Potatoes: "L’espoir est la seule chose plus forte que la peur." feat Tobleron

On m'a dis que j'avais de la visite, personne en trois semaine n'étais venue me voir, en même temps, j'avais pas demandé à qu'on prévienne qui que ce soit si ce n'est mon père, mais personne d'autre ne semblait s'être inquiété pour moi, en même temps je suis sur que beaucoup était malade aussi, rien qu'a voir ici dans cette chambre y avait déjà, plusieurs de mes amis, à commencer par Swan, Konrad, Duncan et d'autre, mais on était tous très mal en point à ce que je voyais, même moi, j'étais pleine de plaque, comme si je m'étais roulée dans une foret d'ortie, j'avais plus de force qu'une infirmière avait été obligée d'installer mes pauvre cinquante kilos de connerie sur un fauteuil roulant et de me pousser jusqu'au couloir des visites, j'essayé de sourire mais s'était trop dure, déjà que j'avais du mal à respirer ou même à garder les yeux ouverts mais me demander de sourire s'était trop dure. Et puis on nous disais aussi que y avait un médecin ou je sais pas qui qui avait trouvé une solution à notre maladie, une vaccin ou un médicament, mais on avait toujours rien reçut si ce n'est de la morphine et autre antidouleur, enfin ça avançait pas, je voyais pas la fin, enfin si j'en voyais qu'une, et y avait une seule personne à qui je dirai au revoir: "Tobleron" Elle se tenait devant moi derrière la vitre, j'aurai tellement aimé la prendre dans mes bras une dernière fois.

J'me souviens que ça faisait mal. La regarder, faisait mal. Elle était là, dans son fauteuil roulant, doppée à la Morphine, telle un légume.. ou presque. J'me souviens avoir reçu un appel de l'hôpital. Et c'est seulement en la voyant que j'avais compris. Si seulement.. si seulement j'étais en stage à cette période là, j'aurais tout fais pour m'occuper d'elle. De bouger le cul de certains medecins, afin de trouver un antidote, un vaccin, je sais pas moi, n'importe quoi. Il fallait qu'elle s'en sorte. Elle s'en sortira j'en suis sûre. Je me postais derrière la vitre, sans montrer que j'étais triste, ou autre. Je n'voulais pas lui faire de mal. C'est horrible n'est-ce pas ? Retrouver quelqu'un après des années, et se rendre compte qu'elle est sûrement en phase terminale. Alors on se dit, là on se dit qu'il serait préférable de ne pas la retrouver. Si j'avais su.. Mais non, il ne fallait pas se décourager, il faut garder espoir. C'est ce qu'on m'a toujours appris. Garder espoir. « Hey..» Je fis mine de sourire, pour l'encourager. Oui, il fallait qu'elle s'en sorte. « Tout ira bien, je te le promets. » Tels étaient mes mots, si sincères, si vrais.

L'espoir j'en avais plus, s'était juste inimaginable, les plus fort d'entre nous, du moins qui partageais ma chambre, on tombait comme des mouches sous les coups d'une tapette. Et c'est pas les informations donnés par la télé qui allait nous rassurer, la peste noir ou une souche qui en découle, le truc le plus effrayant du monde quoi. Nan j'avais plus d'espoir de sortir un jour de cette chambre et la dernière personne que je verrai ça serai ma cousine, Nina, mon Tobleron, parce que son nom m'avait toujours fait rire et que même étant petite j'avais jamais sus prononcer son nom: Calderon et s'était resté ainsi. Je lui rendis son sourire, j'avais peu être perdu espoir, mais j'avais toujours été du genre à montrer le meilleure côté de moi même, même quand ça allait pas toujours à sourire et c'est ça qui m'avait presque perdu une fois et je savais que là je recommencerai, jamais je ne pourrai m'arrêter de sourire. De toute façon je savais pas quoi le dire. "Tu te rend compte qu'on aura pris qu'une seule cuite ensemble." Je fermais les yeux repensant au dernier nouvel ans, qui remontait à à peine un mois, s'était triste on venait à peine de se retrouvait qu'on allait devoir bientôt se quitter.