Malhyka A. Cooper ¤ Les Garçons sont des bébés!

Professeur: Bonjour tout le monde. Aujourd'hui nous allons jouer à un petit jeu. Ainsi tout les ami(e)s vont en connaître un peu plus sur vous, d'accord?

Les élèves: OUIIIIII!!!

Professeure: Commençons! Alors Malhyka Alycia Cooper, nous allons commencer par toi.

Je regardais mon professeure avec mes grands yeux bleu. Je pris une mèche de mes cheveux plus la lissa avec mes petites mains toute douces et fragile. C'était ma première journée d'école et j'étais apeurée... Ma maman m'avait rassurée que tout irait bien mais pas moi... Je voulais ma maman! Je vis tout les enfants me regarder. J'aurais tant aimé que ma maman soit là pour qu'elle me prenne dans ses bras! Il suffisait de quelques secondes qui me parut une éternité. Je sentis la chaleur monter jusqu'à mes prunettes toute ronde.

Professeure: Quel âge as-tu?

Moi: J'ai 5 ans... Je vais avoir 6 ans bientôt.

Professeure: Alors, Malhyka, qu'aimes-tu faire de tes journées?

Je pris mon courage à deux mains puis je répondis:

- J'adore dessiner et écouter Anastasia! C'est ma princesse préférée! C'est une princesse mais elle ne le sait pas. Puis, elle chante telllllllllleeeeeeeeeeeeemmmmmmmmmmmmmmeeeeeeeeeeeeennnnnt bien! C'est ma princesse préférée parce qu'elle n'est pas comme les autres princesses. Les autres savent qu'elles sont princesses mais elle, elle ne le sait pas. Puis elle danse bien aussi et elle est tellement belle! Pas aussi belle que ma maman! Ma maman est belle comme un cœur et je l'aime gros comme ... comme... Comme L'UNIVERS! J'aime bien aussi porter les soulier de ma maman. Elle a de beaux souliers! Elle sont tout pointu et ils sont haut comme ça!

J'indiquais la hauteur des souliers de ma mère. Il n'était pas très haut mais pas très bas non plus. Bien entendu, vous aurez compris que je parlais des talon hauts de ma mère.

Professeure: Tu en as des choses à dire, Malhyka! Puis, qu'as-tu fait cette été?

Je me levais d'un bond puis je lui répondis:

- Ma maman m'a emmenée au zoo!!! J'ai vu mon animal préférée! C'était un gros lion! J'ai même sauté de joie!

Je sautillais sur place pour montrer ma joie que j'avais. La professeure me regardait avec un sourire réconfortant. Ma peur avait disparu. J'étais tellement contente de raconter ma vie et ce que j'avais fait. Tout venait si naturellement. Je poursuivis.

- Nous sommes aussi allé à la piscine! Il y avait une grosse glissade, dis-je en montrant combien elle était grosse la glissade. Ma maman m'a montré comment glisser dans la glissade. C'était tellement amusant! J'ai ri tout le long de la glissade.

Professeure: Mais dis-moi, tu n'as pas de frère et sœur?

Moi: Nan mais je demande à chaque année au père noël, une petite sœur ou un petit frère! J'aimerais tellement en avoir! Je les changerais de couche comme ma poupée et lui donnerais même le biberon!

Professeure: Qu'as-tu fait avec ton papa? Était-il là?

Moi: Non... Je ne connais pas mon papa, dis-je d'une petite voix.

Un petit garçon me regarda puis il déclara haut et fort:

- C'est parce que ton papa t'aime pas!

Je regardais le petit garçon avec des yeux mauvais. La colère me fit trembler et crisper mes petits poings. Soudain, je sautai sur le petits garçon et le frappa. Puis je lui criais:

- C'est même pas vrai!! Il m'adore mon papa! T'es méchant! Je te hais!

La professeure accourut nous séparer. Du moins, elle essayait de nous séparer mais mes petites mains étaient bien accrocher au gilet du petit garçon. Je le déteste. Je ne voulais plus venir à l'école. Quelques secondes passèrent puis je lâcha finalement le petit garçon. Je me releva puis je lui crachai au visage de celui-ci. Je me retournai pour ensuite courir vers la sortie de classe. Je pris le couloir pour me diriger vers les toilettes. Je m'enfermais dans une des cabines. Bien entendu, ma professeure m'avait suivi. Elle essayait de me faire sortir mais rien ni fit. Plusieurs minutes passèrent puis j'entendis un bruit familière. Soudain une voix s’éleva. Je sortis de la cabine en vitesse puis me dirigea dans les bras de ma mère. Je pleurais dans ses bras. Elle me caressait les cheveux tout en me réconfortant. Je lui dis, entre deux sanglots:

- Je ne veux plus revenir! Emmène-moi avec toi! J'aime pas l'école! S'il-te-plaît! Je ne veux plus revenir, ils sont trop méchant!

Ma mère me dit qu'elle avait pris son après-midi puis me elle me souleva. Nous nous dirigeons vers la sortie de l'école. Ainsi commençais ma nouvelle vie en tant qu'étudiante... Ma première journée était catastrophique à cause de ce garçon mais les autres jours suivants tout se passaient bien. Même le petit garçon, Anthony, s'excusa puis nous devenons de grands amis. Étonnant, non? Preuve que quand on est gamins on pardonne vite et on se souvient rarement de ce genre de choses en général.