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Nonchalamment assit sur l'une de ces chaises en bois d'ébène, le costume défait, la chemise entre ouverte, je fumais de mon cigare, sans prendre conscience de ce qui se passait autour de moi. On venait d'organiser un des gala de charité les plus gros de l'année, la ville de New-York était parfaite pour ce genre d’événements. Pourquoi ? Parce qu'elle y contient une population à revenues très très élevés, ce qui nous a rapidement permis d'atteindre un nombre de fonds assez conséquent. Il s'agissait de mon tout premier nouveau coup de l'année, et on peux dire que j'avais plutôt commencé en beauté. D'ailleurs, nous avions commencé en beauté, car bien évidemment je n'agissais pas seul. J'avais mon petit groupe d'acolyte, un groupe dont j'étais le leader, et étais vraiment très fier. Nous étions soudés, et fraternels les uns des autres, des qualités indispensables pour l'activité que nous avions : l’arnaque. Et oui, je n'avais pas honte de le dire, l'argent est éphémère, on n'en a jamais assez et puis depuis que j'avais cessé mon trafique de drogue, il fallait bien que je trouve une nouvelle activité. Installée sur un canapé en cuir luxueux, Mayra nous regardait, tandis que Prudence, assise non loin continuait de compter les chèques de fonds que nous avions reçu, nous étions clairement impatient d'entendre l'argent que nous nous étions fait pour cette soirée. « Guys, ya intérêt à ce qu'on ai plus de 30 millions de dollars, j'ai une nouvelle voiture à acheter à Blue » dis-je en fumant de mon cigare, regardant au plafond.
(Invité)
New-York. Une ville qui durant les années 20 avait été marqué par la prohibition et les fêtes. Aujourd’hui, je la trouvais beaucoup plus ennuyante. Elle était remplie de pauvre ou d’homme riches qui se pensaient être les maîtres du monde et qui ne savait pas s’amuser. Vêtue d’une longue robe rosée, j’avais passé la majeure partie de ma soirée à déambuler entre ses hommes riches. J’en connaissais certain qui avaient la réputation d’être des ennemis de ma famille. Il n’y en avait pas beaucoup, mais quelqu’un. Je venais d’une des familles les plus riches d’Amérique. Je me devais donc de faire attention. Je ne voulais pas que l’on perce à jour, le plan machiavélique que nous avions monté avec la bande. J’avais donc évité avec soin les quelques personnes qui connaissaient mon père. En fin de soirée, nous avions récolté une jolie somme. D’un geste expert, je comptais les chèques. Je n’avais pas besoin d’argent, car avec ma famille, j’avais tout ce que je voulais. Néanmoins, ce plan était une sorte d’activité ou de loisir. Voyez-le ainsi. Je présentais des hommes riches à Draco et récoltait une part. De l’argent sale que je mettais de côté sur un autre compte en banque. C’était toujours utile d’avoir une réserve d’argent inconnu à ses parents. Tant que les pseudo œuvre de charité ne concernait pas les enfants, des œuvres médicales ou les animaux, cela m’allait. « Guys, ya intérêt à ce qu'on ai plus de 30 millions de dollars, j'ai une nouvelle voiture à acheter à Blue » 30 millions, c’était beaucoup trop. Aussi, je ne fus pas etonné de voir un autre chiffre. « T’aime vraiment l’argent toi » disais-je en souriant. « Il n’y a que 2 millions. Va falloir se bouger et démarcher d’autre pigeon. »
