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Vendredi 17 Janvier. On connait tous ces jours dis « des jours sans ». Pour Elsy Esterhazy, c’était un de ces jours en ce début d’année. La brune n’allait pas très bien parce que c’était un de ces jours où sa maladie prenait le dessus, l’obligeant à revivre détail après détails ce qu’elle avait vécut des années plus tôt. De fait, alors qu’elle se déplaçait dans les couloirs d’Harvard pour se rendre à ses cours, Elsy grimaçait et se déplaçait le regard un peu perdu dans le vague. De fait sa démarche n’était pas tout à fait celle d’une jeune femme se déplaçant avec assurance mais la brune faisait son possible pour garder une certaine contenance et ne pas perdre totalement pied. Elle devait donner le change, faire croire que tout allait bien pour éviter que l’on ne lui pose des questions. Elle n’avait pas envie d’être confrontée à ça. Pas envie de devoir répondre à des questions sur son passé, ce qu’elle avait vécut. Toutefois on ne choisit pas toujours les évènements qui vont se produire et si Elsy peut essayer de faire semblant, elle ne peut en rien changer son regard. Alors la personne qui y fait attention peu bien voir que la princesse ne se porte pas au mieux. Elle espère pour autant que cela n’arrive pas, c’est toujours mieux.
Sortant de son cours de danse, son sac sur l’épaule, Elsy se sent plutôt faible. Perdue entre ses problèmes et la fatigue d’un cours intensif. En plus de tous ses entrainements à la patinoire qui l’épuisent, en vu des jeux Olympiques. Autant dire que la jeune femme a de quoi être au bout du rouleau. Se déplaçant dans les couloirs, la brune se sent un peu ballotée par toute cette foule. C’est incroyable ce qu’il peut y avoir d’étudiants qui quittent les cours en même temps qu’elle. Elsy ne sait pas si c’est qu’elle est fatiguée ou si c’est que les étudiants composent vraiment un troupeau en cet instant. Bref, elle manque de tomber une fois mais rattrape le coup avec élégance. Quelques pas plus tard, elle manque de se faire rentrer dedans par un étudiant qui l’éclabousse d’un peu de café chaud. Autant dire que ce n’est pas sa journée. Elsy se sent physiquement et psychologiquement crevé. Et dire qu’elle a encore un cours dans une heure et un entrainement ce soir… Autant dire qu’elle n’est pas prête d’aller se coucher, pas prête de fermer les yeux sur cette sale journée. Hors c’est l’envie violente qu’elle a en cet instant. Rentrer chez elle et se poser dans son lit ou au minimum sur le canapé, ne plus penser à rien… Malheureusement ce n’est pas possible de ne penser à rien, cette saleté de mémoire est toujours en action. Et c’est vraiment ennuyeux d’être mal et de devoir tout de même sourire, faire semblant de rien vis-à-vis des autres. Juste pour garder la face, pour ne pas se sentir trop faible vis-à-vis des autres, vis-à-vis de ceux qui l’entourent. Une heure de répit, pourtant. La demoiselle décide de quitter Harvard pour sortir un peu dans Cambridge. Elle prend la direction du cimetière pour se recueillir sur la tombe de sa meilleure amie morte depuis un an tout juste.
Sortant de son cours de danse, son sac sur l’épaule, Elsy se sent plutôt faible. Perdue entre ses problèmes et la fatigue d’un cours intensif. En plus de tous ses entrainements à la patinoire qui l’épuisent, en vu des jeux Olympiques. Autant dire que la jeune femme a de quoi être au bout du rouleau. Se déplaçant dans les couloirs, la brune se sent un peu ballotée par toute cette foule. C’est incroyable ce qu’il peut y avoir d’étudiants qui quittent les cours en même temps qu’elle. Elsy ne sait pas si c’est qu’elle est fatiguée ou si c’est que les étudiants composent vraiment un troupeau en cet instant. Bref, elle manque de tomber une fois mais rattrape le coup avec élégance. Quelques pas plus tard, elle manque de se faire rentrer dedans par un étudiant qui l’éclabousse d’un peu de café chaud. Autant dire que ce n’est pas sa journée. Elsy se sent physiquement et psychologiquement crevé. Et dire qu’elle a encore un cours dans une heure et un entrainement ce soir… Autant dire qu’elle n’est pas prête d’aller se coucher, pas prête de fermer les yeux sur cette sale journée. Hors c’est l’envie violente qu’elle a en cet instant. Rentrer chez elle et se poser dans son lit ou au minimum sur le canapé, ne plus penser à rien… Malheureusement ce n’est pas possible de ne penser à rien, cette saleté de mémoire est toujours en action. Et c’est vraiment ennuyeux d’être mal et de devoir tout de même sourire, faire semblant de rien vis-à-vis des autres. Juste pour garder la face, pour ne pas se sentir trop faible vis-à-vis des autres, vis-à-vis de ceux qui l’entourent. Une heure de répit, pourtant. La demoiselle décide de quitter Harvard pour sortir un peu dans Cambridge. Elle prend la direction du cimetière pour se recueillir sur la tombe de sa meilleure amie morte depuis un an tout juste.
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