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(+Samuel) Mexico, Mexiiiiiicooooo

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Même si cela réduisait considérablement ma vie sociale, qui était quasi inexistante, il y avait tout de même des avantages à être un rat de bibliothèque et première de promo. Comme celui de devenir l’assistante du professeur d’archéologie, ami d’M.S. de surcroît. Que du bonheur. J’avais peut-être du mal avec les jeunes de mon âge, mais je m’étais toujours entendue avec les hommes plus âgés. Il y avait tellement moins de prise de tête, moins de sous-entendu, tout était tellement plus simple. Après mon cher chaperon à la cave bien remplie, j’avais le droit à une deuxième bulle d’oxygène sur ce continent auquel je ne m’étais toujours pas faite. Et puis, le boulot d’assistante n’était pas si désagréable que ça. Pouvoir rayer de rouges les dissertations de mes pairs était… jubilatoire. Mais le mieux dans tout ça, c’était de pouvoir voir les regards verts de jalousies des filles de l’université. Il faut avouer que Samuel – ou plutôt M. O’Donoghue, M.S. me donnait vraiment de mauvaises habitudes – n’était pas déplaisant à regarder. Il avait un certain charme qui fonctionnait très bien sur le commun des étudiantes, mais auquel – heureusement pour moi – je restais insensible. C’est ça de devenir asocial et acerbe, on apprend à refréner ses ardeurs. Toujours est-il que je prenais un plaisir fou à voir le visage de ces midinettes se décomposer sur notre passage. Elles devaient s’imaginer tout un tas de scénarios à l’eau de rose, ou un peu moins romantique pour certaine. Le poste d’assistante en faisait rêver plus d’une…
Nous étions en train de corriger quelques copies à une heure plutôt avancée de la soirée. La nuit commençait à tomber, et après un bref coup d’œil à ma montre, je remarquai mon retard. J’étais censée prendre mon service au Lord Hobo dans les cinq minutes qui venaient. Ce qui signifiait que je devais quitter l’université, passer chez moi, me changer, et repartir pour le Lord Hobo, tout ça en moins de cinq minutes. Autant dire que c’était impossible. Je commençai à plier mes affaires, empilant les copies que j’avais corrigées sur les siennes. « Mon Dieu, excusez-moi, je n’ai pas fait attention à l’heure, mais il va falloir que je vous laisse ! J’espère que ça ne vous dérange pas ? »
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Je détestais mon boulot de professeur. C’était une réalité, je n’aimais pas ça. Enfin, j’adorais enseigner mais je haïssais la paperasse qui trainait autour. Non mais en quoi cela pouvait être glorifiant de corriger des copies toute la sainte journée ?! J’en avais plus que ras le bol alors sous les conseils d’un autre professeur, j’optais pour l’option assistante. Néanmoins, je ne voulais pas n’importe quelle assistante, je voulais la meilleure mais également une jeune femme qui ne chercherait pas à coucher avec moi. C’était dur à trouver mais je terminais par trouver la perle rare en la personne de Norah. Belle plante, intelligente mais totalement hermétique à mon sourire ravageur. Des fois, ça en devenait presque vexant mais au moins, Anna pouvait être rassurée : je n’irais pas voir ailleurs. Bon, pour être honnête, je n’en avais pas du tout envie mais connaissant ma future femme comme je la connais, il valait mieux prendre des précautions.

Aujourd’hui, nous étions en train justement de corriger les copies de mes étudiants de première année. Leur style était hasardeux et il manquait encore de connaissances voire de capacités de déduction mais qu’importe, ils auraient tout le temps d’apprendre. Au bout d’une heure ou deux, je commençais déjà à mollir, dessinant sur mon calepin plus que je ne travaillais réellement, laissant la plupart des copies à mon assistante. « Hein, il est déjà l’heure ? » relevais-je la tête de mon calepin avant de regarder ma montre. Oh bordel, je n’avais pas vu l’heure passer. « Oui oui, pas de souci, filez miss ! » lui dis-je avec un sourire chaleureux tandis que je me levais pour m’étirer. Je n’allais pas tarder à rentrer non plus. « Vous avez encore bien travaillé alors demain, prenez votre soirée pour vous, je finirais les corrections seul ! » ajoutais-je avant de lui faire signe qu’elle pouvait partir sans me douter une seule seconde, qu’elle n’allait pas pouvoir car le bâtiment avait été bouclé par le gardien un peu trop pressé d’aller fêter son anniversaire auprès de sa famille.


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Apparemment, lui non plus n’avait pas vu le temps passer. Il avait l’air aussi surpris que moi, et heureusement il m’autorisa à quitter les lieux sans faire d’histoire. Il fallait dire aussi que j’avais particulièrement bien avancé dans la correction des copies, ce qui devait lui enlever une belle épine du pied. C’était toujours ça de gagné pour lui, je lui offrais du temps libre en fait. Et à mon grand étonnement, il m’offrit même ma soirée du lendemain. Cela aurait dû me réjouir, mais en fait, j’étais presque déçue… En soi, j’adorais passer du temps à corriger des copies ou à travailler sur autre chose que mes cours d’histoire de l’art, qui me prenait la plupart de mon temps. Travailler un peu plus sur l’archéologie, qui n’était que ma mineur, n’était pas pour me déplaire. Cela me permettait de voir autre chose, de me changer les idées. Enfin, si je voulais passer pour une étudiante et une jeune femme ‘’normale’’, il valait mieux que je revête le masque de la satisfaction. « Oh, merci, c’est très généreux de votre part. Mais si vous changez d’avis et que vous avez besoin d’aide, n’hésitez pas à m’appeler à la rescousse ! » Je rassemblai dons mes affaires en vitesse, avant de prendre la porte et de partir à grandes enjambées. Une fois arrivée dans le couloir, je me dirigeai vers la sortie. Des portes battantes, sans poignée, qu’il suffisait de pousser. Dans ma précipitation, je courrai vers la porte, l’épaule en avant pour l’ouvrir... ce qu’elle ne fit pas. Au contraire, au lieu de l’enfoncer, je rebondis contre le battant, retrouvant mon équilibre de justesse. En me retrouvant projetée en arrière de plusieurs mètres, j’avais failli m’étaler sur le sol. Encore étonnée, je retournai vers la porte, plus lentement cette fois, la poussant avec les mains cette fois ci. Mais rien à faire, la bête ne voulait pas céder. Il fallait que je réfléchisse, et vite, si je ne voulais pas louper mon service. Je ne voyais pas d’autre entrée au bâtiment, et apparemment il n’y avait pas d’issues de secours. Foutue américains qui ne pensent à rien. Je retournai donc sur mes pas aussi vite que je le pouvais. « Euh, excusez-moi haha, il y a, comment dire… un petit souci… La porte est fermée, et j’ai beau forcer, j’arrive pas à la faire céder… Vous connaissez une autre issue ? Je vais vraiment être super en retard au travail… » Pourvu qu’il me réponde oui. Je détestais avoir à me justifier sur mes retards à mon patron.
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