KEIRA PRIMROSE RUIZ ► EMMA ROBERTS

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Sun.Light et j'ai 23 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à top-site.  Il est beau, actif, les codes sont à tomber et le contexte m'a tout l'air sympa, alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Emma Roberts comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par bazzart. Je fais environ 800 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲  :poppy: 
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?)

1996 - « Oh ma petite princesse, viens par ici ! » Un sourire espiègle se dessina sur le visage de la petite fille et elle fonça dans les bras de son père pour s'y blottir. Elle ne l'avait pas vu depuis plusieurs jours, mais elle avait l'habitude, il était souvent absent. Sa mère lui avait expliqué qu'il avait beaucoup de choses à faire, pour le travail, mais qu'il les aimait très fort et qu'elle devait toujours garder cela en tête. Du haut de ses 5 ans, elle ne comprenait pas vraiment comment elle pourrait faire autrement que de l'aimer, c'était une évidence, il était comme son héros. Chaque fois qu'il venait, il ramenait des cadeaux. Mais ce que Keira aimait le plus, c'est quand il la prenait dans ses bras, la soulevant du sol, et qu'il blottissait sa tête dans son cou, la chatouillant avec ses cheveux. Il le faisait en cet instant et un éclat de rire enfantin teinta l'air de bonheur. Elle aimait être sa petite princesse, il était toujours doux, attentionné, patient, et il jouait même avec elle parfois. Elle, lui racontait ses aventures de l'école et tentait toujours de l'impressionner. Elle n'en avait pas vraiment conscience à son âge, pourtant ce qu'elle voulait s'était qu'il soit fier d'elle. Elle voulait voir des étoiles dans ses yeux rieurs.


2007 - Enfermée dans sa chambre, Keira avait le nez penché sur son cahier de littérature. Elle mordillait son stylo, laissant ses pensées vagabonder, se détachant totalement de la dissertation qu'elle avait commencé à rédiger. Ces derniers temps, elle se posait énormément de questions. Elle se souvenait que quand elle était plus jeune, son père était peu présent. Une situation qui avait beaucoup changé, depuis plusieurs années, il rentrait tous les soirs dormir ici, passait tout son temps libre avec elle et sa mère, n'était dédié qu'à leur famille, prêt à tout pour les rendre heureuses. La jeune fille n'avait pas à se plaindre, elle avait toujours réussi tout ce qu'elle entreprenait, avait toujours fréquenté les meilleures écoles et obtenait tout ce qu'elle souhaitait. Sans être pour autant pourrie gâtée et capricieuse. Elle restait toujours humble et agréable, sage et studieuse, mais surtout... Curieuse. Et c'est sa curiosité débordante qui la démangeait en cet instant. Son père avait le même emploi, qu'auparavant, chef de sa propre société. Alors qu'est-ce qui avait changé ? Pourquoi était-il beaucoup plus disponible ? Si elle se posait ces questions, c'est aussi parce qu'elle avait découvert une photo dans sa mallette. Une photo d'une fille de son âge et d'un garçon, plus jeune. Ils avaient un air de son père. Elle la sortie de son cahier, là où elle l'avait rangée depuis qu'elle l'avait subtilisée, et la regarda encore. Elle voulait savoir qui ils étaient, elle était troublée sans savoir pourquoi. Dans sa tête, un tas d'hypothèses se bousculaient. Son coeur accélérait quand elle y pensait. Et si... Et si il avait une autre famille ? N'y tenant plus, elle se leva, abandonna ses devoir en cours, et se dirigea vers le salon. Elle se planta face à son père et sans attendre plus longtemps, lui montra la photo. « Papa c'est qui sur cette photo ? » Il la regarda, surpris, et fronça les sourcils. « Où as-tu trouvé ça Keira ? » Elle ne se démonta pas et d'un ton assuré, répliqua : « Dans ta malette, quand tu m'as envoyée chercher un stylo la semaine dernière. Je veux savoir qui ils sont. Ils... Ils te ressemblent. » Il poussa un soupir, soudain, il semblait épuisé. Il lui fit signe de le rejoindre sur le canapé, et sans se faire prier, elle alla s'y installer, le coeur battant. Elle ne savait pas encore que ce jour là chamboulerait le reste de sa vie.

2013 - Le vent fouettait son visage alors qu'elle marchait dans les rues de Paris. Elle aimait rentrer de la fac à pied, c'était bien moins étouffant que le métro, et elle n'avait que 15 minutes de marche pour rentrer chez elle. Entendre ses talons claquer sur le sol l'amusait toujours, elle tentait souvent d'adapter sa cadence pour entendre une mélodie se créer. Et puis elle admirait beaucoup les grands bâtiments haussmanniens devant lesquels elle passait. Passionnée d'architecture, elle avait choisi de se spécialiser dans ce domaine et cette ville était parfaite pour étudier de beaux styles de conception. Keira poussa la porte de son immeuble et grimpa les escaliers en sortant ses clés de son sac à main. A peine dans l'appartement, elle se dirigea vers le canapé avec un carré de chocolat pour une petite pause avant d’entamer ses croquis. Elle alluma la télé et le choc ne mit que quelques instants à atteindre son cerveau. Harvard avait été attaqué. Des bombes avait explosées. Son coeur battit douloureusement dans sa poitrine. Sa demi-soeur étudiait là-bas, elle en était certaine. Certes elles ne se connaissaient pas, son père, malgré ses révélations sur son autre famille, celle qu'il avait avant, n'avait jamais accepté de les présenter. Mais pour Keira, c'était une obsession et elle gardait espoir de le convaincre, fille unique, elle rêvait à ce frère à cette soeur inconnus qu'elle avait. Et si Valentine avait été blessée ? Les larmes lui montèrent aux yeux et elle se saisit de son portable pour tenter d'obtenir plus d'informations. Elle ne parvenait pas à y croire. En cet instant elle se fit une promesse : si sa demi-soeur était en vie, elle la retrouverait là bas, à Harvard. Elle passerait tous les concours et la rejoindrait pour faire sa connaissance, quoiqu'en pense leur père. Dans le plus grand secret, elle la protégerait. Après tout, elles étaient liées.