Bon ok, on est coincés PV Adriel (a)

Faire les magasins, c’était le truc des filles et le genre de chose que les garçons détestaient. J’appréciais de venir dans le grand centre commercial de Cambridge. Ma carte bleue en payait les frais. Je venais de finir les cours, il était vingt heures trente lorsque je partis d'Harvard pour venir m’aérer l’esprit dans les rayons du centre commercial. Les allers du magasin étaient déserts, un paradis sur terre. Je pris plusieurs vêtements et parties direction les cabines d’essayage. Ce périple qui finalement se révélait être un vrai plaisir pour moi dura plusieurs minutes. J’étais devant le miroir en train de regarder les vêtements que j’avais essayé quand la lumière principale du magasin s'éteignait. Je fronçais des sourcils se sachant pas vraiment ce qui se passait. Je sortis de la cabine. Tout semblait calme, trop calme. Les caisses étaient vides. « Hé ! Il y a quelqu’un ? » dis-je intimider. La cendre commerciale n’avait plus la même allure, il en devenait presque effrayant alors que je portais encore les magasins du vêtement sur moi. Je pris mon sac et commençais à marcher dans l’aller du magasin. « Roh allez-y a persoooneeeeeeee ? » dis-je désespérer.

Généralement, les hommes déteste par-dessus tout faire les boutiques. Sauf, qu'Adriel déroge à la règle. Étant un friand de la mode, il adore passer une journée complète au centre commerciale à faire des achats. D'ailleurs, le jeune damoiseau passait le plus clair de son temps ici après les cours à l'université. De plus, une nouvelle fois après les cours, le jeune homme s'était rendu sur les lieux du centre commerciale. Les allers des magasins étaient déserts. C'était bien la première fois qu'il voyait cela mais, il s'en plaignait pas. Il pourrait s'aérer l'esprit plus calmement et paisiblement. Sauf, qu'encore une fois ce fut d'une courte durée. Les lumières principales de ce lieu public vient à s'éteindre. Ne comprenant pas ce qui se tramait, le jeune damoiseau, commence à faire le tour en demandant s'il avait quelqu'un. Personne ne répondait, personne. Cela semblait bizarre à des kilomètres à la ronde. Continuant toujours à marcher dans l'aller principal du centre commercial, il vint à entendre enfin une voix. « Tu as un partenaiiiiiiire pour la soirée ! » Marmonna-t-il à l'interlocutrice qui se trouvait à l'autre bout de l'aller certainement.

Je vagabondais dans l’allée centrale du magasin, totalement affolée à l’idée de passer une nuit entière dans un centre commerciale lugubre comme celui-ci. Je n’aimais pas être enfermé et je détestais encore les pièces sombres. J’avais mes affaires dans une main et mon sac dans l’autre. Tout semblait figé, une visions bien différente du centre commerciale que je connaissais déjà. Une voix m'interpella, une silhouette. « Tu as un partenaiiiiiiiiiiiiiire pour la soirée ! » ces mots n’arrivèrent pas jusqu’à moi. La peur et le stresse semblait me rendre vieille et sourde. Je m’approchais doucement méfiante voir même terrifier. Je pris un stylo qui se trouvait dans mon sac à main et le pointa direction vers l’individu qui s’approchait de moi. « qui es-tu ? reste là ou tu es ! » dis-je en plissant les yeux et en pointant toujours mon stylo vers lui telle une arme. « Dit moi que tu es pas le méchant petit garçon qui va me tuer dans le centre commerciale ?! » dis-je en grimaçant. Le film d’hier soir semblait me hanter encore et encore. Ouai les films d’horreur s’était pas mon truc.

Toujours dans le centre commercial à marcher dans l'aller principal. Adriel était à la recherche d'une âme perdue, un peu comme lui à ce moment précis. Il était loin d'être claustrophobe mais, faut avouer que d'être seul et totalement paumé au milieu du centre commercial noir puisque les lumières principales s'étaient éteints. Était quelques peu stressant. Le damoiseau ne connaissait pas la personne qui allait être en face de lui. Il n'aurait même pas pensé qu'elle l'aurait en quelques sortes menacer avec un stylo. Si elle était un sérial-killer, Adriel aurait pu ce foutre de son joli minois. Étant donné que menacé un homme avec un stylo, c'était peu commun. Restant malgré tout à sa place, Adriel sourirait niaisement. « Je suis le grand schtroumpfs, je suis à la recherche de schtroumpfette. » Même dans une situation assez délicate, le jeune homme arrivait à garder son humeur de muerda. Il vint à arquer ses sourcils quand il entendit la phrase de son interlocutrice. Il se retenait de rire pour pas la faire fuir ou encore peur. « Effectivement, je ne suis pas ce que tu penses. » Adriel aurait bien voulu lui répliquait qu'il était le grand méchant loup qui voulait manger le petit chaperon rouge mais, cela aurait peut-être été mal interprété.

Mon stylo n’était pas la meilleure arme pour faire face à un psychopathe. Il était néanmoins assez pointus pour faire quelque dégât. La silhouette qui se trouvait devant moi était grande et élancé. Je plissais les yeux essayant de reconnaître l’individu qui se trouvait en face de moi. « Je suis le grand Schtroumpfs, je suis à la recherche de Schtroumpfette. » ma tête tomba sur le cotée. « C’est pas drôle ! Tu m'as fais peur... » dis-je presque gêner par la situation. Je le connaissais ou du moins je l’avais déjà vu à Harvard. Le beau don Juan que toute les filles voulaient avoir dans leur lit. C’était lui. J’en étais presque sur. « Effectivement, je ne suis pas ce que tu penses ». Mes sourcils se levèrent et j’affichais un petit sourire rangeant mon stylo dans mon sac. Je lui fis plus sérieusement. « Tu es le don Juan de Harvard, c’est ça ? Celui dont toute les filles parlent ? Enfin toute les filles, j’en fais une généralité » dis-je en rigolant. Je m’approchais et je le regardais avec méfiance. « Qu’es que tu fais ici ? »

Cette situation avec la jeune femme devenait en quelques sortes un film de comédie. Elle était tellement ridicule avec son stylo qui semblait être son arme. Mais, soyons honnêtes. Un stylo de cette taille ne fera rien contre Adriel qui est plus fort. De plus, les répliques que celui-ci balançait à son interlocutrice était quelques peu marrant. « Tu étais pourtant bien armée, tu ne risques rien Marshall. » Dit-il sous un ton ironique ! Adriel avait entrevu à plusieurs reprises la jeune femme à l'université d'Harvard. Mais, ils ne s'étaient pas pour autant se parler une seule fois la parole. De plus, le jeune damoiseau ne connait pas la réputation que les femmes lui avaient données. Après, avoir vu que la belle blonde ranger son stylo pointu dans son sac, il fut soulagé et poussa un petit soupire. « Don Juan ? Ce n'est pas mon prénom, je te signalerais ! Aurais-je une réputation que je ne connais pas ? » Dit-il avec sincérité. Il la regarde s'approchait mais, ce regard ne lui disait rien. C'est même la première fois qu'il voit une femme le regardait ainsi. « Bizarrement, j'étais venu faire quelques achats, quand soudain les lumières principales se sont éteints. »

 Méfiante s’était le mot. Adriel était le parfait charmeur. Un physique a tomber, un regard troublant et la voix d’un parfait bad boy. Le genre d’homme dont je me méfiais constamment. « Tu étais pourtant bien armée, tu ne risque rien Marshall ». Le stylo n’était effectivement pas la meilleure des armes. J’en avais conscience et pourtant je m’étais sentie en sécurité. J’affichais un petit sourire amusé malgré tout. « Tu connais mon nom ? » dis-je intriguer et surprise. Tout le monde connaissait Adriel mais en règle général personne ne me connaissait.

« Don Juan ? Ce n’est pas mon prénom, je te signalerais ! Aurais-je une réputation que je ne connais pas ? » j’affichais une petite grimace pour ensuite hocher de la tête en signe d’approbation. « Excuse moi… je voulais pas paraître désagréable » beaucoup de fille venait me parler de lui. « c’est juste qu’il parait que tu dragues plutôt bien » dis-je maladroite. J‘ouvris grand les yeux « Euh enfin… laisse tomber » annonçais-je pour me rattraper. Je me rapprochais pour finalement poser mon sac pas très loin de lui. « Bizarrement, j’étais venu faire quelques achats, quand soudain les lumières principales se sont éteints » Nous étions deux, j’affichais un sourire amusé. « Tu dois voir que c’est pareil pour moi » dis-je en pointant du doigt les vêtements du magasin que je portais toujours. « Va falloir que je me change d’ailleurs »