Aujourd’hui était un grand jour ! Avec Théo, on avait décidé de se la jouer golfeur professionnel. On avait même prévu la petite tenue. Personnellement j’avais piqué des vêtements neufs dans le club de golf. Voler, ce n’était pas bien, mais je n’avais pas les moyens de me payer une tenue hors de prix que je ne porterais qu’une seule fois. C’est donc affublé d’un pantalon crème et une chemise verte anis que je prenais le volant d’une petite voiture de golf. Mon meilleur ami en prenait une autre et nous foncions sur le terrain. Nous étions en pleine après-midi, l’heure où les petits vieux faisaient leur sieste. Dans mon sac rempli de club de golf, j’avais planqué une bouteille de vodka. Je comptais bien fêter notre sortie de quarantaine. Nous étions des survivants ! Je me garais devant ce qui me semblait être un bon lieu pour jouer. Puis, je prenais un club de golf et m’approchais de mon meilleur ami. Cela faisait un bon de temps que nous n’avions pas passé un moment tous les deux. Intérieurement, je ne savais pas si je lui avais vraiment pardonné sa trahison avec Torrey. C’est pourquoi, je ne voulais pas en parler ni même en faire allusion. « Alors mon vieux, prêt à t’agenouillé devant mes pieds »
⊹ Qui sait jouer au golf ? Certainement pas moi. Bon le principe ne devait pas bien être compliqué puisqu'il suffisait apparemment de prendre un club et de shooter une balle blanche microscopique. Un jeu d'enfant tout simplement. M'enfin, mon but ultime là n'était pas de jouer très franchement. C'était plutôt de passer du temps avec mon meilleur ami. Avec ce que je lui avais fait et mon pseudo mariage avec sa copine, je me demandais encore comment cela était possible qu'il continue de me parler et de me proposer des plans aussi foireux que celui d'aller faire du golf. C'est ainsi qu'au volant d'une petite voiture de golf blanche, je m'amusais à faire n'importe quoi, tel un adepte de karting, je prenais les virages serrés et tentait même de le dépasser de temps à autre, riant comme un con, retrouvant la joie de mes cinq ans. Puis finalement, Wyatt, se gara et je l'observais descendre de sa voiturette, un club à la main et j'en fis de même. Néanmoins, je reculais un peu lorsque je le vis arriver avec son club, me demandant s'il n'allait pas me taper dessus et si cette sortie entre meilleurs potes n'était pas qu'un prétexte pour m'assassiner tranquillement et enterrer mon corps sous le gazon vert. « Alors mon vieux, prêt à t’agenouillé devant mes pieds » Je ne pus m'empêcher de rire un peu alors que je jetais un coup d’œil à nos alentours. Le ciel était beau et bleu, les oiseaux chantaient et nous étions en vie. Je jetais un nouveau coup d’œil de long en large à mon propre club, prit une balle blanche et la déposais loin d'un trou. « Dans tes rêves Guerin. » Je lui tirais la langue avant de tenter de shooter la balle, balle qui rata le trou et sa cible. Je craignais. « Bon ok, azy' moques-toi. N'empêche, je reste celui qui t'as sauvé la vie durant la quarantaine. » Je lui fis un grand sourire en hochant la tête. Je n'avais fait que le suivre de prêt lui et sa fiche de suivie et que venir le voir, et je prenais peut-être la grosse tête, mais sans moi il serait peut-être mort (a)
« Dans tes rêves Guerin. » Monsieur essayait de se la jouer golfeur professionnel en se contentant de mettre une balle sur l’espèce de truc prévu à cette effet. Il me tirait la langue d’un air sûr de lui avant de shooter dans la balle. Manque de bol pour lui, il avait juste réussis à arracher une touffe d’herbe. « Bon ok, azy' moques-toi. N'empêche, je reste celui qui t'as sauvé la vie durant la quarantaine. » Je m’étais mis à ricaner comme un con. Il essayait de se rattraper, mais cela empirait les choses. « T’es nul, t’es nul hein. On y peut rien. » A mon tour, je prenais une balle accompagné d’un sourire narquois aux lèvres. « Pousse-toi Di Matéo. Laisse faire le pro » Bim. En plus ça rimait. Je me la pétais devant lui, mais je n’avais jamais joué au golf. A moins que le mini-golf ça compte ? Personnellement, je trouvais que le golf était un sport de luxe. Y avait juste à regarder le prix des vêtements. Puis, dans l’ensemble, je trouvais cela barbant, y avait pas d’action juste des vieux qui se déplaçait en voiturette. Me positionnant devant la balle, je tirais un bon coup et loupais mon tir. En plus d’arracher une touffe d’herbe, j’accompagnais le tout sur la tête d’un mec chauve au loin. Eh merde. A présent, il y avait un gros trou à la place de la balle initiale. « Moué…Bah j’ai réussis à toucher une cible au moins. » Je contournais la voiture et je rangeais le club de golf pour en ressortir une bouteille de vodka bien fraiche. « Qu’est-ce que t’en pense ? On doit fêter notre sortie de quarantaine non ? »J’ouvrais le bouchon et prenais une grande gorgée. Bordel ! Le liquide me brûlait toute la tranchée. Sans compter que je n’étais pas totalement soigné. M’essuyant la bouche d’une main, je passais la bouteille à mon meilleur ami. « Fait pas ta chochotte et bois (a) »
⊹ Se retrouver dans un terrain de golf avec son meilleur ami c'était toujours bien mieux que d'être fâché avec lui. Parce qu'après ce que je lui avais fait, sa colère était plus que légitime et bon sang, ce que je pouvais m'en vouloir. « T’es nul, t’es nul hein. On y peut rien. » Hein, hein. Bon ok, je venais de tirer ma balle et j'avais raté mon coup mais bon, sa laissait l’occasion à monsieur de se foutre de ma gueule et je méritais parfaitement ça. « Pousse-toi Di Matteo. Laisse faire le pro » Ben voyons. Je le laissais faire et prendre un club afin de toucher une petite balle blanche mais à son tour il rata sa cible et je me mis à rire. Chacun son tour. « Moué…Bah j’ai réussis à toucher une cible au moins. » Je me mis doublement à rire. « Heureusement que tu sais mieux viser avec ta teube qu'avec un club. » Bon j'avais pas de quoi le charier non plus puisque j'étais aussi une grosse merde. Je le vis ensuite ranger son club dans sa voiturette pour sortir une bouteille de vodka. « Qu’est-ce que t’en pense ? On doit fêter notre sortie de quarantaine non ? » Bon j'admettais que la-dessus il n'avait pas tord. Il but un trait de la bouteille et me la refila. « Fait pas ta chochotte et bois (a) » Haha. Je pris la bouteille de ses mains et venais m’asseoir dans la voiturette. « À ta santé mon gros. Et parce que t'es pas mort sur le sol de cet hôpital dans lequel y'a que des infirmières moches. » Buvant un trait du liquide, j'émis un grognement. Ça faisait du mal et du bien à la fois. Au loin, deux charmantes golfeuses avec des petites jupes blanches plissées nous faisaient de l’œil. « Ça te dit de partir à la pêche ? Qu'on leur propose un plateau d'fruits d'mer histoire que tu puisses...leur bouffer la moule ? » Et rattraper tout le temps qu'il avait perdu derrière une vitre. Je me mis à rire comme un golios, gueulant. en faisant des signes. « MÉSDEMOISELLES ! Ça va ? »
« Heureusement que tu sais mieux viser avec ta teube qu'avec un club. »Je ricanais avant de répondre : « T’as pas idée ! » Hé ouai. Pour ma défense, je me débrouillais plutôt bien. Après avoir raté mon tir, je sortais une bouteille de vodka de mon sac et la donnait à Théo. « À ta santé mon gros. Et parce que t'es pas mort sur le sol de cet hôpital dans lequel y'a que des infirmières moches. » J’esquissais un sourire tout en lui prenant la bouteille des mains. « Sur ce coup là, j’ai eu de la chance » Alors, que je prenais une gorgée de vodka. Monsieur décidait de draguer des nanas en mini-jupe. Le pire, c’est qu’elles n’étaient pas toutes jeunes. « Ça te dit de partir à la pêche ? Qu'on leur propose un plateau d'fruits d'mer histoire que tu puisses...leur bouffer la moule ? » Je manquais de m’étouffer. Depuis quand il parle comme ça lui ? « Là c’est plus de la moule, mais des huitres pas fraiche. Puis, t’es pas censé être pris ? » disais-je en souriant. Mon dieu, Théo venait de se lever et de faire des gestes aux filles. On aurait dit godzilla qui essayait de faire des mouvements pas brusques. « MÉSDEMOISELLES ! Ça va ? » J’explosais de rire, alors qu’elles venaient vers nous. « Putain non.. » Elles étaient plus vieilles que ma mère. « Faut t’acheter des lunettes de vues. » Plus que quelques mètres et elles étaient à notre hauteur. Je pouvais déjà sentir l’odeur de leur parfum putride. Ça sentait la rose, senteur toilette. Pour me donner du courage, je reprenais une très longue gorgée de vodka.
⊹ « T’as pas idée ! » J'avais pas idée certes, mais j'espérais au moins pour lui qu'il savait mieux viser avec ce qui lui servait de troisième membre qu'avec un club de golf. M'enfin, même si tout ça ne me regardais pas. Il me repris alors la bouteille de Vodka des mains, pendant que je m'étais assis dans ce qui nous servait de voiturette. « Sur ce coup là, j’ai eu de la chance » Je fis un mouvement de tête alors que je constatais qu'il y avait des femmes en jupe blanche plissée qui ne cessaient de tourner leur tête dans notre direction et une idée germa dans mon esprit. Pourquoi ne pas nous divertir encore plus ? Si bien qu'après avoir raconté une blague salace, je décidais de les appeler en me levant alors que mon meilleur ami manquait presque de s'étouffer. « Là c’est plus de la moule, mais des huitres pas fraiche. Puis, t’es pas censé être pris ? » Et bien...si. Je regardais dans mes horizons. « Supposément si mais...celle qui me tiens n'est pas là, alors bon. » Mais trop tard pour faire machine arrière les bonnes femmes que j'avais appelé venaient vers nous. Ouh merde. J'avais pas vu qu'elles n'étaient plus toutes fraîches. Je devais probablement porter constamment mes lunettes de vue moi. « Putain non.. » Oh si. « Faut t’acheter des lunettes de vues. » Je les ai déjà. Je pus voir Wyatt reboire une gorgée d'alcool alors qu'elles arrivaient à notre hauteur. « Bonjour messieurs, vous allez bien ? » Je manquais de m'étouffer en entendant la voix de la première blonde peroxydée couverte de bijoux, si bien que je dus me mordre la joue pour ne pas leur rire en pleine face. « Ça va bien merci et vous mesdames ? Lui c'est Michael et moi Jackson. Ça vous tente une partie à quatre ? » Oh mon Dieu...c'est moi ou y'avait une forte connotation sexuelle qui s'était attachée à mes paroles ? Il allait me tuer Wyatt, c'est tout ce que j'allais gagner.
Oh putain. Ayer, les cougars se ramenaient. On était foutu. Plus elles se rapprochaient et plus elles me faisaient penser aux nanas des Real Housewife. « Bonjour messieurs, vous allez bien ? » Elles avaient des voix mielleuses qui résonnaient désagréablement à mes oreilles. « Ça va bien merci et vous mesdames ? Lui c'est Michael et moi Jackson. Ça vous tente une partie à quatre ? » Hein, il racontait quoi ? Je tournais ma tête vers lui, un air perplexe sur ma tronche. Je manquais de m’étouffer en entendant ‘’une partie à quatre’’, ça puait la connotation sexuelle. Je reprenais une gorgée de vodka en me disant que ce n’était pas une si mauvaise idée. Quoi que fallait être conne pour ne pas percuté le sous-entendu sur Micheal Jackson. Je mettais une main derrière son dos et lui pinçais le peu de cul qui dépassait de son jean. Et crac qu’est-ce que tu dis de ça ! « Un peu que ça nous dit les bichons. On ne vous a jamais vu ici, on eut vous faire une petite visite privé » On ne pouvait plus échapper à ses vipères. Je continuais de boire pour éviter de répondre. Puis, voyant que Théo ne disait rien, je lui donnais la bouteille et m’apprêtais à répondre. « Vous aimé bien vous tapez les petits jeunes hein » Putain, l’alcool montait rapidement à la tête. C’était ma purge à l’hôpital qui m’avait rendu comme ça. L’œil de la cougar brune vêtue de rose bonbon, avait le regard noir. Putain, on allait se faire frapper par des cougars. Fallait filer.
⊹ Oh, oh. Je venais de merder et bien comme il fallait. Si nous avions cru passer un moment tranquille à défoncer un terrain de golf, j'avais carrément bousiller le truc en invitant deux mégères à venir nous rejoindre. Eh, merde. C'était qu'elles n'étaient plus toutes jeunes d'ailleurs. Et alors qu'elles s'étaient ramenées près de nous, je leur proposais une partie à quatre. Et si moi j'avais pensé de golf, à mon humble avis ça avait sonné autre chose à leurs oreilles diamantés. D'ailleurs mon meilleur ami situé à mes côtés devait mal sentir la chose car il me pinça le derrière m'arrachant un cri de surprise. Il adorait foutre la merde d'habitude, j'voyais pas pourquoi les choses auraient changé ? « Un peu que ça nous dit les bichons. On ne vous a jamais vu ici, on eut vous faire une petite visite privé » Hein, comment ? Ouais, là je devais reconnaître que je n'avais pas tout compris. Mais tant pis. Et l'autre qui s'acharnait à s'enfiler la bouteille...Il allait vomir sur l'herbe, on allait tout gagner. « Vous aimé bien vous tapez les petits jeunes hein » J'ouvris des yeux ronds comme des soucoupes...Non, il n'avait pas osé dire ça alors qu'il venait de me passer la bouteille. Je ne pus m'empêcher de reculer. « Excusez-le, il a un peu trop bu. » Mais déjà les vieilles se rapprochaient de nous. « Il a dit quoi celui là ? » Qu'on était dans la merde. J'attrapais Wyatt par le bras et le forçait à reculer avec moi. « Montes dans l'truc ! » Je lui fis comprendre que je voulais qu'il monte avec moi dans l'une des voiturettes blanches et lorsque ce fut fait, je lui collais ma bouteille dans les mains avant de démarrer en trombe l'engin en reculant. Et une fois que nous fûmes à une certaine distance des harpies je me tournais vers Wyatt. « Mais t'es malade ou quoi ? Tu voulais t'prendre un coup d'bombe lacrimo en pleine face ? » Oh ouais, je les voyais bien avec ce genre de truc dans leur soutif. Puis en même temps...Ça avait été ma faute, je n'aurais pas eu à les appeler comme je l'avais fait. Mais comme j'avais tourné ma tête vers lui, je ne vis qu'au dernier moment que je fonçais droit contre une enseigne du terrain de golf et en voulant l'éviter à la dernière minute comme un Titanic face à son iceberg, je précipitais la chute de l'engin sur un côté à cause de mon coup de volant trop rapide. Nom du string de la grand-mère de Wyatt ! Venais-je réellement de créer un accident ? Lorsque j'ouvris les yeux, je pouvais sentir le goût du sang et de l'herbe fraîchement coupé. J'étais totalement désorienté. « Wyatt ?! »
« Excusez-le, il a un peu trop bu. » Quoi, mais non ! Je pensais ce que je disais ! « Il a dit quoi celui là ? »Les vieilles se rapprochaient de nous d’un air menaçant. Oula, ça ne sentait pas bon du tout. Etrangement, leur maquillage virait au jaune cramoisie et leur rouge à lèvre rose mauve faisait tâche dans le décor. C’est alors, que des spasmes s’emparaient de mon corps, me faisant éclater de rire. « Montes dans l'truc ! » Mon meilleur ami me trainait dans l’une des voiturettes de golf. J’entrais dedans et faisait ce qu’il me disait de faire. Puis, il se tournait vers moi. « Mais t'es malade ou quoi ? Tu voulais t'prendre un coup d'bombe lacrimo en pleine face ? » Je souriais comme un imbécile. Je sortais de quarantaine et l’alcool me montait trop vite au cerveau. « T’zvzvzvzv regarder d’vant toué » Merde, ma langue se paralysait, j’arrivais plus à parler. Je me disais bien que la vodka était trop froide. Tout se passait en quelques seconde, la voiture de gold percutait de plein fouet un panneau. Dieu merci, ma tête ne percutait pas un coin de la voiture. Non, je sentais juste un liquide gelé et des bouts de verre dans les mains et les jambes, mais aucune douleur à l’horizon. De toute façon, j’étais beaucoup trop ivre pour ressentir quelque chose. Je rampais à l’extérieur de la voiture. Malgré mes blessures, je me relevais et me mettais à courir dans tous les sens, les bras en l’air en poussant la chansonnette. « ALEXANDRIS ALEXANDRA » Je n’avais même pas parcourut dix mètres que je m’effondrais sur l’herbe humide.
⊹ Mais quel con, j'étais réellement le plus con de tous les cons, et je devais probablement repasser mon permis de conduire. Heureusement que nous n'étions pas dans ma voiture personnelle et que je ne roulais pas à plus de cent-cinquante kilomètres heure, vitesse à laquelle j'avais l'habitude de rouler. Mais cet idiot m'avait tellement prit au dépourvu en parlant comme il l'avait fait aux deux vieilles dames extrêmement chelou que j'avais invité à venir jouer avec nous. Il s'était carrément moqué d'elle et ceci tout en s'étant enfilé une bouteille de Vodka juste avant. Total, en lui ordonnant de courir avant de se réfugier dans l'espèce de petite voiturette de golf que nous avions utilisé pour nous rendre sur le terrain vert car les dames se rapprochaient dangereusement de nous, j'avais pris ensuite le volant, l’engueulant presque pour ses propos et c'est à peine si je compris ce qu'il me répondait: « T’zvzvzvzv regarder d’vant toué » En effet, il n'avait pas tord. Ne voyant pas ce qui se trouvait devant moi, je fonçais littéralement contre une annonce publicitaire et en tentant de l'éviter au dernier moment avec un coup de volant, la voiturette se retourna sur elle-même nous éjectant et boum, accident. Reprenant mes esprits, je me rendis compte que je me trouvais sur le ventre et lorsque je relevais la tête afin d'observer où mon meilleur pote se trouvait, je pus le voir se relever avant de marcher hurlant les bras levés: « ALEXANDRIS ALEXANDRA » Avant de s’effondrer au sol. Oh merde... Ça aurait pu être très comique si la situation n'était pas si grave. Je me relevais difficilement à l'aide de mes bras avant de presque ramper jusqu'à lui aussi vite que je le pouvais. Me touchant le visage, je constatais que je m'étais ouvert la joue et que j'avais une vilaine blessure au niveau de l'épaule qui saignait assez abondamment, mais j'étais plutôt sonné. Arrivant à la hauteur de Wyatt, je pris son visage entre mes mains, analysant sa nuque et sa respiration, puis alors qu'il était inconscient, je lui administrait une gifle monumental. « Réveille-toi couillon ! » Je ne voyais grâce au ciel que des blessures superficielles. Je voulais le secouer mais décidais de ne pas trop tenter le diable non plus. « Tu m'entends ?! Je t'interdis de clamser ici, allez ! » Je lui ouvris un œil puis un autre alors qu'il les avaient de fermés, cherchant le moindre signe de présence humaine à nos alentours, quelqu'un avait probablement du nous voir non ? Puis une voiturette retournée c'est très visible.