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Je tournais en rond. J'étais comme un lapin qui attendait de prendre ses jambes à son cou pour partir comme un fou. À cause de cette fichue quarantaine tous les cours avaient été annulé et du coup, à part avoir fait une sortie au cinéma avec Aaron, je me faisais chier comme un rat mort. Je savais qu'Elia était encore trop fragile pour que je ne prenne l’initiative de l'embêter et j'avais aussi eu le droit à une partie de golf avec mon cher ami Wyatt. À croire qu'il ne m'en voulait pas plus que ça. M'enfin, je me posais quand même pas mal de questions. Je ne savais pas exactement si jamais il m'avait totalement pardonné pour l'erreur que j'avais commise avec Torrey et je me demandais si jamais il voudrait en reparler un jour. Torrey...d'ailleurs j'étais toujours marié avec elle et ça faisait déjà plus d'un mois. Il fallait à tout prix y remédier, car je savais que cette situation avait presque créé un fossé entre nous deux. M'asseyant d'abord sur le canapé dans le salon de la Winthrop House, je repliais une jambe sur mon autre jambe avant de tirer ma nuque en arrière tout en fermant les yeux. Soudain, des pas me sortir de ma torpeur et je retournais subitement mon visage vers l'entrée du salon, l'air intrigué. Et quelle ne fut pas ma surprise lorsque mon regard tombait sur Torrey. « Tiens, ma charmante petite épouse ! Saches que j'étais justement en train de penser à toi. » Et au comment nous allions nous sortir de ce fichu mariage.




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J’avais mis un temps fou à aller chercher les papiers du divorce –ou du moins, c’est l’impression que j’avais eu- et en plus cette foutue épidémie, rien n’avait été en notre faveur pour nous sortir rapidement de ce pétrin. Résultat : plus d’un mois avait coulé depuis mon mariage avec Théo et je portais toujours son nom. Aujourd’hui, tout allait pourtant changer. J’avais réussi à faire signer les papiers par une notaire d’abord et il ne restait plus qu’à faire signer mon charmant mari pour officialisé notre divorce. J’espérais qu’il serait en forme puisque pour moi, c’était maintenant ou jamais. Prenant mon courage à deux mains, je me rendis à la Winthrop House où, je l’espérais bien, je pourrais le trouver. Finalement, ce ne fus pas bien compliqué puisqu’il se prélassait au salon. Le son de mes pas le fit apparemment réagir puisqu’il tourna la tête vers moi. « Tiens, ma charmante petite épouse ! Saches que j'étais justement en train de penser à toi. » Je portai un doigt à ma bouche en marchant un peu plus vite. « Chut, tais-toi! C’est pas, tout le monde n’est pas obligé d’entendre. Si certain ne sont pas encore au courant je préférerais garder les choses ainsi. » Même si je doutais fortement que la nouvelle ne se soit pas répondu comme de la poudre au grand vent, j’avais tout de même espoir que la plupart des Winthrops se soient mêlé de leur affaire et n’ait pas écouté aux portes. Je pris place près de Théo sur le canapé et soupirai en posant mon sac devant moi, lequel contenait le nécessaire à faire ce que nous avions à faire. « Alors… ça va toi? » Un peu de courtoisie quand même. J’avais hâte d’en avoir terminé, mais pas au point de le faire signer avant de m’inquiéter de son état de santé.




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Tranquillement installé dans le canapé de la Winthrop House, je me délectais du fait que certains cours avaient été annulés et que je n'avais pas à me rendre à l'hôpital pour y bosser. Je devais reconnaître que je ne foutais rien et que je faisais presque une analyse complète de ma vie, de mes amours et de mes emmerdes. Et alors que je pensais justement à mon fichu mariage avec Torrey, celle-ci apparut comme par enchantement derrière moi. Elle porta un doigt sur sa bouche et m'intima au silence. « Chut, tais-toi! C’est pas, tout le monde n’est pas obligé d’entendre. Si certain ne sont pas encore au courant je préférerais garder les choses ainsi. » Je fronçais les sourcils. Moi qui comptais bien l’accueillir, c'était rappé. Tout le monde était au courant pour ma fâcheuse erreur. Enfin notre erreur. Tous les Winthrop ou presque savaient que leur président avait été trahis par son vice-président. Donc moi. « T'inquiètes pas va, il y a presque personne ici aujourd'hui. » Elle prit donc place à côté de moi sur le canapé, posant son sac devant elle. « Alors… ça va toi ? » Je soupirais. Que lui dire ? J'avais appris qu'elle n'avait pas été contaminé alors que ça faisait presque plus d'un mois que nous nous étions pas vu. « Ma foi... Et toi ? » Je marquais une pause, lui jetant un regard en biais. « Comment ça va avec Wyatt ? On a pas eu l’occasion de reparler de ce qui c'est passé...  Autant mettre les deux pieds dans le plat tout de suite. » Je sortis alors les clés de ma voiture et les lui montrais. J'y avais accroché l'espèce de bague de mariage que nous avions choisi ensemble tout en étant bourrés. C'était une manière pour moi de toujours me rappeler mes pires conneries. « On a vraiment merdé, je crois. »





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« T'inquiètes pas va, il y a presque personne ici aujourd'hui. » J’hochai la tête, regardant tout de même autour pour m’assurer qu’il n’y avait pas d’oreille indiscrète qui soit trop proche. Puis, je m’installai plus ou moins confortablement, un soupire quittant mes lèvres alors que je lui demandais comment il allait. À ma surprise, il ne répondit pas vraiment, me renvoyant plutôt la question. « Ma foi... Et toi ? » J’eu un sourire bref au coin des lèvres. Il était mignon de s’en faire pour moi. « Comment ça va avec Wyatt ? On n’a pas eu l’occasion de reparler de ce qui s’est passé... Autant mettre les deux pieds dans le plat tout de suite. » Il marquait un point, là. Comme il avait été malade lui aussi, disons que nous n’avions pas parlé depuis un moment. Et comme j’évitais l’hôpital au possible pour préserver Cadence, je n’avais été voir que Wyatt et notre rencontre avait été…. Étrange. « Je crois que ça ira… Il a besoin de temps pour s’en remettre, mais il m’a dit qu’il m’aimait toujours. » Theo me sortis son set de clé et me montra l’anneau horrible qu’il avait choisi, accroché à son porteclé. « On a vraiment merdé, je crois. » Je ne pus m’empêcher de lâcher un petit rire, contente d’enfin être capable de rire de nos bêtises plutôt que d’en pleurer. « Tu crois que tu arriveras toujours à voler avec? » Je secouai la tête en ricanant toujours et fini par soupirer à nouveau, croisant et décroisant les mains sur mes cuisses. J’avais hâte que tout ça soit terminé mine de rien. « Et toi avec Wyatt? Il t’a encore éclaté le nez ou ça va? »




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Une fois que la jeune femme se fut assise à côté de moi, elle me demanda comme j'allais et je n'entrais pas dans les détails pour lui avouer la vérité mais je lui montrais la bague que nous avions choisi ensemble et avec laquelle elle s'était mariée à moi en me la passant au doigt. « Je crois que ça ira… Il a besoin de temps pour s’en remettre, mais il m’a dit qu’il m’aimait toujours. » Je soupirais. Au moins son histoire avec Wyatt n'était pas vouée à l’échec par ma faute. Sinon, je savais parfaitement, que je ne me le saurais jamais pardonné. « Tu crois que tu arriveras toujours à voler avec? » Elle secoua la tête en ricanant et je ne pus que l'imiter. « Je sais pas...En tout cas, j'ai vraiment des goûts de merde niveau bijoux. » Bien que ce n'en fut pas un pour de vrai. « Et toi avec Wyatt? Il t’a encore éclaté le nez ou ça va? » Elle me semblait un peu nerveuse, mais moi aussi je l'étais un peu. Nous vivions une situation extrêmement bizarre. « Eh bien...À Vegas il m'a collé son poing en pleine face mais il n'a pas recommencé. Puis nous nous sommes expliqués et je lui ai rendu visite lorsqu’il était en quarantaine. En même temps, je n'avais pas le choix j'étais de garde...mais inquiet pour lui. Ça à l'air de s'arranger. Mais c'est fragile. Il oubliera pas ce que son meilleur ami lui a fait si facilement, je le sais. » Je marquais une pause, soupirant. Puis je me tournais vers elle. « On doit à tout prix se débarrasser de ce mariage, Torrey. »





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Lorsque Théophyl me montra sa bague accroché à son porte clé, je ne pus que rire en lui demandant s’il croyait toujours pouvoir voler avec. Au moins, ça me détendait un peu de blaguer. « Je sais pas...En tout cas, j'ai vraiment des goûts de merde niveau bijoux. » Là-dessus, je ne pouvais tout simplement pas le contredire. D’ailleurs, il faut croire que lorsque j’étais saoule, je n’avais pas de bien meilleure idée comme j’avais choisis une bague tout aussi moche. Je lui demandai finalement comment ça allait avec Wyatt, espérant fortement que leur amitié ne serait pas gâchée pour toujours. « Eh bien...À Vegas il m'a collé son poing en pleine face mais il n'a pas recommencé. Puis nous nous sommes expliqués et je lui ai rendu visite lorsqu’il était en quarantaine. En même temps, je n'avais pas le choix j'étais de garde...mais inquiet pour lui. Ça a l'air de s'arranger. Mais c'est fragile. Il oubliera pas ce que son meilleur ami lui a fait si facilement, je le sais. » J’hochai lentement la tête, je comprenais parfaitement. Il n’oublierait pas non plus que sa petite amie l’avait fait passer pour un con et lui avait fait du mal, mais je crois que le mieux était encore de laisser couler. Le temps arrange toujours les choses, non? « On doit à tout prix se débarrasser de ce mariage, Torrey. » Je regardai fixement Théo qui s’était tourné vers moi. « Mh, justement. » Je pris mon sac sur mes genoux et en sortis les papiers de divorce ainsi qu’un stylo. « Il ne manque plus que ton autographe pour que ce soit officiel. » Je glissai les papiers sur la table basse devant nous, les lui passant ainsi que le stylo que j’avais posé dessus. Ça n’allait certainement pas effacer nos erreurs, mais au moins, au niveau légal, nous serions enfin blanc de nouveau.




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Si elle était venue me voir en ce jour même chez les Winthrop c'était sûrement pour une raison  bien particulière, non ? Ce nétait pas une simple visite de courtoisie je pouvais le constater. Je me tournais donc vers elle après lui avoir montrer ma bague de mariage accrochée à mon porte-clés en lui disant qu'il fallait à tout prix que nous nous débarrassions de ce foutu mariage qui lui faisait porter mon nom et avait failli nous coûter tout type de relation avec Wyatt. Elle hocha la tête.  « Mh, justement. » Ah ? Je fronçais les sourcils alors que je tentais de comprendre ce qu'elle était en train de me dire. Elle prit son sac et je l'observais en sortir des papiers. « Il ne manque plus que ton autographe pour que ce soit officiel. »  Elle fit glisser les papiers sur la table ainsi qu'un stylo. C'était bien ce que je croyais ? En effet, en regardant de plus près je pus voir qu'il s'agissait de papier pour une demande de divorce. Génial. « Ne le prends pas mal mais...Pas besoin de me le répéter trente-six fois. » Je m'emparais du stylo et signais de mon nom sans demander mon reste. Puis je reposais le stylo sur la table et repoussais les papiers vers elle. « Merci de t'en être occupé Torrey...Avec l'hôpital ces dernières semaines, j'ai pas vraiment eu le temps d'y penser. » Je marquais une pause, lui faisant un sourire. « Ça fera au moins un truc à raconter à nos petits-enfants. »




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Theo regarda rapidement les papiers et je compris à son expression qu’il était soulagé. « Ne le prends pas mal mais...Pas besoin de me le répéter trente-six fois. » Je secouai la tête en souriant bêtement. « Mais non, au contraire. » J’étais contente moi aussi qu’il accepte. Qui sait, il aurait pu vouloir rester marié à moi! Je ris encore un peu rien qu’à cette idée ridicule et regardai les papiers finalement signés qu’il venait de repousser vers moi. C’était tellement soulageant de voir ça. Dans moins de vingt-quatre heures je retrouverais mon nom d’origine. « Merci de t'en être occupé Torrey...Avec l'hôpital ses dernières semaines, j'ai pas vraiment eu le temps d'y penser. » Je secouai à nouveau la tête. « Ce n’est rien, t’en fais pas avec ça. Et puis, c’est dans ma nature de prendre les choses en main. D’autant plus que j’étudie le droit, je savais exactement ce que j’avais à faire. » J’esquissai un sourire, une vrai discours de Dunster, bravo Torrey. « Ça fera au moins un truc à raconter à nos petits-enfants. » Comment ça nos petits enfants!? Je me mis à rire. « Oh parce que tu crois que quelqu’un voudra se reproduire avec toi? » Un sourire espiègle étira mes lèvres et je lui jetai un coussin, un poids énorme avait quitté mes épaules et je me sentais à nouveau libre et légère.




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Un soulagement s'empara de tout mon être lorsque je me rendis compte que le but de la visite de la petite-amie de mon meilleur ami et accessoirement aussi ma femme, était de m'apporter les papiers pour que nous puissions enfin divorcer comme il se devait. Et je devais reconnaître que je m'en voulais de ne pas m'en être occupé plus tôt mais avec toute cette histoire de quarantaine, je n'en avais pas vraiment eu le temps. Je n'avais pas pu m'empêcher de lui exprimer le fait qu'elle n'avait pas besoin de me répéter la chose trente-six fois, lorsque je vis le stylo sur la table, et signais sans demander mon reste. « Mais non, au contraire. » Admirant ma signature sur le papier, je me sentais enfin avec un poids en moins sur les épaules. Nous venions de réparer matériellement une erreur que nous avions bêtement commise. « Ce n’est rien, t’en fais pas avec ça. Et puis, c’est dans ma nature de prendre les choses en main. D’autant plus que j’étudie le droit, je savais exactement ce que j’avais à faire. » Je répondis à son sourire. Mon domaine c'était plutôt la médecine, donc tant mieux qu'elle sache mieux s'occuper de la paperasse que moi. « C'est dans ta nature de prendre les choses en mains, hein.. ? » Je laissais un gros sous-entendu planer alors que je me mettais à rire. Je plaisantais ensuite sur le fait que nous aurions quelque chose à raconter par la suite à nos petit-enfants et elle se mit à rire. « Oh parce que tu crois que quelqu’un voudra se reproduire avec toi? » Ah ouais ? Elle me lança un coussin et je l'esquivais à la dernière minute, le rattrapant dans mes mains et lui lançant à mon tour. « T'as raison va, t'as bien fait divorcer de moi, parce qu'avec ma sale tronche, je pourrais pas imaginer la tête des mioches, t'échappes au pire. » Je lui relançais un autre coussin, pas que je sois en train de dire que si jamais nous n'aurions pas pu divorcer, nous aurions été obligé de nous accoupler ensemble, mais je voulais juste voir sa réaction.




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Au fond, j’étais pratiquement contente d’avoir commis cette erreur avec Théophyl. Non pas parce qu’il était le meilleur ami de Wyatt, mais plutôt parce qu’il était aussi un bon ami à moi. Un mec sur qui je savais que je pouvais compter et avec qui les choses étaient toujours relativement simples. Sans prise de tête en tout cas. Et j’aimais ça. D’ailleurs, il profitait toujours de la moindre occasion pour blaguer et, même en ce moment alors que nous parlions de divorce, il ne se gênait pas. « C'est dans ta nature de prendre les choses en mains, hein.. ? » Je le regardai d’abord perplexe, puis ne pus m’empêcher de lâcher un petit cri de surprise, riant avec lui. « Tu vas manquer le meilleur dans ce divorce, crois-moi! » Je n’avais pas l’habitude de me venter de mes performances sexuelles et ce n’est certainement pas aujourd’hui que j’allais commencer, mais embarquer dans son jeu et blaguer un peu ne pourrait que me détendre d’avantage. D’ailleurs, il parla de cette histoire qui nous ferait quelque chose à raconter à nos petits-enfants et je sautai sur l’occasion pour lui demander s’il croyait vraiment qu’une fille voudrait un jour lui faire des enfants, le tout, avant de lui balancer un coussin. « T'as raison va, t'as bien fait divorcer de moi, parce qu'avec ma sale tronche, je pourrais pas imaginer la tête des mioches, t'échappes au pire. » J’éclatai de rire et il évita de justesse le coussin, me le renvoyant aussitôt. Je n’eus malheureusement pas la même dextérité que lui et le reçu en pleine poire, riant de plus belle. S’il croyait qu’il allait s’en sortir si facilement…. Je poussai le coussin au sol et me ruai vers lui pour me mettre à le chatouiller dans les côtes. « Tu m’échapperas pas Di Matteo! »




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