JENO † Flashback ; je ne veux pas travailler [...] !

Dormant à moitié mais réfléchissant beaucoup dans ton petit coin douillet, tu te rendais compte que tu y avais été fort quand même. T'abuses des fois et là tu as vraiment abusé, tu n'as pas était cool avec Jeno. Enfin bref, tu t'endormais un moment avant de te réveiller pour lui dire qu'il ne t'oublie pas mais là ce fût le drame. Ton copain te regardais, soupirant, il rangeait ses affaires et partait emprunter des livres qu'il avait choisi. Tu restais bouche bée. Tu n'avais plus vraiment ton mot à dire et Jeno venait déjà de quitter l'endroit. Attrapant ton sac, tu courrais le plus rapidement possible à l'extérieur afin de le rattraper. Arrivant à sa hauteur, tu n'attrapais ni sa main, ni son bras, ni rien du tout. Tu te mettais simplement à marcher à sa hauteur sans un mot, sans un bruit. «  Je suis désolée, je sais je n'ai pas été cool. Je sais que je suis une gamine pour le coup.  » Tu le regardais un instant avant de baisser les yeux. «  Je sais aussi que je n'ai pas le droit de t'embarquer dans mes conneries, si toi tu as envie de réussir ton année. » C'était vrai ça. Peut-être que toi tu n'en avais rien à foutre de foirer ton année mais Jeno semblait vouloir passer la prochaine sans anicroche et il faudrait que toi aussi tu es la même ambition vu que tu l'as déjà redoublée cette année. Enfin bref, vous marchiez tous les deux, tu continuais de parler alors qu'il ne daignait même pas t'adresser un regard. «  Si tu veux retourner travailler, je vais rentrer à la mather house et si tu as envie de me voir ce soir, tu sauras où je suis.  » Tu soupirais doucement, tu ne pouvais pas t'en aller sur cette note-là. Il fallait que tu saches que Jeno ne te fait pas la gueule parce que sinon tu vas rentrée à la mather house et ça va tourner dans ta tête pour ne rien donner de bon au final. Te postant alors devant lui, tu le regardais, reculant vu qu'il avançait. «  Pardonne moi s'il te plaît. Tu ne vas quand même pas me demander de me mettre à genou devant tout ce monde si ?  » Tu tentais de rigoler faiblement pour détendre l'atmosphère mais marcher en reculant n'était pas si facile. Surtout qu'on ne voyait rien. Et justement, tu en faisais les frais vu que tu butais dans quelque chose et partais dans une chute qui risquerait de faire mal.

C'était bizarre là. Jeno était vraiment saouler et jamais ça n'était arriver. Tout du moins pas à ce point-là. Tu l'avais donc rattraper en courant le plus vite possible que tu pouvais. Une fois à ses côtés, tu t'excusais une bonne vingtaine de fois avant de te taire une bonne fois pour toute. Jeno t'expliquait le pourquoi du comment il voulait être dans un silence complet et tout de suite tu comprenais. Il avait une sorte de mise à l'essai, s'il n'y arrivait pas, il repartirait immédiatement. Et évidemment, tu ne voulais surtout pas voir Jeno partir, cela serait horrible pour toi et tu ne le supporterais pas une deuxième fois d'être aussi loin de lui. Surtout depuis que ce n'est plus que ton meilleur ami, il est devenu beaucoup plus que ça pour toi. C'est un peu comme ta bouée de sauvetage, ton guide, celui qui sait canaliser la folle furieuse que tu es en toi même. Enfin bref, marchant face à lui, tu manquais de tomber mais heureusement le beau brun, te rattrapais par le manteau et en quelques secondes, tu te retrouvais coller à son corps, il déposait un baiser sur tes lèvres avant de te contourner pour continuer son chemin après t'avoir dit que tu le désespérer. Le regardant s'éloignait, tu émettais un petit sourire en coin. Jeno étant déjà un peu loin, tu n'avais pas d'autre solution que de crier. «  MAIS C'EST POUR CA QUE TU ES FOU DE MOI CARPENTER !  » Tu souriais, sachant très bien qu'il ne se retournait pas. «  ET JE COMPTE BIEN TE RENDRE CARRÉMENT DROGUÉ DE MA PERSONNE!  » Cela te faisait légèrement rire.

Jeno passait derrière toi vu que lui avait décidé d'aller on ne sait où et toi tu comptais rentrer à la mather house fumer un petit joint et regarder un film à la con. Tu souriais en le regardant, tu étais fort parfois que tu t'étonnais toi-même. Finalement, jamais Jeno ne pourra t'en vouloir indéfiniment mais bon fallait pas non plus que tu recommences à la pousser à bout sinon ça risque de moins bien passer à chaque fois. Te retournant une dernière fois, tu lui criais tout un tas de choses vraies. Tu savais qu'il était fou de toi mais tu savais aussi que c'était réciproque. Vivre sans Jeno, sans la relation que tu entretenais en ce moment avec lui t'étais désormais quasi impossible, voir impossible même. Tu le regardais alors qu'il marchait. Se retournant, il te criait également un truc. Tu riais doucement passant une main dans tes cheveux. «  JE VAIS TE POMPER TOUT TON POGNON CARPENTER !  » Tu riais avant de faire à ton tour dos à lui pour prendre la route de la mather house, dans laquelle tu y arrivais rapidement tout de même.