Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityMax; I got an empty cup Pour me some more.
-50%
Le deal à ne pas rater :
Friteuse sans huile – PHILIPS – Airfryer HD9200/90 Série 3000
54.99 € 109.99 €
Voir le deal


Max; I got an empty cup Pour me some more.

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Il est tard. Je me balade encore dans les rues de Cambridge. La fatigue est présente, elle me prend aux tripes et je baille plus d'une fois alors que ma cadence est mollassonne. Je regarde ma montre, minuit passé. Je dois rentrer sur le campus, d'urgence. Je resserre ma bandoulière contre moi et avance, le pas un peu plus rapide. J'avais passé la journée à dessiner, assis au coin d'une rue, les gens qui passent. Une de mes activités préférées le week-end quand je n'avais rien de mieux à faire. M'asseoir et regarder le monde d'en bas, regarder le look des gens, écouter leurs conversations d'une oreille indiscrète. La curiosité a toujours été un vilain défaut, c'est bien connu. Je les ai tous détaillés dans mon calepin, griffonné à la va-vite pour certains alors que pour d'autres, leur portrait était proprement détaillé. Je devais passé pour un fou, à regarder les personnes dans la rue et à les dessiner ensuite. Rien à faire, en cas de nécessiter je ressortirais ma langue d'origine, l'italien, et prétendrais ne pas être d'ici. C'était faux. J'étais bien d'ici. J'étais étudiant à Harvard après tout. Loin de mon Italie natale, de ce pays qui m'a vu grandir, de cette langue qui a bercé mon enfance. Mon père est un enfoiré. Il n'a pas pus se retenir de m'envoyer loin, bien loin d'eux, de leur bonheur. Je suis l'imperfection incarnée, un raté pour lui. L'art me plait, lui il préférerait que je sois dans la médecine. Heureusement que ma mère a été là pour lui faire comprendre que je me fichais pas mal de sauver les malades. Le sang me donnant envie de vomir et de m'évanouir, ce n'était pas franchement une bonne idée. Moi, je suis un artiste, né avec un pinceau et un crayon entre les mains. Je regarde autour de moi. La nuit est tombée, depuis un moment déjà et je marche le long du trottoir, longeant les nombreux bars remplis à gaver. Les rires des clients raisonnent même dans la rue et je souris. La seule lumière qui éclaire la ruelle est celle du lampadaire sous lequel je passe et où je m'arrête. Le paysage est magnifique. Une légère lumière et le parc en face de moi. Je ne peux m'empêcher de m'asseoir au sol, les yeux en étoiles et de sortir mon calepin pour immortaliser la beauté du moment. Je ne peux pas vivre sans dessiner. C'est mon échappatoire, le seul moyen que j'ai trouvé pour oublier que le monde dans lequel je vis est un monde de brute. Je la sens encore, sa main contre ma joue. Je sens encore ma joue rougir sous le coup et je sens encore la rage m'envahir. Je dessine, en souriant gaiement. J'ai l'air d'un gosse devant son cadeau de noël. C'est alors que quelqu'un me percute et s'étale au sol. Je me relève vivement, je pose mon cahier à dessins près de mon sac. « Pardon mec... Je... Je t'avais pas vu, j'suis désolé... » Je tend la main alors que le jeune homme se tourne vers moi. Je souris. Je découvre son visage aux traits franchement attirants. Je rougis légèrement et me mords la lèvre sans reprendre ma main. Je le regarde alors en silence. Je ne m'attendais pas vraiment à tomber sur quelqu'un, enfin à faire tomber quelqu'un.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
    Je viens de sortir d'un immeuble dans le centre de la ville, et ne me demandez pas qui était là-bas. Je suis resté toute l'après-midi dans mon coin à boire et fumer le reste de chite qui me restait au fond de mon pochon. J'avais du parler à quelques personnes, vite fait mais aucune ne m'avait envie de faire plus connaissance apparemment, aucuns numéros donné, aucune partie de jambes en l'air pour la soirée. Je crois même que je me suis endormis avant de partir, pas longtemps mais assez pour me donner envie de partir sur le champ. Aucune raison de rester, avec du mal j'ai réussi à me lever, encore sous les effets de la drogue, je souriais bêtement puis, sans dire aurevoir à personne je partie de l'appartement. Je perdais mon chemin à chaque pas, mais je n'avais aucune crainte, vu le nombre de fois que cela mettait arriver. Je finissais toujours par retrouver la mather house et bien souvent, je reperrais un confrère non loin de là.
    Pour le moment personne, je me promenais sans but dans la rue, les mains dans les poches et une envie de vomir qui venait petit à petit, des sensations connues et qui ne m'inquiétais pas plus que ça, après ça irait mieux de toute façon. Mes pas me dirigèrent vers un parc, dont je n'avais pour le moment aucun souvenirs. Je ne regardais pas le sol et mal m'en a pris, en même temps je ne pouvais pas être partout, mes yeux s'étaient tourné vers les étoiles, baddant littéralement sur celles-ci. Bien vite, je me suis retrouvé le nez à terre sans rien comprendre.
    Je m'y un certain temps à me relever, un mal de crâne me prenait et lorsque j'ai vu le visage de la personne qui m'avait fait tomber je ne bougea pas. Celui-ci s'excusa « Pardon mec... Je... Je t'avais pas vu, j'suis désolé... » Je vis son bras vers moi. « Non, non t'en fais pas... je vais rester là un petit moment je crois »
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Mon doigt danse sur ma feuille. Je dessine au grès de mes pensées. Je ne sais pas à quoi cela correspond. C'est juste là. Noir sur blanc. Mes dessins illuminent rapidement ma feuille. Quasiment plus un éclat de blanc sur celle-ci. Tout est griffonné, tout est fait à l'arrache. Je me laisse aller. Ailleurs, c'est tellement mieux ailleurs. Je souris, encore et toujours, éclairé uniquement par ce lampadaire sur lequel je suis assis. Je ne fais attention à rien, je suis dans ma bulle, j'oublie le reste. Quelle importance? Je suis lse déà, je suis bien, je suis moi. Je n'ai pas à faire semblant, je suis juste tel que je veux être. Je ne suis pas eux, je n'ai pas besoin de boire pour oublier. Je met tout à plat. J'étale tout sur une feuille. Le sang se déverse lentement. Je sursaute alors que cet inconnu tombe. Je me lève rapidement. Mon monde s'efface lentement, je retombe dans la réalité. Cette monotone réalité. Je le regarde, je l'observe un moment. Il est beau. L'envie de le dessiner me pique les doigts mais je ne peux pas. Je dois l'aider d'abord. Plus tard, quand il sera loin, qu'il m'aura déjà oublier, il tapissera l'une des pages de mon calepin. Dessiner des inconnus pour ne jamais oublier leur visage. Je suis bizarre? Oui, j'assume. Je tend la main, timidement. Je n'ai jamais eu cette confiance en soit, comme mon père. Je suis comme ma mère, je me met de côté, j'évite de me faire remarquer. C'est surement pour ça que mon père me prend pour un moins que rien. Je prend pas assez souvent ma vie en mains. Je me laisse mener, bercé par les flots de cette vie enflammée. La nuit est encore plus profonde qu'avant, le lampadaire n'éclaire pas grand chose et les traits complets de son visage ne se découvrent pas. « Non, non t'en fais pas... je vais rester là un petit moment je crois » J'esquissais un sourire et comme un con, je me suis assis à côté de lui sans ranger ma main, la tenant toujours prête pour la tendre vers lui. Je le regarde. « Tu t'étales souvent par terre comme ça? » Je rougis en comprenant la connerie que je venais de dire. Je ris, gêné. « Pardon... Moi c'est Louka. » Je lui souris. Tant qu'à y être, faisons connaissance. Nous sommes là, comme des clochards sur le trottoir et alors?
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)