BLUECO ✰ Saint-valentin avant l'heure.

Cela faisait maintenant deux mois pile que j'étais avec Draco, pour mon plus grand bonheur. J'avais vraiment l'impression qu'il était amoureux de moi. J'veux dire il pouvait pas faire semblant à ce point, surtout que j'avais rien qui pouvait l'intéresser, s'il se servait de moi. Mais non, j'étais sûre et certaine qu'il m'aimait, et ça faisait longtemps que je ne m'étais pas sentie vivante comme ça. Oui, il me rendait heureuse et je pensais que notre histoire allait tenir longtemps. C'était un jour assez spécial aujourd'hui, puisque on était ensemble depuis deux mois. C'était pas grand chose, certes, mais quand même. J'avais hésité à lui acheter quelque chose, mais mes meilleurs amis m'ont conseillé d'attendre puisque la saint-valentin allait avoir lieu dans à peine dix jours, et je comptais marquer le coup avec un beau cadeau.. De toute manière il ne m'en avait sûrement pas acheté un aussi, alors tant mieux. Comme prévu, je me rendais chez lui et ouvris la porte sans même toquer, puisque j'y passais pas mal de temps, c'était un peu comme chez moi aussi. Je le cherchais dans l'appartement et le trouvais dans la salle de bain de dos torse-nu la porte ouverte. J'avançais sans faire de bruit et passais mes mains autour de sa taille, en posant ma tête sur son épaule. C'est moiiii.

Ce que je vivais avec Blue était un renouveau pour moi, une expérience que je n'avais encore jamais vécu, je bénissais littéralement chaque instant passé avec elle. C'est pourquoi je n'avais pas oublié la date d’aujourd’hui, en effet, cela faisait à présent 2 mois que nous étions ensemble, un record parmi mes relations amoureuses passées. Elle était la toute première femme, que j'aimais réellement, je n'étais pas intéressé par sa beauté, son argent, son pouvoir ou tout autre intérêt, je l'aimais tout simplement. Moi qui pensais il ya quelques mois, que je ne connaîtrais jamais l'amour, je venais de découvrir en elle, ce que c'était, et je n'étais pas prêt à l'a laisser partir.
Désirant rendre cette soirée unique, j'avais sorti bien évidemment le grand jeu, une décoration spéciale pour l'occasion, un dîner raffiné, ainsi qu'une musique douce et paisible. L'ambiance était vraisemblablement romantique, c'est ce dont les filles étaient toutes fans après tout. J'étais, alors en train de terminer de raser ma barbe, dans la salle de bain lorsque deux bras vinrent se serrer autour de ma taille, et qu'un cou se nicha dans mon cou. Je posais alors mon rasoir, tout en pivotant ma tête vers la sienne, pour faire face à ses lèvres et d'y déposer un tendre baiser. « Alors, comme ça on entre comme une voleuse » l'a taquinais-je en souriant, je me retournai alors vers elle pour l'a porter, et la déposer sur la table du lavabo, me plaçant entre ses jambes. « Une chance qu’aujourd’hui est un jour spécial, sinon tu aurais eut droit à une punition » lui susurrais-je en lui embrassant le cou. Bon, ce n'était pas encore le moment de la goûter de cette façon, mais cela faisait quand même 1 jour que je ne l'avais pas vu, et je l'a désirais pleinement.

« Alors, comme ça on entre comme une voleuse » je n'avais pas eu le temps de répondre qu'il m'avait déjà porté pour me mettre sur le lavabo et il se plaça entre mes jambes. Je passais donc mes mains autour de son cou. « Une chance qu’aujourd’hui est un jour spécial, sinon tu aurais eut droit à une punition » je pris un air faussement outré. Oh, et quel genre de punition ? je le laissais faire et l'embrassais ensuite à pleine bouche. Tu m'as manquée toute la journée.. J'crois que j'deviens accro à toi, c'est pas bon ça. Peut-être que j'devrais m'éloigner de toi.. J'attendais de voir sa réaction. Bien évidemment, je disais ça pour rire. Je n'en avais ni l'envie, ni la force. Comment lui résister ? J'avais tellement pris l'habitude de parler tout le temps avec lui par sms, ou au téléphone quand je ne le voyais pas, alors ne plus lui parler ni le voir pendant carrément plusieurs jours, c'était impossible. Quoi que, histoire de ne pas se lasser j'essayais d'espacer certaines fois nos conversations ou ne pas le voir pendant par exemple toute une journée et une soirée histoire de consacrer un peu plus de temps à mes amis et à mes études. Mais j'étais toujours super heureuse lorsque je le revoyais le lendemain. C'est magnifique c'que t'as préparé. je parlais évidemment de ce qu'il y avait dans le salon, que je n'avais pas pu rater. Une belle table, une belle décoration, quelques bougies.. En somme, une déco que je n'avais pas pu rater.

Je lui donnais une succession de petits baisers au cou, afin d'arriver à ses lèvres. Sa peau douce, et chaude m'avait manqué, son odeur j'étais devenu si accro également. Souriant brièvement, je lui répondis « le genre de punition qui se fait dans un lit », dis-je avant d'entrelacer mes doigts entre les siens. Sa petite remarque m'amusa, il était difficile de croire qu'elle désirait vouloir s'éloigner de moi, vu la position dans laquelle nous étions, ce n'était pas crédible. Je me mis donc à ricaner, tout en lui pinçant légèrement le nez « Come on Blue, je sais que tu mens mieux que ça ». Je lui fis alors un dernier baiser, avant de la déposer au sol, afin d'enfiler la chemise qui était cintré près de la porte. Notre soirée n'allait tout de même pas se déroulée, dans la salle de bain, non pas avec le salon si bien décoré. D'ailleurs celle-ci sembla apprécier, car elle me fit un compliment. « Et tu n'as encore rien vu ». Je lui saisis la main, puis l’entraîna dans la pièce principale, le salon et lui tira la chaise pour qu'elle puisse s’asseoir. Je me mis ensuite à ouvrir une bouteille de champagne, afin de remplir gracieusement nos deux coupes. Je lui en tendis une, puis l'a regardait dans les yeux « A nos deux mois bébé » déclarai-je en trinquant sa coupe. La soirée s'annonçait vraiment bien.

« le genre de punition qui se fait dans un lit » j'entrelaçais mes doigts dans les siens avant de le regarder. Alors peut-être que j'entrerai plus souvent sans prévenir chez toi.. une punition dans un lit ? Dans ce cas-là je voulais être souvent punie. « Come on Blue, je sais que tu mens mieux que ça » je lâchais un rire. J'avais pas eu envie de la jouer sérieuse de toute manière, car même si j'aurai été crédible il n'aurait pas pu croire que je voulais m'éloigner de lui, c'était impossible et des deux côtés. C'est pas comme si j'ai essayé de la jouer sérieuse, tu m'aurais pas cru. il me reposais au sol, et je le regardais enfiler une jolie chemise blanche. Ça me faisait presque mal au coeur de ne plus voir son beau corps, mais j'allais le revoir en fin de soirée, évidemment. On allait ensuite dans le salon où une jolie table pour deux avait été installée et bien decorée. Je me croyais dans un restaurant, j'avais bien fais de mettre une robe et de pas venir en mode tee-shirt et jeans. Draco se la jouait gentleman, tout ce que j'aimais. « A nos deux mois bébé » je trinquais avec lui, le sourire aux lèvres. A deux mois chéri. je tenais ma coupe de champagne d'une main que je bus, et d'une autre je tenais la main de mon petit-ami. Tu t'es surpassé j'crois.. T'as du faire ça déjà plusieurs fois.

Plus le temps passait, plus je commençais à connaître Blue, à la cerner, l'analyser, mais je ne me lassais jamais d'elle. Pourquoi ? Parce qu'elle était pleine de surprises, elle m'épatait presque tous les jours. C'est ce qui me motivait à me surpasser chaque jours avec elle, rester toujours au top, puis en soi ce n'était pas très difficile, c'était ma personnalité de tous les jours. Je restais juste moi même au final. Je bus une gorgée de ma coupe après avoir trinqué avec elle, lorsqu'elle me fit un compliment sur la décoration de la pièce. Ce fut à mon tour de légèrement mentir à présent, « Oui, tu m'as inspiré je dois, l'avouer » j'avais surtout engagé un superbe décorateur d'intérieur conseillé par Olympe oui, mais ça bien évidemment elle ne le saura jamais. Sa remarque qui suivit m'amusa, un moyen pour elle de savoir si elle était privilégiée ou non « A vrai dire, avec mes exs je me contentais juste de champagnes, rien de plus. Toi en revanche, tu mérites le meilleur mon cœur » dis-je en lui adressant mon plus grand sourire. « Bon, j'apporte l'entrée, je reviens ». Et je ne me fis pas prier, je vins une minute après avec un grand plat, dissimulé sous un couvercle d'acier. Je soulevai alors le couvercle, et m’exclamai en parfait hôte « Roses de saumon et son pâté Corse », il s'agissait d'une spécialité de cette petite région française dont j'avais passé plusieurs séjours, un vrai joyau de culture culinaire, j'étais persuadé que Blue allait adorer. « Bonne appétit mon cœur » dis-je avant de commencer à saisir ma fourchette et de manger. « Au fait comment se porte ta famille ? Faudrait que je les rencontre un jour. »