliot. |
Études Valentina est actuellement étudiante en deuxième année de droit et de politique, et elle envisage par ailleurs une spécialisation en relations internationales. Evidemment, elle, elle n'a rien choisi de tout ça. Ce sont ses parents qui ont tout décidé à sa place, tout comme le fait qu'elle entrerait directement en deuxième année. Ils mettaient une importance très particulière à ce qu'elle suive les meilleurs études possibles, et également à ce que personne n'ait connaissance de ce qui s'était passé. Personne ne devait être au courant de ce qu'il y avait eu et ils comptaient bien tout mettre en place pour que personne ne le sache. Et comme l'argent pouvait tout acheter, ils n'avaient pas eu grand chose à faire. En réalité, rien que le nom des Van der Bilt aurait pu permettre à leur fille d'être acceptée. En effet, la famille de Valentina avait donné d'énormes sommes d'argents depuis déjà des générations pour permettre le financement de certains bâtiments et la rénovation de plusieurs locaux. Les van der Bilt avaient tous été à Harvard. Il n'y avait donc aucune raison pour que les choses changent. Et comme tous les van der Bilt, elle habitait à Elliot House. Ce n'était peut-être pas la maison qu'elle aurait elle-même choisie – et elle n'était même pas tout à fait certaine qu'elle aurait voulu entrer dans une fraternité si elle avait eu le choix -, mais encore une fois elle n'avait pas vraiment eu la possibilité de choisir. C'est pourquoi elle ne se mêlait jamais ou très peu aux autres élèves qui vivaient à Elliot House. Elle ne les détestait pas mais elle n'était pas trop à la place qu'elle aurait voulue. Trop renfermée en un sens, et en même temps trop rebelle pour être comme toute le monde. Elle préférait la solitude de la chambre qui lui avait été attribuée aux pièces communes qui étaient pour les élèves d'Eliot, et elle se plongeait entièrement dans les études. Elle travaillait tellement que, à ce rythme, elle n'aurait pas de grandes difficultés à être major de sa promotion. Et d'ailleurs il valait peut-être mieux qu'elle agisse comme ça. De cette façon, tout le monde était content. Les parents de Valentina avaient ce qu'ils voulaient : leur fille était à Harvard, et mieux encore elle habitait à Eliot House, et en plus elle étudiait le droit et la politique, comme ses parents, peut-être pour reprendre la direction du cabinet d'avocat international qu'ils dirigeaient -, Et elle, de son côté, elle était tranquille loin d'eux. Elle pouvait mener la vie qu'elle voulait et ne pas craindre qu'on lui coupe les vivres. Et puis en réalité, travailler lui permettait de ne pas penser au fait qu'elle était malheureuse. | Caractère On ne pouvait pas vraiment dire que Valentina avait un caractère des plus faciles, bien au contraire. Elle n'avait jamais beaucoup apprécié les règlements, bien qu'elle ait été obligée de s'y conformer. Elle était obligée de faire ce que ses parents lui demandaient, elle subissait ce qu'ils décidaient à sa place et elle ne pouvait rien dire. Elle détestait plus que tout devoir obéir. Très indépendante, elle faisait toujours son possible pour ne dépendre de personne, et pour faire ce qu'il lui plaisait. Elle voulait décider elle-même de ce qu'elle ferait, et choisir elle-même la façon dont elle mènerait son avenir. Elle avait de caractère assez rebelle, ou tout du moins très contestataire. Elle n'hésitait pas à désobéir quand elle en avait l'occasion, et à plus forte raison quand ses parents ne pouvaient pas garder directement un oeil sur elle. Et de plus elle pouvait être quelqu'un de très indisciplinée, malgré l'éducation très pointilleuse qu'elle avait reçu depuis qu'elle était toute petite. Il n'était de plus pas rare que l'on remarque chez elle un réelle problème de discipline qui, de plus, n'avait de cesse d'être accentué quand on l'énervait ou qu'on l'obligeait à tenir compte des règles établies. Mais ce que l'on remarquait le plus chez elle, c'était surtout son côté très réservé, voire même un peu solitaire. Elle n'avait jamais été très entourée et elle n'avait donc jamais véritablement compris ce que avoir des amis pouvait signifier, ou du moins c'était le cas avant son départ pour Londres. Et à présent qu'elle avait compris ce que c'était, c'était encore pire car elle avait tout perdu. Elle ne se mêle jamais véritablement aux autres, elle préfère l'isolement au fait d'avoir à faire comme si elle était comme tous les autres. Elle ne jouait pas la comédie, elle était toujours très franche et elle n'en avait rien à faire de ce que les autres pouvaient penser d'elle. Tout ce qu'elle voulait c'était qu'on la laisse tranquille, si bien que les quelques rares fois où elle décidait de se mêler aux autres, c'était quand quelque chose lui déplaisait ou ne lui convenait pas. Elle n'hésitait pas alors à être très expressive, trop directe également. Elle ne supportait pas qu'on l'ennuie et encore moins qu'on lui fasse la morale, ou qu'on essaye de lui dicter une conduite à suivre, en dehors de ses parents et de leurs décisions, qu'elle était obligée de suivre. |
Everyone Has Their Own Story
Le nom complet d'Evannah était en réalité Evannah Valentina van der Bilt del Pellegrino. « Valentina » était le prénom par lequel les membres de sa familles l'appelaient et il était également son prénom usuel. « Tina » était souvent utilisé par sa petit soeur. Mais elle, elle préférait largement qu'on l'appelle Evannah. Et depuis qu'elle était à Harvard, elle ne n'avait plus donné qu'Evannah comme prénom. Evannah est née le 25 juin 1992 à New York, et plus précisément encore sur l'île de Manhattan. Elle est la première enfant de Bill et d'Eléonore van der Bilt, un couple d'avocats très célèbre non seulement pour leur carrière, mais également pour la prestigieuse famille à laquelle ils appartenaient. Un an plus tôt, Bill van der Bilt épousa la jeune Eléonore del Pellegrino, une franco-italienne qu'il rencontra à l'université Harvard, dès leur première année. Ils firent leurs études tous les deux, et ils obtinrent chacun de très bonnes notes, ce qui leur permit d'être dans les meilleurs élèves de leur promotion. Héritière elle aussi d'une grande famille, et du fait qu'elle ait eu une éducation exemplaire, les van der Bilt ne s'opposèrent pas à leur mariage.
Malheureusement, et bien qu'elle ait eu une enfance qui aurait du être heureuse, Evannah n'était pas comme toutes les jeunes filles de son âge. Elle était bien différentes de toutes les autres, et ce principalement à cause du fait qu'elle ait déjà été mariée et qu'elle était à présent veuve. En effet, son mari était tragiquement décédé l'année précédente, moins d'un an avant qu'elle n'entre à Harvard. Elle avait énormément de peine à imaginer qu'elle pourrait reprendre une vie normale, et encore plus de peine à imaginer qu'elle pourrait retrouver quelqu'un. Au niveau des études, elle étudiait le droit et la politique, et elle espérait pouvoir se spécialiser dans les relations internationales. Toutefois, ce n'était pas elle qui l'avait décidé. En réalité elle n'aurait pas voulu rentrer à l'université, au moins pour cette année. Elle aurait voulu rester au calme pour quelques mois et réussir à oublier à quel point elle était malheureuse. Elle est actuellement en deuxième année, bien que ce soit sa première année à Harvard, car elle a pu obtenir une équivalence grâce à l'aide « monétaire » de ses parents. Et comme tout le reste de sa famille, elle est – malheureusement pour elle – à Eliot House.
« Valentina, que compte-tu faire ? Tu pense vraiment que partir est une bonne chose pour toi ? Et bien soit ! Ce n'est pas nous qui te retiendront ! ». Les mots qu'elle avait entendu des années plus tôt continuaient de raisonner dans son crâne. Ils étaient comme des milliers de coups de poignard, toujours plus violents à chaque fois qu'elle y repensait. Ils lui martelaient le coeur, et lui piétinaient le reste de joie de vivre qui lui restaient. Et ce qui lui provoquait le plus de douleur, c'était le fait que ces mots avaient été dit par deux des personnes qui comptaient le plus pour elle. C'étaient ses parents qui lui avaient presque dit de partir. Et tout ça pour quoi ? Elle n'avait pas souvent été d'accord avec eux, mais était-ce une raison pour lui dire de partir ? Une énième dispute. « Tina... Tina ne pars pas . », entendit-elle alors qu'elle venait d'attraper une valise. La petite soeur qui lui était si chère se trouvait sur le pas de sa porte, et des larmes coulaient le long de ses yeux rouges. « Me laisse pas... pars pas Tina. . », la suppliait-elle. Elle non plus elle n'était pas très heureuse et Evannah aurait voulu l'aider. Mais elle n'avait aucune idée de comment faire. Elle aurait voulu rester pour elle. Plus que tout elle aurait voulu, mais elle étouffait. Elle étouffait tellement qu'elle avait compris que si elle restait là, elle ne pourrait plus faire marche arrière. D'un coup sec elle referma la fermeture du bagage, et elle le tira avec elle. « Désolée... », murmura-t-elle du bout des lèvres, les larmes aux yeux, quand elle passa à côté de sa petite soeur. Elle dévala les escaliers et elle du se faire violence pour ne pas se retourner. « Mademoiselle, ils ne le pensaient pas... », lui dit la personne qui s'était plus occupée d'elle que ses propres parents. Elle n'était qu'une employée que ses parents avaient engagés des années plus tôt, mais elle la connaissait mieux que ses parents. Un regards plein d'excuses et de regrets, de larmes aussi, et elle quitta la résidence où elle avait toujours vécu. Le chauffeur lui ouvrit la portière arrière mais elle secoua la tête de gauche à droite, et elle partit à pied.
Valentina avait toujours été une petite fille qui n'avait jamais manqué de rien. Elle avait toujours obtenu tout ce qu'elle avait voulu, et elle avait toujours bénéficié d'une éducation exemplaire, à l'instar de ce que ses parents avaient eu. Les journées de la jeune fille avait toujours été planifiées de façon à ce qu'elle puisse avoir une parfaite maîtrise de quatre langues étrangères et qu'elle ait une parfaite connaissance de la musique. Le matin, un professeur venait lui faire travailler les cours généraux, et il ne partait que le soir une fois que les leçons étaient apprises. A ce moment un autre professeur prenait le relais, pour lui apprendre le piano. Elle était d'ailleurs très douée et ses parents pensèrent un jour à ce qu'elle entre à la Julliard school pour y parfaire le talent qu'elle avait, et pour lui ouvrit les portes d'une carrière très prometteuse – ils y veilleraient. Et toutes les journées se ressemblaient. Les été se passaient dans les Hamptons et les sorties se faisaient toujours pour les mêmes raisons, et évidemment avec les mêmes personnes. Et rien ne changea pendant des années. Quand elle eu fêté son quatorzième printemps, elle comprit qu'elle ne pouvait pas continuer comme ça. Elle voulu continuer ses études dans un pensionnat, et elle prétexta que ce serait très certainement positif pour elle, de voir de nouvelles personnes. Evidemment tout ce qu'elle voulait c'était partir le plus loin possible et réussir à changer de vie. Elle n'était pas tout à fait certaine qu'ils acceptent mais ils n'y virent pas d'inconvénient, et quelques jours plus tard elle partait pour une école très réputée de Grande-Bretagne.
Elle continua de marcher dans les rues et elle chassa ces souvenirs. Elle se dépêcha de partir pour l'aéroport et elle prit le premier bus susceptible de l'y conduire. Les sentiments qu'elle pouvait ressentir étaient tellement contradictoire qu'elle avait du mal à les comprendre. Elle était heureuse de faire, pour la toute première fois de sa vie, quelque chose qu'elle voulait réellement faire, mais elle regrettait déjà le mal qu'elle faisait à sa petite soeur. Et puis il y avait la peur de l'inconnue. Y arriverait-elle ? Mais elle mit bien vite un terme à ses pensées quand le bus se gara face aux portes de l'aéroport. L'argent qu'elle avait de côté lui suffit largement pour pouvoir prendre le premier avion pour l'Angleterre, mais les choses devinrent cependant très vite des plus problèmatique et ce dès son arrivée en Europe. Elle avait décidé de partir depuis bien longtemps à présent et elle avait depuis économisé. Toutefois elle n'aurait jamais pensé qu'elle partirait si vite et certainement pas sur un coup de tête. Elle avait pensé peut-être partir une fois qu'elle aurait terminé sa scolarité ou bien encore une fois qu'elles serait majeur et qu'elle pourrait faire ce que bon lui semble. Elle avait toujours été consciente du fait qu'elle devrait se débrouiller toute seule et certainement avoir un travail à plein temps, mais elle aurait préféré économiser un peu plus à présent pour les premiers jours au moins. Elle se retrouva bien vite dans la belle ville de Londres et, alors qu'elle réalisa qu'elle parvenait à respirer pour la première fois de sa vie, elle comprit qu'elle n'avait nulle part où aller. Evidemment, elle avait toujours la possibilité de dormir dans la demeure de vacances que ses parents avaient, mais elle s'était promis de ne plus dépendre d'eux. Elle voulait couper les ponts et c'est pourquoi elle partit vers la première banque qu'elle trouva pour vider son compte. Elle prit les derniers dollars qui se trouvaient sur son compte, et une fois que la banque les lui eu échanger contre des euros, elle repartit. Elle voulu trouver une chambre d'hôtel mais elle n'avait pas assez, même pas pour une seule nuit. Elle passa alors une main sur son visage, un peu désespérée, un peu triste également. Elle se promena un peu dans les rues, et au moment où, exténuée, elle voulu faire une pause, un petit garçon la bouscula. Il devait n'avoir que treize ans mais il était bien assez costaud pour la faire tomber. Ce n'est que quand elle frôla les pavés qu'il partit à toutes jambes, la valise de la jeune fille avec lui.
Pour ne pas qu'elle le rattrape il fonça tout droit et il bouscula un groupe de jeune qui devaient avoir le même âge qu'elle et qu'il n'avait pas vu. Elle hurla instinctivement pour qu'on l'aide à le rattraper, et l'un d'entre eux comprit. C'était un garçon qui était un peu plus vieux qu'elle et il courut très vite pour qu'il ne puisse pas aller trop loin. Il réussit à le rattraper et il pu lui rendre son bagage. Les autres l'aidèrent à se relever et deux mots échangés avec les autres leur permirent de comprendre qu'elle n'avait pas vraiment d'endroit où aller, un peu comme eux tous d'ailleurs. Elle ne comprit pas vraiment pourquoi mais ils la prirent en sympathie et ils se proposèrent de l'aider. Ils lui proposèrent de venir habituer avec eux, dans la collocation qu'ils occupaient et il lui permirent de ce fait d'avoir un endroit où dormir et des personnes avec qui vivre. Ils ne lui posèrent pas plus de question que ça et elle leur en était reconnaissante. Ils ne semblèrent même pas trop intrigué par l'accent américain de la jeune fille, ni même par le fait qu'elle se retrouvait toute seule dans les rues de Londres. Après tout ils avaient tous une histoire et personne n'avait réellement envie de la raconter. Ils étaient tous des jeunes qui n'avaient pas vraiment eu une vie des plus agréable, et elle se dit que finalement, elle n'avait pas du être la moins bien lotie du lot. Elle se trouva bien vite un travail et plus les jours passaient et plus elle se rapprochait du jeune homme qui l'avait aidée. Il se prénommait William. Cétait un véritable coup de foudre entre eux, et ils se marièrent deux mois plus tard – elle avait l'âge légal dans ce pays. Elle envoya un simple faire part à sa famille d'origine qui n'était absolument pas enchantée de la nouvelle. Ils avaient toujours pensé qu'elle aurait un grand avenir, à la hauteur de ce que leur nom de famille impliquait, et ils venaient de comprendre que tous leurs rêves venaient de partir en fumée. Et quant à Valentina, elle n'en avait rien à faire. Elle continuait de vivre la vie qu'elle voulait mener, heureuse de pouvoir vivre comme elle le voulait. Ils vivaient tous les deux de petits boulots, comme les autres le faisaient, à défaut de ce que leur art pouvait leur donner. Car tous les jeunes qu'elle avait rencontré étaient des artistes. Musique ou peinture, cinéma ou photographie, tous avaient un domaine en particulier où ils excellaient, et parfois même plusieurs. Ils faisaient tout leur possible pour pouvoir suivre leurs études et commencer à vivre de leur passion, pour qu'ils se perfectionnent et qu'ils fassent ce qui leur plait. Valentina, elle, c'était la musique. Elle avait toujours joué du piano du fait que ses parents lui firent prendre des cours depuis qu'elle était toute petite, et elle appréciait tellement de jouer de cet instrument qu'il était plus une passion qu'autre chose. Et le jeune homme qui était son époux lui avait appris à jouer de la guitare, comme il excellait lui-même dans ce domaine.
Une année passa, doucement, et peut-être pour la toute première fois de toute la vie qu'elle avait vécue, elle elle commençait à se dire qu'elle était heureuse. Ils continuaient de mener leur petite vie tranquille entre leurs amis et la peinture ou la musique. Personne n'aurait pu se douter de ce qui se produirait. Un soir, quelqu'un sonna à la porte de l'appartement qu'ils partageaient tous en collocations, alors qu'ils étaient entrain d'attendre le retour de William. Il était prévu qu'il rentre tard voire même très tard dans la nuit ce soir là puisqu'il devait y avoir une soirée qui se terminerait tard dans le café où il était serveur. Valentina se précipita vers la porte quand elle l'entendit, persuadée qu'il avait du oublier ses clefs. Cependant ce n'était pas lui qui se trouvait devant elle. Un policier visiblement gêné se trouvait là, et elle ne comprit pas tout de suite la raison pour laquelle il était il retira le képi qu'il portait sur le crâne et elle porta instinctivement une main sur sa bouche. Les yeux grands ouverts, les amis qu'elle s'était faite durent la soutenir pour ne pas qu'elle s'écroule. Elle n'entendit même pas le policier lui dire qu'il était désolée. Elle ne comprenait pas. Pas lui. Il ne pouvait pas l'avoir quittée. Il ne pouvait pas l'avoir laissée là toute seule. Elle s'était laissée tombée au sol tandis qu'une de ses amies serait son cou pour la réconforter. Elle, elle n'arrivait même plus à analyser ce qui se passait autour d'elle. Chace était avec le policier et répondait à ce qu'il lui demandait. Pénélope, qui essayait de lui faire reprendre connaissance, la tenait toujours du mieux qu'elle pouvait et elle l'aida à s'installer sur le canapé. Toujours sonnée, elle ne remarqua rien de ce qui continuait de se passer autour d'elle. Elle restait là, prostrée, incapable de dire ou faire quoi que ce soit. Elle avait mal. Tellement mal qu'elle n'arrivait pas à hurler. La pièce se retrouva bien vite vide. « Ils s'occupent de tout » , lui dit Pénélope qui répondait à la question muette de Valentina. Elle releva légèrement les yeux et elle croisa le regard rougi par les larme, alors qu'elle lui mettait une couverture sur les épaules.
Une semaine s'écoula. Puis une autre. Les minutes lui paraissaient être des heures et pourtant tout passait beaucoup trop vite pour elle. Elle restait là, incapable d'empêcher les larmes de couleurs sur ses joues. Elle revoyait tous les bons moment qu'elle avait passé avec lui, et quand elle essayait d'imaginer la vie qu'elle aurait à présent, elle n'y arrivait pas. Elle ne supportait plus de vivre là, au milieu de ce qui lui rappelait son souvenir, et plus encore elle détestait cette ville qui lui avait pris la personne à laquelle elle tenait le plus au monde. Elle souffrait tellement qu'elle ne parvenait plus à réagir. Elle ne dormait que difficilement et elle ne mangeait que difficilement. Heureusement, il y avait Penelope. « Peut-être que tu devrais rentrer chez toi... Au moins pour un moment.. », lui dit-elle avec précaution. Elle ne voulait pas qu'elle parte mais bien que chacun fasse du mieux qu'il pouvait, Pénélope comprenait que ce n'était pas assez. Elle voulait qu'elle aille mieux. « Tes parents ils... » « Amérique » , la coupait-elle un peu trop sèchement peut-être. Elle ne voulait plus rien avoir à faire avec eux et eux non plus très certainement. Et puis d'ailleurs le fait qu'elle ne veuille plus les revoir n'était pas très important en comparaison du fait qu'eux ne désiraient certainement plus rien avoir à faire avec elle. C'était certain. Elle, elle les détestait mais eux ce devait être pire. Et elle en était persuadée.
Mais Pénélope n'en démordit pas. Elle était la personne de qui elle était le plus proche, et c'était pour cette raison qu'elle essayait de faire tout son possible pour l'aider à se sortir de cette léthargie morbide dont elle n'arrivait pas à se défaire. Evidemment, la mort de William l'avait également beaucoup affectée, mais elle ne voulait pas que Valentina reste dans comme ça. Elle ne pouvait pas le permettre. Rester là à broyer du noir ne servirait à rien. Revoir tous les souvenirs qu'ils avieant vécus ne faisait que la torturer un peu plus. Elle devait changer d'air. Elle fit tout son possible pour que Valentina parvienne à sortir de son mutisme, et qu'elle lui donne quelques indications à propos de ses parents. Elle devait accepter de retourner chez elle. Même si la déchirure était énorme. Et finalement elle céda. Un jour, alors que la discussion tournait une nouvelle fois au tour du fait qu'elle allait mal et qu'elle ne pouvait plus continuer, Valentina se leva, énervée et au bout du rouleau. Elle fit quelques pas pour arriver à la chambre qu'elle occupait depuis qu'elle était arrivée à Londres, alors que Pénélope se faisait réprimandée pour avoir été trop dure. Et en réaélit elle comprenait très bien pourquoi elle agissait de cette façon. Elle faisait tout son possible pour l'aider à reprendre une vie plus ou moins normale et à réussir pouvoir reprendre une vie plus ou moins normale, même si elle était consciente que les choses risquaient de ne pas être faciles. Elle chercha dans ses affaires et en sortit un petit carnet qu'elle tendit à Pénélope. « van der Bilt », lui dit-elle simplement. Il n'y avait que William qui connaissait véritablement son histoire. Elle n'avait jamais voulu parler d'elle mais à présent elle n'avait plus rien à cacher. Et contrairement à ce qu'ils pensaient, elle était parfaitement consciente du fait que si elle reprenait contact avec ses parents et qu'elle retournait en Amérique, elle ne les reverrait certainement plus. Comme elle le redoutait, Pénélope trouva bien vite le numéro de téléphone de ses parents et elle ne mit pas beaucoup de temps pour le composer, après avoir pris soin de vérifier que le décalage horaire ne pose pas de problème. Une sonnerie. Deux sonnerie. Et quelqu'un décrocha. Edgard de toute évidence. Il avait du rester au service de ses parents. Il était leur major d'homme depuis plus de dix ans et il n'y avait pas de raison pour que les choses changent. Pénélope était un peu surprise. Elle avait pensé peut-être que ce serait l'un de ses parents qui décrocherait. Ils échangèrent quelques mots et il lui demanda de patienter. Quelques minutes plus tard ils échangèrent de nouveaux quelques mots puis elle raccrocha.
Au début, quand elle lui dit qu'ils prendraient le premier avion pour venir la chercher, elle eu des difficultés à la croire. Et en réalité elle avait raison d'être surprise, car ce n'était pas eux qui vinrent la chercher. Ils étaient restés à New York et ils avaient envoyé Edgard. Ce dernier descendit les valises de la jeune fille et une fois qu'elle dit au revoir aux personnes merveilleuses qu'elle avait rencontrées, elle descendit elle aussi. Et de toute façon elle n'avait plus rien à espérer ici. La vie qu'elle avait connue partait en fumée et la mort d'Edouard les avaient tous tellement touchées qu'ils pensaient à peut-être partir chacun de leur côté. Le major d'homme patientait près de la voiture, et il lui ouvrit la portière arrière quand il la vit approcher. Elle entra et ne dit rien, muette et résignée, le coeur trop meurtrit pour pouvoir encore réagir. Le vol Londres New York se fit en silence. Elle ne dit presque rien, se laissant guider par le major d'homme chargée de la conduire de nouveau dans la prison dorée où elle avait été enfermée depuis toute petite. Et d'un coup elle se retrouva projeté quatre ans plus tôt, quand sa vie ne dépendait que du bon vouloir des autres. Au moment où le boeing se posa à l'aéroport international JFK, elle sentit un boule d'écoeurement et de tristesse se former au fond de sa gorge. Elle ne pourrait plus rien faire. Elle resterait toujours prisonnière de ce qu'ils décideraient pour elle. Et les premières décisions ne tardèrent pas à être prises. Elle ne reçu aucune marque d'affection ou même de compassion de la part de ses parents. Ils étaient trop occupés. Au moment où elle entra dans la demeure familiale, et tandis que les domestiques lui souhaitaient la bienvenue, un avocat était en pleine discussion avec ses parents. Ils voulaient dès à présent « gommer » ce qu'ils considéraient être une erreur de jeunesse. Ils ne pouvaient en aucun cas annuler le mariage – Valentina aurait du donner son consentement pour ça -, mais ils réussirent tout de même à trouver un moyen pour qu'elle retrouve son nom de jeune fille. Ce n'était qu'un pathétique moyen pour continuer d'alimenter toute la mascarade qu'ils avaient du être contraints de jouer. Peut-être avaient-ils dit qu'elle était partie dans une quelconque école en France pour peut-être parfaire la maîtrise qu'elle avait de cette langue. Et dans ce monde où tout n'était qu'illusion, elle venait de redevenir un pion que l'on continuait de déplacer;
Les semaines passèrent et l'été arriva bien vite. Les choses avaient repris leur cours, monotones, tristes et fades comme elles l'avaient toujours été. Comme elle l'avait deviné, ils lui dirent comment se comporter, et surtout quoi dire pour faire illusion. Elle suivit les instructions de ses parents à la lettre, et elle ne fit aucun faux pas. Le reste du temps, quand elle n'était pas obligée de faire illusion, elle restait le plus souvent toute seule. Elle ne sortait pas beaucoup non plus, et restait dans la chambre qu'elle occupait depuis toujours. Même quand ils partirent pour l'été dans les Hamptons, elle ne vit la mer qu'au travers des vitre de la chambre qu'elle occupait. Elle refusa tout l'été de sortir se promener avec sa petite soeur qui faisait tout son possible pour lui changer les idées et pour lui permettre de retrouver un peu le sourire qu'elle avait perdu depuis trop longtemps. L'été passa bien trop vite à son gout, et le jour du retour à New York arriva trop rapidement. « Mademoiselle ? Votre mère voudrait vous voir. Elle demande à ce que vous la retrouviez sur la terrasse ». Une jeune personne qui avait été engagé pour tenir la maison des Hamptons étaient venu lui demander de descendre, alors qu'elle était assise sur l'un des fauteuils de sa chambre, le regard tourné vers les grandes fenêtres dont de légers rideaux voilaient légèrement le paysager. Elle se leva sans dire un mot, et elle descendit comme le demandait Madame Van der Bilt, et en totale contradiction avec la façon dont elle aurait réagi en d'autre circonstance. Elle faisait tout ce que lui demandaient ses parents, elle leur obéissait car elle était trop affligée pour faire autre chose.
Elle descendit les grands escaliers de marbres qui menaient au hall, et elle traversa bien vite la maison. Elle vit effectivement sa mère qui était à l'une des tables de la terrasse. « Mère... », lui dit-elle, une fois arrivée sur la terrasse. « Vous souhaitiez me voir ? » « Oui c'est exact. Installez-vous nous avons à parler ». Et Valentina, bien qu'elle hésita fortement, très peu certaine de vouloir écouter ce qu'elle voulait lui dire et redoutant beaucoup trop que ce soit quelque chose de négatif pour elle, finit par s'exécuter. La mine très peu réjouie et le regard un peu fuyant, elle se préparaît à écouter ce qu'elle avait à lui dire. « L'été se termine et vous ne pouvez de toute évidence pas rester ici à ne rien faire. Il nous faut donc prendre certaine dispositions, vous en conviendrez ». Une courte pause et elle reprit. « Nous avons donc prit l'initiative de contacter quelques connaissances dans le but de vous permettre d'intégrer une université. Vous commencerez donc dès que nous rentrerons à New York » Elle ouvrit de grands yeux tout aussi surpris que choqués quand elle entendit qu'il étqit question qu'elle intègre une université. « Une université ? Mais je ne... » « Inutile de discuter », la coupa Madame Van der Bilt. « En revenant ici vous acceptiez de vous plier à ce que nous décidions et à ce qui serait le mieux pour vous » . Et c'était vrai. Elle courba légèrement l'échine quand elle entendit ça. Elle avait accepté, c'était vrai. Elle n'avait pas eu d'autre choix. « Ma fille nous faisons ce qu'il y a de mieux pour vous. Et ce qu'il vous faut c'est reprendre une vie normale. Nous avons déjà obtenu l'accord du Doyen d'Harvard. Votre place est assurée dès la rentrée. Vous entrerez en deuxième année de droit. » Evidemment, il fallait continuer la mascarade. Elle était à l'étranger pour poursuivre ses études, officiellement. Il était donc impératif qu'elle se retrouve avec des personnes de son age. Elle se leva et au moment où elle rentrait de nouveau dans la villa, on l'interpella de nouveau. « Et tenez-vous digne de la chance que vous avez »
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