Quand la médecine se mêle aux droits. [Collin]

Mer 21 Mar 2012 - 22:08

Quand la médecine se mêle aux droits. [Collin] Tumblr_lzvbrg5gOm1qmjbapo2_250

Marwen Fergisson
ft. Collin W. Fidsgerald.

"-Non non ne vous asseyez pas tout de suite. Ce matin ne sera pas un cours comme les autres !"

Il était 9h du matin et mon premier cours était un cours de biologie. Cela faisait une petite semaine que je venais d'arriver à Harvard. Pour le Londonien androgyne aux slims déchirés et dread locks que j'étais, il était difficile de se faire une place ici. Mais je n'avais pas besoin d'être entouré, c'est d'ailleurs pour cela que j'avais décidé à mon inscription de ne m'installer dans aucune confrérie du lycée. Bien sur je devais travailler à mi-temps pour pouvoir payer mon loyer ; un petit studio pas trop cher où les cartons trônaient dans le salon.
" - Vous allez travailler avec les étudiants en droit.."
A peine mon professeur de biologie avaient prononcer cette phrase que les futurs médecins se plaignaient. L'ambiance allaient donc promettre. Je soupirais et m'asseyais néanmoins le temps que le professeur finissent ses explications. Il demanda le calme avant de reprendre :
"- Je sais mais c'est comme ça et pas autrement. Vous allez devoir mêler vos savoir pour rendre un sujet de français qui comptera dans votre moyenne. Vous allez devoir parler des grands auteurs connu de notre Etat ayant eu recours à la drogue pour l'imagination de leurs écrits. Votre but à vous est donc de comprendre le fonctionnement du cerveau humain vis à vis de certaines drogues. Ce sujet mêle donc français et science, à vous d'assurer !"
Alors c'était ça, le fameux sujet ? Ca n'allait pas être bien compliqué surtout si nous étions deux. Je mordais doucement ma lèvre inférieur et fronçais les sourcils; ce que je faisais une fois conscentré. Plusieurs auteurs ont eu recours à de l'extasy, je crois bien. Je ne savais même pas encore qui serait mon partenaire que je réfléchissais déjà seul. J'avais toujours été très pointilleux sur le travail, j'espèrais cette fois-ci que je serais apte à écouter les idées des autres.
Le professeur nous demanda de nous lever afin de rejoindre la salle des étudiants en droits.
"-Et pourquoi c'est NOUS qui devons bouger ?"
Stan, un élève capricieux lançait alors cette remarque. Le professeur levait les yeux au ciel. Alors que les élèves marchaient tous en "presque rang" en direction de la salle, je fis tomber mes feuilles de mon cours de mathématique. J'ai toujours été un peu maladroit. Je soupirais et les ramassais. Encore une fois, j'allais être à la traine. Je rejoignais la salle un peu après les autres. Les Etudiants en droits étaient assis à leur place ; les Etudiants en médecine debout devant le tableau vert et tacheté. Je m'appuyais alors contre le tableau alors que les professeurs ré-expliquaient le sujet. Je décrochais la pince accrochée à mon t-shirt afin de relever mes dreads locks. Je relevais la tête en soupirant, me sentant quelque peu dévisagé.

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Mer 21 Mar 2012 - 23:06

Collin Ҩ Marwen

« Dude, WHAT THE... oh yeah right... you're my partner »

Ma tête... ma pauvre tête. Le désavantage quand on est du genre à sortir à tous les soirs, c'est le cours qui nous oblige à sortir du lit à 9h le lendemain. Par conséquent, mon cours de français et littérature. Je m'étais levée en me demandant si je pouvais simplement ne pas y aller, puis la promesse faite à ma mère me remit les pieds sur terre. Mes cheveux encore plat de la veille, un rapide maquillage, un t-shirt des «the ramones» trop grand ouvert pour tombé sur mes épaules, une paire de skinny déchirée et le tour était joué. Aussitôt dans la classe, le fond de la classe m'appelait. J'ai pris ma place habituelle au fond de la pièce, sur le coin gauche contre le mur en voyant les autres élèves entrer. Le capuchon de mon sweat-shirt sur ma tête et la tête posée sur mon bureau, j'entend la voix grave du professeur qui nous explique qU'aujourd'hui ne sera pas comme les autres. Eh merde! Ça implique que je me dois d'écouter? C'est ça? Les yeux mi-clos, je relève la tête pendant quelques seconde pour prendre la feuille que mon voisin de devant me tendait, visiblement irrité de voir la lenteur de mes mouvements, il la posa finalement sur mon bureau en grognant. Idiot. J'ai regardé la feuille un bref instant, la voix du prof étant lointaine par rapport à ma capacité mentale matinale. Un travail en binôme? Avec les élèves de médecine? Pourquoi? Facilité a correction sans doute, c'est toujours plus simple avec deux professeurs pour corrigé moitié moins de projet que si tous le monde en faisait chacun un... ces profs sont d'une lâcheté. Soudain, alors que le prof était au beau milieu d'un élan d'imagination, quelqu'un toqua à la porte. quarante-cinq étudiants firent leur entrée dans la salle de classe. Tous pareilles ces étudiants... enfin, en apparence, les étudiants de médecine ont tous la même tête. Un peu intello, air sérieux, peu sociable, des petits bosseurs... tout ce que je déteste. Soudain, le dernier entré attira mon attention. Pas une fixation ni rien, juste que j'ai pris le temps de le regarder. Différent, c'était le mot qui le décrivait le mieux. Pas au sens négatif du terme mais il avait son propre style, je me demandais s'il était vraiment en médecine ou s'il était simplement trop défoncé pour savoir où il était. Quoi? Oui, j'ai des préjugés stéréotypés... vous m'avez bien regardé? Je suis du genre à être défoncée et ne pas savoir où je suis! Les professeurs sortirent alors leur liste pour regarder les équipes qu'ils allaient formé... j'ai grogné derechef. Je déteste qu'on m'oblige de faire équipe avec quelqu'un que je ne connais pas. Surtout si c'est un étudiant en médecine! J'avais la tête sur mon bureau, mes bras servant d'oreiller lorsque j'ai entendu mon prénom. J'ai lâchement levé la main pour signifier où je me trouvais dans la pièce puis le jeune homme que j'ai brièvement dévisagé tout à l'heure semblait s'approcher. Quand nous fûmes l'un à côté de l'autre je lui tendis la main.

- Collin, on dirait qu'on va devoir faire équipe.

fiche par century sex.

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Jeu 22 Mar 2012 - 21:14

"- Harley Vinci tu travailleras avec Georges Smith."

Les noms défilaient et je n'attendais que le mien. Je parcourais du regards les élèves de la classe. Je mordais doucement ma lèvre, ce que, je faisais toujours concentré et soupirais en croisant les bras et en m'appuyant de nouveau contre le tableau. Pourquoi avaient-ils choisis de nous mettre par paire ? Je n'étais pas vraiment sociable aux premier abords. Malgré mon apparence j'étais un garçon qui voulait se faire discret et bien voir. C'est alors qu'on appelait mon nom, je me redressais légèrement et levais la main afin de me nommer. A ce moment précis, bizarrement, la moitié des étudiants de droits fixaient leurs regards sur moi. Qu'est-ce qu'ils veulent au juste ? Ma photo ? Je baissais la main avec hésitation, sans dire un mot.

"- Tu travailleras avec Collin, la jeune fille au fond de la salle." disait alors le professeur de français en désignant la jeune fille en question de son doigt.
Elle levait alors la main pour se désigner, je fronçais légèrement des sourcils en la regardant. Je faisais souvent cela afin de dévisager une personne. A l'apparence d'une personne je pouvais savoir si oui ou non je pourrais m'entendre avec elle. Visiblement elle avait l'air fatiguée. Elle avait des petits yeux qui dormaient au dessus de ses cernes. Elle cachait ses longs cheveux en dessous d'un sweat qui était entre-ouvert. Un t-shirt Ramones, bon point ! J'étais un rockeur né. Tout petit , la musique avait prit une place capitale dans ma vie. Je touchais un peu à tout ; batterie, guitare, piano. C'était mon petit paradis. Je chantais, aussi. Oui, la musique était vraiment une arme pour le garçon sensible que j'étais. Mon insociabilité faisait de moi un garçon "mystérieux". Mais personne ne me connaît ici , bien sur que j'ai des amis.. Mais ils sont tous à Londres, eux.
Le professeur baissa son bras et la jeune fille répondant au nom de Collin baissa sa main en même temps. Je remis mon sac en bandoulière en place sur mon épaule et allait la rejoindre en m'asseyant à ses côtés. Il y'eu un petit temps de silence mais elle le rompit assez vite ce qui me soulagea.

"- Collin, on dirait qu'on va devoir faire équipe."

A ses mots elle me tendit poliment sa main. Je posais alors mon sac sans pour autant quitter cette fille des yeux. Je mis un instant puis lui serrais la main avec politesse suivit d'un petit sourire.

"- Marwen. Moi c'est Marwen."

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Jeu 22 Mar 2012 - 21:49

Collin Ҩ Marwen

« Dude, WHAT THE... oh yeah right... you're my partner »

Marwen? Drôle nom! Je sais bien que je ne suis pas bien placée pour parler, Collin pour une fille n'est pas très commun. J'ai relâché sa main après quelques secondes, un rictus en coin et j'ai replacé une mèche de mes cheveux derrière mon oreille. Le reste des étudiants prirent place et jamais je n'ai vu la classe aussi pleine depuis le début de l'année. Petit à petit, le brouhaha des discussions se fit entendre. Je me suis tournée vers mon partenaire puis, en m'étirant, je dis:

-Au dix-neuvième siècle, les symbolistes utilisaient des drogues comme l'Opium et de l'absinthe pour créer... on pourrait partir de ça pour notre projet?

Bah quoi? Certes, je déteste les cours de français mais j'adore tout ce qui est lié de près ou de loin à la drogue, aux fêtes et à tout ce qui est «proscrit» par la société. J'ai tourné le visage vers Marwen pour guetté sa réaction, normalement, je ne dévisage pas autant mes coéquipiers - surtout lorsque je suis encore éméchée de la veille - mais j'étais encore un peu troublée de voir un étudiant en médecine avec un style aussi... vais-je le dire... cool? J'ai ramené mes jambes contre moi plaçant mes pieds sur le bouts de ma chaise. Les autres étudiants écrivaient déjà des notes sur leurs feuilles de travail. Ce n'est pas mon genre. Depuis mon plus jeune âge, je n'ai jamais aimé étudier et travailler mais pourtant, j'ai toujours eut d'excellent résultat... excepté quand mes «problèmes» ont commencés. Mes yeux étaient toujours fixés sur mon partenaire tandis que je retirais mon capuchon de sweat-shirt. Apparemment, ce cours serait dédier à commencé notre projet. Sans plus attendre, je me suis tournée vers Marwen.

-Eh, ça te dis un café? Comme, de tout évidence, il n'y aura pas de matière pour le cours d'aujourd'hui, aussi bien allez travailler ailleurs. Je suis plus productive éveillée.

J'ai glissé une main dans mes cheveux pour les décoiffés. Sans réellement attendre la réponse, j'ai commencé à ranger mon agenda et mon cartable dans mon sac en bandoulière noir. Que voulez-vous? Quand j'ai une idée en tête, il est difficile de la sortir de là! Dans le cas présent, il me fallait un café, sinon je risquais de m'endormir.

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Jeu 22 Mar 2012 - 22:49

Je restais un instant, comme figé à regarder Collin. Elle avait quelque chose que les autres filles n'avaient pas. Elle n'était pas superficielle. Elle n'était pas trop maquillée. Elle n'étais pas trop féminine. En bref, elle avait ce "quelque chose" que les autres n'ont pas. Ce "quelque chose" qui fait la différence quand vous rencontrez quelqu'un. Comme il y'a des coups de foudre en amour, il y'en a aussi en amitié et il y'en a aussi en rencontre. Collin dégageait beaucoup de confiance mais je me demandais si derrière tout cela ne se cachait pas une jeune fille sensible. En tout cas même si je n'aimais pas être LE garçon mystérieux elle était bien LA fille mystérieuse. Mais elle n'hésitait pas à parler. De plus ce qu'elle disait était vraiment pertinent.

Je ne savais pas que les premiers années en droit étaient tant informés aux sujets des substances. Elle semblait aussi avoir une bonne connaissance en histoire, alors, c'était vraiment une bonne chose. Je n'allais pas m'ennuyer et je ne me retrouverais pas à devoir faire un sujet tout seul. Oui, parce que c'était souvent ce qu'il m'arrivait ; finir seul. Collin avait l'air un peu comme moi. Bien qu'elle parlait avec assurance, ce qui était mon contraire, je me sentais à l'aise à l'écouter. Je me calais alors au fond de ma chaise en écoutant ses idées. Quand elle se stoppait par moments, je parcourais la salle des yeux ; mon mal l'aise habituel avec les gens que je ne connaissais pas reprenant le dessus. Je reposais mes yeux sur Collin chaque fois qu'elle reprenait sa phrase. Elle avait l'air étonnée quand je lui ai dit comment je m'appelais mais au fons, ça ne me dérangeait pas. Il est bien que Marwen était un nom peu commun ; il était le masculin du prénom féminin Mayween. J'ai connu une Collin quand j'étais plus jeune, mais si ça avait été elle je m'en serais souvenu. Non cette Collin que j'avais face à moi était différente de la première, de toutes les autres. Elle semblait encore plus fatiguée que quand je l'ai aperçu de loin. Elle n'avait pas l'air d'avoir beaucoup dormis la nuit. D'ailleurs je me demandais si elle dormait souvent. Cette fille m'intriguait et à vrai dire j'avais l'envie d'en apprendre plus sur elle. Alors, elle me proposait un café. Ce qui ne serait pas de refus, je n'avais pas pris le temps d'aller en chercher un ce matin. J'habitais dans un studio et sur mon trajet pour Harvard je m'arrêtais souvent dans un cyber café. Ce matin fut la seule exeption. Je baissais un instant le regard , le remontait vers elle. Je me levais en premier alors qu'elle arrangeais ses affaires. Elle n'avait pas attendu ma réponse mais je la devançais déjà. Debout, je la regardais dans les yeux pour la première fois depuis la matinée ; un exploit !

"- Prends ça pour un oui. "

Je souriais malicieusement.

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Jeu 22 Mar 2012 - 23:25

Collin Ҩ Marwen

« Dude, WHAT THE... oh yeah right... you're my partner »

MCroyez-vous au coup de foudre? Vous savez, les âmes-sœurs et toutes ces histoires-là? Eh bien moi non, mais je dois, toutefois, avouée qu’avec Marwen il y avait quelque chose de différent. Ne vous méprenez pas, je ne parle pas d’un nouveau roman pour adolescente désespérée de trouver l’amour au point de se croire dans l’histoire d’une héroïne sans personnalité, sans sens critique ni autre chose à faire que se trouver un petit ami. Seulement, ce gars-là était… particulier. Je ne suis pas la fille qui perd son temps avec des gens sans intérêt et généralement je suis la fille qui va préférée se bagarrer avec des gars qu’allez faire du shoping et des manucures. Pourtant, je n’avais pas l’impression que Marwen était… comme la plupart des garçons qui m’entoure. Il était plus silencieux, plus calme… je dirais même plus renfermé. C’était une excellente chose. Enfin, je m’explique : je suis une fille qui parle beaucoup – pas d’elle-même – même qui parle trop parfois.

J’ai souris quand je l’ai vu se lever, jetant mon roman dans le sac puis mit la ganse sur mon épaule. Je me suis levée tandis que plusieurs regards se sont tournés vers moi. Les étudiants en médecine et en droit de cette école sont réellement les pires… J’ai roulé les yeux puis, en regardant Marwen – qui me regardait dans les yeux pour la première fois – j’ai souris en voyant, pour la première fois, la couleur de ses iris… j’ai toujours pensé qu’il les avait brun… apparemment non.

-J’ai l’impression qu’on va bien s’entendre.

J’ai souris puis j’ai déscendue les escaliers vers la porte de la salle de classe pour sortir m’assurant que mon partenaire de projet me suivait. Une fois sortit de la classe, j’ai descendu le zipper de mon sweat-shirt puis j’ai commencé à marcher vers la sortie de l’édifice de Littérature.

-Alors, dis-moi, d’où viens-tu?

Les couloirs étaient presque déserts, ça faisait du bien pour une fois de ne pas voir tous ces militants qui se battent pour une cause qu’il ne connaisse pas… j’ai pris mes clés dans mon sac puis je me suis tournée vers Marwen :

-Je pensais allez dans un petit café que j’ai découvert en dehors du Campus, si ça ne t’ennuis pas, on peut prendre ma voiture… je ne suis pas une très grande partisante des autobus.

Pour un mois de Mars, la température était étrangement clémente. Il faisait chaud mais pas assez pour suer à grosses goûtes. Dans le stationnement, il y avait plusieurs voiture mais j’ai pu trouvé mon bébé assez rapidement. Je ne suis pas fan de bagnole et tout ce qui s’y rapporte mais ma voiture c’était différent. Une authentique mustang 1965 rouge pompier à toujours été mon rêve maintenant que je l’ai, il est facile de la trouvée. Quand nous fûmes dans ma voiture, j'ai mis la clé dans le contact puis j'ai branché mon Iphone dans la prise du briquet. Une chanson des Sex Pistols jouait alors en sourdine.

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Ven 23 Mar 2012 - 22:05

Il fallait avouer que l'idée de sortir pour mieux se concentrer n'était pas une mauvaise idée. Je ne savais pas si on travaillerais sur le sujet mais par un temps radieux comme celui-ci je n'avais aucune envie de rester enfermé. J'ai toujours été un garçon fourré dehors ; le sirop des rues. Avec ma cadette Joana on s'amusaient souvent à sortir nos guitares à la main et aller nous pavaner en chantant. Il faut dire que nous étions des casses cou. Je me rappelais d'une fois où ma mère nous avais attrapé en sortant de son travail alors qu'on mendiaient elle et moi. Nous ne manquions pas de confort à la maison. Non, c'était seulement des jeux de gosses. Mes parents étaient tous les deux chirurgiens et avaient fais une carrière brillante. J'étais vraiment fier d'avoir choisis cette voie , moi aussi. J'avais toujours su allier plaisir et études. De plus, les devoirs n'étaient pas une corvée, pour moi. Une fois dedans je pouvais me mettre à faire le livre entier. J'adorais étudier le corps humain. Déjà tout petit c'était une grand passion pour moi. Chaque année à noël et pour mon anniversaire je commandais le "kit du petit chirurgien" et je m'amusais à créer des substances chimiques qui relevait du paranormal et opérer les poupées de mes soeurs. En repensant à ces moments là, j'esquissais un petit sourire en baissant la tête.
La voix de Collin me sorti de mes pensées. Elle avait déjà poussée la porte de l’amphithéâtre que je ne m'en étais même pas aperçu une seconde. Je passais alors derrière elle puis me remit à sa hauteur. Je devais bien la dépasser d'une tête voir deux. Tout en cherchant mes raybans dans mon sac je répondais avec calme et d'une voix posée à sa question.

"- A ce qu'on peut croire à mon apparence, je ne viens pas de Californie. J'esquissais un sourire et lui adressais quelques regards par moments. Je suis née à Londres, j'ai été choisis pour Harvard comme tu peux le constater."

Je sortais enfin mon boitier et posait mes raybans sur le sommet de mon crâne ; si ca se trouve il n'y aurait pas temps de soleil que ca dehors. Je reposais mon regard sur Collin et lui adressais un sourire plus détendu.

"-Et toi ? Tu es américaine ou..?"

J'ajoutais des petits gestes avec mes mains. Je faisais très souvent des gestes quand je parlais, sûrement pour dissimuler ma timidité. On sortait alors dehors et éffectivement j'avais bien fais de sortir mes lunettes de soleil. Je les mis sur mon nez. Je laissais Collin me distancer un peu car je ne savais pas si elle avait une voiture où si nous irions à pieds. Je me rapprochais alors d'elle d'un pas rapide.

"-Ho, tu ne vis pas au sein de l'Université ? Je pensais que tu faisais partie d'une fraterie."

Ca m'étonnait légèrement mais au moins nous n'aurions pas à marcher trop longtemps si le café avait été loin. Je montais côté passagé dans sa voiture et mit ma ceinture. Les Sex Pistols passaient à la radio. Je chantonnais l'air que je connaissais par coeur, un sale tic que j'avais. Je me tournais vers Collin, remarquant que je n'étais pas seul. Je lui lançais un petit "désolé" en mordant ma lèvre pour retenir un petit rire nerveux.

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Ven 23 Mar 2012 - 23:02

Collin Ҩ Marwen

« Dude, WHAT THE... oh yeah right... you're my partner »

Rencontrer quelqu’un et d’avoir soudainement envie de lui faire assez confiance pour l’invité prendre un café peut parraitre étrange pour notre bon peuple américain… eh bien, ils ne fréquentent apparemment pas Harvard. Ici, rare sont les gens qui ne méritent pas votre attention. Riches, intelligent et uniquement l’élite des jeunes américains sont admis ici… enfin, ceux qui ont les moyens ou les contacts pour. En ce qui me concerne, la deuxième option me décrit le mieux. Je doute que j’ai ma place ici, premièrement, avez-vous vu de quoi j’ai l’air? Je ne suis pas réellement dans les standards d’étudiants qu’Harvard recherche. Je me demande encore combien mon père a dû payé pour que je sois admis ici. Contrairement à mes frères, je ne suis pas ici grâce à mes talents académique. Je n’ai jamais aimé l’école, en fait, ça m’a toujours empêché d’exprimer exactement qui je suis. Depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours aimé être marginale, créer et être libre… l’école m’a toujours empêché de vivre de cette façon. Comme je viens d’une école privée, les uniformes, les cheveux naturels et les interdictions de piercing ou tatouage ont fait partie de ma vie. Quand je suis entrée dans un lycée public, c’était le début de ce que je suis aujourd’hui. Au grand dam de mes parents d’ailleurs. Marwen venait de Londres? C’était évident pourtant.

-Ça explique l’accent. Pourquoi Harvard? Oxford est tout aussi réputé, non?

J’ai souris en sortant de l’école. Le soleil frappait violemment mes yeux vert tant il était intense. C’est dans ces situations que je me demande comment j’ai fait pour vivre sans mes lunettes de soleil… puis je me suis souvenue qu’elles fussent brisées depuis hier soir… ne jamais faire de bagarre avec un mec et des lunettes de soleil… ça semble certain qu’un des deux ne survivra pas.

-Moi? Je viens de Washington… la belle Capitale.

Mon ton sarcastique en disait long sur cette ville. Ne vous méprenez pas, j’adore cette ville, j’y ai grandit. Je n’aime pas ses habitants – enfin la plupart – ni la notoriété que les américains lui accorde. Ce n’est rien plus qu’une maison blanche, des voitures, des routes et du trafique aux heures comme partout dans le monde. Une fois dans ma voiture, Marwen reprit la parole ce qui attirait mon attention. Il ne parlait vraiment pas beaucoup… pourtant, il semble réellement s’intéresser à ce que j’avais à dire. Ce qui est rare chez les gens d’aujourd’hui.

-Oh, oui, je vis sur le campus… est-ce que ça implique que je ne peux pas le quitté?

J’ai tourné brièvement le visage vers lui, souriant pour qu’il ne pense pas que j’étais insultée. Ensuite, j’ai regardé la route.

-J’aime visiter les villes que je ne connais pas… de plus, mes frères m’ont beaucoup parlé de ce café, je me devais de l’essayer et… effectivement, c’était un super café. Cet endroit n’a que du café équitable, des produits bio et des verres en carton recyclé. C’est super pour toute personne à la conscience citoyenne un minimum présente.

Un nouveau moment se silence. Étrange, dès que la chanson des Sex Pistols avait commencé, j’entendais une autre voix que celle du chanteur et de Sid Vicious (guitariste), en tournant le visage, j’ai vu que Marwen chantait… plutôt bien même! Quand il vit que j’avais remarqué, il s’arrêta et me fit un léger sourire timide. Un large rictus illumina mon visage et j’ai monté légèrement le volume.

-Pas de mal, fais-toi plaisir.

Je me suis mise à chanté, je n’avais certainement pas son niveau de vocalise mais je m’en sortais pas si mal.

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(Invité)

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