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Norah & Prue - You believe in me when I tell you : I wouldn't hurt him

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« On dit des cicatrices qu'elles se referment, en les comparant plus ou moins aux comportements de la peau. Il ne se passe rien de tel dans la vie affective d'un être humain»
Norah & Prue



5h30 Résidence Dunster

De ses douces caresses, mon corps se perdait. Divin baisé, sachant quand m’embrasser ; quand m’effleurer. Ses yeux d’un bleu profond sondaient les abysses de mes songes en un seul regard. C’était comme se perdre dans les méandres d’un monde inconnu, mais terriblement séduisant.

Une. Deux. Je m’éveillais en sursaut, me projetant en avant. Mon cœur tapait tellement fort contre ma poitrine, que je crus pendant un instant, que cela ne cesserait jamais. Les rayons lunaires traversaient les rideaux et se répercutait contre un collier de diamant posé en vrac sur ma commode. Au loin, on pouvait entendre le chant mélodieux d’un oiseau. C’était l’entre deux mondes. Là où la nuit rejoignais le jour. Passant une main sur mon visage, j’en profitais pour regarder l’heure sur mon réveil : cinq heures trente. Il était beaucoup trop tôt. C’est alors, que mon rêve me revenait en mémoire. Vague nostalgique, envahissant mon être tout entier. Une douleur aiguë, prenait d’assaut mon être. Ainsi, la même question me revenait en mémoire comme à chaque fois que je pensais à lui. Pourquoi me faisait-il cet effet ? Je n’avais jamais ressentie cette sensation et cela même lorsque j’étais encore avec mon ex-fiancé. Il y avait chez lui, quelque chose d’unique. Une chose qui le rendait important et indispensable. Le genre d’être qui marquait votre vie pour un temps indéfinis.

Vainement, je tentais de le chasser de mes pensées. Hélas, il était devenu évident que cette action se révélait être impossible. Voilà, plusieurs jours qu’il revenait hanter mes songes comme si, il y avait toujours été. Mes nuits, inlassable déjà vu, ne cessaient de tourner en boucle. Sonnant, le préambule d’une prochaine rencontre. Clignant des yeux, je faisais disparaitre cette hypnotique valse de mon esprit. Péniblement, je posais un pied hors de mon lit. Maintenant, que j’étais bien réveillé, il était inutile de me recoucher. Morphée m’avait chassée de ses bras.

10h20 Campus d’Harvard

Un ciel morne surplombait la ville, entourant les lieux de sa brise glacée. Les bâtiments en brique rouge étaient ternes et sans âme. En cette matinée de janvier, Harvard semblait avoir été touché par une atmosphère glauque et étrangement pesante. Mes pas se répercutaient en échos contre les monstres imposant de l’université comme si j’étais prise au piège dans un quelconque rêve. A chaque pas, des flashbacks de mon rêve, revenaient me hantés. Durant deux longues heures, mon esprit n’avait fait que vagabonder ailleurs. Mes pensées, dirigées vers lui, je n’avais pas réussis à me concentrer. Pourquoi ciel, est-ce qu’il me mettait dans cet état ? Avant samedi dernier, je ne pensais ne jamais le revoir. Du moins, c’est ce que je pensais, car il était évident, que je m’étais trompé.

C’était un samedi matin pluvieux. Alors que Boston était envahi par des voitures tonitruantes et la pollution de leur pot d’échappement. Grosse berline reluisant d’éclat et affreusement agressive. C’est dans une rue principale, que le grand Opéra de la ville survivait. Il rappelait la décadence pompeuse des années folles, résistant à la dégradation du temps. C’est dans ce temple de la comédie, alors qu’aucune âme n’y avait fait acte de présence, que je l’avais revue. Se présentant dans toute sa splendeur accompagnée d’une pointe de mystère typique aux hommes d’une autre époque. Ainsi, alors que je pensais l’avoir oublié, il était apparu. Mon cœur n’avait jamais connu autant d’égarement. Il était le seul homme qui encore aujourd’hui, me faisait ressentir ses émotions.

Perdu dans mes pensées, je n’avais pas eu le temps de me préparer à une violente bourrasque de vent. Elle me heurtait de plein fouet comme une mise en garde. Resserrant ma veste autours de moi, je n’avais pas fait attention à la jeune femme en face de moi. Ses yeux quémandaient une vérité que j’aurais été incapable de lui remettre. Si seulement, elle ne m’avait pas parlé de lui.




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Je m’en souvenais comme si c’était la veille. J’étais allée à Boston, sur invitation d’M.S. Ce dernier voulait me changer les idées, après que mon père l’ait appelé. Evidemment, dès que je faisais une crise ou que je jouais les ados rebelles, mon père appelait tout de suite mon supposé chaperon. Supposé, car monsieur Dubarry était loin, très loin de l’image que mon père se faisait d’un chaperon. Lui pensait que son ami et ancien collègue me contenait, et m’empêchait de faire quelques bêtises que ce soit, me tenait loin de tous les écarts possible et imaginable qui encombrent le chemin cahoteux de la vie d’étudiante. Mais bien au contraire, le charmant blondinet n’en avait rien à faire de ce qu’il pouvait m’arriver. Du moins au départ, avant de se prendre d’affection pour la petite française antipathique et grande amatrice de vin que j’étais. Pour une raison qui m’était encore inconnue, les crises de colères qui m’habitaient régulièrement à mon arrivée aux Etats-Unis l’amusaient grandement, et il ne me lâchait plus depuis. Ce qui n’était pas pour me déplaire. Quitte à être obligée de subir la présence d’un adulte, autant que ce soit lui. Au moins, il me faisait rire, ne m’empêchait pas de faire ce que je voulais, et de plus, il m’offrait régulièrement la possibilité de partager un bon verre de vin français. Et je ne crachais jamais sur l’opportunité de retrouver les saveurs de ce pays qui m’était si cher. Que ce soit autour d’un bon repas ou d’un bon verre. Bien sûr, mon père n’était pas au courant de nos petites dégustations, qui m’étaient interdites dans les premières années de notre arrivée. Foutu pays qui nous interdit de boire jusqu’à vingt et un an. Je n’aurais jamais assez remercié M.S. pour ces moments de détente à la française. Lui savait comment m’amadouer. Pas comme mes parents, qui malgré tous leurs efforts pour me calmer ne parvenait qu’à m’énerver encore plus.
Enfin bref, ce jour-là, il m’avait donné rendez-vous à Boston pour un dîner hors Harvard, afin de me changer les idées. J’avais fait une rechute dans la haine et la dépression, j’en voulais à la Terre entière, je souhaitais plus que tout sauter dans le première avion en direction de Paris, de ma France adorée, de Siméon, l’homme de ma vie, qui ne me donnait plus de nouvelles. Si j’en avais eu les moyens, je l’aurais fait. Mais mes parents, sachant pertinemment que j’en étais capable, m’avait coupé les vivres, ne me donnant que le strict nécessaire pour vivre. En pleine détresse, mon père avait appelé M.S., qui avait donc décidé de m’emmener dans ce petit restaurant français pour calmer ma haine. Je ne devais le retrouver que le soir, mais quitte à aller à Boston, autant en profiter pour faire un ou deux musées dans l’après-midi. Je comptais visiter le musée des Beaux-Arts, et si j’en avais le temps, j’irais faire un tour au Museum of African American History, qui avait l’air très intéressant. Alors que je me dirigeais vers le premier, je passais devant un théâtre duquel sortit mon cher chaperon. Je le reconnu de loin, et j’étais sur le point d’aller à sa rencontre, avant de remarquer une jeune femme avec lui. Elle était vraiment très jeune, à peu près mon âge à vue d’œil. Je passai donc mon chemin sans me faire remarquer, ne tenant pas à le déranger en compagnie de sa conquête. J’aurais tout le temps de l’interroger plus tard. Le soir même, quand j’amenais le sujet sur la table, bien qu’il ne me dise rien de façon claire et qu’il reste évasif, je compris que la jeune femme avait quelque chose de particulier, il avait l’air de tenir à elle, à sa façon bien à lui.

J’en avais presqu’oublié cette rencontre incongrue, jusqu’au jour où, alors que je sortais de cours, je croisais la jeune femme en question. Je me souvenais très bien de son visage, j’ai toujours été très physionomiste. En plus d’être très jeune, elle était étudiante ici, à Harvard, là où lui-même était enseignant ? Je veux bien que M.S. ait toujours été très libéré, mais mettre sa carrière en jeu, ça n’était pas son genre. Elle devait forcément avoir quelque chose de très particulier pour qu’il prenne tant de risque. Sans trop savoir ce que j’allais lui dire, je m’approchai d’elle pour l’aborder. Il avait beau avoir l’air de tenir à elle, je n’aimais pas l’idée qu’il mette sa carrière en danger pour une aventure. J’essayai de rester polie avec elle et de ne pas trop paraître agressive, afin ne pas l’effrayer.

« Euh, bonjour, excuse-moi de te déranger mais… Ça va te paraître bizarre, mais je t’ai vu à Boston avec M. Dubarry. T’es au courant qu’il est enseignant ici et qu’il risque gros à flirter avec une élève ? Il se passe quoi entre vous, c’est juste une aventure, l’excitation de se taper un prof ? Non pas que je veuille t’agresser hein, mais… c’est un ami très cher, et je voudrais pas qu’il ait des ennuis pour… une aventure sans lendemain. »
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« On dit des cicatrices qu'elles se referment, en les comparant plus ou moins aux comportements de la peau. Il ne se passe rien de tel dans la vie affective d'un être humain»
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Le vent s’arrêtait de souffler brusquement. Une feuille glissait sur le sol telle une âme solitaire errant dans les ruelles désincarnées. Aucun son ne se faisait entendre. La jeune femme devant moi, venait de s’arrêter. Me fixant d’une étrange intensité, elle semblait être sur le point de me dire quelque chose. « Euh, bonjour, excuse-moi de te déranger mais… Ça va te paraître bizarre, mais je t’ai vu à Boston avec M. Dubarry. T’es au courant qu’il est enseignant ici et qu’il risque gros à flirter avec une élève ? Il se passe quoi entre vous, c’est juste une aventure, l’excitation de se taper un prof ? Non pas que je veuille t’agresser hein, mais… c’est un ami très cher, et je voudrais pas qu’il ait des ennuis pour… une aventure sans lendemain. » A l’appel de son nom, mon corps se pétrifiait instantanément. Mes yeux se voilèrent de mystère, ne laissant rien transparaître si ce n’est, une légère surprise. Le fait qu’une autre personne le connaissait, me laissait perplexe. Difficilement, j’assimilais son arrivé à Harvard. Etant professeur ici, ce n’était pas étonnant qu’il soit connu par beaucoup de monde. Par moment, j’avais tendance à oublier qu’il était réel et non un rêve étrangement déroutant. Nous avions été surpris à Boston, alors que notre rencontre n’était que le fruit du hasard. Le qualificatif qu'elle employait à mon égard, créait une étrange coupure en mon fort intérieur. Semblable à du verre brisé, tranchant comme une lame aiguisée. Qu’avais de plus que les autres ? Je n’étais qu’une conquête sans lendemain et pourtant, mon esprit tentait de me convaincre du contraire. Aucun homme ne m’avait marqué comme il l’avait fait. En moi, il avait laissé une empreinte inaltérable, résistant aux semaines qui nous avait séparés.

Clignant des yeux, je reprenais pleinement possession de mon esprit. Qui était donc cette jeune femme qui se présentait comme étant une amie ? Un sentiment fugace s’emparait de mon esprit. Était-ce de la jalousie ? Étonnant, quand on savait que je n’avais jamais ressentie de la jalousie lorsque cela concernait mes copains. Chassant ce sentiment de ma tête aussi vite qu’il était apparue, j’avalais difficilement ma salive avant de lui répondre. « Pourtant, c’est ce que tu es en train de faire. « Elle disait ne pas vouloir m’agresser, mais mon ressentie contredisait ses paroles. Le visage fermé, je reprenais la parole. A l’accoutumée, je ne lui aurais pas répondu franchement, mais je refusais de nuire à M.S. «  Nous ne flirtons pas. Il se trouve que par un pur hasard, M. Dubarry se trouvait au même endroit que moi. » Je ne saurais dire ce qu’il se passait entre cet homme et moi. Tout n’était que brouillard. Peinant difficilement à une explication, mon âme se retrouvait torturée par cette quête de savoir.

Il est vrai, qu’il était plus âgé que moi. Peut-être n’avais-je rien à faire avec lui et pourtant, lorsque mes yeux avaient rencontrés les siens, un courant était passé. D’un seul regard, mon cœur c’était pour la première fois éveillé. Il avait cette prestance digne des plus grands hommes de ce monde. Lorsqu’il posait ses yeux sur vous, il avait le don de vous faire sentir unique. Son charisme, s’enroulait autours de vous, embrouillant vos sens avec un seul charme. Aucun autre homme, ne m’avait fait ressentir ça. Moi-même, je n’étais pas habitué à ce genre de situation ni à l’amour. A présent, je me demandais si j’avais vraiment eu des sentiments à l’égard de mon ex-fiancé. Était-il possible de confondre affection et amour ? Toujours est-il, que je l’avais trahit avec M.S. Une nuit, une seule nuit avait suffi pour sceller cet étrange pacte invisible à nos yeux.

Reprenant conscience, je plongeais mes yeux dans ceux de la jeune femme. Plusieurs questions revenaient en mémoire. Dégoulinante d’un sentiment jusque-là inconnue, se déversant en vous comme une mauvaise herbe qu’il fallait éradiquer au plus vite. Qui était-elle ? Avait-il eu une aventure avec cette jeune femme ? Pourquoi était-elle venue me voir ? Pouvais-je croire en ses mots ou n’était-ce qu’une simple illusion visant à me déstabiliser. «  Puis-je savoir à qui j’ai honneur ? » Etant prise d’une étouffante panique, je me retrouvais à prendre un air aristocratique et bien élevé, visant à me protéger de ces affirmations que je voyais comme une attaque personnelle. Mon visage était froid et impénétrable. Ainsi dont, j’arborais le masque que je portais dans la haute société.





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La jeune femme n’avait pas l’air à l’aise. Malheureusement pour elle, je n’ai jamais été très douée pour les relations sociales, et encore moins lorsque j’avais quelque chose d’important à dire. Quand je ne voulais pas agresser les gens, j’obtenais en général l’effet inverse. A croire que j’étais bien trop froide pour interagir avec le commun des mortels… Quelque chose dans son regard me fit comprendre que j’avais visé juste, il y avait – ou avait eu – quelque chose entre elle et M.S. Et bizarrement, cela ne me plaisait pas. Mais alors, pas du tout. J’avais toujours ris de ses travers et de son excentricité, mais là, avoir une relation avec une étudiante dans l’université où il enseignait, c’était de l’inconscience ! Et cela ne lui ressemblait vraiment pas. Elle cligna des yeux, semblant reprendre contact avec la réalité. Cela ne présageait rien de bon. Comme je l’avais craint, elle s’était sentie agresser par mon approche, qui certes manquait un peu de tact. Mais passons. Toujours est-il qu’elle essaya de me mentir. Comme si elle l’avait simplement croisé au détour de Boston. Bientôt elle me dira que les cochons ont des ailes ? Je savais très bien qu’il ne laissait pas ses conquêtes indifférentes, et j’avais déjà pu croiser ce regard auparavant chez les femmes qui quittaient rapidement son domicile lorsque j’entrais. Il s’était passé quelque chose entre eux, j’en étais persuadée. Mais quoi, là était là question. Et comment faire pour ne pas l’agresser de nouveau ? Dans un sens, je n’aimais pas cette situation, mais je ne voulais pas non plus la faire fuir, ou l’énerver. J’essayais d’adopter un ton calme et serein, tout en douceur, ce qui il faut l’avouer, n’était vraiment pas dans ma nature.

« Je suis désolée, mais… je le connais assez pour savoir que tu me mens. S’il n’y avait rien entre vous, tu n’aurais pas cette drôle de lueur dans le regard. »

Bon, pour le tact et la douceur, on repassera. Je ne pouvais rien faire de pire que de l’accuser de mensonge. Même si j’avais esquissé une justification à mes doutes, ce n’était pas suffisant. Résultat, j’obtins tout le contraire de ce que j’avais espéré. Elle sembla se refermer sur elle-même, et pire encore, prit un air hautain à mon égard. Ce qui avait le don de m’énerver au plus haut point. Mais en même temps, je l’avais bien cherché. Il fallait que je garde mon calme si je ne voulais pas que la situation dégénère. Je devais prendre sur moi, ce à quoi je n’étais pas habituée. Je crispai légèrement les poings et la mâchoire, prenant une profonde inspiration pour rassembler un minimum de sang-froid. Autant cela ne me dérangeais pas d’adopter ce masque de froideur qu’elle arborait en ce moment même, autant je ne le tolérais pas chez les autres. Mais je devais mon contrôler si je voulais obtenir les informations que je voulais. Tout ce que je voulais savoir, c’était ce qui la liait à M.S., si c’était quelque chose de sérieux et qui par conséquent le mettait en danger, ou si ce n’était qu’éphémère et qu’il n’avait rien à craindre. Il détestait que je me mêle de ses affaires, mais il y avait des limites. Mine de rien, même si je l’avais repoussé au départ, je tenais quand même à lui maintenant. Depuis le temps que je le côtoyais, j’avais appris à apprécier sa personnalité si étonnante et particulière… Et puis, il avait su m’amadouer à coup de verre de rouge bien français. En fait, à force de m’éloigner de mon géniteur, il avait fini par remplacer la figure paternelle qui me manquait. Pour le pire plus que pour le meilleur, parce qu’on ne peut pas dire qu’il soit le meilleur des exemples pour une jeune femme complètement perdue dans le monde des adultes. N’empêche qu’il avait été là pour moi, et que je lui en étais reconnaissante. Et par conséquent, je ne supportais pas l’idée qu’il puisse lui arriver quoi que ce soit pour une bagatelle. Je me rendis compte que je ne m’étais pas présentée, comme elle venait de me le faire remarquer. Elle devait me prendre soit pour une folle, soit pour une de ses conquêtes qui serait malade de jalousie. Cette idée me fit rire intérieurement, tandis que j’esquissai un léger sourire en coin.

« Rassures-toi, je ne suis pas une de ses conquêtes, et je ne vais pas me jeter sur toi dans un élan de jalousie. Je suis juste une… amie de M.S. Une amie assez proche pour s’inquiéter de ce qu’il pourrait lui arriver si on apprenait qu’il a eu une aventure avec une étudiante. Et ce genre de bruit de couloir à la fâcheuse tendance de se répandre comme la peste. »

Je ne savais pas quoi dire de plus, ne voulant pas m’étendre sur les détails de notre relation assez peu commune en soi. Je scrutai sa réaction, me demandant comment elle allait prendre ma petite enquête pas très sympathique.
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Pendant un instant, mon cœur avait cessé de battre. Entendre quelqu’un me parler de lui avait le pouvoir de le rendre si réel et en même temps si proche. Méfiante, mon visage c’était refermé dans une expression des plus hautaines, ne voulant être trahit par mes émotions. Perdu, je refusais qu’une personne étrangère devine ce qui se passait en moi. Longtemps après la nuit que nous avions partagé, mon âme se souvenait des sentiments qu’il avait réveillés en moi. En pensant ainsi, j’avais la sensation de n’être qu’une midinette sans expérience et qui se laissait amadoué par le grand méchant loup, car oui, M.S n’était en rien commun avec les autres hommes. Il était d’une complexité inégalable voir déstabilisante. Il faisait partie de ses rares hommes qui avaient su par leur personnalité, marqué mon existence. D’une voix plus douce, la jeune femme glissait quelques mots : « Je suis désolée, mais… je le connais assez pour savoir que tu me mens. S’il n’y avait rien entre vous, tu n’aurais pas cette drôle de lueur dans le regard. » Au fond de moi, j’éprouvais le sentiment dérangeant, qu’elle se forçait à me paraitre polie pour mieux m’amadouer. Etant un as de la manipulation, je ne me laisserais certainement pas faire. D’un seul regard, elle avait su deviner mon mensonge comme si elle possédait un quelconque don pour l’analyse. A l’énonciation d’une ‘’drôle de lueur’’, mon cœur manquait un battement. De quelle lueur me parlait-elle ? Personne encore, ne m’avait fait cette constatation ni-même mes précédents petits amis. Dans un espoir désespéré, je tentais de l’occuper avec une question. « Quel intérêt aurais-je à mentir ? »

Son interruption dans ma vie, me faisait prendre conscience, que je me mentais à moi-même. Sinon, pourquoi serais-je sur la défensive ? Je m’étais toujours considéré comme étant une jeune femme indépendante et qui ne se soumettrait à aucune volonté. Jamais, je ne m’étais assujettie devant un homme. Oh grand jamais, je ne me le permettrais. J’étais plutôt de celle qui mettait les hommes dans tout leur état, mais avec M.S cela avait été différent. Je ne serais décrire ce que je ressentais à son égard. Des flashbacks de notre nuit passée me revenaient en mémoire. Serais-je en proie à un désir incontrôlable ou était-ce bien plus que je ne voulais l’admettre ?

Respectueusement, je lui demandais son identité, car elle ne l’avait pas fait d’elle-même et c’était là, quelque chose qui m’insupportait, surtout lorsqu’on venait me faire des reproches. J’aurais aimé savoir qui elle était pour lui, car elle me laissait penser, qu’il était important à ses yeux. Penser qu’une autre femme vivait la même chose que moi, laissait croitre en moi un sentiment jusque-là inconnu. « Rassures-toi, je ne suis pas une de ses conquêtes, et je ne vais pas me jeter sur toi dans un élan de jalousie. Je suis juste une… amie de M.S. Une amie assez proche pour s’inquiéter de ce qu’il pourrait lui arriver si on apprenait qu’il a eu une aventure avec une étudiante. Et ce genre de bruit de couloir à la fâcheuse tendance de se répandre comme la peste. » Ainsi dont, j’apprenais qu’elle n’était qu’une amie. Elle avait pris soin de me rassurer comme si elle avait vu une once de jalousie alourdir mon regard. Cette amie, me comparait à une sorte de parasite universitaire, qui désire une aventure avec un professeur pour réaliser un fantasme. J’étais vexé que l’on pense cela de moi. Ce n’était pas dans mes habitudes et cela ne m’avait intéressé.

J’avais rencontré M.S il y a de cela quelques mois. A l’époque, j’étais encore étudiante à Yale et je n’avais aucune idée quant à sa profession. Il est assez aisé de comprendre, que mon esprit a toujours été attiré par les hommes plus mûrs. Les hommes qui ont vécues et qui savent de quoi ils parlent. La niaiserie de certain homme de mon âge me repoussait avec violence. Je ne supportais pas d’entendre leur conversation d’attardé. Il n’y avait aucun échange, seulement de l’amusement. Voilà tout ce qu’ils avaient à m’offrir. Plongeant mes yeux dans ceux de cette inconnue, je mettais fin à mes réflexions. Pouvais-je lui dire ? Qu’elle preuve avais-je de sa sincérité ? Je faisais des études de journaliste et par conséquent, je me méfiais des questions trop intime surtout de la part d’une parfaite inconnue. Néanmoins, je pouvais lui donner quelques détails qui la rassureront. « C’est une vieille connaissance. Nous ne nous étions pas revue depuis un bon moment. Pour ta gouverne, je viens seulement d’arriver ici et tu te méprends en pensant que je lui veuille du mal. » C’était là, tout ce que j’avais à lui dire.




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Décidément, je ne m’en sortais vraiment pas. Tout ce que j’avais réussi à faire, c’était de lui donner le sentiment qu’elle se faisait agresser par une folle, et du coup elle s’était fermée aussi hermétiquement qu’une huitre… Mais même comme ça, elle n’arrivait pas à me cacher son état de panique, ou du moins de stress intense. J’avais touché un point sensible, c’était certain. Il ne me restait plus qu’à faire un peu de lumière sur tout ça. Elle marquait un point. Je ne sais pas quel intérêt elle aurait à me mentir, moi qui ne la connaissais ni d’Eve ni d’Adam, et pourtant je le sentais. Je percevais clairement qu’elle me baladait, qu’elle me racontait des salades. J’avais toujours eu une sorte de radar pour ça. Je ne me laissai donc pas déstabiliser, sûre de mon coup comme j’étais.

« Je ne sais pas justement, à toi de me le dire… »

Peut-être une simple envie d’éviter les rumeurs, les ragots, les bruits de couloirs sur son passage. Sauf que si c’était ça, cela signifiait qu’elle n’avait rien compris à ce que je venais de dire juste auparavant. Et elle ne me semblait pas si bête que ça. Elle ne devait tout simplement pas assumer le fait d’avoir eu une aventure avec un homme beaucoup plus âgé qu’elle… En soi, cela ne me faisait ni chaud ni froid, les gens faisaient bien ce qu’ils voulaient quand ils voulaient et avec qui ils voulaient, ce n’était pas à moi de m’en mêler ou d’émettre un quelconque avis. Non, la seule chose qui me dérangeait dans ce cas-là plus précisément, c’était que cet acte apparemment anodin pouvait porter préjudice à la seule personne que je pouvais qualifier d’être cher, autrement dit la seule personne sur terre pour qui j’avais ce que l’on pouvait appeler de l’affection. Et dans le genre louve protectrice qui montre les crocs dès qu’on approchait ses protégés, j’étais plutôt pas mal. Bien que là, ce soit plutôt moi la protégée, et lui le protecteur, mais bref, passons, le lien en soi restait le même.
Elle restait définitivement sur ses gardes. C’est dingue ce que les gens peuvent être méfiants de nos jours ! Je n’en revenais pas. Je ne lui demandais quand même pas la Lune, juste la nature de sa relation avec M.S., ce n’était quand même pas très compliqué ! J’avais essayé de me montrer patiente jusque-là, mais mes efforts commençaient à s’essouffler, comme les rochers qui souffrent de l’érosion au passage de la mer et du vent. Petit à petit, ma nature profonde commençait à refaire surface malgré mes vaines tentatives pour me contenir. J’ai toujours eu le sang chaud, je n’y peux rien. J’ai essayé plusieurs fois de me concentrer sur ce problème – car oui, ça peut vite devenir un réel problème au quotidien – en faisant du yoga ou autre connerie du genre, mais cela avait le don de m’énerver encore plus, soit l’effet complètement inverse. Je prenais une profonde inspiration pour rester zen, ne repensant qu’à la dernière partie de sa phrase. Au moins, elle ne lui voulait pas de mal, c’était déjà un début. Et sur ça, je la croyais. Elle semblait sincère. Pas comme lorsqu’elle affirmait qu’il n’était qu’une vieille connaissance pour elle. Je voulais bien admettre qu’elle venait d’arriver, et qu’elle ne savait peut-être pas qu’il était enseignant ici, mais jamais elle ne me ferait gober qu’il n’y avait rien entre eux. Il ne fallait pas abuser de ma crédulité non plus.

« Admettons, tu viens d’arriver. Dans ce cas, tu n’étais peut-être pas au courant qu’il était enseignant à l’université ici. Mais maintenant que tu le sais, j’espère que tu agiras en conséquence, peu importe ce qu’il se passe entre vous… » même si je sais pertinemment ce qu’il s’est passé entre vous. « Tu comprends, ce serait dommage qu’il ruine toute sa carrière pour… ce qu’il y a entre vous, que ce soit éphémère ou plus sérieux. »

J’espérais de tout mon cœur que ce ne soit qu’une passade, une aventure d’un soir sans lendemain, et pas quelque chose d’un peu plus sérieux qui impliquerait secret et rendez-vous en cachette. Ce n’était pas son genre, évidemment, mais avec lui, on ne sait jamais. Mieux vaut s’attendre au pire…
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« On dit des cicatrices qu'elles se referment, en les comparant plus ou moins aux comportements de la peau. Il ne se passe rien de tel dans la vie affective d'un être humain»
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Je ne savais pas si elle allait marcher dans mon mensonge et je ne n’étais pas sûr d’avoir utilisé la bonne technique. Représentait-elle un danger ? J’avais des doutes, car à première vue, elle me semblait vraiment soucieuse du bien être de M.S. Ce qui je dois le reconnaître, me faisait me poser beaucoup de questions. Qui était-elle pour lui ? Est-ce qu’elle aussi vivait la même chose que moi ? Enfin, elle me répondait après un moment de silence : « Je ne sais pas justement, à toi de me le dire… » A ses mots, je comprenais qu’elle ne m’avait pas cru. Mon mensonge avait été percé à jour et je me sentais complètement idiote. Avais-je vraiment crus pouvoir lui échapper ? Inspirant profondément, je décidais de savoir qui était cette jeune femme avant de lui dire quoi que ce soit. A savoir, était-elle de confiance ? Elle me disait être une bonne amie, mais était-ce vrai ? « Avant de répondre, je veux que tu me dise honnêtement qui tu es pour lui. C’est la moindre des choses avant que je puisse te dire qui je suis pour lui. »

La jeune femme me disait qu’elle n’était pas une de ses conquêtes. Elle semblait être sincère contrairement à moi, qui lui avais menti ouvertement. Je me retrouvais donc au pied du mur avec deux options : soit lui dire la vérité, soit mentir légèrement. Finalement, j’avais opté pour la seconde solution. Je n’avais pas menti en disant que M.S était une vieille connaissance. Je l’avais rencontré, il y a de ça quelques mois et je ne m’attendais pas à le revoir ici. Pour ne pas mentir, je ne serais surement pas venu lui parler. Seulement, le hasard m’avait donné rendez-vous avec lui à l’opéra. Je n’avais jamais eu l’intention de le revoir et cela même si au fond de moi, je le désirais.

Sa réponse ne se faisait pas attendre : « Admettons, tu viens d’arriver. Dans ce cas, tu n’étais peut-être pas au courant qu’il était enseignant à l’université ici. Mais maintenant que tu le sais, j’espère que tu agiras en conséquence, peu importe ce qu’il se passe entre vous… » Elle se souciait véritablement de lui comme une amie ou une fille. Son comportement n’avait aucun rapport avec celui d’une jeune femme jalouse. D’ailleurs, je me demandais : est-ce que je l’aurais supporté ? Bonne question. Ma raison me disait que oui, mais mon cœur me chuchotais le contraire et c’était cela le plus perturbant. Je n’avais pas l’habitude d’entre parler mon cœur ni d’agir en conséquence de cause. Ma raison avait toujours eu une place importante dans la direction de mes choix. « Tu comprends, ce serait dommage qu’il ruine toute sa carrière pour… ce qu’il y a entre vous, que ce soit éphémère ou plus sérieux. » Elle ne mit pas longtemps à continuer. Le plus dur, c’est que cela me fit mal. Pendant un instant, j’éprouvais le besoin d’être seule, mais une petite voix au fond de moi, me disait que je pouvais avoir confiance en elle, mais est-ce que j’étais prête à parler à une inconnue ? Je n’avais jamais révélé mon secret à mes proches, alors pourquoi le faire maintenant ? Sans doute parce qu’elle se souciait du même homme que moi et qu’elle avait l’air de très bien le connaitre. « Je veux bien en parler, mais pas ici. »

Quelques minutes plus tard, nous nous trouvions dans ma résidence. Je savais qu’elle était déserte à cette heure-là. Je pouvais donc parler en toute tranquillité. La jeune femme avait accepté de me suivre sans broncher. Ce qui m’avait surpris au départ. Assise sur le canapé du salon, je décidais de me lancer. « Je ne t’ai pas menti en disant que c’était une vieille connaissance. Je l’ai rencontré il y a quelques mois. » J’avais du mal à sortir les mots et je redoutais déjà la suite. « En effet, il s’est passé quelque chose, mais je ne suis pas une de ses folles qui espèrent plus. Je suis tombé sur lui par hasard… » J’avais du mal à dire la suite. Du mal à dire, que mes fiançailles avaient été rompues à cause de notre nuit.




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Prudence & Norah

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Je sentais bien que j’avais touché un point sensible, et qu’elle était assez intelligente pour voir que je n’étais pas dupe. Elle avait peut-être réussi à embobiner ses copines, mais pas moi. Non seulement j’étais assez observatrice, mais en plus, je connaissais assez bien M.S. pour savoir le genre de relations qu’il pouvait tenir avec la gente féminine. En toute légitimité, elle me demanda qui j’étais honnêtement pour M.S. En soi, cela ne me posait pas de problème de parler de notre relation, j’étais une fille plutôt honnête. La franchise à la française diront certains. Non, ce qui me dérangeait un peu, c’était que je ne savais pas vraiment par où commencer, ni comment expliquer ce lien qui nous unissait. Mon père avait fait appel à lui après… Après certains évènements sur lesquels je ne tenais pas à revenir. Ces jours sombres étaient cachés bien profondément, au fin fond de mon cerveau, et c’était très bien comme ça. Hors de question de les laisser refaire surface aujourd’hui. Il suffisait que je me débrouille pour lui faire comprendre qu’il m’avait aidée dans une période pas très facile. Après tout, je n’avais aucune raison de rentrer dans les détails, il suffisait simplement que je la rassure sur le fait que je ne voulais réellement que le bien d’M.S., et que je n’étais pas non plus une menace pour elle au cas où elle nourrirait de secrètes intentions à son égard, ce que je cherchais à savoir depuis que je l’avais interpellée.

« Pour être franche, pour lui, je suis un peu sa petite protégée… Oui, on peut dire ça comme ça. Disons que c’est un ami et ancien collègue de mon père, je le connais depuis longtemps, et il m’a beaucoup aidée lorsque je suis arrivée aux Etats-Unis il y a cinq ans. Le déménagement n’a pas forcément été très… simple pour moi. M.S. m’a aidé à m’intégrer et ne pas voir que les mauvais côtés de ce pays. »

J’étais plutôt fière de ma réponse. Je ne lui avais donné aucune matière pour s’inquiéter ni pour me détester ou développer une quelconque jalousie à mon égard. J’espérai juste qu’elle ne m’en demande pas plus, ou la gentille Norah presque polie et sociable s’effacerait complètement face à l’irascible et la désagréable sous le coup de mon impulsivité légendaire. Heureusement, je sentis qu’elle commençait à laisser derrière elle le masque de suspicion qu’elle arborait jusqu’à présent à mon égard. J’étais presqu’arrivée à mes fins, il ne me restait plus qu’à la suivre dans un coin plus tranquille. Cela ne me dérangeait pas, je n’avais plus de cours pour la journée, et je pouvais parfaitement comprendre que parler d’une relation avec un prof, et qui de plus semblait avoir une certaine ampleur aux vues de son attitude, en un lieu public n’était pas la plus confortable des situations. Déjà que je venais la harceler avec mes questions, autant continuer en privée. Et si cela permettait qu’elle s’ouvre enfin et me rassure – car dans le fond, c’était tout ce que je demandais, d’être rassurer sur ses intentions à l’égard de mon chaperon – alors j’étais parfaitement pour. Elle me conduisit donc jusqu’à la maison des Dunster, dont elle devait faire partie. Ils avaient de la chance là-bas, personne ne traînait dans les parages à cette heure de la journée. Pas comme chez les Lowell où il y avait toujours un artiste en mal de reconnaissance pour jouer un air de piano ou autre guitare – ou un Bleeker pour faire la sieste sur le canapé. Elle avait du mal à me parler, je pouvais sentir une résistance dans sa voix, dans ses gestes, dans son attitude… Tout chez elle me donnait l’impression qu’elle était en train de faire des efforts surhumains pour m’avouer qu’il y avait eu effectivement quelque chose entre elle et lui. Je sentais bien qu’elle ne me disait pas toute la vérité, mais je ne savais pas comment m’y prendre pour ne pas lui faire regretter ses confidences et la voir se fermer comme une huître. Triturant mes doigts dans tous les sens, je tentais une avancée.

« Tu dis que tu n’attends rien de plus de lui – et je te crois, tu m’as l’air sincère. Pourtant… Je vois bien qu’il y a autre chose. Je ne saurais pas dire quoi – et arrête-moi si je me trompe – mais tu as l’air bien plus attachée à lui que tu ne le prétends… »

Bon, pour la délicatesse, on repassera. Mais c’était le mieux que je pouvais faire, et j’espérais simplement qu’elle ne prendrait pas la mouche. Mon intention n’était pas du tout de l’agresser ou de la mettre mal à l’aise, bien qu’apparemment je m’approchais plus de l’échec que de la réussite…
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