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Charys
Tu toussais à t'époumoner. C'était terrible. Toi qui n'avait pas l'habitude d'être malade, voilà que tu te retrouvais en quarantaine. C'était complètement débile, presque absurde. Seulement, tu ne pouvais pas revenir en arrière et même s'il y avait eu quelque chose à faire pour empêcher cette épidémie de t'atteindre, il était déjà trop tard. Ce qui te faisait le plus suer dans tout cela c'était que ton homme, ton charmant et si aimé Emrys était aussi cloitré dans cet hôpital maudit et tu n'avais aucun moyen pour aller le rejoindre. Et s'il ne savait pas que tu y es aussi ? S'il se demandait pourquoi tu n'étais pas venu le voir depuis quelques jours déjà ? Et s'il pensait au pire ? Rien qu'à penser à cela, ça te faisait si mal au coeur. Ça te faisait rager, même. Toi qui avait l'habitude d'être en contrôle de tout - ça on le sait - tu te retrouvais alors dans une situation carrément impossible à vivre. Alors que tu commençais à te remettre difficilement de ta toux, tu entendis une infirmière parler à un patient. Curieux, tu tendis l'oreille pour entendre ce qui se disait. Quoi ? Vous pouviez rendre visite aux autres malades ? Pas convaincu de l'exactitude de ce que tu venais entendre, tu l'abordas lorsqu'elle eut finit de parler à la jeune femme malade près de toi. Eh bien oui. Tu avais bien compris ! Tu pouvais désormais rendre visite à Emrys. Et le plus beau dans tout ça, c'est que tu pouvais le faire du même côté de la vitrine que lui. Une lueur d'espérance éclaira alors tes yeux lorsqu'on t'expliqua la marche à suivre pour aller le voir. Après quelques minutes, tu fus déjà devant la porte de la chambre de quarantaine du deuxième étage. Tu pris une grande inspiration avant que l'on ouvre la porte et te fasse rentrer. Aussitôt, tu reconnus ton amoureux, au loin. Tu t'approchas de lui et lorsqu'il releva la tête, il te reconnut à son tour. « Hé. » dis-tu simplement, doucement, une fois près de lui.
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