Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility(+ Lia) Lorsqu'une amie est dans le besoin...


(+ Lia) Lorsqu'une amie est dans le besoin...

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C’était l’hécatombe, tous mes amis ou presque souffraient de cette fameuse peste et je ne pouvais rien faire. Je me sentais tellement impuissant à les voir souffrir en ne pouvant rien faire d’autre qu’attendre. Le problème, c’est que j’en avais marre d’attendre. Je voulais de l’action, me montrer utile alors quand une infirmière m’annonça qu’être présent pour eux, était une façon de leur servir à quelque chose, je n’hésitais pas une seule seconde. D’ailleurs, je crois que les infirmières ne voyaient que moi à force que je passe d’un étage à un autre pour parler à mes amis, leur changer les idées. Aujourd’hui, j’avais prévu de me rapprocher de ma meilleure amie Lia. Je savais qu’elle avait été admise au quatrième étage et je balisais déjà comme un dingue à l’idée qu’il puisse lui arriver quelque chose. Je ne supportais pas quand elle était triste alors malade… C’était trop me demander pourtant, je me fis la promesse de ne rien lui montrer. J’étais là pour elle et non l’inverse. « Hey beauté ! Alors, on sèche les cours ? Franchement l’excuse de la maladie, c’est surfait surtout que tout le monde a eu la même idée… A moins que tu ne veuilles plus assister à mon mariage que tu décides de te planquer ici » commençais-je en dardant sur elle un regard à la fois tendre et rieur. Je voulais lui changer les idées et puis, c’était une façon comme une autre de lui dire que son meilleur ami allait se marier et qu’il comptait bien sûr sur sa présence le jour J. « Comment te sens-tu ma belle ? Tu tiens le coup ? » lui demandais-je soucieux de prendre de ses nouvelles.

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Ça faisait déjà quelques jours que je me trouvais ici, enfermée, cloîtrée dans cet endroit, cet hôpital ou je ne sais trop quoi à souffrir à cause de je ne sis quelle maladie. Je détestais plus que tout d'être malade. Faible, impuissante, incapable de faire quoi que ce soit, ce n'était pas du tout moi et pourtant, j'étais dans ce sale état présentement. À mon arrivée, on m'avait demandé de donner le nom d'une seule personne qui pourrait venir me visiter. Inutile de réfléchir trop longtemps : Caleb, mon meilleur ami. Ça faisait un moment déjà que je ne l'avais pas vu, et même si c'était pas dans les meilleures conditions, ça ferait une occasion de le revoir. En santé, surtout. M'assurer qu'il allait bien lui, faisait partie de mon envie de le revoir aujourd'hui. On me transporta dans le couloir des visites où je pouvais l'attendre patiemment. J'avais posé ma tête sur mes bras, le visage vers la table en avant de la vitre où je l'attendais, et je somnolais un peu. J'entendis pourtant sa voix quelques minutes plus tard. Je souris en relevant la tête. « Parce que tu crois que moi je sècherais les cours? J'en ai jamais séché un seul, alors imagine comment ça me fait chier présentement... », maugréa-t-elle alors. J'écarquillai les yeux quelques secondes après. Mon cerveau avait fait le déclic. Son mariage? Quoi? Ein? Comment? Où? Quand? What? Je pris un air empli de frustration, m'empêchant de lui montrer tout de suite ô combien j'étais joyeuse pour lui. « J'me sentais pas si mal, jusqu'à maintenant... Pourquoi tu m'annonces ça LÀ, alors que j'peux pas sortir d'ici pour te sauter dans les bras et te féliciter comme une meilleure amie doit le faire? Au moins y'a du positif à cette vitre : j'peux pas te frapper. Mais crois-moi que j'vais le faire quand j'vais pouvoir sortir... Nom de dieu, Caleb! Félicitations! » Finalement, un énorme sourire s'afficha sur mon visage, j'étais vraiment contente pour lui. En plus, avec Thaïs, une fille que je connaissais bien et que j'appréciais vraiment - comment ne pas apprécier cette fille après tout -, il méritait cet amour et ce bonheur! « J'imagine que j'ai même pas besoin de te demander comment tu vas, toi! Ça doit aller à merveille, n'est-ce pas? »

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Revoir Lia était devenu une obsession, j’avais besoin de savoir qu’elle allait bien, de lui parler, de m’assurer par moi-même que ma meilleure amie n’allait pas partir. J’avais perdu trop de personne ces dernières années pour supporter de la perdre elle alors, la voir ainsi en train de somnoler me rassura et m’arracha une expression tendre. J’aurais tout donné à cet instant précis de pouvoir m’approcher d’elle et l’entourer de mes bras comme pour la protéger de tout et de rien. « En même temps, fallait le faire quand même d’attraper la peste… Il parait qu’ils ont trouvé un traitement alors dis-toi que tu vas bientôt pouvoir quitter ta prison » rétorquais-je dans le but de lui remonter le moral. D’ailleurs, lui parler maintenant de mon mariage prochain n’était peut-être pas le meilleur des moments mais je m’étais dit, sur le coup, que cela lui ferait peut-être plaisir et lui donnerait du peps pour tenir les quelques jours qui lui restaient à tenir. « Justement, tu ne peux pas me frapper alors j’en profite ! » rigolais-je bein que j’aurais aimé pouvoir justement fêter l’évènement avec elle comme il se devait. « Hey on ne frappe pas son meilleur ami, c’est contraire contre la convention de Genève ! Mais j’ai vraiment hâte que tu sortes pour fêter l’évènement et puis, ça fait un moment qu’on n’est pas sorti tous les deux » avouais-je et cela me manquait profondément, je devais bien le reconnaitre. « Ma foi, je me porte bien mais j’irais beaucoup mieux quand TOI tu sortiras de là. Aidan aussi à choper cette connerie, je viens d’ailleurs de le quitter quand j’ai eu un sms me prévenant que tu étais aussi… Ils ont tardé à me l’envoyer mais quand je vois le monde que vous êtes… Je comprends un peu »

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C’était dur, d’être malade. Bien évidemment, j’aurais préféré être du côté des visiteurs, et non du côté des visités, mais la vie allait comme bon lui semblait, et c’est ainsi que je m’étais du côté le moins espéré. Être cloîtrée, non merci. Alors pour ne pas me sentir étouffer, il me suffisait de parler aux autres malades, mais avant tout, de parler avec mon meilleur ami, celui que j’avais étiqueté comme étant mon visiteur attitré, bien évidemment. J’étais impatiente de le voir. Et maintenant que je le voyais de mes propres yeux, en santé, je ne pouvais m’empêcher de sourire comme une vraie conne. À l’entente de ses bonnes nouvelles, je poussai un sourire de soulagement. « Tu dis vrai? Un traitement? Merci bon dieu! J’étouffe ici! » Quoi de plus vrai que ça? Avec mon côté un peu claustrophobe, je ne pouvais que dire que je me sentais terriblement mal ici. Mais avec Caleb qui ne cessait de me balancer des bonnes nouvelles, je ne pouvais qu’oublier où je me trouvais présentement. « Crois-moi, je me fou de cette…convention quelconque, je vais te frapper quand même en sortant! Et bien fort, même! Une fille enragée de joie, c’est pas beau à voir. Mais j’accepterai avec plaisir de sortir fêter avec toi. Va falloir te dévergonder un peu avant ton mariage, tu crois pas? », dis-je dans un sourire avant de m’étouffer et de tousser pendant une bonne quinzaine de secondes. C’était exténuant, il faut dire… « Pour être une connerie, c’est bien une connerie… J’en peux plus de me sentir faible comme ça. Est-ce qu’Aidan se porte bien, quand même? Ou pas trop? Et comment va la belle Thaïs, dis-moi?» Thaïs était une bonne amie à moi aussi d’ailleurs, et sincèrement, elle et Caleb étaient l’un de ces couples que je préférais, pour de multiples raisons.
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Sa réaction à l’annonce du traitement me prouva qu’elle n’en pouvait vraiment plus. En même temps, je voulais bien la comprendre, je crois qu’à sa place, j’aurais pété un câble depuis bien longtemps. Je haïssais les hôpitaux pour en avoir trop visité durant mon enfance à cause de mes diverses opérations du genou. Je ne voulais qu’une chose : en voir le moins possible ; mais en même temps, je n’allais pas la laisser toute seule ici. Ce ne serait ni digne d’un meilleur ami et encore moins de moi. J’avais toujours répondu présent pour mes amis et je continuerai jusqu’à ma mort. Lia, c’était en prime ma meilleure amie alors hors de question que de l’abandonner comme un animal blessé. « Me dévergonder ? Tu crois que je suis coincé ou quoi ? Mais si tu veux dire par-là, m’organiser un enterrement de vie de garçon, je ne dis pas non tant que tu me sors pas des stripteaseuse car une meilleure amie enragée ça fait mal mais une fiancée, je crois c’est pire » rigolais-je de bon cœur. Il n’y avait vraiment que Lia pour me faire, faire les pires conneries en dehors d’Aidan, mon meilleur pote. Je fronçais les sourcils en la voyant tousser à n’en plus finir. Elle devrait se reposer. Merde, comme j’aurais aimé pouvoir être malade à sa place. « Je veux bien te croire ma belle ! Aidan a choppé la même connerie que toi et il se trouve dans le même état mais il garde le moral. Je suis allé le voir un peu avant de recevoir le sms m’informant que tu étais là aussi. Quant à Thais, elle va bien… Je crois que je serais devenu fou en vous ayant tous les trois de l’autre côté de la vitre alors ma belle, tu as intérêt à te soigner vite sinon, c’est moi qui vais te botter le cul ok ? » lui dis-je avec un regard à la fois tendre et inquiet.

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