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DEXTINE ∆ I got my eyes on you, you're everything that I see.

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I got my eyes on you, you're everything that I see.
Je n'avais pas fermé l’œil depuis mon arrivée à l'hôpital, même avec les médicaments et le temps de repos dont je disposais, rien n'y faisait. J'étais bloquée ici, passant ma journée à me retournée dans mon lit, cherchant une miraculeuse position pour enfin atteindre les bras de Morphée, en vint et à mon plus grand malheur rien ne pouvait me sauver. Du moins, je cru voir un espoir dans tout cela quand mon nom résonna dans la pièce. « Valentine Joly? » A l'autre bout, une infirmière me faisait signe de la rejoindre, toute vêtue d'une combinaison de l'espace, j'aurais pu avoir du mal à y croire si je ne savais pas un peu trop que je n'étais pas dans un rêve mais que tout ceci était bel et bien, un cauchemar éveillé. Je regroupai donc toutes mes forces pour l'atteindre et à ma plus grande surprise elle n'était pas seule. « Vous avez de la visite. » Dit - elle avant de tourner les talons pour laisser place à Kennedy. Il s'avança près de la vitre qui nous séparait et je fis de même, profitant de ce seul signe d'extérieur dont je bénéficiais par je ne sais quel miracle. J'avais été privée de toute communication avec le monde depuis trop longtemps à mon goût et voir quelqu'un de proche, disons, me regonfla le coeur. Sa visite dura quelques minutes, le temps de prendre de mes nouvelles et de me changer les idées, il essaya de me rassurer sur la situation mais peine perdue, je voyais bien que tout ceci n'était pas encourageant, l'état des autres patients s'aggravait de jour en jour, moi incluse. Il repartit assez vite ne voulant pas m'épuiser d'avantage, sans que notre discussion dévisse vers le sujet le plus important d'après moi pour le moment, notre rupture. J'avais commencé à lui en parler mais ma fièvre m'avait rattrapé et l'on avait du clore le sujet pour qu'il m'emmène en ces lieux. Il n'en avait pas reparlé depuis et m'interdisait de le faire avant que je ne retrouve la santé. Je le regardai passer la porte, saluant les dernières secondes qui me raccrochait à l’extérieur avant d'apercevoir une nouvelle silhouette s'entrechoquer avec la première. « Dexter.. quelle surprise de te voir ici. » Entendais - je s'échapper froidement de la part de Ken. Mes yeux trouvèrent étrangement la force de s'ouvrir plus amplement, laissant mes perles bleu savourer ce nouveau visage. Retrouvant soudainement un nouveau souffle, ma main s'écrasa faiblement contre l'immense vitre qui me séparait du reste du monde, d'eux et surtout de lui. « Dex... » Réussissais - je à bafouiller avant de perdre le souffle en croisant son regard. Enfin. Enfin, je le retrouvais, à en revivre sur le coup, m'en fendre et m'en soulever jusqu'au toit des étoiles.  
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Je n’avais jamais passé autant de temps sans avoir de nouvelles de ma Valentine, mon oxygène. Je n’avais réussi à sourire depuis son silence, cette condamnation je me l’étais choisie moi-même. Je ne voulais pas vivre sans elle et ne pouvais être heureux sans qu’elle n’intervienne pour me rappeler que je n’étais pas seul. Mon corps s’en était rendu malade, évitant de manger, de boire, d'interagir avec l’espèce humaine au possible, je n’avais d’énergie que pour actualiser mes messages sur mon téléphone. C’est ainsi que je m’éteint juste un peu, en lisant les quelques lignes qu’on avait prit le temps de m’envoyer pour nourrir mon inquiétude. Une infirmière de l'hôpital m’annonça sans subtilité que la femme que j’aimais au delà de mon existence venait d’être admise en quarantaine. Y avait-il mot plus effrayant que ce dernier? On m’avait prévenu le lundi, je me présentai à l'hôpital le lendemain, après m’être assuré d’être assez fort moralement pour la voir ainsi affaibli. Je m’étais nourris, m’étais lavé, habillé, avait même osé en parler avec mon meilleur ami qui subissait le même sort que moi. Jamais je ne réfléchis à la signification du message, jamais je ne me sentis privilégier d’avoir été admis sur la liste des personnes à prévenir ... ça c’était avant de me rendre sur les lieux, de reconnaître la voiture de Kennedy dans le parking et de le croiser dans le corridor au cinquième étage. « Dexter.. quelle surprise de te voir ici. » Sa voix était méconnaissable, elle avait perdu sa tonalité amical que je lui adorais tant. Je fronçai les sourcils en le voyant me tourner les talons et s’enfuir vers la sortie. Une infirmière bizarrement vêtu posa sa main sur mon épaule. «Qui venez-vous voir monsieur?» L’amour de ma vie, eus-je envie de lui crier! Mon regard se perdis à l’horizon, croissant quelque chose de familier, mais de fantomatique. Une ombre, un quart de la beauté qu’elle possédait d’ordinaire. Oh, mon âme. Je dégageai mon épaule d’un geste impolie et m'avança sans répondre vers la vitre qui s’interposait maintenant en moi et la chaleur de sa peau. J’ignorais que j’étais en colère, j’ignorais ce que je ressentais véritablement en m’approchant. « Dex... » Je ne pu entendre, mais je réussi à lire sur ces lèvres gercées ce qu’elle avait soupiré. Sa paume était écrasée contre la vitre, je du lutté pour ne pas poser la mienne juste au dessus. Son visage était pâle, blanchâtre à quelques reflets verts et inquiétant. Ces yeux étaient pochés de cernes, son nez ombré de rose. C’était douloureux à voir, mais la tristesse ne réussis pas à joindre mon visage, c’était autre chose, quelque chose d’injuste qui attendant la femme qui se trouvait sous mes yeux. «Qu’est-ce qu’il faisait là?» Comme s’il n’avait pas sa place à ces côtés. «Je croyais que tu allais lui parler, que c’était terminé déjà... mais qu’est-ce que tu attends bordel?» Je serrai la mâchoire en passant une main nerveuse à travers mes cheveux. «Je ne suis qu’un idiot, mais bien sûr que tu l’as prévenus lui aussi, je n’étais que ton deuxième choix, encore!» Je fis un tours sur moi-même, inspirant profondément pour ne pas crier. On viendrait me voler à elle si j’osais, nous étions dans un hôpital après tout. «Je devrais être là-dedans à ta place, c’est bien tout ce que je mérite, et puis qu’est-ce que t’en auras à foutre de toutes manières?» Je croisai les bras, me tournant vers elle en attendant sa réponse, en sachant d’avance qu’il n’y aurait rien pour me faire ravaler cette colère.
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Si prêt, je pouvais ressentir cette ivresse de vie, ce goût sur ma langue, au bord de mes lèvres, le coeur délirant et filant à vive allure. J'avais l'impression de revivre. Le revoir était mon souhait le plus cher, j'avais pris soin de donner son numéro de téléphone à l'infirmière pour le contacter et le prévenir de mon enfermement ici. Et il était là et j'avais tellement à lui dire, tellement à rattraper, mes mots se chevauchaient dans mon esprit tous impatient de lui sauter dessus, mais il fut le plus rapide. «Qu’est-ce qu’il faisait là?» Lâcha t-il entre ses dents. Sa première question m'interpella, je ne m'attendais pas à ça et en était toute déconcertée. «Je croyais que tu allais lui parler, que c’était terminé déjà... mais qu’est-ce que tu attends bordel?» Mes sourcils commencèrent à se froncer, sans rien dire, attendant mon tour. «Je ne suis qu’un idiot, mais bien sûr que tu l’as prévenus lui aussi, je n’étais que ton deuxième choix, encore!» Il était au bord de crier ses mots, furieux et en colère, je crois que je ne l'avais jamais vu contre moi ainsi. «Je devrais être là-dedans à ta place, c’est bien tout ce que je mérite, et puis qu’est-ce que t’en auras à foutre de toutes manières?» Il croisa les bras et se posa devant moi, me fixant de ses deux pierres précieuses, de son regard dont je ne pouvais me résoudre à me détacher. Un regard envoutant, semblable à un abîme qui tenterait de vous happer, soudainement et violemment au plus profond de son abysse vertigineux. Ma main retomba lentement et je pris la même position que lui, les bras croisés sous ma poitrine. « Tu m'as manqué. » Affirmais-je avant tout, ma langue passa sur mes lèvres sèches et je repris la conversation. « Il venait prendre de mes nouvelles, c'est lui qui m'a amenée ici Dex, c'est tout. » Clairement, c'était aussi simple, Ken m'avait amenée à l'hôpital et il était revenu pour prendre de mes nouvelles. « Je lui en ai parlé, puis il m'a supplié d'aller voir un médecin et voilà le résultat... » Dis - je en jetant un coup d'oeil par dessus mon épaule en soupirant de me rendre de nouveau compte dans quelle situation je me trouvais. « J'attends de sortir d'ici, il ne veut pas en reparler pour le moment. » Et je n'avais pas la force de me battre, ni contre l'un, ni contre l'autre. « Écoute, je n'ai prévenu que toi et je ne pensais pas que tu viendrais pour me parler de Ken... » Évidemment qu'une partie de moi était complimentée par sa jalousie, mais ce n'était vraiment pas le sujet dont je voulais aborder aujourd'hui et surtout pas dans cet état. « Dis pas de connerie Dex' tu ne voudrais pas être là crois moi et je suis bien heureuse de te savoir de l'autre coté de cette vitre en un seul morceau. » J'étais rassurée de voir qu'il n'était pas à l'un des autres étages, de le voir tenir sur ses jambes, débordant de colère et de folie. C'était comme voir le soleil brillait en pleine tempête, il était lui et là, je n'avais besoin de plus pour me sentir mieux. Pourtant, ma gorge me tiraillait et ce n'est pas sans difficulté que je continuais la suite de mes dires. « Promets moi de faire attention d'accord? J'entends dire qu'il y a de nouveaux cas tous les jours, que ce virus atteint de plus en plus de gens... Alors, je t'en supplie prends soin de mon trésor. » Employais-je pour le qualifier à juste titre, le regard suppliant, brumeux de peur à l'idée de le savoir atteint à son tour.



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Il était ardu de ne pas laisser fondre ses convictions devant un regard si envoûtant. Elle possèdait cette rare qualité, cette beauté que nulle ne pouvait nier, qui embaumait et dictait notre manière d’agir en sa présence. Il serait absurde pour moi de l’imaginer avec un ennemi sur Terre, alors que sa silhouette criait haut et fort qu’elle n’était qu’un ange qui avait le malheur d’être désiré par plusieurs. La gourmandise, mon pêché de prédilection, m’obligeait à la vouloir plus que quiconque ne l’avait sans doute fait auparavant, je détestais partager, alors je refusais de le faire. Je l’accusai d’être coupable de ma jalousie, de ne pas m’aimer assez fort et elle me répondit sans trop attendre que je ne me calme. Elle imita mon croisement de bras, je l’aurais trouvé adorable si mon coeur n’était pas si lourd. « Tu m'as manqué. » J’espèrais qu’il soit possible pour elle de déchiffrer le manque au fond de mes yeux ombragés de haine, je me doutais bien que non alors à plus tard les retrouvailles courtoises. Ah, ces lèvres me manquent. « Il venait prendre de mes nouvelles, c'est lui qui m'a amenée ici Dex, c'est tout. Je lui en ai parlé, puis il m'a supplié d'aller voir un médecin et voilà le résultat... » Je secouai la tête, me bornant à ne pas la croire alors que c’était réellement tout ce que je désirais. «Tu aurais dû être avec moi, tu devrais toujours être à mes côtés!» Grognais en faisant un pas vers la vitre nous séparant. Injustice. Je parlais sérieusement, affirmant d’une phrase la totalité de mes désirs. J’étais prêt à lui consacrer tout mon temps si elle le voulait, le souhaitait autant que moi. « J'attends de sortir d'ici, il ne veut pas en reparler pour le moment. » Je soupirai lourdement mon désaccord, si elle le voulait réellement elle n’attendrait pas sa permission pour le quitter, elle ferait simplement. Ça j’en étais convaincu et pas une seconde je ne réalisai qu’on parlait d’un de mes meilleurs amis. « Écoute, je n'ai prévenu que toi et je ne pensais pas que tu viendrais pour me parler de Ken... » Et bien surprise, moi non plus. Je n’étais venu que dans un but, la contaminer d’une autre maladie plus communément appelée ‘’amour’’, mes les plans avaient dû s’adapter. Mon honneur restait à défendre et mon coeur surtout à protéger.. « Dis pas de connerie Dex' tu ne voudrais pas être là crois moi et je suis bien heureuse de te savoir de l'autre coté de cette vitre en un seul morceau. Promets moi de faire attention d'accord? J'entends dire qu'il y a de nouveaux cas tous les jours, que ce virus atteint de plus en plus de gens... Alors, je t'en supplie prends soin de mon trésor. » J’hochai les épaules, la regardant toujours fixement, la défiant d’être la première à rompre le contact. Son trésor… si seulement, je lui donnerais tous les droits au titre si elle me les donnait en échange. D’un ton sec et affirmé je lui répondis; «Je ne promet rien. Valentine je n’hésiterais pas une seconde à partager tes microbes si cela voulait dire que j’aurais droit à un nouveau baiser.» La tonalité de ma voix ne laissait rien à la romance qui était dû aux mots que je récitais, mon corps était trop durci par ma jalousie. «Tu m’as manqué encore plus, tu ignores ce que c’est de devoir se réveiller tous les matins, seul, horriblement seul… alors que toi tu… » Je déclarai forfait, baissant le regard vers la point de mes pieds, la bouche tordu par une grimace. «Tu as tenu ta promesse?» Soufflais-je sur le point de me briser. Revoir Kennedy réveillant en moi toutes mes insécurités, il était tellement… et je n’étais que moi.
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Alors que j'essayais de garder mon calme, Dexter lui avait complètement perdu le sien et n'essayait pas une seconde de le retrouver. «Tu aurais dû être avec moi, tu devrais toujours être à mes côtés!» Grogna t-il tout en faisant un pas rempli de conviction vers moi. Je sais. Je le sais tellement et j'avais envie d'être avec lui en chaque seconde de ma vie. Cependant, cela ne pourrait pas arrivé tant que... « Je dois quitter Ken avant et à moins que tu ne souhaites être avec moi à ce moment là, je dois bien me retrouver toute seule avec lui pour ça. » Je ne m'emportais pas, posant mes mots avec le même calme, la même tendresse qui lui était uniquement destiné. Et je continuai sur la même lancée, cherchant à l'apaiser et chasser ses insécurités. Ce visage qu'il me montrait, était inconnu de ma personne, mais je pouvais facilement le déchiffrer, empli de colère, provoqué par la jalousie, Dexter n'aimait pas partager, ne l'admettrait jamais et son désespoir d'être ainsi pouvait se lire sur son visage en ces moments. C'était lui, je l'acceptais totalement, je l'aimais inconditionnellement et je choisirais toujours de me battre à tout moment pour lui donner un autre sourire plutôt que d'essayer de le changer. Il voulait la pareille, il se donnait entier à moi et n'exigeait pas moins de ma part, réciproquement, c'était ce que je voulais aussi, sans réserve me livrer à lui. Cependant son attachement prenait compte de chaque seconde, exigeait chaque instant alors que l'on ne pouvait pas se permettre un amour aussi fort pour le moment. «Je ne promet rien. Valentine je n’hésiterais pas une seconde à partager tes microbes si cela voulait dire que j’aurais droit à un nouveau baiser.» Répondit - il sèchement à ma requête. Je soupirais de son entêtement, que je dise la vérité ou pas, il n'entendait rien et ne me voyait que coupable, oubliait que j'étais à lui, la sienne et que mes baisers ne seront à jamais plus que pour lui. Nos regards s'affrontants, je ne voulais pas lâcher prise tant que lui ne ferait pas l'effort de reconnaitre mon innocence, au fond des mes yeux et de son coeur. «Tu m’as manqué encore plus, tu ignores ce que c’est de devoir se réveiller tous les matins, seul, horriblement seul… alors que toi tu… » Sa voix se faiblit et son visage l'accompagna dans sa chute. Je détestais ses mots, sa raison qui ne me faisait en rien justice. «Tu as tenu ta promesse?» Souffla t-il comme ces dernières paroles. Je n'en revenais presque pas qu'il osait me poser cette question, croire une seconde que j'aurais pu la rompre, le briser ainsi. « Évidement Dexter! Comment tu peux même me le demander? Tu crois que je m'amuse à jouer avec ton coeur et celui de ton meilleur ami? » Grognais - je à mon tour, j'avais beau être bouffée par ce virus, je n'en perdais en rien mon caractère ou mes valeurs. « Oui, j'aimerais plus que tout en finir avec Kennedy, le plus vite possible mais tu as vu un peu la situation? » Je levai les yeux au ciel mais ne trouvai que ce lugubre plafond qui me tenait enfermer entre ces murs. « Sincèrement, je ne pense pas que quelqu'un mérite ça et tu ne veux pas non plus que je lui fasse ça. » Soupirais - je. Il n'y avait pas de manière de faire, du moins, je les ignorais, mais pas ainsi, pas derrière cette vitre, à bout de souffle, entrain de me vider de mon entière énergie. Mes bras venaient de lâcher prise et ils s'échouèrent le long de mon corps, pendu dans le vide que je commençais à sentir au bord de mes orteils, prête à flancher d'une seconde à l'autre. « Fais moi sortir d'ici... » Lui suppliais - je de toute mon âme.

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« Je dois quitter Ken avant et à moins que tu ne souhaites être avec moi à ce moment là, je dois bien me retrouver toute seule avec lui pour ça. » Elle me faisait mal chaque fois qu’elle prononçait ce prénom devant moi, mes oreilles en scillaient leur mécontentement, en saignaient leur souffrance de ne pas être celui qu’on nommait à sa place, être celui qu’elle portait entre ses lèvres. Ce face à face avait tout d’inquiètant, pourquoi ne pouvait-elle pas lui envoyer une lettre, un courriel, lui laisser un mot sur son répondeur? Je connaissais déjà la réponse à cette question, mais décidais tout de même de grogner devant la méthode qu’elle avait judicieusement choisie. «Qu’est-ce qui me garantie qu’il ne trouvera pas le moyen de te garder près de lui? Après tout… il t’a fait tomber une fois, il pourrait le refaire.» Je ne savais pas exactement ce que Kennedy avait fait pour séduire une femme comme Valentine, je n’avais jamais demandé pour préserver mon coeur. J’en étais tellement horriblement jaloux, d’abord de l’avoir rencontré en premier. Un coeur ne pouvait aimer qu’une personne à la fois disait-on, mais elle portait la preuve, en existant, du contraire. J’avais l’impression de me rendre compte pour la première fois qu’elle ne m’aimait qu’à moitié, comme la seconde était déjà occupée par cet autre amour tout aussi légitime que le mien. Ça heurtait droit au centre, au commencement de tout, blessant de la tête aux pieds jusqu’à la profondeur de l’âme. De là à la suite, je ne me voyais qu’heurter le fond, et je me doutais déjà que cette fois je n’aurais pas la force de me relever. Je lui demandai en desespoir de cause si elle avait bel et bien tenu la promesse qu’elle m’avait faite. « Évidement Dexter! Comment tu peux même me le demander? Tu crois que je m'amuse à jouer avec ton coeur et celui de ton meilleur ami? » Son ton avait rejoins le mien sur l’échelle de la colère. Elle osait s’indigner alors qu’elle prétendait me connaître par coeur… elle avait du chemin à faire si elle ignorait encore que j’étais pathologiquement insécure. Je me contentai de froncer les sourcils, haussant les épaules en broyant du noir. J’étais déjà trop blessé pour me mettre à assumer le meilleur, tant pis pour elle, tant pis pour nous, ceci ne serait pas un de ces moments mémorablement romantique tiré d’un de ses rêves éveillés. « Oui, j'aimerais plus que tout en finir avec Kennedy, le plus vite possible mais tu as vu un peu la situation? Sincèrement, je ne pense pas que quelqu'un mérite ça et tu ne veux pas non plus que je lui fasse ça. » Elle soupira, je le fit à mon tours. Elle pouvait tout faire si elle en avait la volonté, qui dictait ce qui était et n’était pas faisable dans ce monde? « Fais moi sortir d'ici... » Cette plainte acheva de me briser le coeur. Je levai les yeux, la contemplant dans toute sa maladie, Valentine n’était plus qu’une version cadavrique d’elle-même. Une seconde plus tard mes points s’échouaient contre la vitre avec colère. Le coup n’eus pour résultat qu’un bruit sourd, à peine audible, à peine perceptible. C’était comme si je n’avais rien fait, mais l’impact se prouvait dans la douleur qui m’assaillait maintenant, chacun de mes doigts se rebelliant contre ma manière de les traiter. «Je suis désolé...» Soufflais-je, le visage tordu de souffrance. Il ne servait à rien de le refaire, le résultat en resterait le même. Je déposai mes deux paumes contre la surface tiède, à bout de souffle, à bout d’espoir. Je relevai les yeux pour me laisser fondre dans les siens. Je secouai la tête, réalisant juste à quel point j’avais été égoïste aujourd’hui alors qu’elle était prise dans cette cage qui n’avait même pas l’avantage d’être dorée. «Tes symptômes sont sérieux à quel point? Tu vas t’en sortir mon amour?» Les larmes me montèrent aux yeux. Ce que je donnerais pour l’avoir dans mes bras en ce moment, pour savoir lire dans ses pensées. Je collai mon front à la vitre, me rapprochant comme je le pouvais de l’amour de ma vie, colère momentannément étouffée par ma tristesse.
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«Qu’est-ce qui me garantie qu’il ne trouvera pas le moyen de te garder près de lui? Après tout… il t’a fait tomber une fois, il pourrait le refaire.» Je soupirai longuement après sa question, je comprenais sa peur, mais j’avais besoin de sa confiance. « Moi, c’est moi qui te le garanti. » Et c’était si simple de le faire, j’en étais convaincue au fond de moi, Dexter est tout ce que je veux, le début d’une longue éternité dont je ne souhaitais jamais voir la fin. Mes sentiments, tout mon amour, étaient bien là, intenses comme un sens, et n’étaient pas prêts de s’effacer sous le charme d’un autre, au contraire, chaque seconde qui me séparait de lui intensifier ce besoin, ce manque, de le rejoindre, d’être réuni une fois pour toute. J'en étais venue à me plaindre de mon sort, lui suppliant de me faire sortir d’ici sans penser à ce que cela signifiait réellement, à la difficulté que je lui imposais. Ses points se cognèrent contre cette vitre qui était désormais notre plus grand obstacle. «Je suis désolé...»  Souffla t-il douloureusement. Ses paumes s’aplatirent contre la surface glacé et je l’imitai tout en me noyant au fond de cet océan que j’adorais tant, je levai mes mains à la même hauteur que les siennes, les rejoignant faiblement, mes doigts glissèrent sur les siens se mourant de ne pouvoir traverser cette parois qui nous séparait. «Tes symptômes sont sérieux à quel point? Tu vas t’en sortir mon amour?» J'haussai les épaules sans avoir réellement de réponse à lui donner. Je ne savais pas vraiment de quoi j'étais atteinte, ni le comment du pourquoi et le reste du monde m'était hors d'atteinte. La fin de ses mots me resta en tête et me décrocha un fin sourire au coin des lèvres. Mon amour. J'adorais l'entendre se poser sur sa langue puis venir à moi, j'adorais quand il m'appelait ainsi, de tous c'était mon préféré et je ne m'habituerais jamais, incroyablement honorée à chaque appellation, fière et totalement fondue de tout l'intérieur. Ahlala, il me rendait dingue, d'un mot, je retrouvais la force de continuer à me battre contre cette épidémie. « Rien d'assez sérieux pour me séparer longtemps de toi... je vais m'en sortir ça c'est sûr, rien ni personne ne pourra m'en empêcher. » Dis - je l'espoir au bout des lèvres. J'avais peut-être du mal à tenir sur mes jambes mais mes mots se voulaient sûrs et convaincants, j'allais sortir d'ici. S'il le fallait je prendrais la fuite d'une quelconque manière, rien ne me faisait peur si ce n'était une vie sans Dexter. « Dex... En sortant d'ici, je veux plus jamais être séparé de toi. » Mon front vint se coller contre la vitre à hauteur de son visage, quelques mèches de cheveux tombant sur le mien et moi, baissant le regard pour retenir ces larmes qui s'apprêtaient à déborder, je les ravalais ainsi que ma salive, repliant mes doigts contre la vitre comme pour attraper ceux de Dexter. « Je donnerais tout pour être avec toi, pour traverser cette vitre. » Soufflais-je pas certaine qu'il ai entendu. J'avais envie de grogner contre cette injustice mais celle ci m'avait aussi aspirer cette partie de moi. Mon regard se releva et se planta dans le sien, je secouai la tête, alignant un sourire sur mon visage. « Et si on parlait d'autre chose hum? Comment vont les choses en dehors? » J'avais juste besoin d'entendre sa voix, encore et encore, d'enregistrer ses paroles pour me les répéter tout le temps restant dans cette cage.

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« Moi, c’est moi qui te le garanti. » J’étais trop borné pour l’entendre, trop empoissonné par l’image de Kennedy passant le pas de la porte, clamant encore ouvertement qu’il possédait toujours Valentine d’une manière que je n’avais jamais pu qu’espérer. J’aspirais au poste à part entière et ça me tuais de savoir qu’elle ne partageait pas ma hâte de vivre notre amour, aussi égoïste soit-il de même le penser. J’haussai les épaules pour toutes réponses, j’ignorais comment elle faisait encore pour me supporter. Je laissai ma garde s'effondrer un peu en me laissant submerger d’amour. Si elle n’était pas certaine de me vouloir, cela ne diminuait en rien l’amour que je lui vouais et lui garantirais pour les prochaines éternités. Dans sa cage, elle semblait si petite et si démunis que la simple image en brisant mon coeur à demi. J’aurais tant voulu l’en sortir et lui rendre sa liberté, mais il faisait être raisonnable et voir la réalité en face, elle était atteinte d’un virus contagieux et il était plus prudent de laisser les professionnels guérir ses maux. Je n’étais là que pour faire de l’ombre à son sourire déjà trop peu éclatant. C’était définitivement une de mes meilleures prestations, stupide jalousie maladive. « Rien d'assez sérieux pour me séparer longtemps de toi... je vais m'en sortir ça c'est sûr, rien ni personne ne pourra m'en empêcher. » De moi comme de l’autre, il n’y avait plus la moindre distinction de nos jours il me semblait, nous ne pouvions jamais être que deux face au reste du monde. À en décortiquer son visage ridé de symptômes, je ne pouvais pas me laisser emporter par l’espoir comme elle semblait le faire. «Je l’espère.» Soufflais-je simplement en essayant de ne pas trop montrer ma peine, mais j’avais appris, depuis le temps, qu’elle arrivait toujours à deviner ce qui habitait mon coeur, malgré mes efforts et mon jeu d’acteur.  « Dex... En sortant d'ici, je veux plus jamais être séparé de toi. » Elle colla son front contre la paroi, n’intensifiant que notre éloignement, elle n’avait jamais semblé pour ailleurs que derrière cette vitre. Une torture inhumaine de ne pas pouvoir la saisir d’un geste. «Tu sais ce qu’il te reste à faire pour ça ...» Toujours aussi sèche dans mes propos, je n’avais réellement plus la moindre patience à lui offrir, même en ces temps de crise où je me devais de penser à sa santé d’abord. J’agissais comme un enfant gâté, alors que jamais dans ma vie je n’avais goûté le moindre luxe. « Je donnerais tout pour être avec toi, pour traverser cette vitre. » Visiblement tout n’incluait pas d’en finir avec son copain actuel, quel ironie. En amour je devenais un monstre imbus de lui-même, je me détestais dans ces conditions. Je réussis à retenir mon commentaire, usant de toute la force qu’il me restait pour ce faire. « Et si on parlait d'autre chose hum? Comment vont les choses en dehors? » J’eus un pas de recul, haussant les épaules encore et d’abord en cherchant mes mots, en essayant de noyer mes réflexes, en vain. «Ça va mal, tout va mal.» Dis-je en glissant mes mains au fond de mes poches, y trouvant un semblant de chaleur humaine. «Il n’y a pas d’autre chose Valentine, tu es tout ce à quoi je pense et j’avais la naïveté de croire que c’était réciproque.» Je gardai un ton semblablement bas pour ne pas alerter les responsables de la surveillance des visites. «Tu me fais mal, c’est insupportable.» Mes yeux s’humidifièrent. Elle disait toujours de belles choses et je n’arrivais jamais à en croire la beauté. Je voulais qu’elle me le prouve de manière plus radical, qu’elle soit forte pour nous, même en ces conditions. Ah je me détestais ainsi. «Je dois y aller, prend soin de toi, ok?» Ma voix se brisa en mille morceaux, je tournai les talons, complètement assommé par ma propre déception. Je me déteste.


THE END

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