(Eliamara) Going to hell

Dur matinée.. Ma tête me fait un peu mal encore.. Cette maladie est insupportable, j'ai bien cru que j'allais y passer.. mais non. Apparemment le destin est avec moi.. Seulement ce mal de tête je ne sais pas si c'est la maladie ou la belle gifle que je me suis prise par mon "mac" hier soir lorsque je lui ai dit que je m'en foutais et que je ne voulais plus faire ce qu'il me disait.. Il m'a rit littéralement au nez.. pourtant j'y ai mis toute ma volonté et ma conviction.. j'ai voulu partir, il m'a retenu et m'a menacé, je lui ai craché au visage, c'était surement débile parce que je me suis prise la baffe du siècle. Ma joue au niveau de l'os est bleu.. et je sais déjà qu'un bon maquillage ne le fera pas partir.. j'ai intérêt d'éviter correctement Holly, sinon elle risque de poser trop de questions.. je ne veux pas qu'elle sache, elle est persuadée que j'ai arrêté comme la plupart des gens.. deux personnes doivent savoir une qui m'a connu comme ça.. parce que je faisais le trottoir.. et l'autre qui m'a surpris.. et j'ai passé un sale quart d'heure. Je sais que je n'ai pas cours avec un moment.. pourtant je n'ai pas besoin de rester au lit, je n'arrive pas à dormir. Je me lève et je me douche rapidement. je me prépare et comme ça je peux bosser un peu mon retard.. Seulement je suis épuisée quand même rapidement, je suis toujours malade, même si plus contagieux. Je prend mes médicaments avant de sortir me changer les idées, je n'ai pas la tête à bosser, je n'y arrive pas.. je vais foirer mon année à cette allure. Je passe devant un café que je fréquente souvent, je prend le temps de m'y arrêter, peut-être qu'un café latté me fera du bien. Je fais la queux tranquillement puis lorsque j'ai payé, je me retourne et je vois à une table Elia. LA fille qui m'a foutu à la porte sans comprendre.. sans attendre d'explications.. san s se douter qu'un truc ne collait pas.. j'avais besoin d'aide et je me suis retrouvée à la rue.. tu parles de soeur toi.. je n'ai jamais eu l'occasion de lui dire combien je lui en veux. Alors que je me dirige vers elle, j'hésite entre lui renverser mon café.. ou parler.. je choisis de parler, on est des adultes.. Je ne prend pas a peine d'être polie. Je m'assoie en face d'elle pour la déranger. Je souris fièrement, je n'ai pas peur d'elle. " Salut tu te souviens de moi ? La traînée que tu as viré de chez ta sonorité de merde. La fille dont tu as brisé la réputation. C'est dingue tu ne sembles pas culpabiliser du tout, quel esprit de "famille" c'est minable. " Je commence fort.. ma voix s'enraille à la fin, fichu maladie de merde, c'est légèrement moins crédible.

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Eliamara ღ

Coincée chez moi pour pas changer, j’en avais marre de rien faire et je repensais à cette question que mon petit ami m’avait demandé sur ce que je ferais en premier en sortant de la quarantaine. J’avais répondu manger un bon mc do car la nourriture de l’hôpital, pendant trois semaines non merci c’était trop dégueu. Un bon repas bien gras, de mal bouffe c’était LE truc essentiel quand on sort de ce genre de chose. DU moins niveau nourriture histoire de fêter cette sortie. J’avais aussi voulu pouvoir geeker avec mon téléphone, mon ordinateur parce que ça m’avait manqué, écouter de la musique et danser mais ça j’y avais pas le droit encore. Tout sport était interdit durant les trois semaines à venir. Bonjour les sadiques pour moi qui aime danser et qui le fait sans cesse toute la journée. Cependant, là j’en avais marre de rien faire, je voulais me dégourdir les jambes et même si je devais me reposer et pas trop affronter le froid tant pis. Mettant un legging avec un pantalon par-dessus, je mettais un tee débardeur, un tee shirt puis une chemise, enfilant ensuite mon écharpe, mon gros manteau et mon bonnet. J’étais assez couverte là non ? On pouvait pas me dire que j’étais suicidaire et que j’avais pas fait attention à moi. Mes médicaments dans mon sac pour prendre aucun risque, je marchais en direction du centre ville et tomba sur la luna caffe. Tiens ça c’était pile ce qu’il me fallait. Un bon chocolat chaud avec un bon petit cookie ou un muffin. Ca allait me faire que du bien. Entrant dedans, ma commande prête et servie, je m’installais à une table, enlevant mon bonnet et mon manteau et me perdant dans mon chocolat chaud, sans faire attention aux alentours. Fin ça c’était jusqu’à que je vois quelqu’un se mettre devant moi et que je relève les yeux du liquide qui tenait mes mains au chaud. Tamara, je entais que ce moment n’allait plus être aussi savoureux qu’il avait commencé. " Salut tu te souviens de moi ? La traînée que tu as viré de chez ta sonorité de merde. La fille dont tu as brisé la réputation. C'est dingue tu ne sembles pas culpabiliser du tout, quel esprit de "famille" c'est minable. " En instant je me repassais ce moment, quand j’avais su pour ce qu’elle faisait, que je l’avais mise en garde une fois puis deux mais qu’elle avait continué et que j’avais du en venir à des sanctions plus que strictes. Qu’est ce que tu veux Tamara ? Fait pas l’innocente non plus, c’est pas comme si je t’ai pas prévenu, je t’en ai parlé trois fois que tu fasses pas ça. Tu es libre de faire ce que tu veux de ta vie, j’ai pas à te juger mais je t’ai demandé de rien faire chez les Cabots, deux fois je t’ai demandé, tu as rien voulu écouter, je pouvais pas te laisser faire encore et encore. Elle pouvait bien faire ça dans des hôtels, des voitures ou j’en sais rien, mais pas chez les roses, avec toutes les filles qui y vivent. Faire ça c’était mettre en danger chaque membre de la maison et ça je pouvais juste pas le tolérer.

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Un café ne me fera pas de mal. Peut-être que je pourrais aller mieux en tout cas. C'est ce que je vais savoir. Je fais la queue pour un latté, il est clair que je tuerais pour ce genre de boisson, j'adore ça. J'en bois un peu trop d'ailleurs et l'addiction au café pourrait vraiment ne pas être que pour les autres. Mais bref on s'en fout. Ma journée ne commence pas bien et elle ne semble pas sur le point de s'arranger. Il faut croire que les dieux ne sont pas avec moi. Bon sang.. il fallait que je tombe sur elle. ELLE. La fille que j'aimerais descendre comme elle m'a descendu, ce qui pourrait un jour s'avérer possible, j'y travaille. Je sais que penser comme ça, ça fait très fille machiavélique mais quand même.. il y a des choses que je ne peux pas pardonner. Elia était une de mes amies, elle me connaissait et elle n'a pas cherché à m'aider, elle n'a pas vu que j'avais des bleus au visage comme aujourd'hui ? Non apparemment il aurait fallut que je meurs ou que je me retrouve à l'hôpital. Alors moi j'ai besoin de lui parler, peut-être qu'elle ne veut pas entendre ce que j'ai à lui dire, mais moi je vais parler. Je lâche quelques trucs assez méchamment. Mais c'est juste nul ce qu'elle me répond, j'ai l'impression d'entendre à nouveau son discours lorsqu'elle m'a viré il y a quelques mois. " Tu étais mon amie.. je croyais que tu me connaissais. Tu pensais vraiment que je ferais ça de mon plein gré ? J'avais des bleus.. je prenais des coups chaque soir ou je voulais ne pas le faire.. Alors.. forcément.. c'est facile de me virer. Tu éradiques le problème, c'est ça que ça vaut les Cabots ? Toutes soeurs ? Mais je crache dessus.. vous m'avez laissé tomber comme une merde, parce que je tâchais un peu l'image des roses ? Vraiment ? J'en reviens pas, c'est si superficielle. C'est totalement con comme réaction j'avais besoin des filles que je pensais pouvoir m'aider.. J'étais à deux doigts de me faire virer du campus.. et vous vous avez juste accentué la chose. C'est minable. " Je recule sur le dossier de ma chaise n'hésitant pas à la défier du regard, je bois une ou deux gorgées de mon café pour faire passer la quinte de toux qui m'arrive. Je déglutis et je la fixe sans sourire pour autant, j'attend.

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Eliamara ღ

" Tu étais mon amie.. je croyais que tu me connaissais. Tu pensais vraiment que je ferais ça de mon plein gré ? J'avais des bleus.. je prenais des coups chaque soir ou je voulais ne pas le faire.. Alors.. forcément.. c'est facile de me virer. Tu éradiques le problème, c'est ça que ça vaut les Cabots ? Toutes soeurs ? Mais je crache dessus.. vous m'avez laissé tomber comme une merde, parce que je tâchais un peu l'image des roses ? Vraiment ? J'en reviens pas, c'est si superficielle. C'est totalement con comme réaction j'avais besoin des filles que je pensais pouvoir m'aider.. J'étais à deux doigts de me faire virer du campus.. et vous vous avez juste accentué la chose. C'est minable. " Au début les premiers mots qu’elle prononçait me fit froid dans le dos, presque à m’en donner la chair de poule parce que j’étais très généreuse, ouverte et je jugeais pas les gens sans savoir les histoires et j’en passe. J’étais très compréhensible, même sur des cas qui sont tirés par les cheveux mais plus je l’écoutais et plus elle-même faisait disparaitre le sentiment que je ressentais au début de ses paroles. C’était bien trop simple de s’en prendre à moi et aux Cabots ainsi. Elle avait grandement sa part de responsabilité, elle le savait. Tu savais que tu pouvais venir me parler, que ma porte t’étais ouverte. Je te l’ai dit quand je t’ai prévenu les deux fois, tu es pas venue à moi et je pouvais pas te forcer non plus à me parler. J’ai été claire avec toi Tamara, je t’ai dit que tu pouvais venir ou qu’il fallait arrêter, je t’ai dit que y aurait pas de troisième fois pourtant tu as voulu tenter le diable. Alors c’est facile de t’en prendre à moi mais je suis pas responsable, tu l’aies aussi. Je pouvais pas accepter de laisser toutes les filles être en danger alors oui il a fallu faire un choix et ça a été de te virer. Non ça m’avait pas réjouit, ça m’avait fait mal au cœur de devoir en arriver à là. Si j’avais été vraiment mauvaise je lui aurais pas laissé de seconde chance, pourtant je lui en avais laissé deux avant de la mettre dehors des Cabots. Je préférais m’en vouloir de l’avoir mis à la porte plutôt que m’en vouloir que quelque chose arrive à une ou plusieurs filles roses. Tu peux m’en vouloir mais ça arrangera en rien le passé. Je t’aurais aidé si seulement tu étais venue. Oui j’étais la présidente à l’époque comme maintenant et les filles pouvaient compter sur moi mais je pouvais pas les obliger à me parler si elles osent pas. Je pouvais pas mettre un couteau sous leur gorge si elles veulent pas se confier. Je buvais alors une gorgée de mon chocolat.

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