Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityUn jour mon prince viendra... Et les problèmes conjugaux il apportera !
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Un jour mon prince viendra... Et les problèmes conjugaux il apportera !

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« j'suis pas ton prince charmant... mais on fait genre dit ? »
Tout simplement parce que je n'avais pas réussi à gober les trente flamby en moins d'une minute, j'ai souffert de cet intense moment de solitude qui te rappelle que tu n'es qu'une pauvre merde sans petite-amie. Et surtout que celle que tu aimes ne te regarde même pas. Mon gage ? Prendre rendez-vous chez le conseiller conjugal pour parler de mes "problèmes maritaux" avec un inconnu. Juste prendre rendez-vous hein, parce que pour ça fallait encore être en couple. Bref, assis dans la salle d'attente, mes doigts pianotaient sur mes cuisses alors que je patientai dans l'espoir que la secrétaire se libère vite de ce petit couple venu régler. Puis lorsque ce fut enfin mon tour, je me levai péniblement et me dirigeai vers le comptoir : « Excusez moi je viens pour... » - « Ah oui oui veuillez patienter un peu, nous avons du retard dans le programme mais ça ne devrait pas être trop long Mr. Cheng » wololo c'est parce que j'suis bridé c'est ça ? Que des stéréotypes ça putain. Néanmoins ça me donnait une idée, et alors que la femme ne me laissait pas en placer une en insistant sur le fait que d'ici moins d'une demie-heure je passerai devant le psy, j'abandonnai l'espoir de lui faire comprendre que je n'étais pas Mr. Cheng et me murai dans un mutisme intéressé. Je m'assis alors dans la salle d'attente une nouvelle fois, à côté d'une femme seule elle aussi. Faut m'expliquer ce que font les gens seuls ici quand même. Elle aussi avait été victimisée par un pari merdique ?

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Joan s'ennuyait. Voilà. C'était plutôt con. Elle aurait au moins pu faire semblant de réviser dans sa chambre d'étudiante paumée qui n'a pas les moyens d'avoir un duplex en ville, mais elle n'avait pas envie. Ca lui arrivait parfois – pas toutes les semaines, elle n'étais pas atteinte à ce point – d'aller chez le conseiller conjugal, et elle s'asseyait dans la salle d'attente. Personne ne faisait vraiment gaffe à elle, mais Frances faisait attention aux autres. En fait elle aimait bien s'imaginer pourquoi tous ces couples étaient venus ici. Elle faisait des scénarios rocambolesques, et parfois elle riait, ce qui lui attirait des regards déplaisants. Joan se demandait quand est-ce qu'elle aurait droit à son article dans le journal local : « la fille du conseiller conjugal ». Ça faisait un peu tueur en série, mais elle aimait bien. Peut-être qu'elle deviendrait une mascotte et qu'on irait voir ce psy juste pour apercevoir l'étranger jeune femme frangée dans la salle d'attente. Parfois aussi, elle se demandait si elle aurait le courage de rentrer dans cette salle. C'était un conseiller conjugal non ? Il pourrait peut-être lui expliquer pourquoi elle avait laissé tomber Cody. Sûrement un truc du genre : vous vous êtes fait lâchée par un homme, alors vous reproduisez le schéma inverse avec l'autre pour prendre votre revanche, blablabla. Pour la première depuis longtemps, une personne s'était assise à côté d'elle. Lui. « Vous avez rendez-vous ? » Il était seul lui aussi, peut-être était-il le deuxième fantôme de la salle d'attente. On ne l'avait pas prévenue, ce n'était pas dans le contrat.
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« j'suis pas ton prince charmant... mais on fait genre dit ? »
Une étrange lueur imprégnait mes yeux de joie et de malice. J'avais une idée en tête et je comptais en faire profiter ma voisine étrange, avec ou sans son accord. Un rictus fier mais surtout, et étrangement, dénué de supériorité étira mes lèvres à nouveau et lorsqu'elle ouvrit la bouche pour s'adresser à moi, il me sembla l'espace d'une seconde que quelque chose d'étrange l'habitait. Sa voix sonnait différemment, mais cette impression se volatilisa dès lors que je me reconcentrai sur mon but nouveau. Je secouai négligemment la tête et passai une main dans ma tignasse décolorée pour remettre quelques mèches rebelles en place : « Si on peut dire ainsi... Hum oui. » Je joins mes mains sur mes genoux et tapai du pied quelques secondes avant de pencher la tête dans sa direction : « Ce n'est pas votre cas ? » Après tout nous étions tous là parce que nous avions rendez-vous, non ? Enfin excepté mon cas. Des cris s'échappèrent de derrière la porte et mes yeux s'écarquillèrent naturellement devant la violence verbale et sonore surtout de l'échange dont nous faisaient aisément profiter le couple en consultation. Je me mis à rire et me mis à l'aise, sans gêne : j'étendis les jambes devant moi, croisai les bras derrière la tête et lui adressai un nouveau sourire amusé cette fois-ci : « POPOPO!! la misère qu'elle doit lui mettre la meuf. Aigoo.. De toute façon c'est toujours les femmes qui causent le plus de problèmes. » Petite pique infondée et non-pensée bien sûre.

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Joan ne connaissait absolument pas son interlocuteur, mais déjà elle l'aimait bien. Comme elle ne connaissait pas son prénom et comme elle n'aimait pas les clichés, elle l’appellerait donc Robert. En fait du moment où on lui adressait la parole, Joan vous aimait bien. Pas pour longtemps parce que automatiquement elle enclenchait le mode « scannage de l'esprit de la personne en face de moi » pour savoir si celle-ci était apte à la supporter et surtout si elle ne trimballait pas des boulets d'amis dans sa vie. Mais bon il n'était pas question de ça, avant elle devait répondre à Robert. « Non. Enfin c'est-à-dire que je peux pas aller voir un psy pour les couples alors que le seul homme que je peux considérer comme amant en ce moment c'est mon lit. » Non, la jeune femme n'avait pas peur de passer pour une tarée et de raconter sa vie sentimentale à un mec bizarre, qui parlait à une meuf bizarre – elle – dans la salle d'attente d'un psychologue de l'amour. « Ca se passerait pas comme ça si les hommes bossaient plus dans le foyer, regardaient moins la télévision et accordaient plus d'importance à leurs compagnes. » Ok, sa mère était une féministe hippie qui trouvait tout à fait normal de plaquer son mari, de faire un enfant avec un autre mec et de se remettre avec son mari en exigeant de lui qu'il accepte l'enfant comme le sien. On était pas aidés. Joan se leva et mit son oreille contre la porte en se retenant de rire. « J'aimerai tant vivre ça de l'intérieur au moins une fois dans ma vie ! » Elle se retourna vers lui en souriant. « Joan, 23 ans, américaine, enchantée. »
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« j'suis pas ton prince charmant... mais on fait genre dit ? »
Alors cette jeune femme charmante était, tout comme moi, une célibataire endurcie ? J'en rirai presque : dans quelle autre salle d'attente pour psychologie de couple retrouverait-on deux célibataires ? Je fermai les yeux et posai ma nuque contre la tranche du dossier du siège afin d'offrir ma gorge au plafond, soupirant discrètement face à sa vision des choses. Si pour ma part il ne s'agissait que d'une p'tite blagounette infondée, je doutai toutefois que ce soit le cas de ses dires. « Les hommes d'aujourd'hui font des efforts, mais les femmes ne sont jamais satisfaites de ce qu'elles ont. Elles demandent toujours plus, et nous, on arrive pas toujours à suivre. » Je gonflai les joues façon hamster avant d'ébouriffer mes cheveux et laisser un nouveau sourire capturer mes lèvres fines. Dans ma famille, c'était mon père qui avait toujours tout fait : cuisine, ménage, éducation.. et ma mère se contentait de s'attirer les mérites et les honneurs. J'arquai soudainement un sourcil face à son bond et penchai la tête  : s'intéressait-elle réellement à la teneur de la discussion qui se déroulait de l'autre côté de la porte ? Oui ? Bah du coup, moi aussi. Je me redressai à mon tour et l'imitai, mordillant ma lèvre inférieure sous la concentration. « Appelle moi Seung. J'ai 22 ans, je suis originaire de Corée. Nice to meet you girl ~ » Un clin d'oeil vint agrémenter ma brève présentation et je reculai vivement au moment où la porte s'ouvrit, tirant la jeune femme avec moi. Le couple en sorti tout penaud : il devait avoir la quarantaine tout au maximum.  « Mr Cheng ? » - « Yah ? Euh... oui, j'arrive. » C'est avec un amusement notable que je décidai d'exaucer l'un des souhaits de la demoiselle en glissant ma main dans la sienne pour la traîner dans la salle à mes côtés. Okay j'connaissais aucun monsieur Cheng mais.. ça promettait d'être épique.

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Pour une fois, Joan n'avait pas envie d'avoir raison. Disons qu'elle ne prenait pas la conversation au sérieux. Ça ressemblait plutôt à ces débats que les professeurs organisaient dans son lycée, où on vous collait un point de vue et vous deviez le défendre selon une liste d'éléments. Là c'était plus drôle parce que ça faisait travailler son petit cerveau de génie. Elle n'avait rien préparé et en plus son interlocuteur avait de la répartie. Si on lui avait dit qu'elle allait rencontrer un mec comme ça dans la salle d'attente du psychologue-conseiller conjugal de Cambridge, elle ne l'aurait pas cru. « Oui ben ils sont pas nombreux, et ce qu'ils le font ont beaucoup de mérite, on sait combien c'est stigmatisé de nos jours ! » Le côté reportage de sociologie à la télévision pendant le journal de 20h était assez risible. Ah merde, il ne s'appelait pas Robert ! Elle était un peu triste, ça l'aurait tellement amusé d'avoir à faire avec Louis-Jean-Philippe Stanislas. « Enchantée ! » Frances pouffa mais sans qu'elle n'ait le temps de dire ouf, elle se retrouva en plein milieu du cabinet du docteur... Du docteur qui déjà ? Peu importe. On l'aurait amenée à Disneyland elle n'aurait pas été si heureuse. La jeune femme trouvait qu'il y avait quelque chose de poétique, comme un poème de Baudelaire : les mouchoirs dans la corbeille, le canapé blanc, le bureau en bois laqué... Sentant le regard du docteur, conseiller ou je-sais-pas-quoi sur elle, elle finit par s'asseoir sur le canapé.
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