OLILY ¤ those tings we need to say

Olivia était venu à l'hopital y a quoi, une semaine, une semaine et demie parce que Wesley faisait partie de la première vague de malades et ça lui avait pas fait du tout. Elle avait finit par boire comme un trou pendant un moment, mais elle était devenu malade très rapidement après, elle avait cru à un rhume ou une réaction à l'alcool, mais pas du tout, hier elle c'est rendue à l'hôpital pour vérifier et elle a rapidement été mise en quarantaine. Elle prit le lit du fond, collé au mur, un voisin chiant en moins. Elle était en manque et ne pouvait même pas rejoindre Wesley, il était au premier étage et elle avait finit par avertir une infirmière, histoire qu'il ne s'inquiète pas. Olivia avait finit par voir Lily entrer et elle était triste, elle ne voulait pas voir ses amies ici, mais elle avait pu prendre le lit à coté d'elle. La joli blonde se réveiller tôt ce matin là, elle avait envie de boire, elle était fatiguée, mais ne se rendormait pas, elle était pale aussi, enfin, rien de bon. Elle tourna la tête vers Lily et parla pas trop fort. « heyyy tu dors ? »

J'avais juste horreur de cette cage qui nous servait de quarantaine. Comment mourir à petit feu chaque jour de plus. Déjà que je suis pas du tout de bonne humeur quand je suis malade parce que j'ai horreur de ça, mais alors là c'était juste le summum. Lorsque j'étais arrivée, j'avais de suite repéré mon amie Olivia dans la cage, et j'étais contente en même temps d'être mal parce que une autre de mes amies se trouvaient enfermées dans ce foutu hôpital. J'étais venue m'installer près d'elle, à côté de son lit, pour ensuite rencontrer une jeune femme du nom de Gwen. Au moins, ça commençait plutôt bien, je ne m'ennuyais pas trop, et surtout j'étais bien trop fatiguée et ko pour penser à regarder la télé ou bien même à lire. Tout ce que je voulais c'était me reposer. Seulement je n'y arrivais plus et j'ignorais totalement l'heure qu'il pouvait être, étant privée de mon téléphone. J'entendis cependant la voix de mon amie me demandant si je dormais b]Non pas vraiment,[/b] disais-je alors que je venais de me retourner vers elle, toujours allongée. j'ai déjà trop dormi je crois et j'ai un peu mal au crâne. Et j'en ai marre de cette perf de malheur ! Oui parce que pour le coup j'arrivais plus à plier mon bras pour dormir.

Olivia était malade, oui, malade. Elle s'en voulait du coup d'avoir dit à Wesley qu'elle aurait aimé être à sa place et en plus, ils ne pouvaient même pas se parler, enfin c'était pas si chouette au final. Elle ne savait pas trop ce qu'elle allait faire, comme elle allait reprendre du mieux, au moins, elle se sobrisait encore plus du coup, parce qu'ils allaient pas lui donner de quoi boire ou fumer ici, c'était certain. Après sa beuveri de l'autre soir, ça lui ferait un peu de bien. Enfin, au moins, quoiqu'elle aurait préféré savoir ses amis dans de bonnes conditions, Lily, était avec elle, ca lui faisait quelqu'un à qui parler. Elle avait garder un lit pour elle et en se matin très matinal, elle lui demanda si elle dormait et bon, apparemment que non. « mouais je comprend, mais bon faut faire avec... pas vraiment le choix. » Olivia était assez pessimiste en fait, mais valait mieux pas miner le moral de tout le monde. « a part cette cochonnerie, ça va la vie ? » Autant faire un peu la conversation.

C'était vraiment la galère de se retrouver ici et de devoir y dormir. Y rester une journée c'est pas dérangeant mais se dire qu'il fallait y dormir et pas seulement une nuit, c'était juste l'enfer. Comme quoi, rien ne vaut la santé et la liberté, au moins dans ces moments-là on s'en rend vraiment compte. Surtout qu'avec ce fichu virus je faisais trop d'insomnie à dormir à peine une ou deux heures par nuit. Ca n'arrange vraiment pas mon cas, mais bref, ça allait bien passer un jour ou l'autre, je compte pas lâcher la vie toute de suite, je vous le dis. Mon amie me demanda alors comment se passer la vie à part cette merde qui nous tombait dessus. Je savais pas vraiment quoi répondre. Je me suis mis à toussoter avant de lui répondre Pas grand chose à part que la dernière fois que je suis venue ici je me suis arrachée les cheveux de nouveau avec Duncan ... C'était l'enfer ... Faut dire que je n'avais jamais apprécié nos prises de bec, mais depuis qu'on était tombé amoureux, je les supportais carrément pas. Tellement que j'avais envie d'en pleurer. Putain d'hormones malades je te jure !

Olivia aurait préféré pouvoir rester dans le confort de chez elle, mais elle aurait surement continuer de boire, surtout si Lily c'était retrouvée ici seule, ça ne lui aurait pas fait d'avoir tous les gens qu'elle aime ici, sauf Val, mais il avait sa copine, elle aurait surement pas voulu trop l'embêter, enfin, pas plus que ce qu'elle avait déjà fait. Enfin, au moins, elle était malade, mais pas seul et la viderait son sang encore une fois, quoique l'envie resterait toujours présente. Elle sourit doucement quand Lily lui expliquer qu'elle et Duncan c'était encore engueuler. « Pourquoi ? » Elle toussa un peu avant de reprendre. « je croyais que ca allait mieux ? » Enfin, c'est ce qu'elle avait compris, qu'ils s'entendaient mieux, qu'il allait se calmer sur les drogues, qu'elle allait l'aider. Olivia était inquiete, surtout qu'elle savait que Duncan était encore plus mal qu'elles, au moins, il prendrait rien pendant ce temps là, c'était peut-être ça aussi qui le rendait encore plus irritable. Enfin, Olive préféra ne pas parler tout de suite du fait qu'elle c'était saouler, elle voulait pas inquiéter Lily encore.

Rien que de penser à Duncan et à notre amour que je jugeais impossible, je ne me sentais pas bien de m'engueuler avec lui, et là j'avais l'impression de retomber en déprime complète comme ça m'était arrivé des tonnes de fois avec la perte de ma mère. Ça n'arrange jamais les choses de toute façon quand ça ne va pas d'avoir vécu une aventure aussi horrible ... Olivia ne comprenait pas pourquoi je m'étais prise la tête avec lui vu que la dernière fois qu'on s'était vue, je lui avais dit qu'on s'était réconciliés et que maintenant tout allait bien. La maladie et la fatigue me fit alors oublier que je lui avais caché le plus gros des détails Ça va mieux c'est sûr mais il s'est mis à jouer son gros jaloux, chose que je ne supporte surtout qu'il n'avait aucune raison de l'être ... C'est alors que je me rendis compte de ma gaffe monumentale. Merde tu ... J'en avais le souffle coupé. Je regardais mon amie, attendant le verdict de sa réaction avec légère angoisse.

Olivia adorait sincèrement Lily. Elle l'aimait presque d'amour, enfin, on se calme, mais elle se sentait à l'aise comme elle ne c'était jamais sentie a l'aise avant. Elle ne se sentait pas juger, elle n'avait pas l'impression que Lily se disait qu'elle allait retomber dans le vice, qu'elle allait être une statistique ou quelque chose du genre, enfin, Lily c'était quelqu'un sur qui olivia pouvait compter et avec qui elle se sentait à l'aise. Il faut dire qu'elle était aussi ami avec Duncan, qu'elle aimait tout autant, mais elle était un peu pômée entre eux, elle ne comprenait pas trop où ils allaient et la blonde mettait encore plus de doute dans son esprit. « de quoi Jaloux ? Qu'est ce qui se passe Lily, je pige plus rien sérieux, ca va bien et puis ca va mal, et il est Jaloux et d'un coup il arrete la drogue pour toi ? » La jeune femme était ineterregotive, mais tout de même douce, elle était sincère, elle voulait aider. « Ca peut pas être si pire non ?» Elle sourit doucement pour l'encourager à déballer un peu son sac, en même temps, comme ça, elle avait as besoin d'avouer qu'elle avait bu comme un trou.
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Apparemment, ce que je venais de lui avouer n'était pas suffisant pour comprendre que ma relation avec Duncan n'était plus du tout fraternel. Moi qui n'accepte pas cette relation, j'ai cru que ça allait m'arracher la gorge en lui déballant toute l'histoire. Je me mis à déglutir un peu de salive avant d'avaler difficilement pour finalement me lancer Quand on était à Londres, je t'ai pas tout raconté ... Il m'a avoué être amoureux de moi depuis toujours. Je ne savais plus comment réagir, je ne savais même pas ce que je ressentais moi-même. Jusqu'à ce que je le retrouve dans la salle de bain entrain de se mutiler ... J'ai alors compris que ses sentiments étaient réciproques. Depuis on entretient une relation bizarre, parce que je n'assume pas du tout ... Nous deux. Ensemble, comme couple. J'y arrive pas. Là au moins c'était clair et net, mais je sentais ma fièvre me reprendre et ressentir des bouffées de chaleur alors que ma tête me lançait un peu douloureusement. Mais rien ne bien insurmontable.

Olivia était fiévreuse, en manque, malade, les sous-entendus, elle ne les voyait pas vraiment, elle voyait qu'elle aurait peut-être du comprendre plus vite pour la santé de Lily, mais elle ne comprenait pas vraiment. Enfin, son amie ce décida à lui expliquer et finalement, oui, elle comprenait et elle resta bouche bée un moment et referma sa bouche dès qu'elle le comprit, elle ne voulait pas juger Lily, elle ne la jugeait pas, ils n'avaient pas le même sang non et elle avait fait pire alors bon. «ah ben celle là j'aurais pas pu deviner... » Non parce qu'olivia n'avat clairement pas une imagination si poussée que ça, fallait pas rêver. Elle soupira doucement, simplement et torna son visage vers son amie. « tu veux en parler plus, si tu veux pas je te force pas , mais si ça te prend vas-y te gêne pas... autrement, j'ai callé une bouteille de vodka y a quelques jours... » Olive lui donnait l'oportunité de changer de sujet, autant lui donner toutes les options de sortie si jamais elle ne voulait pas parler de Duncan.

Malgré mon état fiévreux et ma fatigue monumentale, j'avais réussi à avouer toute la vérité sur moi et Duncan à notre amie en commun. Je savais qu'au moins il ne m'en voudrait pas pour ça vu qu'il veut qu'on soit vraiment ensemble. Mais c'était plus pour moi que c'était compliqué. Mon amie eut la réaction à laquelle je m'étais doutée. Elle ne pouvait pas imaginer ce genre de chose, c'était tellement ... bizarre. Mais c'était loin d'être mon sujet de conversation préféré. Heureusement elle compris ça et m'avoua qu'elle avait céder à l'alcool il n'y a sûrement pas longtemps de ça. Quoi ?? Disais-je de la voix la plus forte possible. Tant pis si j'en réveille quelques uns mais avec le peu de puissance dans la voix que j'ai en ce moment, ça ne réveillera que le voisin. Pourquoi ? Lui demandais-je simplement avec tristesse.