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vivo di respiri che lasci qui. (ft andrei)

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« non ho più paura di te. » ma mère s'était avancée, courageusement, espérant tenir tête à mon père. Que faisait-elle, là, exactement ? Désirait-elle se prendre la raclée devant tout le monde ? Aussi étonnant que cela puisse être, elle avait le droit à plus de claques que moi, môme de sept ans. C'était ridicule mais, surtout, affligeant. J'étais posé sur la balançoire, comme un gosse normal, à pédaler dans les airs. J'étais heureux. Enfin, autant que peut l'être un fils de riche qui se voit autorisé à quitter le quartier général, échappant à l'étouffante protection quotidienne des serviteurs. « ma tutto questo a me non basta adesso. » mes parents semblaient dialoguer, mais seule ma génitrice était audible. À vrai dire, j'avais la claire impression qu'elle essayait d'attirer l'attention de chaque parent qui était venu se reposer dans le parc avec ses petits. Ne les quittant pas des yeux, j’observais l'évolution de la situation. Mon géniteur, étrangement, restait calme. Seul le tremblement de ses mains traduisait son énervement. Fallait-il que je commence à compter jusqu'à dix pour indiquer à ma mère le temps qu'il lui restait avant qu'elle s'en prenne une ? Si mon paternel détestait bien une chose, c'était avant tout le manque de respect, l'humiliation. Et c'est ce que monica faisait : elle exhibait sa position de victime aux yeux de tous, pensant sans doute qu'elle allait enfin lui échapper. Laissez tomber, je ne comprendrai moi-même jamais la relation qu'ils avaient. Je n'eus même pas le temps de dire mon premier chiffre, d'ailleurs, que le premier coup était parti. Il n'avait pas honte, non, jamais ; sûrement trop riche et détenteur de trop de pouvoirs pour s'inquiéter de quoi que ce soit. « tu la fermes maintenant, fais pas regretter ton fils de t'avoir comme mère. Sale catin. » j'avais beau être habitué à tant de violence et de vulgarité, je me sentais toujours mal lorsque je me retrouvais entre eux deux. Devais-je continuer de marcher dans les pas de mon père, de lui faire plaisir, ou devais-je défendre ma mère même si elle ne me montrait aucun signe d'affection ? En fait, je n'ai jamais su si elle m'aimait. Peut-être qu'elle pensait trop à mon paternel quand elle me regardait. Elle ne me câlinait jamais et peinait même à dire que j'étais son enfant quand on était dehors. Plutôt dur d'encaisser ça quand t'as 7 ans.

Dagwood referma le vieux cahier qu'il tenait entre les mains, posé sur la balançoire dont il était question dans ses anciens écrits. Pourquoi avait-il décidé de lire cette merde déjà ? Ah oui, c'était l'anniversaire de Monica aujourd'hui. Ne se rappelant plus vraiment de tout ce qu'il avait pu griffonner sur ces pages, il avait pensé qu'il y a aurait sûrement des petits mots d'amour ou de tendres souvenirs à droite et à gauche. Mais quelle idée. Comment avait-il pu oublier que son enfance avait été relativement difficile malgré l'argent qui tombait du ciel ? Soupirant, il commença à se balancer, le regard perdu vers un arbre un peu plus loin.
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C'était triste de s'ennuyer alors que l'on avait du temps libre. Elle soupirait déjà alors que cela faisait à peine dix minutes qu'elle s'était sagement allongée sur son lit. Super. N'y avait-il donc rien de mieux à faire que d'admirer le magnifique plafond blanc de sa chambre ? Un coup d'œil vers la fenêtre et les rayons du soleil lui faisaient déjà envie. Mais que faire dehors alors que tout le monde révisait ? Argh. Ce que c'était chiant, d'avoir des amis trop sérieux. Et puis, au fond, les assez déjantés pour la distraire, elle ne voulait pas les voir aujourd'hui. Andrei était compliquée. Andrei était capricieuse – raisonnablement, tout de même. Et Andrei était têtue. Ainsi, elle resterait jusqu'à ce qu'une idée lumineuse vienne la sauver. Superlight. Super-ampoule, si vous voulez, aussi. Super-n'importe-quoi, tant qu'elle cessait une seconde de s'emmerder profond. Un nouveau soupir s'échappa d'entre ses lèvres alors qu'elle tournait la tête en scrutant sa chambre. Il devait bien y avoir un truc dans cette fichue piaule. Comme... Ah ! Ses yeux se remplirent d'étoiles. Du soleil, du temps libre et. un appareil photo. Pas n'importe lequel. Le super-appareil photo qui faisait des super-photos de super-héros. Pour faire clair : c'était l'idée lumineuse sortie de nulle part, somme toute classique mais toujours efficace pour une passionnée de photographie. Il y avait bien évident des limites à tout et cela ne se résumait pour elle qu'à un passe-temps, quand elle y pensait. Mais qu'elle plaisir prenait-elle quand elle revoyait ensuite ses clichés.

C'est ainsi que partit Andrei Allen vers le magnifique parc d'Harvard Square, histoire de passer le temps.

Elle marchait doucement dans l'allée, calme et sereine, repérant par-ci par-là les jolis coins à photographier. Oh, avec la verdure, ça allait vite, on trouvait facilement. Mais parce que la demoiselle voulait quelque chose de spécial, elle ne s'arrêtait pas au premier champignon qui sortait un peu de l'ordinaire. Le petit chemin en gravier rouge qui sublimait parfaitement l'endroit menait à un "espace petit bonhomme". Pour les moins de huit ans, quoi. C'était si clean qu'on pouvait se demander s'il était fréquenté, ou alors, décidément, ces mioches étaient déjà propres. Quand Andrei aperçut le bac-à-sable, sa première pensée fut : "quelqu'un a aplati le sable pour que tout soit net ?" Oui, c'était à ce point-là. Puis son regard se posa sur son attraction préférée, au moins depuis qu'elle avait trois ans : la balançoire. Si elle s'attendait bel et bien à voir son adorée, elle eut un hoquet de surprise en constatant quel joli cadeau le hasard lui offrait. L'air pensif, le regard vide, se tenait là le beau – que dis-je, magnifique – Dagwood. C'était un ami... un très bon ami dans une certaine mesure, en fait. Une très grosse mesure qui comprenait déjà un peu plus que ce qu'elle devrait tolérer. Mais soit.
La jolie brune recula hâtivement d'un pas pour ne pas qu'il la voie puis arqua son appareil dans sa direction. Ah. D'un point de vue artistique, cette photo était sans doute la plus belle qu'elle ait jamais prise. Et une photo de M. Canon, une ! Fière d'elle, elle contourna finalement rapidement l'endroit afin de se faufiler derrière la balançoire. Avec une légèreté et une discrétion remarquable, elle se trouva bien vite dans le dos de ce cher ami bridé. Et c'est en toute délicatesse qu'elle posa ses mains sur ses yeux et déposa un baiser sur sa joue. « Un indice... mh. Tu m'aimes ! »
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« Un indice... mh. Tu m'aimes ! » quel âge avait donc son interlocutrice pour faire des blagues dignes d'une fillette, six ans ? Il était soudainement devenu aveugle, privé de la ravissante vision de son arbre en pleine floraison ; et tout ça parce qu'une étudiante avait décidé de venir lui faire le coup du devine qui c'est. Encore heureux, aucun gloussement n'avait suivi cette stupide approche. Ah, ce qu'il pouvait détester le contact, surtout quand ce dernier n'était pas désiré et, davantage encore, quand il ne savait pas qui osait lui poser la main dessus. En un éclair, le voilà qui cherchait au fin fond de son cerveau pour savoir de qui il s'agissait. Après tout, il connaissait pas mal de nanas majeures et vaccinées qui se comportaient comme des gamines. Dagwood ne mit pas moins d'une dizaine de secondes pour savoir qui était coupable de son soudain questionnement : andrei était la seule à se comporter avec autant de douceur. Savanah, elle, était plus dans la catégorie des tigresses manipulatrices. Et puis, en fin de compte, non, il ne connaissait pas tant de personnes que ça appartenant à la gente féminine. Ouf, alors. Rien que la possibilité que ce soit la jolie andrei rendit le contact agréable, lui enlevant l'once de dégoût datant de moins d'une minute auparavant. Et bah quoi ? Imaginez si ça avait été une vieille groupie complètement dans son délire, qui était persuadée qu'il était l'homme de sa vie ou je ne sais quelle autre connerie du genre. Une grosse, une moche, une folle ? Nom de dieu, finalement, mieux ne valait rien imaginer du tout.

Ramenant ses mains tièdes sur celles de la ravissante enfant qui venait de briser son moment de nostalgie, le coréen esquissa un sourire tendre, dans le vent. « andrei, évidemment, je n'aime que toi. » autant jouer le jeu, ça le sortirait de tous les souvenirs qui lui polluaient l'esprit à l'heure actuelle (y compris le profil d'une psychopathe existant peut-être) afin de libérer ses yeux, le brun fit légèrement pression sur les membres de sa cadette, les lui décalant ; là, il put se permettre d'entrelacer ses doigts au siens, l'incitant par la même occasion à venir devant lui. « toujours aussi belle. Qu'est-ce que tu fais là ? » parce que l'air de rien, ça l'intriguait qu'elle soit exactement au même endroit que lui alors que depuis deux heures ce parc était aussi paisible qu'un cimetière. L'avait-elle suivi ? Non, elle n'était pas comme ça. Du moins, il ne le pensait pas : après il est vrai qu'on ne peut jamais réellement connaître quelqu'un, donc le doute, qu'il soit petit ou énorme, persiste toujours. « eh, je t'interdis d'aller dire aux gens de ta maison que je fais encore de la balançoire à mon âge, ça ternirait mon image et ma réputation. » souffla t-il, mimant une immense discrétion. Comme si les bruits qui couraient sur lui le valorisaient. Allons bon, ce n'était qu'une plaisanterie de toutes façons.
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« Andrei, évidemment, je n'aime que toi. » Menteur. Elle n'était pas assez idiote pour croire ça et sans doute voulait-il subtilement lui faire comprendre à quel point son affirmation était pathétique et sans fondement. C'était chaque fois la même chose. Andrei avait toujours l'impression que les mots qui sortaient de la bouche du beau Dagwood et qui lui étaient par chance destinés, n'étaient que cynisme ou ironie. Elle réprima inconsciemment un soupir qui se vit remplacé par un doux sourire. Elle n'était pas insensible à une telle réponse. Et oui, elle était juste paradoxale. Le Mather, en clair, était son idéal. Autant physiquement, elle avait eu un choc la première fois qu'elle l'avait vu, tant il était tout ce qu'elle aimait. Mais en apprenant à mieux le connaitre, il n'y avait pas un seul défaut chez lui qui semblait la déranger. Après tout, quelqu'un de parfait est quelqu'un dont les défauts sont magnifiques, non ? C'est en tout cas comme cela que la jolie brune voyait les choses. Et pour Dagwood, que ce soit pour ses défauts ou pour ses qualités, elle le trouvait parfait. C'est donc avec quelques petits papillons dans le ventre qu'elle entremêla avec plaisir ses doigts aux siens. L'américaine n'était pas amoureuse, non, simplement... Mh. Pleine de douces attentions pour lui, quand bien même il n'en désirait aucune de sa part. Ou aucune tout court, en fait.
En passant devant lui, elle put voir son visage marqué, semblait-il, par une légère tristesse. Oups. Elle tombait mal. Andrei sourit malgré tout au compliment pour ne pas le contrarier ou passer pour une rabat-joie. Puisqu'après tout, elle adorait qu'on lui dire cela ! Y avait-il seulement des gens qui n'aimaient pas... ? Oui, je sais, surement peu. Mais venant de lui, cela avait une tout autre signification. « Eh, je t'interdis d'aller dire aux gens de ta maison que je fais encore de la balançoire à mon âge, ça ternirait mon image et ma réputation. » Une grimace se dessina sur le beau visage de la demoiselle alors qu'elle fronçait les sourcils. « Tu as peut-être cru que j'avais trois ans ? » Elle feintait mais il était clair qu'elle n'était pas folle au point de faire un truc pareil. Ou alors, elle ne captait pas bien son humour. Son sourire revint cependant automatiquement lorsqu'elle put admirer le profil du jeune homme – d'une perfection remarquable, vous noterez, là aussi – après s'être assise sur la balançoire d'à côté. « Je suis venue pour prendre des photos parce que je m'ennuyais. » Un léger vent faisait onduler ses cheveux alors qu'elle se balançait doucement en le regardant. Ses sentiments devaient partir, elle ne voulait plus les voir en elle, mais c'était toujours plus difficile chaque fois qu'elle le voyait. Andrei posa finalement son regard sur le sol, ressentant une gène étrange. « Et toi, alors ? Tu semblais tellement pensif. »
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« Tu as peut-être cru que j'avais trois ans ? » dagwood se retint de répondre à la question, sa réponse se trouvant être positive. Mais il ne voulait pas la blesser, évidemment : il est clair qu'elle n'aurait pas été le balancer. De un, parce que cette information était juste ridicule et inintéressante et, de deux, parce qu'elle avait sans doute mieux à faire bien qu'elle agissait comme une petite fille par moments. N'était-ce pas ce qu'elle avait fait deux minutes auparavant en venant derrière lui pour lui cacher les yeux ? Se contentant simplement de sourire, le coréen tendit l'oreille pour écouter ce qu'elle avait à dire ; voyons voir quel sujet elle allait lui pondre. Après tout c'était en priorité à celui qui venait de trouver quelque chose à dire en premier ; parce que c'était lui le seul responsable du blanc, à la base, comme il dérangeait. « Je suis venue pour prendre des photos parce que je m'ennuyais. » d'accord, elle se contentait pour le moment de répondre à sa question précédente, échappant à la recherche du sujet pour les prochaines secondes. Elle venait donc prendre des photos par ennui ? Quelle occupation commune. Mais peut-être était-elle douée et, peut-être, y trouvait-elle un profond plaisir. Esquissant un sourire, dagwood se mit à se balancer, doucement, se demandant ce qu'il pourrait répondre à ça à part un simple okay, cool sincère mais un peu sec. « Et toi, alors ? Tu semblais tellement pensif. » touché. Elle l'avait donc observé avant de venir lui voler la vue. S'humectant les lèvres, à nouveau pensif, l'italien soupira. Bon, autant jouer cartes sur table ? Mentir était une mauvaise chose et même si il ne devait rien à sa camarade, c'était un principe pour lui que de ne pas donner des informations falsifiées. Par respect pour sa propre personne. Et pour son bien-être, aussi. « je pensais à mes parents, en fait. C'était pas super drôle, tu imagines alors... » il reprit sa respiration avant de sourire, son expression changeant en l'espace d'une seconde. « …alors je devais sûrement avoir l'air un peu dépressif. Mais je t'assure, je le suis pas vraiment. C'est loin tout ça maintenant. » tournant son visage en direction d'andrei, il cessa d'accorder ses sourires aux arbres lui faisant face. « sinon. Toi. Qu'as-tu à me raconter ? Ça fait un bout de temps qu'on ne s'est pas vus depuis. » marquant un temps de pause, il leva les yeux au ciel, profitant du soleil. « depuis qu'on a passé la nuit ensemble. J'en garde de bons souvenirs d'ailleurs, je me damnerais sans hésiter pour qu'on recommence. » il faisait un peu d'humour, ouais, pour détendre l'atmosphère et ne pas avoir à reparler de ses notes. Après tout, pourquoi pas aller sur un sujet plus agréable ?
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Il pensait à ses parents... Ah. Elle n'avait aucune idée de ce qu'il avait bien pu vivre avec eux mais, quoi qu'il en soit, horrible passé ou pas, ça ne la touchait pas le moins du monde. Dagwood avait pourtant l'air triste et il avait beau avoir laissé tomber l'air dépressif qu'il affichait quelques minutes auparavant, elle n'était pas dupe. Et puis quoi... Elle aussi, elle avait vécu d'horribles choses et elle savait d'ailleurs pertinemment que depuis ce jour, elle était très peu sensible aux malheurs des autres. Oui, c'est vrai, elle l'était possiblement pour les gens qu'elle aimait profondément, pour ceux auxquels elle s'était trop attachée, aussi, sans vraiment les aimer. Ou enfin, pour les personnes comme lui, pour qui elle ressentait une intense attirance. Ces derniers étaient alors au très petit nombre de : un. Dagwood. Mais avec lui, c'était apparemment différent. Pour une raison qui lui était inconnue, il aurait pu s'effondrer de désespoir devant ses yeux qu'elle n'aurait fait que le regarder. Peut-être même serait-elle partie sans un regard si elle l'avait souhaité. « Oh. » Andrei était bien incapable de trouver autre chose à répondre. Et de surcroît, il était probablement passé à la trappe, inaudible ; il n'avait été qu'un souffle, plus pensé que parlé. Ainsi elle écouta son ami passer à un autre sujet sans se soucier davantage de son possible mal-être. Elle n'en savait rien, après tout. « Ça fait un bout de temps qu'on ne s'est pas vus depuis. » En effet, elle n'avait pas spécialement tenu à le revoir, ne souhaitant pas devenir le petit défouloir de Monsieur. Non, il ne l'utiliserait pas pour se vider quand il en ressentirait trop le besoin. C'était arrivé une fois parce que, décidément, elle ne pouvait pas lui résister. Et certes, elle en mourait encore d'envie car il avait quelque chose d'addictif, de complétement désirable. Mais non. Elle ne serait pas la petite amoureuse qui se donne corps et âme pour un type qui ne pense qu'à la sauter. Tsk. Il se sentait obligé de préciser. « Depuis qu'on a passé la nuit ensemble. J'en garde de bons souvenirs d'ailleurs, je me damnerais sans hésiter pour qu'on recommence. » Elle aussi, c'était certain. Pourtant, à l'entente de ces mots, elle devint plus amère, ses petits et légers sentiments ne suffisant pas à calmer le petit pincement au cœur. C'était d'ailleurs bien pour ça qu'elle le prenait... presque mal. N'étant pas susceptible outre mesure, il n'y avait que dans un tel cas de figure qu'elle se sentait un peu vexée. « Sans blague. » Reportant son regard sur lui, elle osa enfin affronter son si beau sourire. Aish. Meurtrier. Sans vraiment réaliser, la jolie brune le lui rendit avec une délicatesse de rêve, stabilisant la balançoire sur laquelle elle était assise. « Encore faudrait-il que tu le mérites. Je ne suis pas sûre que te damner soit une bonne idée, même si ça me plairait bien qu'un si bel étudiant en médecine s'expose aux folies de l'enfer rien que pour moi. » Un instant, elle leva le visage vers le beau soleil et goûta à ses divins rayons. « Mais je crois que t'y trouveras pas ton compte. » Ouais, non. Elle ne se fera pas avoir une nouvelle fois : faut pas déconner.
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se damner sans hésiter était peut-être un peu abusé, évidemment. Il y avait beaucoup trop de filles sublimes pour qu'il en vienne à promettre son âme au diable en échange de celle-ci ; d'autant plus qu'il l'avait déjà eue et que ça n'avait pas non plus été le paradis sur terre. Certes, le coup avait été bien mais mademoiselle manquait tout de même cruellement d'expérience au point qu'il avait pratiquement tout fait tout seul. Bon, non, quand même pas. Mais elle n'avait pas été si entreprenante que ça et ça, c'était dommage. Mais elle n'en restait pas moins bonne au jeu. Se balançant, lentement, toujours, dagwood observait sa camarade. C'était lui où elle n'avait pas du tout cherché à creuser à propos de son malaise précédent ? Tant mieux, remarque : ça aurait été agaçant de devoir en reparler, développer à nouveau tout son passé, expliquer le pourquoi du comment pour finalement recevoir un simple « je comprends totalement » de sa part. Une réponse stérile et complètement fausse en échange d'un long moment de nostalgie des plus désagréables. Et puis, on s'en foutait de tout ça, il n'y avait strictement aucun intérêt à revenir dessus. Donc, sur cette chose-là, elle gagnait un point ; bien qu'il y avait tout de même plus sympa qu'un « oh » en guise de « oui, j'ai entendu ce que tu as dit. » ou pas ? Il n'en savait rien et lui-même avait toujours du mal à trouver le bon comportement à adopter quand une personne lui racontait ses malheurs. Heureusement pour elle, ce n'est pas ce qu'il avait fait ; doué comme il était, il avait aussitôt changé de sujet, lui épargnant encore une fois la recherche de ce dernier. « Sans blague. » elle était piquante, cette réplique. Plissant légèrement les yeux, dagwood détailla le visage de son interlocutrice. Était-elle irritée, pourquoi ? Elle aurait dû être honorée d'entendre une telle déclaration de la bouche de quelqu'un comme lui ; non pas qu'il était un dieu, bien entendu, mais il avait quand même un physique digne d'un mannequin et des exigences toutes particulières en termes de partenaires. « Encore faudrait-il que tu le mérites. Je ne suis pas sûre que te damner soit une bonne idée, même si ça me plairait bien qu'un si bel étudiant en médecine s'expose aux folies de l'enfer rien que pour moi. Mais je crois que t'y trouveras pas ton compte. » tiens, maintenant il fallait qu'il se batte pour la mériter, c'était quoi cette connerie ? Était-ce de sa faute à lui si elle s'était donnée facilement la première fois ? Elle s'était piégée toute seule mais elle reportait la faute sur lui ; tiens donc, que c'était original. La prochaine fois, elle dirait qu'il l'avait violée aussi, non ? Cette image fit soupirer d'amusement le vert alors qu'il penchait la tête en avant, se balançant un peu plus vite alors que le vent soufflait dans les feuilles. « je ne suis pas du genre à me fouler pour une fille qui ne veut rien, en réalité. Et je n'ai pas la moindre envie d'aller vendre ma peau au diable pour remettre ça. » la franchise, la franchise, encore et toujours. Mais à quoi bon qu'elle s'imagine des choses fausses, prenant la grosse tête et sortant son gros destrier, si les informations qu'elle pensait être justes étaient erronées ? « tu me montres tes photos ? Je suis curieux de voir ton talent concernant la matière. » ajouta t-il, reportant une nouvelle fois son attention sur la jeune fille.
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« Je ne suis pas du genre à me fouler pour une fille qui ne veut rien, en réalité. » Qui ne vaut rien ? C'était à se demander ce qu'elle pouvait bien lui trouver, en fait. Il n'avait rien compris. Soit son vocabulaire était trop évolué pour Monsieur Dagwood Kang, soit elle ne savait pas s'exprimer correctement. C'était surtout qu'elle avait sacrément mal entendu, ouais. "Veut", "vaut"... Rien que l'histoire d'une lettre, tout ça. Et puis, il n'était pas très clair non plus. Et donc, allons-y pour le beau quiproquo : Andrei ne valait rien d'après ce qu'il avait entre les jambes ou elle ne représentait rien d'intéressant en tant qu'être humain ? Que ce soit l'un ou l'autre, ou même les deux, elle allait s'énerver. Tournant soudainement la tête vers lui, les sourcils froncés, elle l'écoutait changer de sujet une nouvelle fois. Ses photos ? Nan. Il n'était pas question de ça. « Un séjour en enfer te ferait pourtant du bien. Faudrait parfois qu'on t'en colle une bonne. » Si on se la jouait franchise sans tact, alors elle assumait l'idée qu'elle voulait le frapper. Si elle le ferait... ? Elle en serait bien capable mais cela paraitrait complètement immature. Sa fierté était touchée mais pas encore son honneur, autant le sauver ! Aish. Elle en avait déjà marre d'être assise là, à ne rien faire d'autre que les regarder, lui ou le soleil. La demoiselle se leva subitement et retira l'appareil photo de son cou en passant rapidement sa tête dans le cordon de celui-ci. Très bien, allons-y. Il était question des photos, finalement. D'un geste gracieux, elle fit mine de le lui tendre. « Je me demande bien pourquoi tu me fais tant d'effet. J'ai plutôt envie de dire que c'est toi qui ne vaux rien, et je ne suis pas sûre qu'être au niveau zéro humainement parlant soit une qualité. » Puis d'un mouvement tout aussi habile, elle le jeta dans ses mains, s'assurant qu'il ne tombe pas. Il n'avait qu'à la voir, cette connerie de photo. Autant parier que tout ce qu'il en dirait serait "je suis un dieu." Mais ça lui faisait mal, tout de même, de se dire qu'il ne voyait rien à ce qu'elle ressentait pour lui et qu'elle n'était rien à ses yeux. Même pas assez bonne à déshabiller. Ils ne se voyaient pas très souvent et il ne la considérait... pas, en fait, mais de son point de vue, il y avait plus que ça. Atteint ou juste con, elle l'ignorait. « Tu n'es rien qu'aveugle. Ou alors ça t'amuse, mais dans ce cas, t'es pitoyable. » Bon. Vraisemblablement, elle était très touchée par ses dires. Dagwood, idiot. Andrei avait hâte de voir s'il comprendrait en voyant la photo. Ou s'il penserait que, tiens, elle s'amusait à le suivre pour avoir des souvenirs de sa tête de déprimé qu'elle pourrait revoir quand elle voudrait. Tsk. Il avait tapé là où ça faisait le plus mal. Postée face à lui, le regard intense, elle ne redoutait même pas le moment où elle devrait lui parler directement de ses sentiments si toutefois il ne comprenait pas. Parce qu'elle détestait qu'on ne la considère que pour son corps, elle trouvait encore pire qu'un type comme lui s'en prenne à cette seule chose qui lui faisait gagner la sympathie des autres. C'était affligeant et totalement pitoyable, mais c'était sans doute tout ce qu'elle avait pour faire vivre son petit cœur, un tant soit peu.
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« Un séjour en enfer te ferait pourtant du bien. Faudrait parfois qu'on t'en colle une bonne. » ses yeux noirs posés sur le visage de son interlocutrice, dagwood fronça légèrement les sourcils, surpris. Attendez. Il venait de rater un épisode, là, non ? Mademoiselle semblait en avoir gros sur le cœur et, soudainement, elle se dévorait alors qu'il lui demandait simplement de lui montrer ses photos. N'était-elle pas contente qu'il s'intéresse à ses occupations ? C'était là une preuve qu'il n'était pas particulièrement égoïste ; même si, dans le fond, il voulait simplement se divertir et changer de sujet. Mais elle, elle ne voulait pas passer à autre chose. C'est comme si cela faisait des siècles qu'elle se retenait de le mordre pour une raison qui lui était encore inconnue. Ils avaient couché ensemble, une fois, était-ce ça le problème ? Aucun d'eux n'avait forcé la main de l'autre, c'était du passé, il fallait assumer. Alors c'était quoi son putain de problème ? « Je me demande bien pourquoi tu me fais tant d'effet. J'ai plutôt envie de dire que c'est toi qui ne vaux rien, et je ne suis pas sûre qu'être au niveau zéro humainement parlant soit une qualité. » le coréen n'accorda pas la moindre attention à l'appareil qu'elle lui tendait, bien trop perdu. Il recherchait des informations ; le moindre détail dans ses yeux, sur sa bouche, sur ses mains. Il ne comprenait pas ce qui lui prenait tout à coup : avait-il tué son chien pour qu'elle lui en veuille autant ? Ou peut-être avait-elle espéré trop fortement finir en couple avec lui que, maintenant que tout était plus ou moins clair, elle se sentait trahie et cruellement déçue ? En quoi était-ce sa faute, sérieusement, si elle s'était faite des films à l'eau de rose, basés sur une simple soirée plan cul, avec un pote qu'elle connaissait suffisamment pour savoir que ça n'irait pas plus loin ?

Dagwood pencha la tête sur le côté, réfléchissant aux précédentes paroles de sa cadette, ayant un léger train de retard à cause de la médiocre surprise qu'elle venait de lui faire. « Tu n'es rien qu'aveugle. Ou alors ça t'amuse, mais dans ce cas, t'es pitoyable. » il venait de tilter, ça y est. Elle avait mal entendu. Mais quel boulet. Un sourire, à la fois vainqueur et moqueur, se dessina sur ses lèvres alors qu'il se retenait de rire. Attention, il risquait de se prendre une claque dans les dix prochaines secondes si mademoiselle pensait qu'il se foutait d'elle parce qu'elle s'était trompée sur toute la ligne entre eux deux. Histoire de se calmer, le brun attrapa enfin l'appareil pour jeter un coup d’œil aux clichés. Lui, lui, lui. C'était un brin flippant, ça. Est-ce qu'elle venait dans sa chambre le voir dormir la nuit ? Ou est-ce qu'elle se touchait en pensant à lui ? Ou, encore, est-ce qu'elle lui avait volé un tee-shirt pour dormir avec ? Son sourire s'agrandit davantage. Non, ce n'était pas le moment de rigoler mais (…) mais ça arriva. Comment rester de marbre face à tout ça, je vous le demande. Calmant son fou rire le plus vite possible, dagwood porta sa main à sa tête. « andrei. J'ai dit que je n'étais pas prêt à me fouler pour une fille qui ne veut rien, pas qui ne vaut rien. Mais si tu veux me mettre une claque pour ça, je t'en prie. » soupirant un bon coup, redevenu calme, l'asiatique se mordit les lèvres, les rougissant, afin de les empêcher de s'étirer à nouveau. « et tu tentes de me faire un book ? » autant faire comme si il n'avait rien capté, ça la mettrait sûrement moins mal à l'aise.
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Il était en train de mourir de rire ou il se foutait royalement de sa gueule, là... ? Probablement les deux, en fait, elle était ridicule. Elle n'en revenait simplement pas de cette réaction qui lui donnait envie de lui tirer une balle dans le crâne. Quel sale con ! Ça ne la faisait absolument pas rire, elle. Jusqu'à ce que. « Andrei. J'ai dit que je n'étais pas prêt à me fouler pour une fille qui ne veut rien, pas qui ne vaut rien. Mais si tu veux me mettre une claque pour ça, je t'en prie. » Aaaah... Oui, d'accord. Tout était tellement plus clair. La jolie Andrei se pinça les lèvres, honteuse. Elle fronçait les sourcils, tordait sa bouche en une moue adorable, virait son regard sur ses pieds et plissait ensuite les yeux : ça, c'était vraiment se sentir conne de la racine des cheveux jusqu'au dernier pore de la peau des pieds. Elle déglutit difficilement, ne sachant quoi répondre à ça, ni comment réagir face à une telle honte. Bon. Ben tant pis, hein, Andrei. Elle le fixait, dans un état de paralysie affligeant. C'était peut-être bien la première fois qu'elle le voyait rire autant et, dieu, qu'est-ce que ça lui allait bien. Il devrait faire la gueule moins souvent. « Et tu tentes de me faire un book ? » Oups. Il était vrai qu'elle avait pris deux trois photos plutôt qu'une. Elle revint sur Terre et, d'un geste vif, reprit l'appareil comme pour le protéger. « Il. Il faut toujours plusieurs photos pour choisir le meilleur angle. » Non, vraiment, elle n'était pas une groupiasse folle et complétement obsédée. Fallait pas abuser. « T'étais juste un sujet intéressant, tout seul sur ta pauvre balançoire. Mais bon. » En quelques clics, elle supprima les photos, presque à regret tout de même, et rangea l'appareil avec un soupir. En effet, elle allait faire quelque chose qui ne ravissait personne. Ça ne la dérangeait pas outre mesure mais la fierté en prenait toujours un coup quand même. La demoiselle avança de quelques pas et posa son index sur haut du torse de Dagwood avec un air... méchant ?

« Je ne suis pas amoureuse de toi, j'ai simplement beaucoup d'affection. Même trop. Je ne veux pas de toi dans ma vie sous un autre terme qu'ami mais tu n'es plus réellement un ami non plus. On l'a fait une fois, c'était bien, mais je ne suis pas ta pute et encore moins une pseudo fan. Pourtant, c'était blessant mais... c'était ma faute. » Elle eut un petit rire d'auto-dérision, remontant son doigt vers le menton du jeune homme. « Alors je suis désolée de t'avoir montré mon côté ridicule que je m'efforce de virer. » Elle avait légèrement, très légèrement, divagué. Cela dit, elle avait jugé bon qu'il fallait mettre les choses au clair et lui dire immédiatement qu'il n'aurait pas son corps pour son seul plaisir mais qu'il fallait aussi faire attention à ses miettes de sentiments qui, l'espérait-elle, disparaitraient bientôt au passage de l'aspirateur de la vie. Mais comme pour le punir d'elle ne savait même plus quoi (<--- ceci n'est rien d'autre qu'une excuse), elle rapprocha son visage du sien et lui adressa un beau sourire. « On va malgré tout faire comme si j'avais bien entendu et, maintenant... » Mademoiselle Allen osa lui voler un baiser, tout à fait. Délicat et mignon, sans trop en faire, en dosant comme il le fallait. Ce n'était pas niais, ce n'était pas dépourvu de sentiment, ni même trop amoureux. C'était. Un baiser andreique. « On est quittes. » Quand elle avait envie de faire quelque chose, elle le faisait. Elle voulait embrasser un canon ? Elle le faisait. Si c'était pour passer pour une idiote ridicule, autant en profiter, hein.
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