Elle t'a gentiment demandé de dégager ! Donc maintenant tu dégage, ou je te dégage, ok ? [Owen]

"- Non ne t'inquiète pas tes histoires de voitures ne me dérangent pas, même si c'est vrai que l'automobile n'est pas vraiment mon dada." sourit la brunette avant de reprendre la parole tout en lui donnant le bras. "Mais on peut prendre la mienne si tu veux elle est sur le parking, tout simplement. Bon alors qu'est-ce que tu veux faire changer sur le moteur de ta voiture raconte moi ?" interroge la jeune femme pour pousser son ami à se dévoiler un petit peu, à parler de son projet si il le veux bien. Comme quoi il verra bien que la demoiselle n'est pas ennuyée quand il commence à partir en mode racontage de life. En même temps ils sont amis, c'est bien normal que la brune soit là pour l'écouter. Pas seulement dans les mauvais moments mais dans les bons aussi ou dans les moments disons lambda.

"- Non ne t'inquiète pas tes histoires de voitures ne me dérangent pas, même si c'est vrai que l'automobile n'est pas vraiment mon dada." me répondit elle tandis ce que je pensais qu'à mon avis, ce n'était la dada d'aucunes filles. Du moins je n'avais encore jamais connu une femme qui aimait les voitures et leur fonctionnement. " Ok alors allons y, lâchais je me dirigeant vers l'endroit qu'elle m'avait indiqué, eh bien j'aimerai bien la débrider histoire que je puisse un peu pousser l'accélérateur plus loin. Et comme c'est interdit, ça va me couter un bras à mon avis mais tan pis, j'aime tellement ces petites bêtes. " Je riais, conscient que j'étais en train de comparer une voiture à un animal domestique." Tu vois ce que je veux dire quoi. Et toi, quel est ton dada ? "

"- Moi c'est mes patins, difficile d'être en excès de vitesse avec ça." lance la brune en tirant la langue à son interlocuteur pour ne pas lui avouer que ce qu'il vient de lui dire lui fait tout de même un peu peur. C'est vrai, la vitesse peut tuer. Elle n'avait pas forcément envie de devoir s'attaquer à l'écriture de son éloge funéraire. Mais d'un autre côté bien sûr elle ne pouvait pas le priver de sa passion. Ne plus faire ce que l'on aime, ne plus avoir le goût de rien, c'est encore pire que la mort et ce n'est pas ce que Elsy souhaite pour son ami. Elle sait bien que l'on ne choisit pas sa passion, que c'est la passion qui nous choisit, qu'on ne peut rien y faire. mais c'est inquiétant et il doit bien le sentir dans sa voix.

"- Moi c'est mes patins, difficile d'être en excès de vitesse avec ça.", répondit elle en me tirant la langue. Alors qu’elle paraissait blaguer, ses yeux laissaient apparaitre une peur profonde et incontrôlable. Son visage s’était assombri et ses traits s’étaient contractés, comme sous l’effet d’une angoisse caché. «  Eh bien, tu vas bien plus vite en patin que moi mais j’avais bien compris que le patinage était ta passion. Tu as commencé il y a longtemps ? ». Marchant vers sa voiture, je ne la lâchais pas du regard, essayant du mieux que je pouvais de comprendre ce qui se cachait derrière son regard. « Tu veux que je conduises ? » demandais je, pour la mettre en confiance. « Je sais aussi rouler doucement, crois moi. »

Oui, elle avait commencé assez tôt le patinage artistique, elle le confirme à son ami juste avant que ce dernier ne propose de conduire. La brune ne sait pas trop. Maintenant que le jeune lui parle de vitesse et de voiture, maintenant qu'elle pense à la possibilité qu'il puisse un jour avoir un accident, être victime d'un problème sur la route, la jeune hongroise ne peut pas s'empêcher de songer à sa pauvre mère qui est elle-même décédée des suites d'un accident de a route alors que la brunette n'était qu'une enfant et pour rien au monde elle ne veut voir l'un de ses amis disparaitre de cette manière. Pourtant, elle accepte la proposition du jeune homme. "Mais juste moi que tu sera prudent. Pas seulement aujourd'hui avec moi mais tout le temps..."

"Mais juste moi que tu sera prudent. Pas seulement aujourd'hui avec moi mais tout le temps..." lâcha t' elle soudainement anxieuse. Ses yeux et son visage trahissait sa crainte naissante. En vérité, c'est surtout la fin de sa phrase qui me fit tilter et je me demandais si elle avait pu être victime d'un accident de la route ou quelque chose dans le genre. «  Je te le promets », répondis je, conscient que je devrai me contrôler pour pouvoir tenir ma promesse. Néanmoins, même si j'allais peut être être plus prudent sur la route, je n'abbadonnerai probablement jamais la vitesse. « Dis moi ». Je la regardai tout en m'attachant et en démarrant le moteur, «  pourquoi sembles tu si effrayée ? Nous ne sommes même pas encore parti ? »

"- Ma mère est morte dans un accident de voiture lorsque j'étais enfant et... je sais ce que c'est quand on vous dis que l'on ne sait même pas identifier la victime. Oh ma mère était... en bon état. Si je peut dire. Mais à quinze ans... une amie et sa mère ont aussi eut un accident de voiture et Lauren était... plus tard papa m'a expliqué en prenant une orange qu'il a écrasé entre ses mains. Il m'a expliqué pourquoi Lauren ne pouvait pas être identifiée visuellement. sa tête a été;.. explosée par le véhicule, écrasée sous un pneu de l'autre conducteur." confesse la demoiselle devenue blême au souvenir de ces jours sombres qu'elle n'aime guère se remémorer pour des raisons évidentes.

Elle me répondit sans tabou, me racontant les évènements tragiques qui avaient jonchés sa vie. Je l'écoutai sans l'interrompre et finit enfin par lui répondre : " Je suis désolé crois moi, je ne pensais pas que ce genre de truc t'était arrivé. Enfin tu vois ce que je veux dire... Quand on te voit on dirait que rien ne peux te vaincre." Je parlais bien évidemment de cette hargne qu'elle avait dans les yeux et que je revoyais lors de nos regards furtifs. " Alors je roulerai doucement " lâchais je, compréhensif.

Le jeune homme semble être compréhensif vis à vis de la demoiselle. Et il la fait rire un peu quand il dit que la brunette a l'air invincible. Que les gens ont l'impression que rien ne peut vaincre la Eliot et pourtant celle-ci a dans son passé de gros soucis. Owen doit bien le savoir puisque il est son protecteur. Elle lui en a déjà parlé en plus. Enfin soit. Beaucoup disent souvent quand ils découvrent la vérité, que jamais ils ne se seraient doutés que la demoiselle portait sur ses épaules une telle croix. Et pourtant ce passé était un poids sur ses épaules. Un poids que la jeune femme essayait de porter. De supporter et d'accepter. Sans trop avoir le choix. "Merci..."