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C’est l’histoire d’un homme qui tombe d’un immeuble de 50 étages. Le mec, au fur et à mesure de sa chute, il se répète sans cesse pour se rassurer : « Jusqu’ici tout va bien... Jusqu’ici tout va bien... Jusqu’ici tout va bien. » Mais l’important, c’est pas la chute. C’est l’atterrissage.
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Je marchais tranquillement afin de me rendre à la bibliothèque. J’avais beaucoup trop de retard dans mes travaux pour me permette une autre journée sans que je bosse un minimum. Je regardais le sol, espérant passer discrètement, sans qu’un idiot d’Éliot m’interpelle afin démontrer leur supériorité. Je n’avais pas la patience nécessaire pour l’écouter sans lui foutre mon point dans la face. Chose qui ne s’est jamais produit, mais qui pourrait être envisageable, sait-on jamais.
La tête baissé, mes livres sous le bras, j’avançais rapidement afin de rejoindre le meilleur sanctuaire qu’il puisse exister sur terre, la bibliothèque. Je pourrais enfin me plonger dans mes livres de philo, oublier un peu le boulot qui m’attendait dans plusieurs heures et qui s’annonçait franchement pénible. J’aimais bien les soirées arrosée, seulement lorsque j’y participais, non lorsque c’était moi qui était obligée de ramasser leur verre, torcher leur merde et réclamer l’argent que ces cons refusaient de me donner afin de payer leur consommation.
Comme je relevais la tête afin de m’assurer que je me dirigeais à la bonne place, j’aperçus un visage qui me remémorait quelqu’un. Un souvenir vague m’apparut et une sensation de panique m’envahit. Mes yeux s’réacquière en le reconnaissant et je baissais vivement la tête en accélérant le pas. Prenant une grande respiration afin de me calmé, je le dépassais, espérant qu’il ne m’ait pas vu.

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Un mal de crane à me faire vomir. Allonger sur mon lit, je pouvais sentir les rayons du soleil filtré à travers la fenêtre. Kol avait dû ouvrir les volets. J’ouvrais difficilement les yeux, ma tête me faisait atrocement mal et j’avais l’impression d’être sur un bateau en pleine tempête. D’ailleurs, la lumière ne faisait qu’empirer ses sensations. Après cinq minutes de léthargie, j’allais me doucher pour effacer les dernières traces de ma nuit passé. J’avais été en soirée avec des potes et je m’étais pris une cuite mémorable. Je ne sais pas ce qui n’allait pas chez moi. D’ordinaire, j’étais quelqu’un qui travaillais en cours et qui faisait la fête raisonnablement, mais depuis ce qui c’était passé à Vegas, je faisais que des conneries. Le pire dans tout ça, c’est que j’étais encore malade. Les traitements étaient tellement forts qu’en plus de l’alcool, ils m’avaient fait vomir. Au bout d’une heure, n’ayant rien à faire, je décidais d’aller travailler les cours que m’avaient donnés mes potes. Il fallait que je me mette à jour et si je restais à la résidence, je n’allais rien faire. C’est donc en marchant près de la bibliothèque que je croisais le chemin d’une silhouette familière. Un flash de la veille me revenait en mémoire, c’était la jeune femme qui avait vandalisé un magasin ! J’avais totalement occulté ce souvenir à cause de la boisson. On aurait dit qu’elle tentait de m’éviter. « Hé toi ! » J’étais sûr que c’était elle. Je la rattrapais en deux trois enjambés. Arrivé à sa hauteur, je fus sûr de mes suspicions. « T’es la fille d’hier soir ! »

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C’est l’histoire d’un homme qui tombe d’un immeuble de 50 étages. Le mec, au fur et à mesure de sa chute, il se répète sans cesse pour se rassurer : « Jusqu’ici tout va bien... Jusqu’ici tout va bien... Jusqu’ici tout va bien. » Mais l’important, c’est pas la chute. C’est l’atterrissage.
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Je marchais rapidement, espérant passer inaperçus, espérant me fondre dans l’environnement, disparaître tout simplement. Ses yeux s’accrochèrent à moi, ne me quittant plus. Qu’aurais-je donné en cet instant pour ne pas avoir eu l’idée de me rendre à la bibliothèque ? Tout.

Ça voix résonna dans le parking, m’atteignant comme un poignard en plein dos. Hey toi, me criait-il. Car c’était à moi qu’il parlait, il n’avait aucun doute. Il y avait personne d’assez proche pour que je puisse prétendre qu’il s’adressait à un autre. Toujours tournée de dos à lui, mes yeux s’agrandir d’horreur. Il m’avait reconnu, il m’avait reconnu ! Sinon pourquoi m’avait-il interpellé ? Pour me demander mon numéro ? Probablement pas.

Je pris une grande respiration et en reprenant mon air de tous les jours, je me retournais vers lui, aussi neutre que possible. Heeeu… Allo, lui dis-je ignorant qu’est-ce que je pouvais répondre à sa salutation un peu particulière. « T’es la fille d’hier soir ! » Pendant un bref instant, je me demandais s’il m’avait peut-être confondu avec l’une de ses conquêtes d’hier soir. Je plissais les yeux, tentant de savoir ce qu’il me voulait. Je compris alors qu’il parlait de CE fameux hier soir, lorsqu’il m’avait surpris à vandaliser un magasin. Ma respiration s’accéléra d’un coup mais je tentais de garder mon calme. Comme si je n’avais rien faire et surtout, rester calme. Feindre l’ignorance est la meilleure des armes, en ce moment en tout cas. La fille de hier soir ? je ne vois pas de quoi tu parles… dis-je d’un ton incertain. Je baissais les yeux, fuyant son regard. En cet instant, je me serais réfugiée six pieds sous terres si j’avais pu.


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Dans le parking faiblement éclairé par la lumière du jour, la jeune femme s’arrêtait avant de se tourner vers moi. Je ne tardais pas à lui dire que je l’avais reconnu. J’avais peut-être un peu trop bu, je n’en restais pas moins sûr. Je faisais partie de ceux qui avaient une mémoire visuelle très développé. La jeune femme avait un visage fin et des cheveux bruns épais comme la fille d’hier soir. Enfin, je reconnaissais ses expressions faciales qui vous défiaient d’un seul regard. Elle avait la même silhouette et j’aurais juré avoir vu le même sac hier soir. C’était bien elle et personne ne me ferait dire le contraire. Je savais pertinemment que j’avais raison. En se tournant vers moi, son visage c’était crispé comme si elle avait vu un fantôme. Elle ne pensait pas tomber sur moi. Vu l’expression de son visage, elle savait très bien qui j’étais et si je ne me trompe pas, cela l’inquiétait. La fille de hier soir ? je ne vois pas de quoi tu parles… Oh bien joué, madame feignait l’ignorance. Je ricanais légèrement avant de lui répondre. « Au contraire, tu sais très bien de quoi je parle. » Aller est un peu de courage bon sang. Elle avait vandalisé un magasin, alors pourquoi n’assumait-elle pas ses actes ? Elle l’avait bien fait pour une raison, non ? A moins, que ce soit une dingue qui avait beaucoup trop bu. J’attendais patiemment sa réponse tout en me demandant si elle oserait me fuir. Je ne l’espérais pas pour elle, car cela ne ferait qu’approuver la véracité de mon accusation. De plus, j’avais tout mon temps et il semblait que l’on allait au même endroit.

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C’est l’histoire d’un homme qui tombe d’un immeuble de 50 étages. Le mec, au fur et à mesure de sa chute, il se répète sans cesse pour se rassurer : « Jusqu’ici tout va bien... Jusqu’ici tout va bien... Jusqu’ici tout va bien. » Mais l’important, c’est pas la chute. C’est l’atterrissage.
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« Au contraire, tu sais très bien de quoi je parle. »

Stoïque, je le regardais sans rien dire, sans rien ressentir. J’avais eu raison de faire ce que j’avais fait, je le savais. Je n’avais pas une once de remords ou de culpabilité sur la conscience. Seulement, je ne connaissais pas cet inconnu, lui avouer que j’avais volontairement vandalisé un commerce me mettais mal à l’aise. Et si après notre rencontre, il se décidait à me dénoncer à la police ? Il ne l’avait pas fait hier soir (et je lui en étais très reconnaissante) mais rien ne me prouvait qu’il n’allait pas le faire aujourd’hui. Je ne le quittais pas des yeux, réfléchissant à la meilleure stratégie à adopter. Il m’avait découvert et savait ce que j’avais fait. Je ne pouvais ni nier, ni m’enfuir, autant lui dire ce qu’il voulait entendre, ainsi peut-être me laisserait il partir.

« Oh oui, je sais très bien de quoi tu veux parler. Je t’ai vu moi aussi hier, complètement saoul trainer dans ce quartier louche et si tu ne m’avais pas interrompue, le commerce n’aurait même pas pu rouvrir aujourd’hui. As-tu un minimum de conscience sociale ou es-tu juste ignorant ? »

Dis-je en le regardant droit dans les yeux, le défiant de me répondre franchement. Je savais ce que je faisais lorsque je vandalisais un commerce, lorsque j’intervenais dans une manifestation ou lorsque je défiais l’autorité. Cela faisait cinq ans que j’étudiais le sujet et je n’avais pas l’intention de m’arrêter. La société est corrompue et personne ne fait rien. On ferme les yeux, se mentant en imaginant que le problème n’a jamais existé. Comme on l’a toujours fait, comme on le fera toujours. Parce que l’humain est perverti, égoïste et sans aucun scrupule. Mieux vaut tenter de changer les choses que de regarder sans rien agir en se disant qu’il est trop tard.


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