there's only 1 way 2 say those 3 words
w/ A. Billie O'Connell & Alexander R-K Strudwick
w/ A. Billie O'Connell & Alexander R-K Strudwick
Savoir que Billie se trouvait en quarantaine, ça me mettait tout simplement hors de moi. J'arrivais plus à raisonner normalement, j'arrivais plus à me concentrer sur quoique ce soit. J'avais juste l'impression de perdre pied, tout simplement. J'avais peur qu'aucun remède ne soit trouvé, qu'elle finisse par périr entre ces quatre murs sans que je puisse la revoir, la toucher de nouveau un jour. J'avais peur et je ne lui avais jamais caché quand elle était encore saine et sans virus dans son organisme. Sauf que là, ça y est, elle était en plein dedans et il n'y avait aucun moyen de retour en arrière. Lors de la dernière émission de radio, ils ont parlé du fait que c'était mortel... Comment ne pas paniquer en entendant ce genre de nouvelles ? Sérieusement ? Je comprenais parfaitement la panique qui régnait sur la ville, bien que je ne fasse pas partie du troupeau. J'attendais sagement dans ma chambre l'heure des visites à l'hôpital pour aller voir ma petite amie. Elle avait été embarquée dans la quarantaine lundi et j'ai juste l'impression que ça fait une éternité. J'avais juste besoin de la voir, de lui parler, et sûrement que ça irait mieux. J'avais confié la petite aux parents de Milena afin qu'ils s'occupent d'elle tant que je suis à l'hôpital et finalement, je me dirigeais vers le bâtiment qui regroupait une bonne partie de la ville. Monté à l'étage 5 grâce à l'ascenseur, je me dirigeais donc vers la chambre de quarantaine grâce au système mis en place pour diriger les visiteurs. Puis comme j'avais l'habitude, je demandais à une infirmière d'appeler Billie afin qu'elle vienne près de la vitre afin qu'on parle ensemble, ne serait-ce qu'un peu.
(Rhys Ackerman)
“take a deep breath and remember who the fuck you are ”