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« non ho più paura di te. » ma mère s'était avancée, courageusement, espérant tenir tête à mon père. Que faisait-elle, là, exactement ? Désirait-elle se prendre la raclée devant tout le monde ? Aussi étonnant que cela puisse être, elle avait le droit à plus de claques que moi, môme de sept ans. C'était ridicule mais, surtout, affligeant. J'étais posé sur la balançoire, comme un gosse normal, à pédaler dans les airs. J'étais heureux. Enfin, autant que peut l'être un fils de riche qui se voit autorisé à quitter le quartier général, échappant à l'étouffante protection quotidienne des serviteurs. « ma tutto questo a me non basta adesso. » mes parents semblaient dialoguer, mais seule ma génitrice était audible. À vrai dire, j'avais la claire impression qu'elle essayait d'attirer l'attention de chaque parent qui était venu se reposer dans le parc avec ses petits. Ne les quittant pas des yeux, j’observais l'évolution de la situation. Mon géniteur, étrangement, restait calme. Seul le tremblement de ses mains traduisait son énervement. Fallait-il que je commence à compter jusqu'à dix pour indiquer à ma mère le temps qu'il lui restait avant qu'elle s'en prenne une ? Si mon paternel détestait bien une chose, c'était avant tout le manque de respect, l'humiliation. Et c'est ce que monica faisait : elle exhibait sa position de victime aux yeux de tous, pensant sans doute qu'elle allait enfin lui échapper. Laissez tomber, je ne comprendrai moi-même jamais la relation qu'ils avaient. Je n'eus même pas le temps de dire mon premier chiffre, d'ailleurs, que le premier coup était parti. Il n'avait pas honte, non, jamais ; sûrement trop riche et détenteur de trop de pouvoirs pour s'inquiéter de quoi que ce soit. « tu la fermes maintenant, fais pas regretter ton fils de t'avoir comme mère. Sale catin. » j'avais beau être habitué à tant de violence et de vulgarité, je me sentais toujours mal lorsque je me retrouvais entre eux deux. Devais-je continuer de marcher dans les pas de mon père, de lui faire plaisir, ou devais-je défendre ma mère même si elle ne me montrait aucun signe d'affection ? En fait, je n'ai jamais su si elle m'aimait. Peut-être qu'elle pensait trop à mon paternel quand elle me regardait. Elle ne me câlinait jamais et peinait même à dire que j'étais son enfant quand on était dehors. Plutôt dur d'encaisser ça quand t'as 7 ans.
Dagwood referma le vieux cahier qu'il tenait entre les mains, posé sur la balançoire dont il était question dans ses anciens écrits. Pourquoi avait-il décidé de lire cette merde déjà ? Ah oui, c'était l'anniversaire de Monica aujourd'hui. Ne se rappelant plus vraiment de tout ce qu'il avait pu griffonner sur ces pages, il avait pensé qu'il y a aurait sûrement des petits mots d'amour ou de tendres souvenirs à droite et à gauche. Mais quelle idée. Comment avait-il pu oublier que son enfance avait été relativement difficile malgré l'argent qui tombait du ciel ? Soupirant, il commença à se balancer, le regard perdu vers un arbre un peu plus loin.
Dagwood referma le vieux cahier qu'il tenait entre les mains, posé sur la balançoire dont il était question dans ses anciens écrits. Pourquoi avait-il décidé de lire cette merde déjà ? Ah oui, c'était l'anniversaire de Monica aujourd'hui. Ne se rappelant plus vraiment de tout ce qu'il avait pu griffonner sur ces pages, il avait pensé qu'il y a aurait sûrement des petits mots d'amour ou de tendres souvenirs à droite et à gauche. Mais quelle idée. Comment avait-il pu oublier que son enfance avait été relativement difficile malgré l'argent qui tombait du ciel ? Soupirant, il commença à se balancer, le regard perdu vers un arbre un peu plus loin.
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