KONRALENTINA | Are you ready for a perfect storm?

« J'arrive dans 20 minutes, t'es mieux d'être habillé! xx » Valentina envoya le textot en rigolant, puis embarqua dans la BMW à son cousin. C'était une petite blague avec Konrad. La dernière fois qu'elle est allée chez lui, il l'a accueillit sans chandail. Pas qu'elle se plaignait, elle s'en fichait un peu. Konrad était très très sexy, mais elle ne le voyait pas ainsi. Entre eux, c'était une autre relation. Aussi impossible et difficile que c'était à croire, ils n'étaient qu'amis et elle n'a jamais couché avec lui. Cela ne risquait même jamais d'arriver. Elle passait des soirées chez lui, parfois elle y passait même la nuit, comme ce soir, mais jamais il a osé essayer de passer entre ses jambes. Ils avaient ce genre de respect mutuel avec une touche d'attirance. Ils se sont déjà embrassés, et c'était une habitude à présent pour Val même. Ce n'était pas un truc gênant, c'était juste comme ça qu'ils étaient entre eux.

Elle se dirigea vers l'appart de son ami avec un sac au côté passager. Son cousin était sortit faire la fête avec une amie, donc elle pouvait très facilement sortir sans qu'il ne le sache. Elle était quasiment certaine qu'il n'approuverait pas de son "amitié" avec Konrad. Après tout, le mec avait une sale réputation. Cependant, il était sympa avec elle, donc elle ne voyait pas où était le problème. Elle se gara rapidement une fois arrivée, puis sortit de sa voiture en vitesse. Elle cogna à la porte, puis attendit dans le froid. Dès qu'elle entendit la porte se débarrer, elle n'attendit même pas qu'il l'accueille avec un "Bonsoir" qu'elle entra sans attendre. Il faut dire, elle était assez frileuse la petite italienne. Elle entoura la taille de Konrad de ses bras et le serra contre elle, son manteau étant froid et couvert d'une petite couche de neige. Elle se fichait peu qu'il allait avoir froid, elle était vilaine comme ça parfois. Ouep, c'était aussi maléfique que la petite et innocente Val pouvait être.. Enfin presque. « Tu sens ça? Je suis aussi froide qu'un bonhomme de neige! » Elle le relâcha avec un petit sourire en coin, puis se leva sur la pointe des pieds pour lui donner un bisou sur la joue. « Ça roule ma poule? »