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williams² ๑ where words fail, music speaks.

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Un bouquin de littérature classique posé sur le coin de son bureau, fermé depuis bientôt deux heures et qui faisait de l’œil à Styx pour qu'elle revienne à lui plutôt que d'avoir le nez rivé sur son ordinateur, qui affichait les accords de How To Save A Life. Cette chanson était juste parfaite. La brune commençait à enchaîner les accords avec plus de facilité que lorsqu'elle avait commencé à s'entrainer. Elle venait de répéter, encore et encore, la même chose, inlassablement. Elle semblait avoir finalement compris le principe du morceau, était dans le tempo et ne regardait même plus ses doigts, mais plutôt les accords toujours affichés par l'écran qui se mettait en veille toutes les cinq minutes parce que l'ordinateur était configuré de cette manière et qu'elle avait la flemme de changer ces données. La brune s'embêtait donc à bouger la souris toutes les cinq minutes, s'arrêtant parfois au beau milieu du morceau et rageant contre son pauvre PC qui n'avait strictement rien demandé. Elle lança un regard à son livre de littérature, puis détourna les yeux avant que celui-ci ne lui accapare totalement l'esprit. Elle était faible face aux études, elle était capable de travailler tout le temps, mais il fallait également qu'elle se détende, comme à ce moment là. C'était important, pour sortir un peu du monde université. Elle était là pour bosser, certes, mais elle n'était pas là non plus pour se la jouer geek des études. Il fallait qu'elle sorte, qu'elle ait des amis, qu'elle entretienne sa relation de couple qu'elle avait eu tant de mal à sauver deux fois en un an sans pour autant que les études ne passent après. Et ça n'était pas forcément très simple.

La guitare sur les genoux, la jeune femme saisit la souris de son ordinateur, la fit bouger une énième fois afin qu'il sorte de du mode veille puis changea de page. Passant d'Ultimate Guitar à Facebook en un instant. Après avoir répondu aux commentaires que ''sa sœur'' venait de laisser sur les différentes publication, elle ferma la page et retourna vers Ultimate Guitar en reprenant sa guitare en main. Elle regardait les cordes, non l'ordinateur pour être sûre de bien connaître par cœur les accords, recommença à jouer le morceau après quelques secondes d'hésitation sur les accords et leva les yeux vers l'ordinateur pour fredonner en même temps les paroles de la chanson.
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Capuche sur la tête, écouteurs dans les oreilles, j’avançai dans les couloirs de l’université sans prêter attention à tout ce qu’il se passait autour. J’étais dans ma bulle, la musique rythmant mes pas. Cette après-midi, l’envie d’aller en cours ne m’habitait pas. J’aurais préféré passer l’après-midi dans la rue avec mes asiats, à danser pour quelques malheureux dollars, mais surtout, à m’éclater et à m’épuiser jusqu’à ce que mes jambes ne puissent plus osciller au son de la musique. Là, je m’apprêtais à m’enfermer durant deux heures dans un amphithéâtre, pour écouter un vieux blanc grisonnant parler des droits personnels et de tout ce qui s’ensuivait. Blasé, je traçai ma route et arrivai devant la porte de la salle. Je pris place sur un des sièges et continuai de rêvasser. Je ne pouvais dire combien de temps j’étais resté là, à poireauter, mais on vint me sortir de mon absence en agitant rapidement des mains devant le visage. Reprenant mes esprits, je levai la tête, et je reconnus facilement une fille de ma promo. Je retirai mes écouteurs pour voir ce qu’il se passait.

- Euh, Ulükah, on a pas cours, me dit-elle avec un sourire.

Donc, elle connaissait mon prénom. Quoi que, avec mon histoire, ça n’était pas un exploit de savoir qui j’étais. Je jetai un regard autour de moi, et ce fut à ce moment précis que je remarquais que l’amphithéâtre était vide : j’étais seul, entouré de sièges en bois, les uns plus vides que les autres. Je tournai à nouveau mon attention et la remerciai, me levant sans ajouter un mot. Voilà que j’avais bougé jusqu’à l’université pour ne pas avoir cours. Finalement, j’aurais vraiment du aller trainer avec mes asiats. Maintenant que j’étais là, je n’allais pas repartir. La flemme de reprendre le bus alors que je suis resté bloqué dans les bouchons juste avant. Par chance, j’avais mes sœurs qui habitaient sur le campus et je n’allais pas me priver de leur rendre une petite visite. Premier arrêt : Dunster House, la confrérie de Styx. Je savais qu’elle n’avait pas cours à cette heure-ci, et avec un peu de chance, elle serait enfermée dans sa chambre à repasser ses cours. J’avais repris une marche rythmique, mais cette fois-ci, mes pas étaient plus dansants, et je me surprenais à lâcher quelques enchainements en avançant dans le parc de l’université, sous les yeux des autres élèves qui étaient dans les environs. De toute manière, quand j’écoutais de la musique, j’étais imperturbable, oubliant complètement qu’autour de moi, des gens vivent et existent. A mon avis, on avait dû me regarder de travers, se demander ce que je faisais, ou même, bien se foutre de moi. Au final, je me sentais bien quand je dansais, et c’était tout ce qui importait.

J’étais bien vite arrivé à la maison des Dunster, et en 3 mois, les résidents de la confrérie avaient fini par savoir qui j’étais, et qui je venais voir ici : Torrey, ou Styx. J’avais fini par connaitre l’endroit par cœur : je savais par où me faufiler pour rejoindre le plus rapidement la chambre de ma sœur, quand bien même la bâtisse était un vrai labyrinthe, tellement elle était grande. Mais, arriver devant la chambre de ma sœur, je m’arrêtai d’un coup sec. Elle était là, assise, une guitare à la main, son ordinateur devant elle. C’était la première fois que je la voyais avec un instrument de musique, et je fus fort étonné de constater qu’elle était vraiment douée. Si c’était possible, je serais resté là pendant de longues minutes à l’écouter jouer, mais un éternuement inattendu ne m’aida pas à passer inaperçu : elle s’arrêta brusquement, tournant la tête vers moi. Un sourire gêné sur le visage, j’avançai dans la chambre pour venir m’asseoir sur son lit.

- Nan, nan, t’arrêtes pas Styx, c’est canon c’que tu joues !

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Williams avait jeté un regard à Herros, couché dans un coin de pièce sur ce qui lui servait de ''lit'', appelez ça comme vous voudrez. Une fois chose faite, la brune recommença à titiller les cordes de la guitare qu'elle tenait entre les mains, elle finit par partir totalement en freestyle avec les accords qu'elle connaissait par cœur (donc... une petite quarantaine). La brune était loin d'être une prodige de la guitare, loin du niveau de Trunks. Seulement, elle se débrouillait et aimait bien jouer à ses heures perdues, ou quand elle était bourrée. Généralement, les deux dans un même temps. Cependant, la brune n'avait jamais jugé utile de le préciser et lorsqu'on lui demandait à titre d'information si elle jouait d'un instrument, la brune répondait constamment que non. Dissimuler la vérité à propos de ça, ça n'avait pas tellement d'intérêt et Styx le savait, cependant elle ne trouvait simplement pas l'utilité de dire donner ce genre d'information à tout le monde. Et puis, elle connaissait les gens et savait qu'un jour ou l'autre, ils demanderaient une démonstration, ce qui agacerait Styx. Enfin bref, c'était mieux pour tout le monde si peu de personnes savaient qu'elle jouait de la guitare de temps à autre.

Un éternuement se fit entendre et Styx stoppa tout geste pendant un instant, Herros venait d'aboyer et de se précipiter vers la porte. La brune leva ensuite le regard en espérant que la personne qui venait d'éternuer n'était pas un autre Dunster ou une quelconque personne qu'elle ne souhaitait pas voir dans sa chambre. Mais pour son plus grand bonheur, il s'agissait de Ulükah qui ne semblait pas très satisfait de l'arrêt de la jeune femme puisqu'il déclara de suite : « Nan, nan, t’arrêtes pas Styx, c’est canon c’que tu joues ! » La brune laissa un sourire s'étendre sur son visage et se remit à jouer son truc purement inventé qui ne rimait à strictement rien. La brune se modéra plus dans ses gestes pour s'entendre parler et demanda à Ulükah qui venait de s'asseoir sur son lit : « Dis, t'as fermé la porte, ou pas ? » Encore cette stupide histoire de pseudo secret à propos de ses ''talents'' en musique. La brune posa son médiator sur le bureau et se mit à jouer de ses doigts une mélodie plus douce tout en demandant comme s'il était son fils : « Mais d'ailleurs, t'es pas en cours ? Tu sèches déjà ? C'pas sérieux tout ça ! »
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Eternuer à ce moment précis, il n’y avait rien de plus indiscret, surtout quand on n’annonçait pas son arrivée. J’avais voulu la jouer silencieux, pour continuer à être bercé par le son du médiator frottant les cordes, et en une seconde, un silence s’était installé, bien vite brisé par les aboiements du chien de Styx qui se précipitait sur moi. Ça ne faisait pas longtemps que j’avais rejoint la famille Williams-Delacroix, mais l’animal de compagnie de ma sœur s’était bien vite attaché à moi, et dès que je m’incrustais dans sa chambre universitaire, je pouvais être sûr que le chien ne me lâcherait pas. Et là, il avait décidé de suivre le moindre de mes pas : quand j’allais m’assoir sur le lit, quand je me relevais pour refermer la porte de la chambre après la demande de ma sœur, puis quand je retournais m’installer sur le matelas, me mettant à mon aise comme d’habitude. C’était maintenant devenu normal pour elle de me voir squatter dans cette pièce, comme si nous étions deux à y vivre, et elle n’avait aucune gêne à ce que j’envahisse son intimité.

- Mais d'ailleurs, t'es pas en cours ? Tu sèches déjà ? C'pas sérieux tout ça, s’exclama-t-elle d’un ton maternel.

Styx et Alys s’étaient elles aussi très vite attachées à moi, et parfois, elles prenaient le rôle d’Alice quand celle-ci n’était pas à mes côtés. D’un côté, cet élan maternel me faisait plaisir, il me montrait que je comptais aux yeux de certaines personnes et que les liens de sang ne sont pas les seuls liens forts dans les relations humaines. D’un autre, je me rendais de plus en plus compte que j’étais seul, que j’étais arrivé comme un cheveu sur la soupe dans une famille qui n’était pas la mienne et que quelque part, il y avait peut-être des gens qui s’inquiétaient si oui ou non, j’allais en cours. Ou si oui ou non, j’étais encore en vie. Je chassai très vite ces idées de ma tête.

- Nop, mon prof était pas là, on m’a annoncé ça alors que je rêvassais en mode solo dans l’amphi ! J’ai pas eu l’air d’un con.

Pendant que nous discutions, Styx continuait de gratter les cordes de son instrument, et sans vraiment m’en rendre compte, je me mis à fredonner les paroles de la chanson que ma sœur jouait. Et ce n’est que quelques secondes plus tard que je me rendis compte que je connaissais cette chanson, alors que c’était la première fois que je l’entendais depuis mon réveil. Ma bouche se figea, plus aucun son n’en sortait, et mon regard se posa sur ma sœur, qui ne comprenait pas trop ce qu’il se passait.

- Pourquoi je connais cette chanson ?

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Ulükah s’exécuta après la première question de Styx. A la base, c'était simplement une question, elle aurait très bien pu se lever afin d'aller fermer la porte elle-même, mais au lieu de ça, Ulükah s'était lui-même déplacé pour réparer son ''erreur''. Son frère vint ensuite se rasseoir sur le lit de Styx qui fit pivoter la chaise de son bureau pour pouvoir lui parler en face à face. C'est d'ailleurs à ce moment là qu'elle posa une seconde question à laquelle Ululu répondit par : « Nop, mon prof était pas là, on m’a annoncé ça alors que je rêvassais en mode solo dans l’amphi ! J’ai pas eu l’air d’un con. » Styx laissa un sourire s'étendre sur son visage, elle regarda le sol quelques secondes avant de relever son regard pour le poser sur Ulükah. La brune se revoyait dans ses premiers mois à Harvard, elle s'était déjà retrouvée dans cette situation et elle se retrouvait un peu en son frère. Et puis, son imagination n'avait aucun mal à retranscrire la scène dans son esprit et le résultat était plutôt drôle. La brune finit tout de même par répondre par un : « Ca arrive à tout le monde, t'en fais pas ! »

La brune jouait toujours un air plutôt doux, assez inconsciemment et ne nota même pas les paroles que prononçait son frère. Elle continuait, trouvant que le duo qu'ils formaient n'était pas si mal que ça. Ulükah était un assez bon chanteur, elle venait de le découvrir et déjà, elle était contente de partager ce moment avec lui. Et puis, il s'arrêta sans donner de préavis et resta comme choqué pendant quelques secondes. La brune ne s'arrêta cependant pas, afin qu'il reprenne s'il en éprouvait l'envie et parce qu'elle ne voyait rien de très suspect dans cette scène, elle s'imaginait qu'il butait sur les paroles pour une raison X ou Y, mais elle avait totalement oublié son amnésie, comme d'habitude. « Pourquoi je connais cette chanson ? » Styx haussa les épaules, arrêta de jouer et finit par poser sa guitare contre le bureau, tout près d'elle. « Elle est connue, j'imagine que tu l'as déjà entendue à la radio, ou je sais pas ! » La brune lui lança un sourire chaleureux et prit l'une de ses mains dans la sienne, le tout avant de réaliser la situation dans laquelle elle se trouvait vraiment. « … Ou alors... Peut-être que tu te souviens d'une partie du passé ! » dit-elle, les yeux soudain éclairés par l'excitation qu'elle ressentait. Elle reprit sa guitare en main puis rejoua les quelques accords qui composaient la chanson et demanda à Ulükah de se mettre à chanter, les paroles qu'il connaissait au moins ! Si c'était réellement un retour de sa mémoire, alors c'était un énorme pas en avant, lui qui ne se souvenait même pas de son vrai nom... La brune finit par demander après avoir jeté un regard sur sa guitare, entre ses mains : « Tu veux essayer la guitare ? »
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Quatre mois que j’étais arrivé à Harvard. Quatre longs mois que je parcourais les couloirs de cette célèbre université dans laquelle tout le monde se sent à l’aise. Pour moi, l’établissement ressemblait plus à un énorme labyrinthe qu’autre chose, à l’image de ceux que l’on voyait dans les films. Et tous les jours que Dieu faisait, je m’y perdais, à tel point qu’il fallait que j’arrive sur place au moins vingt minutes avant le début des cours pour trouver ma salle. Le reste de la journée, je suivais mes camarades de promotion, qui avait appris bien plus rapidement que moi à se retrouver dans cet endroit. En même temps, ils avaient quelques mois d’avance sur moi, et ils avaient pu assister à la visite de l’université bien avant leur intégration. Moi, j’étais arrivé comme un cheveu sur la soupe, et souvent, je gardais l’impression de ne pas appartenir à ce monde, de ne pas être à ma place dans cette ville, dans cet établissement, dans les vies de ces personnes. Sentiment que je refoulais le plus possible pour éviter les gens qui étaient entrés dans ma vie depuis mon arrivée ici et qui faisaient tout pour m’intégrer. D’un côté, je leur en étais reconnaissant pour tout ce qu’ils faisaient. De l’autre, je jalousais leur passé en commun, leurs souvenirs qu’ils avaient, alors que les miens étaient partis aux oubliettes.
« - Elle est connue, j'imagine que tu l'as déjà entendue à la radio, ou je sais pas ! Ou alors... Peut-être que tu te souviens d'une partie du passé ! »
Je serrai la main de ma sœur au moment où elle attrapait la mienne. Un sourire s’afficha sur mon visage, satisfait de ce qu’il venait de se passer. Si pour un grand nombre d’américains, fredonner une telle chanson était une habitude, c’était un petit pas pour moi vers la guérison, et pas des moindres. C’était le premier pas. C’était la première fois que j’avais le souvenir de quelque chose, et même si ce n’était que quelques paroles d’un morceau de The Fray, c’était beaucoup pour moi.
« Vas-y, continue, j’suis chaud là ! », dis-je en sautillant sur le lit.
Tout à coup, j’avais retrouvé la forme, j’étais à deux milles et je me laissais aller au son de la musique, m’appropriant la chanson comme si je l’avais écrite, ma sœur m’accompagnant à la guitare. Et ce fut quand la chanson se termina que ma sœur me posa la question fatidique.
« - Tu veux essayer la guitare ? »
Je regardai l’instrument sans prononcer un mot. Je ne savais que répondre. Elle me montrait la guitare et moi, je restais figé, me demandant si c’était une bonne idée ou non. Si ça allait être la pire des catastrophes ou si, dans mon autre vie, j’étais un professionnel de la gratte. J’hésitais, avant de tendre les mains pour attraper la guitare.
« - Bon par contre, tu vas devoir me dire comment on fait ! »

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