(+ Amberley) ne jamais juger un bouquin par sa couverture.

Septembre 2013. C'était finalement la rentrée. Après avoir passé l'été au Summer Camp en tant que capitaine, tu étais bien heureux de rentrer à Cambridge et retrouver ta petite routine. Cette année, c'était la dernière. Et tu voulais pleinement en profiter. Tenter le doctorat en sexologie était quelque chose de très exigeant et pourtant, tu étais sûr et certain d'y arriver. Tu ne savais pas vraiment pourquoi tu voulais l'obtenir, en fait. Tout ce que tu savais avec certitude, c'est que tu n'avais pas envie de terminer tes études maintenant. Tu en avais encore tellement à apprendre. Alors que tu marchais paisiblement dans un corridor en train de lire un bouquin, tu mis un temps à réaliser que tu venais de percuter quelqu'un et que tous ses livres s'étaient retrouvés par terre. Tu lâcha le tien, le laissant tomber au sol, et te pencha pour aider la jolie blonde à ramasser les siens. « Je suis totalement, mais alors là totalement désolé ! Je ne regardais pas où j'allais. Pardonne-moi. » dis-tu, vraiment très navré qu'une telle situation t'arrive. C'était en plein toi, ça. Te mettre les pieds dans les plats de la sorte.

J'arrivais donc a Harvard, l’université la plus célèbre et la plus prestigieuse de toutes. Après un premier jour sur le campus, j'avais récemment postule avec ma sœur pour la maison des Eliots et voila qu'on était les nouveaux freshmen de la Eliot house.

Un jour, je me dirigeais vers le grand hall pour rejoindre la bibliothèque. Des dizaines d'élèves parcouraient en effet le hall, certain faisant juste que passer et d'autre s'asseyant sur de grands canapés pour discuter.

Je marchais dans une direction, un peu au hasard, tous en regardant les lieux. Je fus impressionnée par la grandeur des lustres, des escaliers et de presque tous les meubles présents dans le hall. Je pensais deja aux nombreuses choses que j'apprendrais ici pour pouvoir prouver a mes parents que je suis mieux qu'Abby; mais surtout aux nombreuses rencontres que je pourrais faire. Je comptais bien en savourer chaque instant, même si je ne savais pas vraiment ce qui m'attendait.

Je sortis soudainement de mes rêveries, quelqu'un venait de me bousculer. J'essayais de reprendre mon équilibre mais je lâchais mes affaires. C’était tout moi, se perdre dans mes pensées.Tout était tombe, je retrouvais un cahier a gauche ma trousse a droite, un tas d'affaires se retrouvait sur le sol. Et voila que j’étais accroupie entrain de les ramasser. Un livre était plus loin et voila qu'une main venait de le prendre.« Je suis totalement, mais alors là totalement désolé ! Je ne regardais pas où j'allais. Pardonne-moi. »avait-dit une voix masculine. Je me relevais alors et remit mes affaires dans mon sac. Lorsque je levais les yeux, je découvris un grand jeune homme brun qui me souriait, tout confus de cet incident. « Ne t'en fais pas, ce n'est pas bien grave. », lui avais-je répondu d'une voix calme mais chaleureuse. « Ça serait plutôt a moi de m'excuser d’être si distraite. », lui dis-je en laissant passer un sourire.

Après vous êtres penchés tous les deux pour ramasser les dégâts causés par votre collision, tu te relevas le premier. C'est tellement typique des couloirs ça. Deux gens qui se rentrent dedans parce qu'ils ne regardent pas où ils vont. C'est cocasse et comique, peu importe à qui ça arrive. Dans tes mains, tu tenais encore un des bouquins de la jeune blonde. Tu jetas un coup d’œil sur la couverture. Il s'agissait d'un manuel sur les bases de l'écriture. Madame se lançait-elle en journalisme ? En écriture ? « Ne t'en fais pas, ce n'est pas bien grave. » dit-elle après que tu te sois excusé mille et une fois. « Ça serait plutôt a moi de m'excuser d’être si distraite. » rajouta-t-elle. Tu souris machinalement et cligna des yeux deux ou trois fois. « Mais non, arrête. C'est autant de ma faute ! » dis-tu en rigolant légèrement. Tu lui tendis alors son manuel et ajouta « Tu te lances en écriture ? ». C'était peut-être indiscret de ta part, mais tout ce qui concerne l'écriture, la rédaction ou quoi que ce soit relié à cela t'intéresse. Depuis que tu as une thèse à écrire, tu prends les choses plutôt au sérieux. Tu voulais avoir la meilleure grammaire qui soit, les plus belles tournures de phrases... Qui sait, peut-être même que la jeune femme pourrait te donner des tuyaux en la matière. Tu finis par tendre la main alors qu'elle venait de tout ranger dans son sac. « Je m'appelle Charlie, au fait. » dis-tu en souriant.

« Mais non, arrête. C'est autant de ma faute ! » m'avait-il fait en rigolant légèrement. C'est vrai que si on voyait la chose comme ça il n'y avait pas réellement de vrai fautif. C'était pas spécialement grave, personne n’était mort ou blesse a ce que je sache. Et se rentrer dedans de la sorte pourrait être une histoire comique a raconter plus tard. Le jeune homme me tendait mon livre en me demandant « Tu te lances en écriture ? » ; c’était évident de sa part une telle question, c'est vrai que ce n’était pas commun de voir quelqu'un se lancer dans les méandres des idéogrammes et des styles de langues. Mais il se peut qu'il soit aussi un futur journaliste. « Oui. Je suis étudiante en journalisme. Férue de lecture, l’écriture n'est qu'un moyen en plus pour compléter cette passion. » Et voila, c’était tout moi ça, partager avec un parfait inconnu que je venais de bousculer mes passions, probablement le lasser avec des histoires qu'il se fichait complètement. Il me tendit la main, « Je m'appelle Charlie, au fait. » je fis de même et le saluait « Enchante. Moi c'est Amberley. Mais tu peux m'appeler Amber. » lui répondit chaleureusement.

C'est vrai que de telles rencontres étaient plutôt bien traduites dans les grands films américains. Une jeune femme distraite qui entre en collision avec le plus beau garçon de tout le lycée... Rien qu'à penser à ce genre de scénario hollywoodien, tu ne pus t'empêcher de laisser apparaitre un très grand sourire sur tes lèvres. « Oui. Je suis étudiante en journalisme. Férue de lecture, l’écriture n'est qu'un moyen en plus pour compléter cette passion. » finit-elle par répondre à ta précédente question. Tu ne voulais pas paraître indiscret ou quoi que ce soit, mais tu étais rarement tombé sur quelqu'un qui lit ce genre d'ouvrage. En fait, tu étais très rarement tombé sur quelqu'un. Point. « Oh ! Le journalisme ! T'es douée en écriture aussi ? L'un ne va pas sans l'autre je pense... » dis-tu, les yeux pétillants. Bah ça alors ! Qui sait, peut-être serait-elle disponible pour te donner un ou deux tuyaux en matière d'écriture. Toi qui voulait faire un si bonne impression dans tes mémoires de sexologies, tu pourrais bien avoir besoin de l'aide d'une experte en écriture et en tournure de phrase. Tu te présentas alors en lui serrant la main, tel un parfait gentleman. « Enchante. Moi c'est Amberley. Mais tu peux m'appeler Amber. » Tu souris de nouveau, montrant tes dents cette fois-ci. « Alors je suis enchanté Amber ! » commenças-tu. « Tu es en quelle année d'étude ? » questionnas-tu la jeune blonde, le sourire toujours collé aux lèvres.