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Mischa Emily Gibson fiche; C'est le 25 Mai 1992 dans un petit coin paumé près de Manchester, que la famille Gibson m'ont accueillie dans leurs bras, ils m'ont prénommée Mischa Emily. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis bisexuelle, pour le bonheur des dames et j'en suis fière. Je viens d'une classe sociale moyenne. J'ai décidé de poursuive des études à Harvard en journalisme, je suis maintenant en deuxième année. Et pour terminer, je fais partie des Mather. |
Études Journalisme. Elle a toujours voulu toucher au domaine de la presse. C'est d'ailleurs plus une passion qu'une profession à ses yeux. Voyager, découvrir de nouvelles cultures, partir loin de la Big Apple. L'inconnu. Ça l'a toujours attirée. Elle n'avait pas choisi Harvard pour rien. Elle avait choisi de quitter l'Angleterre, terre natale, pour venir dans l'université la plus prestigieuse. Depuis maintenant un an. Ambitieuse, Mischa sait se donner les moyens de réussir.. Même les plus malsains. | Caractère Il vaut mieux savoir certaines choses sur la sulfureuse Mischa avant de s'en approcher de trop près. De toute façon, ses allures en disent déjà assez long sur sa personnalité bien qu'elle ne soit pas le genre de personne facile à cerner. Pas en un regard. Pas en quelques mots. Jamais. Mischa est insaisissable. Tenter de la comprendre et de la connaître c'est comme essayer d'attraper de la fumée à travers ses doigts. Inutile et désappointant. Agitation dans le vide, c'est tout ce qu'on y gagne. Parfois, on pense pouvoir la saisir, juste la toucher, un peu, un instant.. Et pouf ! Elle s'évapore comme un rien. Oui, insaisissable. C'est le mot exact pour la définir. Impossible de vraiment savoir ce qui se cache derrière son petit sourire sournois. Derrière ses airs de poupée superficielle. On peut la torturer, on peut la frapper, on peut la toucher, on peut la posséder... peu importe, elle sourira toujours. Après tout, à quoi ça servirait de chialer à chaudes larmes ? Crier, gémir, supplier, se battre, se débattre,... Jubilation. A quoi ça servirait si ce n'est faire on ne peut plus plaisir à celui qui vous détruit. Encaisser. C'est ça son secret. Elle avait appris à encaisser et à ne pas s'apitoyer. Ne pas être une pauvre chose larmoyante et faible. C'est trop facile de les emmerder. Trop facile de leur faire perdre tout contrôle. Personne ne sait véritablement garder son calme. Aucune maîtrise de soi. Et c'est ça que Mischa a de plus que les autres. Chacun de ses mots, chacun de ses gestes. Tout est calculé d'avance. Ni colérique, ni violente, elle n'a pas besoin de ses poings pour faire mal. Elle a bien mieux. Elle a les mots. La meilleure des armes. Les mots, de sa désirable bouche, peuvent être pires que des balles. Analyser chaque personne, trouver les points faibles, la plaie béante, et y déverser des paroles acides. Appuyer sur la détente. Anéantir. Faire souffrir si elle en a envie. Détruire qui le mérite. Pour Mischa c'est simple, les autres sont des pions. Des vulgaires pions qu'elle s'amuse à faire avancer ou reculer selon ses caprices. Quitte à en sacrifier. Entrer dans son jeu et vous êtes perdant avant même d'avoir commencé à jouer. Échec et mat. Ne cherchez pas, la blondine est meilleure que vous. C'est son petit jeu favoris. S'amuser avec le monde qui l'entoure. Ne jamais sombrer dans l'ennui. Toujours s'éclater. Et n'avoir aucune limite. Just have fun. Ne se soucier de rien, absolument rien d'autre. Elle se sait attirante de par son physique avantageux comme de par son attitude à la fois distante et provocatrice. Et elle n'hésite pas à s'en servir. Troubler les mâles par un simple regard, rendre furieuse n'importe quelle gazelle avec un sourire,... Un jeu d'enfant. Les gens sont trop prévisibles. Jusqu'à présent, elle a toujours réussi à avoir ce qu'elle veut. Elle se fiche de faire du mal, tant que sa soif d'amusement est assouvie. Tant pis pour les victimes. Elles se contenteraient de subir ses caprices et d'en être les sages marionnettes. Insensible ? Cruelle ? Et si ce n'était qu'une façade ? Et si au fond, Mischa était une fille charmante ? Elle a un cœur tout de même. Mais si mais si, ce petit organe rouge, il bat sous ses décolletés plongeants. Elle en perd seulement la notion et l'usage de temps à autre. Elle ne veut plus être une victime. Elle ne veut plus être considérée comme une simple mioche alors... Le rapport ? C'est bien connu non ? Les adultes ne sont-ils pas de beaux égoïstes ? Sa mère, par exemple, et son envie de liberté. Oublier ses filles et préférer son sale petit mec, bon à rien d'autre qu'à la sauter. Ça ne s'appelle pas de l'égoïsme ça ? Ne pas voir les ecchymoses de la taille des mains de son cher et tendre sur le corps souillé de sa fille aveuglée par son propre bonheur. Donc si grandir c'était ça, alors soit. De toute façon, faire la fifille bien gentille et adorable ne l'amuse pas. Ennui mortel. RIP. Jouer avec le feu, ça c'est jouissif. Le risque de s'y brûler les ailes et d'y laisser des plumes ne fait que l'attirer un peu plus. L'adrénaline. Le goût de l'interdit. Plus on l'empêche de faire quelque chose, plus elle s'escrime à le faire. Alors autant lui conseiller ce qui est interdit et lui interdire ce qui est conseillé. Vous auriez plus de chances d'obtenir ce que vous voulez. Mais n'y comptez pas trop. Quand Mischa a une idée en tête, impossible de l'extraire. Alors, qui aurait la stupidité de s'opposer à Mischa Emily Gibson ? A tout point de vue détestable, elle est pourtant souvent entourée. La jeune femme sait se montrer on ne peut plus sociable aux premiers abords. Tout dépend de ses desseins. S'il s'agit de bâtir pour mieux détruire. Elle a une certaine facilité à s'intégrer. Charismatique et drôle à souhait, elle peut mettre n'importe qui en confiance. Enfin, n'importe qui, façon de parler of course. Il est évident que les moins idiots se méfient immédiatement de la petite barbie. Et c'est souvent avec ceux-à qu'elle aime s'amuser. Mais cet aspect manipulateur de sa personnalité ne l'empêche pas de s'attacher véritablement à de rares privilégiés. Lorsque Mischa aime, elle ne le fait pas à moitié. Néanmoins, encore faut-il savoir comment s'y prendre avec elle. I can play with you but you can't play with me. Elle ne se laisse pas avoir comme ça. Elle ne se laissera plus jamais avoir. Elle se l'était promis n'est-ce pas ? Finalement, qu'est-ce qui se cache derrière les airs de garce froide qu'elle se donne ? C'est loin, tellement loin. Et pourtant, elle y est restée engluée. Elle s'en rappelle, comme si c'était hier. Hantise. Souvenirs, souvenirs. Avant le divorce de ses parents et ses conséquences désastreuses, la blondine n'a jamais été spécialement mauvaise. Autant en apparence qu'à l'intérieur. Loin de là. Elle et sa sœur respiraient la joie de vivre. Avant. Seulement, comment se protéger contre les coups quand on n'est encore qu'une chétive créature ? Seule contre un monstre. Les mains qui s'abattent sur son corps fluet ne font que l'enfoncer un peu plus dans ce qu'elle est aujourd'hui. Mischa de nature sensible, mais trop de fois frappée, humiliée, manipulée. Aujourd'hui elle se méfie. Aujourd'hui elle se protège. Par n'importe quel moyen. Elle ne veut plus être une victime. Elle veut oublier. Elle veut se détacher des chaînes de son passé. Manipulation. Débauche. Ce ne sont que des échappatoires. Elle en a besoin. Pour survivre. Pour ne pas crouler encore une fois sous le poids des dérouillées. Ils avaient eu son corps. C'est tout. Ils ne l'auraient plus. The others are my toys. La gent masculine. Des petits êtres faibles. Des chiens qui ne savent que remuer la queue. Pitoyable. Mais elle aime charmer. Domination et pouvoir. Et quand un garçon plait à la jeune femme, pris ou pas, qu'importe, elle n'y va pas tout en timidité et en douceur. Aguicheuse. Allumeuse. Un décolleté sans soucis d'indécence et hop, le tour est joué. A quoi bon tourner autour du pot ? Rapide et efficace. De toute manière, elle ne voit pas pourquoi elle prendrait plus de temps à avoir le garçon qu'à le jeter. Jusqu'à présent, elle a toujours collectionné les conquêtes, se lassant rapidement. Vouloir toujours plus, vouloir toujours mieux. Quand on ne l'amuse plus, elle ne cherche pas de midi à quatorze heure. Pas d'utilité, pas de place dans son lit. Hasta la vista ! Exit. Irrespectueuse ? Insolente ? Oui mais délicieusement insolente. Et totalement consciente de ses charmes qu'elle n'hésite pas à mettre en avant. Se faire remarquer. Se faire regarder. Ne pas passer inaperçue. S'affirmer. Et exister. Sentir le regard des gens. Leurs jugements peuvent être bons ou mauvais, elle s'en fout éperdument. Tant qu'elle a ce qu'elle veut.. et elle désire toujours plus. Même l'inaccessible. Ambitieuse, désirer l'impossible ne la dérange pas. Une éventuelle déception ne lui fait pas peur. Rien n'est impossible. Pas pour elle. Quand on veut, on peut. Il faut juste s'en donner les moyens. N'importe quels moyens. Déraisonnable ? Allons, vous n'avez n'avez pas encore compris comment fonctionne Mischa ? Qui est Mischa? En tout cas, la séduisante blondine ne s'est jamais dit « j'en suis pas capable ». Fière et déterminée. La seule chose dont elle est incapable, c'est d'abandonner. Les espèces de crises existentielles fatalistes du genre « je ne peux pas, je n'arriverai jamais à rien, je ne suis rien », elle les laisse aux adolescents boutonneux et dépressifs. Sans être franchement narcissique, elle sait ce qu'elle vaut. La petite Gibson s'est toujours débrouillée seule jusqu'à maintenant. On a la force de continuer ou on ne l'a pas. On avance ou on recule. Mischa a simplement choisi d'avancer, à sa façon. Son entrée à Harvard ne fait que confirmer ce qu'elle est. Comme toujours, elle a su se faire une place dans ce monde. Alors, qui mène le jeu finalement ? |
Just My Story
On vit... comme des cons. On mange, on dort, on baise, on sort. Encore et encore. Et encore... Chaque jour est l'inconsciente répétition du précédent : on mange autre chose, on dort mieux, ou bien on baise quelqu'un d'autre, on sort ailleurs. Mais c'est pareil, sans but, sans intérêt. On continue, on se fixe des objectifs factices. Pouvoir. Fric. Gosses. On se défonce à les réaliser. Soit on ne les réalise jamais et on est frustrés pour l'éternité, soit on y parvient et on se rend compte qu'on s'en fout. Et puis on crève. La boucle est bouclée.
[ Lolita Pille ]
25.05.1992 _ Hell
[ Lolita Pille ]
25.05.1992 _ Hell
Et deux âmes sœurs... bla bla bla... se rencontrèrent... bla bla bla... vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants. Stop ! On arrête là tout de suite. Autant vous prévenir maintenant que nous ne sommes pas dans une histoire qui suinte la romance. Et si certains s'attendent à une belle histoire d'amour ayant donné vie à une magnifique petite fille épanouie, autant ne pas lire la suite. Parce que parlons-en du grand amour. Avec un ' a ' minuscule s'il vous plaît. Bien sûr, on ne peut pas le nier, un amour est tout de même né entre Sandy et Mikael avant de donner naissance à Mischa. Et c'est à partir de là que commence la véritable histoire. Finis les cui cui harmonieux des piafs, fini le bourdonnement agréable des abeilles, fini le printemps et donc ( bonne nouvelle ) fini le récit à l'eau de rose à deux balles. Mais ne partons pas trop vite en besogne. On rembobine...
La dolce vita. C'était ça le crédo à l'époque. Soleil. Ciel bleu. Chaleur. Bikinis. Bronzage. Glaces. Un goût sucré, édulcoré qui cache une couche âcre et dégueulasse. Illusions. Désillusion. C'est à cette époque là qu'elle a pointé le bout de son nez encore clean de tout fond de teint. C'était la vie, le paradis. Quand retentit le cri du dernier effort.
- C'est une petite fille Madame Gibson ! Qu'elle est belle !
Et oui ! Sa magnificence ne date pas d'aujourd'hui. Que voulez-vous, on naît avec classe, ou pas. Dans son cas, c'était déjà vu. Une mère svelte à la peau dorée, un père blond vénitien et aussi bien foutu qu'un dieu de l'olympe. Le mixe parfait. C'est comme les fraises à la chantilly. Y a rien de mieux ! Enfin bref, trêves de plaisanterie, on revient au sujet principal : Mischa. Je pourrais vous dire que tout est bien qui finit bien, ils vécurent heureux et eurent pleins d'autres bambins. Mais vous connaissez déjà la fin. C'est un conte de fée où tout s'achève dans le sang et la désolation. Mais déjà avant tout ça, Mischa n'a pas vécu la joie faut le dire.
Ils déménagent, quittent l'Italie et s'en vont s'installer dans le monde merveilleux de la Big Apple. Elle aurait pu se souvenir du sourire de ses parents quand elle a fait ses premiers pas, elle aurait pu se souvenir de sa première chute et sa mère qui séchait ses larmes, et elle aurait pu se souvenir de la fierté dans ses yeux en l'emmenant à l'école. Quand on est petit, on est con. On voit la vie par de grands yeux ahuris. On la croit colorée. Edulcorée. On la sent à plein nez jusqu'à s'en péter les sinus. Pour elle, à cette époque, c'est toujours le printemps. Le cœur en fleurs et gazouillant. Toujours prête à s'amuser et rire.
A cette époque, ses parents sont encore ensemble, sont encore vivants, sont encore heureux. Maman joue son rôle et se montre attentionnée. Papa se saoule seulement au Coca. Parfait pour un joli portrait familial. Mais petit à petit le décor se modifie. Maman sort de la scène de plus en plus souvent elle préfère aller avec un mec qu'elle se tape dans le dos de papa depuis des années. Papa, lui, ne sourit plus. Il le sait, mais il ne veut pas la quitter. Et Mischa, elle, regarde le cadre tomber au ralenti. Impact inévitable. Le verre se brise. Les éclats s'enfoncent dans le voile utopique de sa jeunesse, le déchire.
Elle a préféré oublié ce ramassis de moments qui puent le bonheur. Un bonheur aussi éphémère que le battement d'ailes d'un papillon. Ses cheveux ont volé sa couleur au soleil et ses yeux sont empreints de la profondeur de la mer. Dans le village où elle grandit, elle rencontre un garçon. Samuel. Sam pour les intimes. Et ils le sont très vite devenus.. Intimes. C'était simple avant. Ils étaient jeunes, ils ne se préoccupaient de rien d'autre que leurs jouets et leurs bonbons. Elle a gardé une certaine joie de vivre. Il l'aidait à retrouver le goût des choses malgré le malheur qui s'abattait sur son père qui tournait au Whisky depuis que maman le trompait.
L'amitié finit parfois en amour, mais rarement l'amour en amitié.
[ Charles Colton ]
14.02. 2000 _ Black Valentine
[ Charles Colton ]
14.02. 2000 _ Black Valentine
- Eh Mischa ! Viens on va au parc ! On se fait une partie de basket ?
- Tu vas prendre une râclée comme d'hab' Sam !
Ils courent vers le à l'orée du bois. C'est un petit coin paumé ici. On a rien à y faire.. Sauf du basket sur un terrain où la verdure prend le dessus sur le macadam qui a des siècles. Les paniers sont rouillés, mais ils s'en foutent, ils s'amusent, rigolent,chahutent et elle le percute. C'est la brute de leur école. Un gros balourd avec des poings plus gros que sa petite tête de poupée. Elle se confond en excuse.
- Dégage crasseuse c'est notre terrain, va faire des mamours avec ton pouilleux !
- Ah ouais ? Mais dégage donc toi bouseux ! On était là avant toi !
Tout juste haute comme trois pommes et déjà une incroyable insolente. Mais elle se rappelle de ce jour, et surtout elle se rappelle ce visage. Elle se souvient de la colère. Elle se souvient des mains qui se sont abattues sur elle. Elle se souvient de Sam qui lui a fait mordre la poussière. Elle se souvient de l'inquiétude dans son regard alors qu'elle était étendue sur le sol humide. La pluie. Une pluie de larmes. « Ne pleure pas Sam, ça va aller. » Elle pensait plus à le rassurer qu'à son état.
Elle a 7 ans, et le jour de la Saint Valentin, elle a trouvé son ange gardien. Mais il n'était pas là pour la protéger ce soir-là.
Désillusionnée avant l'âge,
je dégueule sur la facilité des sentiments.[/i]
[ Lolita Pille ]
je dégueule sur la facilité des sentiments.[/i]
[ Lolita Pille ]
Ce fameux soir, papa a trop bu pendant le repas. La famille Gibson doit aller voir des amis. Il n'habite pas très loin, mais il a suffit de quelques mètres et d'une dispute. Mischa se bouche les oreilles derrière et assiste, impuissante, à la dégradation d'un mariage qui ne peut que se finir mal. Maman pleure, papa crie, Mischa fuit. Elle essaie de faire ce qu'elle a toujours su faire, s'évader et se déconnecter du moment présent. Mais elle n'en a pas le temps. Papa dévie, maman hurle, elle a peur. La voiture heurte le pont qui mène au village d'à côté avec une telle violence que le premier arrivé sur les lieux pense avoir devant lui une canette écrasée. Papa et maman meurent sur le coup. Mischa survit mais de peu. Le sang coule, se faufile dans les rainures du sol abîmé par le temps. La route imbibe l'alcool qui se déverse des veines de Mikael. Elle est déjà entourée à la mort, et elle n'a que 7 ans, et elle a déjà vu sa vie défiler sous ses yeux.
La poupée blonde ne va plus parler pendant un certain temps après cet événement. Traumatisée, dégoûtée, trop vite confrontée à la réalité du monde, elle ne veut plus communiquer. Un couple d'âge moyen de son village va l'adopter suite à cela. Ils n'ont jamais pu avoir d'enfants, et considèrent la venue de Mischa comme un cadeau de Dieu. La gosse, elle, prend ça comme une punition. Dieu du malheur. Elle lui crache au visage. Mais ce petit couple croyant, c'est toujours mieux que l'orphelinat. C'est ce qu'on peut penser au début. Avant. Avant qu'elle soit régulièrement envoyée chez le frère de sa mère adoptive. Oncle Daniel. Elle ne l'aime pas. Elle n'a pas envie d'y aller, mais quand on est petit, en plus d'être con, on a pas le choix. C'est pendant les vacances de Pâques que pour la deuxième fois, les coups pleuvent sur son corps gracile. Mais cette fois c'est son Oncle Dany. C'est son secret, c'est sa boite de Pandore. Elle a honte. Faiblesse, soumission. Elle hait ces mots qui pourtant lui colle à la peau quand elle va chez ce gros porc. Elle n'en parle jamais. Pas même à Sam. C'est rien. C'est rien du tout. Elle apprend à rire des coups qu'il lui donne. Elle sourit de ses insultes. Il ne peut plus grand chose contre elle. Elle est plus forte. Enfance volée. Envolée.
2001 _ Beginning of the end
C'est le chaos. Mischa a 9 ans. Elle essaie de survivre tant bien que mal de se relever. Elle a 9 ans, mais son oncle détruit sa vie. Il la rejoint un jour dans le lit. Ignoble. Ordure. Salaud. Il ne veut plus de sa femme, il préfère se faire une pauvre gamine.. Elle le cache. Elle vit avec. Soif de vengeance qui naît petit à petit en elle. Il s'insinue en elle comme un venin. C'est irréversible, elle veut qu'il paye, qu'il souffre, qu'il crève. Il continue. Les mandales qu'il lui donnait avant se transforme en caresses immondes. Elle a envie de vomir. Elle préfère les coups. Elle se sent souillée, elle déteste ce corps, cause de tout ça. Dégage pourriture.
Mischa grandit, des formes se dessinent. Des fringues de plus en plus provocants. Evasion. Mischa se transforme. Mischa devient indécente. Mischa veut s'évader. Mischa se fout de tout. Elle fréquente de moins en moins Sam. Il voit défiler devant ses yeux les conquêtes éphémères de la demoiselle. Devenue des plus insolentes, elle se complaît dans sa décadence. Personne ne sait. Personne ne comprend. Personne ne peut comprendre. Personne n'était là quand elle se faisait frapper. Quand elle se faisait salir. Autant l'être jusqu'au bout. Elle boit, elle fume, elle se shoot, elle plane. Et ce nouveau monde la satisfait. Elle s'échappe. Elle oublie les blessures. Les profondes, celles qui ont entamées sa chair jusqu'à s'immiscer dans chaque parcelle de son être. Dignité. Liberté. On lui avait tout volé. C'est terminé. On ne la manipulerait plus.
Elle de la chance, elle est apprend qu'elle est prise à Harvard. Jeune femme intelligente mais cassée à l'intérieur. Elle ne veut pas rester auprès de ces gros porcs qui l'entourent, elle refuse, elle préfère mourir et ne plus devoir vivre dans ce putain de monde infesté de vermines. Sauf Sam. Cher Sam. Leur relation évolue au fil des années. Un baiser empoisonné. Elle lui offre un amour malsain. Elle n'est pas faite pour lui. Il est trop parfait. Ça se complique. Il n'accepte pas ce qu'elle devient. Il se dispute. Elle s'en va loin, elle va au parc et elle sort de la dope. Elle se l'est procuré il n'y a pas longtemps. Aujourd'hui, elle veut décoller. Elle enfonce ses mains d'adolescentes dans la veine de son bras, facile à trouver. Elle plane près l'arbre où leurs initiales ont été gravés avec leurs mains d'enfants. Ce monde devient fou. Elle a le visage de Sam en tête. Elle lui en veut tellement d'essayer de la changer. Elle ne veut pas, elle aime ce monde imaginaire. Elle aime planer. Elle le voit s'approcher. Bad trip. Il ne veut plus supporter ça. Il a décidé d'aller loin, très loin. D'accepter son adhésion à cette école de snob française. Salaud. Good bye. Adieu.
N'attendez pas de chute à cette histoire, il n'y en a pas. Il est parti et plus rien n'a de sens pour moi. J'envisage l'avenir comme une éternité de souffrance et d'ennui. Ma lâcheté m'empêche de mettre fin à mes jours. Je continuerai à sortir, à taper , à boire et à persécuter des cons. Jusqu'à ce que j'en crève.
[ Lolita Pille ]
[ Lolita Pille ]
the face behind
↬ PSEUDO Pixelz ↬ ÂGE 19 ans ↬ PAYS/RÉGIONS Moselle ↬ OÙ AS-TU CONNU LE FORUM Par une amie:P ( Ma Corleonette d'amouuur ) ↬ TES IMPRESSIONS Design absolument génial, et le concept est fun *-* ↬ CRÉDIT(S) © Pêche ↬ AVATAR Natalie Dormer ↬ SCÉNARIO OU PI? Personnage Inventé =) ↬ LE MOT DE LA FIN Venez faire joujou avec Mischa mouhahah ! |
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