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31 janvier. Ca aurait du etre un beau jour, un jour de bonne humeur et de joie. A la place, ce n'etait plus qu'un jour comme un autre, froid et insignifiant. Tu etais sorti de l'hopital apres l'infection, il y a deux jours mais tu devais toujours y aller pour faire quelques examens, histoire d'etre sure. Cette epidemie avait vraiment fait ravage. C'etait bien triste et elle s'est repandue a une vitesse presque inexplicable. Tu te demandais si il y avait des personnes qui y avait succombé. Ca serait vraiment triste. Il y avait tellement de chose triste en cette periode de l'annee. Il y a un an, un foua vait fait explosé Harvard, ruinant nos vies a jamais. Un an. Le temps passait si vite. Ca faisait presque 3 mois qu'elle t'avait quitte, qu'elle avait quitte ce monde. Tu essayais d'avancer mais chaque instant de ta vie te rappelait a quel point elle te manquait. Certes, tu avais des amis, mais tout le vide qu'elle avait laisse ne pouvait pas etre rempli par autrui. Rentrant de l'hopital, tu te rendais chez toi, garant la voiture dans le parking de ton immeuble. Ton telephone sonna alors. Ta mere. Elle voulait surement savoir comment tu allais. Depuis l'epidemie et que tu avais pu sortir, elle t'appelait tout le temps et encore plus aujourd'hui. Tu lui parlais, montant jusqu'a l'appartement au dernier etage. Tu mis tes cles, la porte etait ouverte. Peut-etre que la femme de menage etait la. Tu n'avais pas vraiment regarde l'heure. Refermant la porte derriere toi, tu penetrais a l'interieur continuant de parler avec ta mere, jusqu'a ce que tu apercois une chevelure brune assise dans le salon. Tu laissais tomber ton telephone. "Bonnie…" Dis-tu alors. Comment etait-elle entrée? N'etait-elle pas dans le coma? Elle ressemblait tellement a Candice. Chaque trait. Pourquoi elle etait la? Revoir exactement le meme visage que ta femme defunte, le jour ou vous auriez du feter vos un an, c'etait atroce. Tu restais la, debout, ton telephone a tes pieds avec ta mere qui gueulait des mots en allemand pour savoir si tu allais bien. Tu la fixais, abasourdi et paralysé sur le place.
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