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Son histoire commence sur le continent asiatique. C'est un 2 avril que Yun-Ji fait son premier pleure, au pays du Matin Calme, à Séoul, en Corée du Sud. Yun-Ji naissait avec une cuillère en argent dans la bouche. Ses parents, Jang Yon et Huyn-Ki venaient d'hériter du milliard légué par les parents de la jeune femme. Dans le quartier très riche de Gangnam, à Séoul, la jeune coréenne vivaient ses premières heures. La première année de son existence fut paisible. Ses parents donnaient tout leur temps à la jeune Yun-Ji pour qu'elle puisse s'épanouir calmement. Cependant, ce calme ne dura pas longtemps, une seule année uniquement.
Huyn-Ki, le père de Yun-Ji, a connu plusieurs problèmes financiers. En effet, sans en avertir sa femme, détentrice du milliard légalement, Huyn-Ki a détourné près de 50 millions ₩ pour soi-disant être à l'abri d'un possible exil nord-coréen. Huyn-Ki a donc volé sa femme pour pouvoir financer cette absurdité. Un matin de printemps, lorsque Yun-Ji venait d'avoir 1 an il y a quelques jours, la police est venue frappée à la porte de la famille Jang. C'est en découvrant les fourberies de son mari que Yon, étant entrée dans une colère noire, a décidé de divorcer de son mari. À décisions radicales, mesures radicales, Yon fit ses valises et celles de la petite et quitta la maison avant de quitter la ville avec sa fille. Elle ne vendit pas la maison, car trop précieuse pour ses parents défunt, mais déménagea près de Yeosu, dans un village côtier magnifique.
Durant les deux premières années du divorce, la mère de Yun-Ji refusa catégoriquement d’autoriser son père de la recevoir à Séoul, de venir la voir ni même d’avoir de ses nouvelles. Ce n’est qu’aux 3 ans de la petite et après de longues discussions téléphoniques que Yon retourna à Séoul avec Yun-Ji pour que son père puisse voir sa fille. Les retrouvailles furent glaciales pour le couple, contrairement pour le père et la fille. Huyn-Ki ne pu se retenir de faire éclater son sanglot. Yon ne comprenait pas pourquoi il souhaitait tant voir sa fille, comme s’il n’avait pas d’autre choix que de la voir. Et désormais elle ne comprenait pas tant de pleurer. Que se passait-il pour lui ? Elle réclama des explications, sachant parfaitement que quelque chose n’allait pas. Autour d’un café, ils discutèrent de Yun-Ji, de sa vie là-bas, de son éveil et son épanouissement. Yon voulu savoir ce qui n’allait pas, mais il trouvait toujours un moyen de détourner le sujet. Jusqu’au moment ou Yon insista. Tout ce qu’il répondit fut : « Je n’ai pas payé assez cher. » avant de s’enfuir comme un voleur après avoir embrassé sa fille encore une fois en laissant couler quelques larmes.
Yon n’avait pas compris cette phrase, elle ne savait pas ce qui se cachait derrière les propos de son ex-mari. Elle repartit donc avec sa fille à Yeosu en pensant à cette phrase et s’imagina les pires scénarios, comme les plus absurdes et improbables. Cette phrase fit le tour de sa tête puis arriva à cette conclusion : Il n’avait pas payé assez cher sa protection contre le travail forcé qu’il devait accomplir en Corée du Nord. Depuis ce jour-là, la famille n’avait jamais plus eût de nouvelles de Huyn-Ki.
À l’âge de 5 ans, Yun-Ji déménagea de nouveau avec sa mère pour retourner à Séoul, cette dernière jugeant que sa vraie vie l’attend là-bas depuis qu’elle est partie il y a 2 ans. Les années passaient, Yun-Ji grandissait telle une princesse. Sa mère la bichonna, s’occupa d’elle comme une perle rare. Alors que Yun-Ji n’était qu’une petite fille, elle commença déjà à développer son côté bitch, son côté « je suis la meilleure bougez de mon chemin » . Elle possédait tout ce qu’elle désirait, sa chambre était plus grande que la plupart des apparts typiques de Séoul. Sa mère lui achetait des fringues hors de prix, des vestes Chanel, des sacs Vuitton, des robes Dior taillés sur-mesure pour la petite Yun-Ji. Elle passait pour une folle ou une inconsciente de gâter sa fille à ce point. Ses amis disaient qu’elle transformait sa fille en un monstre. Elle passait outre les remarques des autres, Yon n’avait pas de limites. Les années passaient et Yun-Ji se transformait de plus en plus en une fille hautaine et snob. Au début de l’adolescence, elle commençait déjà à sélectionner ses amies en fonction de leur notoriété, du compte en banque de leurs parents où de leurs physiques avantageux. Elle avait le choix, dans la ville elle était devenue une tête, sa mère était multimillionnaire donc forcément, l’argent attire les foules et les autres gosses la respectaient.
La vie suivait son cours, du moins jusqu’à un jour d’hiver, où la mère de Yun-Ji reçue une visite des autorités. La dernière fois que cela était arrivé, il s’agissait de la perte de 50 millions de Won, elle espérait qu’elle n’en avait pas perdu à nouveau. Cependant la nouvelle était tout autre, le père de Yun-Ji venait d’être exécuté en Corée du Nord.
Littéralement choquée par cette nouvelle, Yun-Ji n’était plus elle-même. Elle ne sortait plus, était distante avec tout le monde. À ce moment-là, Yun-Ji avait 14 ans. Sa mère, consciente qu’il était possible qu’on s’en prenne désormais à la famille de Huyn-Ki, celui-ci étant mort, et consciente que sa fille n’allait pas bien du tout, décida de quitter la ville. Plus encore, elle décida de quitter le pays. C’est donc en direction de Osaka, au Japon, que la mère et la fille « fuyaient ».
Yun-Ji a 16 ans. Elle est sortie bien plus forte du deuil de son père. Désormais, la demoiselle a un moral d’acier, et compte bien s’imposer comme une reine partout où son chemin la mènera. Elle coule des jours tranquilles à Osaka depuis 2 ans, et malgré la barrière de la langue, Yun-Ji laissait toujours parler son physique, son allure de bourge et sa classe naturelle pour elle. À ça se rajoutaient ses résultats excellents aux examens qui faisait non plus d’elle un physique, mais un physique avec un cerveau. Cependant, quelque chose faisait tâche sur le tableau de la vie presque parfaite de Yun-Ji. Elle devenait complexé par son visage, elle se sentait tellement différente qu’elle ne voulait plus de cette tête.
Durant ces quelques années au Japon, la mère de Yun-Ji avait trouvé un travail. Elle n’avait pas du tout besoin de ça pour respirer financièrement, car toujours multimillionnaire. Elle devait s’occuper et combler ses journées. Un soir, elle rentrait chez elle radieuse. Elle racontait alors tout à sa fille.
« J’ai eût une promotion, on s’envole pour Londres, salang ! » Il faut croire que ses aptitudes à parler 3 langues couramment (coréen, japonais, anglais) lui a valut de partir une nouvelle fois. Yun-Ji ne su quoi répondre, Elle ne souhaitait qu’une seule chose, retourner à Séoul retrouver sa vie d’avant. Et là sa mère lui annonce qu’elles changent non plus seulement de ville, non plus seulement de pays, mais carrément de continent. Par chance, Yun-Ji se débrouillait plutôt bien en anglais. Mais le problème n’était pas là. « T’as pensé à moi avant d’accepter ? T’as pensé au fait que je vais devoir recommencer ma vie ? Tu trouves ça normal à 16 ans ? » Il n’en fallait pas plus pour entamer un conflit mère/fille. Malgré le fait qu’elle soit pourri-gâtée, Yun-Ji n’avait pas la main sur sa mère. C’était donc aller simple pour Londres, quoi qu’elle en pense ou dise.
Londres. Ville de l’extravagance, de la mode, de la folie. Dans cette ville tout était possible, surtout pour une jeune fille qui allait bientôt avoir 17 ans. Mais Londres fut aussi une ville de changement, la culture était extrêmement différente. Ne serait-ce que pour le nom. Devoir expliquer aux gens pourquoi mon nom se place devant mon prénom, c’est pas forcément agréable de toujours devoir expliquer que c’est obligatoire en Corée, tout les noms de familles se mettent devant le prénom, c’est notre culture.
Encore une fois il ne fut pas difficile pour Yun-Ji de se faire plus ou moins aimer, se tailler une réputation de bitch asiat’ so fab et tout ce qui suit. À 17 ans, Yun-Ji se retrouvait dans une des capitales de la mode, c’est pourquoi son goût pour ce domaine s’est développé au fil des mois jusqu’à devenir une véritable accro en matière de mode, au regret du porte-monnaie de sa mère. Son style se mélangeait entre l’extravagant, le bizarre, le chic et le classe. Elle avait un don, c’était certain. En parallèle, elle poursuivait ses études à Londres, et elle s’approchait de plus en plus de l’obtention de son diplôme. C’était quelque chose d’importante pour elle, elle n’avait qu’une envie, c’était d’étudier la mode à Harvard, et pour ça son diplôme excellent en est la clé.
Et voilà, c’est fou comme ça grandit vite une petite fille. Là voilà majeure, à 18 ans. Dans 2 mois c’est son examen et désormais sa seule lubie est la chirurgie esthétique. Étonnant venant d’une personne qui se dit si parfaite et fabuleuse. Mais Yun-Ji avait besoin de ça pour se sentir vraiment parfaite, vraiment unique, vraiment elle-même. C’est pourquoi, sans l’accord de sa mère qui est radicalement contre cette pratique, elle décida de prendre rendez-vous avec un chirurgien britannique. Son but : se faire refaire le nez et la bouche.
Les mois passent, et nous voilà en été. Le diplôme, c’est dans la poche, direction Harvard à la rentrée prochaine, un véritable bonheur pour Yun-Ji qui peut maintenant se préoccuper de sa deuxième envie qu’est la chirurgie.
Et c’est parti ! Nous sommes en juillet et l’opération va avoir lieu, nez + bouche. Elle sera méconnaissable. En plus de ça s’ajoute le fait que sa mère n’est même pas encore au courant de l’opération, la croyant parti en vacances avec 2 de ses amies à Paris. Comment va-t-elle réagir ? Yun-Ji s’en moquait pas mal. Son seul plaisir était de satisfaire ses plaisirs. C’est donc après quelques heures d’opération que Yun-Ji en arriva au terme. 2 semaines plus tard, elle rentre chez elle, le visage transformé, le moment de la révélation a sonné pour la mère de Yun-Ji.
Elle rentre chez elle et arrive devant sa mère sans rien, en attendant que celle-ci la regarde. Au moment où les yeux de Yon se sont posés sur le visage de Yun-Ji, une vague de froideur habitat la pièce. « C’est une plaisanterie n’est-ce pas ? Tu n’as pas fait ça sans me le dire hein ? » Elle se regardèrent dans les yeux. Yun-Ji vit dans ceux de sa mère une colère si forte, qu’avant qu’elle comprenne qu’elle allait s’en prendre une par sa mère, celle-ci venait déjà de le faire. Une dispute d’une rare violence éclata entre la mère et la fille. Yon refusa de garder Yun-Ji sous son toit, et la jetta dehors comme une malpropre.
Alors que la rentrée s’annonce dans un mois, Yun-Ji ne vit plus chez elle, elle est hébergée par une amie dans un appart’ miteux. C’est un choc pour la jeune fille habituée des grands palaces. Sans personnes pour la surveiller ni la prendre en main, la jeune fille commençait à prendre de l’héroïne. Son amie ne pouvait pas la blâmer, elle était pareille, c’est justement elle qui lui a conseillé d’en prendre. Les jours défilaient, les semaines, les mois. Début septembre arrive, et Yon décida d’appeler sa fille. Sans succès. Sachant très bien où elle résidait, elle décida d’aller la voir après 1 mois sans nouvelles. Yon s’en voulait terriblement d’avoir jeté sa fille de cette façon, elle avait énormément de remords. Elle souhaitait lui demander de revenir à la maison et de passer l’éponge pour prendre un nouveau départ. Yon arriva devant la résidence et appuya sur le bouton à côté du nom de son amie. Ca ne répondait pas. Par chance, un voisin sortait, elle en profita donc pour entrer dans l’immeuble. Elle arrive devant la porte, frappe, mais toujours pas de réponse. Elle décide alors de rentrer avant de pousser un cri d’horreur. Yun-Ji était allongée sur le sol, inconsciente, son amie à côté d’elle dans le même cas. C’était une overdose.
Nous sommes en octobre. Yun-Ji fera sa vraie rentrée à Harvard dans quelques jours. Elle a raté le premier mois à cause de l‘overdose. Elle n’avait pas d’addiction, ce fut la bonne nouvelle pour sa mère. Elle en avait juste prit une trop grosse quantité d’un coup. L’overdose est désormais derrière elle, et sa mère ne la laissera plus jamais partir de cette façon.
Aujourd’hui, Yun-Ji a 22 ans, la bitch asiat’ so fab s’est emparée d’Harvard où elle coule une vie superbe entourée de ses amies tout aussi biatch qu’elle. Sa mère est retournée à Séoul, et Yun-Ji part la voir pendant chaque vacances. Désormais étudiante en Design de mode, Yun-Ji a trouvé son équilibre. Les problèmes du passé qu’elle a rencontré ont forgé ce qu’elle est aujourd’hui, et ce qui est sûr, c’est que jamais la tornade bitch Yun-Ji ne cessera de souffler.