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(flashback ) ok je suis épave ! ► kolrys

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Kol & Emrys Հ ok je suis une épave !
J'avais besoin de mes proches pour traverser ce moment pénible de ma vie. C'était fini avec Keyla, et je sombrais petit à petit sans elle, tout simplement parce que sans elle je ne pouvais plus vivre, à quoi bon continuer sans sa moitié ? A quoi bon continuer quand nous ne sommes plus que la moitié de ce que nous étions avant ? Je n'y arrivais pas. C'était horrible cette sensation que l'on pouvait ressentir ... cette douleur permanente dans la poitrine, j'avais l'impression que plus rien ne fonctionné comme avant, que tout était déréglée, et c'était affreux. Je m'étais renfermé sur moi même petit à petit, jusqu'à devenir un vrai mollusque et ne plus bougé du canapé, la ou je passais la plupart de mon temps. Je n'allais plus en cours depuis le début de la nouvelle année, je m'en foutais carrément. J'arrivais par à tourner la page c'était trop dur et même si le temps passait la douleur était toujours la intacte, et même parfois plus intense par moment. Plus je me sentais seul, plus je plongeais ... et c'était horrible. Je finis par recevoir un message ... mon portable c'était mis à vibrer. J'avais pas envie de bouger, j'en avais pas la force, c'est seulement une heure après que j'arrivais enfin à atteindre mon portable. « J'arrive dans une heure à ta chambre tiens-toi près petit frère. » - Emrys. Ça voulait dire qu'il était surement pratiquement arrivé. J'étais même pas habillé, tout était en bordel, j'avais rien préparé, bref j'étais pas du tout près pour accueillir celui que je considérais comme mon grand frère. Et il ne mit pas longtemps à frapper à la porte. J'étais en boxer génial, et il était environ quatre heure de l'après midi. Et la seule chose que je me suis dite à ce moment la, c'était : « Génial Kol ! T'es une épave ! » J'étais pas fier de moi pour le coup. « Salut frérot ! » avais-je dis hésitant.

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On disait que le monde ne tournait pas rond en ce moment et d'ailleurs, mon pauvre Kol était sujet à bien des rumeurs ; c'était comme mon petit frère, comme mon cher Denys disparu, il me faisait penser à lui et il était hors de question que je fasse les mêmes erreurs qu'avant le départ de celui-ci en étant pas présent pour mon frèrot. Évidemment, je voulais savoir où il était mais quelques choses me disait qu'à cette heure, il avait déjà rejoins tristement sa chambre à la maison Winthrop. Je sortais de mon appartement bien décidé à trouver mon ami vêtu d'une simple veste en cuir pas très chaude ; heureusement qu'il ne faisait pas froid ! Je sortais mon téléphone en fermant la porte de l'appartement puis envoyais un message en le prévenant de mon arrivée imminente. J'enfilais mon casque et fonçais à travers les rues comme un dingue pour ne pas lui laisser le temps de s'enfuir de chez lui si il ne voulait pas parler ce dont je doutais fort vu que c'était moi. Je grimpais une à une les marches de la Winthrop House et fonçais à sa chambre où je tambourinais comme un dingue ; un frère inquiet. Quand il ouvrait la porte, je vis à son visage et sa tenue qu'il était pas dans son assiette du tout et je grimaçais, triste pour lui. il me salua et je le checkais, frappant sa main instantanément en disant : Salut mon frère ... Je le regardais en bougeant la tete, navré et repris ; Oh toi, ça ne va pas ... Je rentrais rapidement et fit volte-face une fois la porte fermée, découvrant une chambre sans desssus dessous : Huum ... il s'est passé quoi là ?
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Kol & Emrys Հ ok je suis une épave !
J'avais de fuir, encore une fois comme je l'avais fait cinq ans plus tôt ... tout semblait méchaper encore une fois, et tout ça semblait ne pas pouvoir s'arranger j'avais comme je le craigniais tout perdu depuis des mois. Le monde s'écroulé derrière moi et c'était vraiment terrifiant. Je savais plus du tout ou j'en été, et ça se répercuté sur ma vie active, je sortais plus, je foutais plus rien ... et c'était vraiment horrible, j'avais vraiment plus l'air de rien et c'était loin d'être moi ça. J'avais envie de voir personne mais mon grand fère venait et la je pouvais plus l'éviter. « Salut mon frère ... » ça se voyait tant que ça ? « Oh toi, ça ne va pas ... » avait-il dit après avoir fermé la porte derrière lui. J'avais pas envie de lui parler alors je restais silencieux. Le regardant simplement, avec un regard vide ... j'étais plus du tout moi même ... et j'avais pas envie de redevenir le mec qui était même plus capable de marcher tellement qu'il était défoncé. Cette fasse de ma vie j'avais envie de l'oublier, tout simplement même si j'avais l'impression que par moment j'étais le même. « Huum ... il s'est passé quoi là ? » Je regardais l'état de l'endroit ou je vivais ... oui c'était vraiment le bordel. « Il s'est rien passé ... je me suis juste laissé débordé ... c'est tout. Excuse moi pour ce bordel, j'ai pas eu le temps de ranger avant ton arrivé. » J'étais vraiment un moins que rien.

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Il avait ce regard vide, étrange, qui me faisait comprendre qu'il n'allait clairement pas bien. Il semblait totalement mal et déboussolé ; je n'aimais pas ça du tout. Je le sentais pourtant réticent à me voir, me parler et je comprenais néanmoins ça me faisait mal qu’il semble me rejeter rien que par son regard. Je m'en foutais, je ne le lâcherais pas car il méritait pas qu'on l'abandonne ... personne ne le méritait meme cette empaffé de Alexander Strudwick voyez-vous !? Je regardais mon ami me dire nonchalamment en regardant l'appartement sans dessus dessous, mode épave : « Il s'est rien passé ... je me suis juste laissé débordé ... c'est tout. Excuse moi pour ce bordel, j'ai pas eu le temps de ranger avant ton arrivé. » Il était vraiment renfrogné et c'était énervant parce qu'il savait que je venais pour lui, que je me déplaçais pour lui et faisait genre le mec qui va me faire perdre mon temps alors que je venais exprès. Je voyais rouge sur le coup et je tapais l'arrière de sa tête en disant ; Non, il ne s'est pas rien passé ... tu vas arrêter de faire ton malin et me dire tout de suite ce qu'il y a là ... Je le regardais sérieusement et le tirais vers son lit pour qu'il s'assoit face à moi.
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Kol & Emrys Հ ok je suis une épave !
Mes vieux démons étaient la, présent comme s'ils m’appelaient et que petit à petit je revenais vers eux. C'était quelque d'horrible de se voir replonger comme ça, et de ne rien faire tout simplement parce que je n'en avais plus la force, j'arrivais plus à me battre à présent parce que c'était devenue trop dur. J'étais resté la planté au milieu de la pièce une fois qu'Emrys était rentré et je l'avais à peine regardé, simplement en lui montrant clairement que je n'en avais juste rien à foutre qu'il soit la ... mais en réalité ce n'était pas vrai à croire que ce corps ne répondait plus à mes propres actions j'avais envie de crier, de lui dire tout simplement merci pour sa présence, merci pour son soutiens car beaucoup m'avait abandonné dans cette bataille, j'avais perdu l'un de mes frères celui que je considérais un peu comme tel aussi Alexander ... tout le monde m'abandonné mais pas lui. J'avais de le prendre dans mes bras et pleurer pour expulser toute cette tristesse qui s'était accumulé au fil du temps, mais je n'y arrivais pas, comme si j'avais envie de rester fort devant cette épreuve abominable. Je lui avais dit que de la merde ... moi après tout quoi dire d'autre à part ça ? « Non, il ne s'est pas rien passé ... tu vas arrêter de faire ton malin et me dire tout de suite ce qu'il y a là ... » m'avait-il dit en me tapant sur l'arrière de la tête, et m'emmenant sur prés de mon lit pour que je m’assois. « Aie putain mec ! » en plus d'être devenue une vrai épave ... un zombie sur patte, j'étais devenue une chochotte génial ! « Tu veux savoir ce qui se passe ... ce qui se passe Emrys c'est que je suis en train de crever sans Keyla ... à l'intérieur tout est mort ... PUTAIN et j'arrive pas à remonter la pante ! » J'arrivais à crier, alors je m'étais efforcé de parler le plus fort que je pouvais encore faire ... j'étais en train de partir à petit feu et je ne remontais pas la pente, je sais que ça serait la fin, même si j'en avais pas envie.

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Je ne comptais pas le lâcher comme ça et ça je crois qu'il l'avait compris dès que je l'avais tiré au lit lui donnant une tape sur l'arrière de la tête. Je gardais un regard sévère, dur pour lui montrer que je ne ferais pas plus mais pas moins, c'était clair. La chochotte se plaina donc de la tape puis je répondais simplement par un regard las. Je ne savais pas ce qu'il pouvait bien lui arriver mais je comptais le savoir et après sa plainte, il me répondait enfin : « Tu veux savoir ce qui se passe ... ce qui se passe Emrys c'est que je suis en train de crever sans Keyla ... à l'intérieur tout est mort ... PUTAIN et j'arrive pas à remonter la pante ! » Il avait presque crier et ça me rendait fou de le voir ainsi pourtant je connaissais certain antécédent par rapport aux filles qui auraient très vite pu ronger notre amitié et la tuer d'ailleurs. Je ne sais pas comment lui dire ma pensée alors je me contentais de me gratter le menton l'air pensif : Mais pourquoi tu n'es plus avec Keyla ? Tu l'as quitté, elle t'a quitté ? Je comprend pas vous étiez si bien ! Je reste choqué la bouche limite ouverte en o et prouvant mon état d'esprit.
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Kol & Emrys Հ ok je suis une épave !
Ma vie était tellement compliqué en ce moment que c'était vraiment difficile pour moi de rester calme, de ne pas péter un câble complet, je me retenais, je savais qu'un jour au bout d'un moment tout allé exploser et je ne voulait en aucun cas être la personne qui serait devant moi à ce moment là, je le savais très bien ce n'était pas bien de garder tout ça en moi, mais après tout est-ce que j'avais une autre solution ? C'était véritablement horrible je soufrais et je voulais pas le dire ... j'avais pas envie de tout exposer comme ça, parce que j'y arrivais tout simplement pas. Je savais plus du tout quoi faire ... j'étais plus moi même, et je me voyais sombrer petit à petit comme un poids plongé dans l'eau. Je lui avais pas dit directement, mais il l'avait compris, je n'étais plus avec Keyla et c'était définitif, et bien sur je m'attendais à m'expliquer avec lui. « Mais pourquoi tu n'es plus avec Keyla ? Tu l'as quitté, elle t'a quitté ? Je comprend pas vous étiez si bien ! » Il voulait avoir des réponses, il voulait savoir et après tout c'était normal je le comprenais tout à fait. « Elle m'a quitté une bonne fois pour toute ... je l'ai trompé encore une fois et c'est fini, point barre ... j'ai plus envie d'en entendre parler. » Je l'aimais toujours c'était certain, mais j'avais toujours pas digéré le fait qu'elle ai avorté de notre enfant sans m'en parler, j'arrivais pas ... c'était surement pas anodin cette histoire ... et en plus elle demandait le divorce.

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Je ne comprenais pas qu'il soit si mal, qu'il soit d'un coup si mal, je ne comprenais réellement pas. Je souriais donc à mon ami avec difficulté. J'essayais de comprendre, de réfléchir au pourquoi de la fin de leur couple. Je ne voulais pas qu'il se mette dans des états pareils mais je repensais à ce que je savais de lui, à ses erreurs et j'avais peur qu'il m'annonce quelque chose du genre mais évidemment, je ne me trompais pas : « Elle m'a quitté une bonne fois pour toute ... je l'ai trompé encore une fois et c'est fini, point barre ... j'ai plus envie d'en entendre parler. » Je ne comprenais pas et ne pus m’empêcher de secouer la tête de droite à gauche, montrant mon désarroi, mon incompréhension et le fait que je ne cautionnais pas. C'était encore une fois son grand tord ! Je tapais son épaule doucement : Mais mec, tu n'apprends jamais ... Avais-je dit sur un ton assez sévère. J'étais réellement choqué qu'il ait pu recommencer, néanmoins, nous nous étions attachés comme deux frères et je voulais toujours etre là pour le remettre sur le droit chemin alors je ne partais pas en colère et reprit : Pourquoi as-tu fais ça ? Tu voulais plus d'elle ou c'est juste une erreur ? parce que là je comprends plus ce que tu fais ... Je regardais dans les yeux mon ami pour lui montrer le sérieux de ma question mais aussi mon incompréhension.
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 J'étais dévasté, si bien que je n'osais même plus sortir de chez moi, de cette chambre qui semblait bien petite face aux souvenirs passé de notre appartement avec Keyla. J'étais entouré de gens qui m'aimaient je le savais, mais au fond je me sentais seul ... délaissé. Il n'y avait plus cette personne à côté de moi pour tenir la main ... elle n'était plus la. J'avais avoué à Emyris que j'avais trompé (encore une fois) Keyla. C'était définitivement plus fort que moi ... j'étais redevenu cet homme, détestable, que les filles aimaient et que les hommes détestaient ... mais je ne voulais pas redevenir cet homme, c'était du passé, et je ne voulais pas revenir en arrière, je ne voulais pas que les souvenirs de notre bonheur avec Keyla s'efface, comme le reste. « Mais mec, tu n'apprends jamais ... » C'était plus fort que moi et il avait surement raison je n'apprendrais jamais. Il finit par reprendre sans que j'ai le temps de sortir un mot. « Pourquoi as-tu fais ça ? Tu voulais plus d'elle ou c'est juste une erreur ? parce que là je comprends plus ce que tu fais ... » C'était une erreur, une terrible erreur, qui me vallait aujourd'hui le prix de mon bonheur. J'étais tellement malheureux sans elle. « J'ai jamais voulu la remplacer par qui que ce soir, c'est pas du tout que je voulais plus d'elle ... Je l'aime ! Mais c'était ... c'était plus comme avant et j'avais l'impression qu'elle m'échappé, petit à petit et sa me rendait dingue ... et j'ai fais cette connerie monumentale, que je regrette tellement ! » Je savais très bien qu'il ne comprenait pas ... j'étais perdu moi aussi dans mes propres sentiments ... il y avait tellement de choses en même temps à gérer que s'en était devenue insoutenable.

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Comment avait-il pu recommencer ? n'apprenait-il jamais, devions nous tous l'engueuler à chaque fois et comment sa copine avait pu accepter ça ? En fait, elle avait raison les premières fois avant de lui pardonner en pensant qu'il recommencerait parce que c'était le cas et ça me choquait. Je ne pouvais pas abandonner notre amitié pour ça parce que je n'étais pas comme ça mais celui que je considérais comme un petit frère baissait réellement dans mon estime sur ce coup là encore. Je ne pouvais pas comprendre qu'on réitère la chose alors qu'on l'a déjà fait à la personne ; déjà de base la tromperie, j'ai vraiment du mal et quand ça m'est arrivé, j'ai dérouillé mais quand on voit que ça continue ; y'a un soucis et on le règle avant de recommencer l'histoire ! Je l'écoutais pourtant et lui adressais un sourire pour ne pas le blamer plus car je sentais dans la lueur de ses yeux qu'il en uffait déjà bien de la tristesse et de l'énervement. Ouais tu l'aimes mais alors pourquoi ? Non je ne comprends pas tu vois parce que tu dis l'aimer et tu continue... tu fais comme moi et je ne conseille à personne de le faire, tu flippes d'aimer alors tu choisis l'option facile mec ... J'avais dit ça en criant énervé, clairement mais apparemment pas uniquement contre lui mais contre moi, je comprenais trop de chose en moi en disant ça, enfin je ne savais plus mais c'était trop étrange si bien que je fronçais un instant les sourcils moi-meme choqué. J'eus un instant de recul avant de reprendre ; Je suis désolé de mettre embaler ainsi ... désolé ... dis-je très perdu. Je n'aimais pas m'énerver comme ça alors que je voulais l'aider malgré tous ses tords.
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