A, C. M. & E ღ Cela est rare mais parfois les gens savent etre reconnaissant (a)

feat Arthur, Charlie & Mattia

La joie dans mon coeur d'avoir su prendre mon courage a deux mains, la joie de lui avoir dit et de savoir que si je sors indemne de ce trou à rat, il était à moi, il était mien ; Mon Charlie, oui Charlie Freeman était à Emrys Zacharias parce que j'avais osé l'ouvrir enfin et ne plus avoir peur. Je souriais à cette pensée et continuais de comater sur mon lit. Je regardais le plafond, pensif. Je me sentais si mal physiquement pourtant si bien intérieurement ; comme complet. Soudain, j'entendis des voix au loin, encore des visites ; surement pas pour moi, peu de gens étaient au courant de ma maladie, de ma contamination alors bon, ça ne devait pas etre pour moi. Je tentais de retomber dans mon coma quand je commençais à m'inquiéter du fait que personne n'allait les faire taire. Je décidais de me lever. Certes, ce fut rude mais une fois debout, je me dirigeais vers les vitres où on recevait et trouvais l'origine de ses bruits : mes trois petits filleuls, ces jeunes gars que j'adorais aider à la maison se trouvait face à moi. Je souriais et m'exclamais, éreinté : Que faites vous là ?

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les faiblesses du boss

Cette journée n'avait pas vraiment bien commencée. D'abord je n'avais toujours pas retrouvé Cory - ou la fille qui ressemblait à Cory. Ensuite je m'étais retrouvé en rupture de clopes et impossible de m'en procurer. Enfin Theophyle arriva plein d'inquiétude dans ma chambre pour me prévenir qu'Emrys était en quarantaine.
Le campus avait été contaminé par plusieurs vagues de grippes et pas mal d'Harvardiens n'avaient pas été épargnés. Theophyle m'expliqua brièvement la situation et m'invita à descendre dans le hall de la résidence. Je pu y retrouver Charlie et Matia. On était tous très attachés à notre parrain, notre mentor, du moins c'était mon point de vue.
Cette situation commençait à m'inquiéter. Theophyle nous emmena jusqu'à l'hôpital. Arrivé en bas une infirmière nous indiqua qu'Emrys se trouvait au second étage. L'ambiance entre nous était assez détendue, pourtant je ne pouvais m'empêcher de m'inquiéter.
Emrys sortit de sa chambre et se rendit dans le couloir.

- Que faites vous là ?

Je n'avais jamais vu une ambiance aussi glauque. Sauf peut être quand j'étais aller voir Edward en garde à vue, et les vitres qui se trouvaient dans l'hôpital s'apparentaient beaucoup à celles des parloirs.

- Pour une fois que c'est toi qui est en position de faiblesse, fallait bien qu'on en profite pour voir ça!

Emrys aimait beaucoup jouer de son pouvoir de parrain et on l'avait toujours bien prit. Il semblait que niveau humour nous étions tout les quatre sur la même longueur d'ondes.

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Les faiblesses du boss.

Cette après-midi, comme tous les après midi à ce moment là, Charlie n'avait pas cours. Et comme à son habitude, il traînait devant la télé, en zappant sur les chaînes, histoire de trouver du réconfort dans des divertissements aussi stupide les uns que les autres. Matia venait à peine de s'installer près de lui, que Arthur accompagné de Theophyle, arrivèrent dans la vaste pièce. Ne comprenant pas tout de suite la situation, Charlie continuait à se moquer intérieurement de l'émission qui mettait en scène une vingtaine de personnage dans une large maison. Tous les uns autant que les autres faisaient pitié au jeune Wilcox. Et pourtant, il restait là, affalé, à regarder la télé. Disons que ça occupait le temps. Quand les deux jeunes gens leurs expliquèrent la situation concernant leur mentor, le beau brun éteignit directement la télé en étant prêt à les suivre. Après tout, c'était pour Charlie, comme un papa ici. Il veillait sur eux, avec ses autres filleuls alors qu'en il était dans un sale état, ils se devaient de venir le soutenir. D'ailleurs cette maladie, il en avait entendue parlé. Des nombreux proches avaient été touchés comme Avery. Son meilleur ami. Une fois à l'hôpital où Theophyle les avait emmenés tout les trois, ils arrivèrent dans une large pièce. Charlie voyait son mentor au bout de cette même salle, dont une vitre les séparait. Vu son état, on pouvait voir les ravages de la maladie. les murs blancs ainsi que l'odeur acre bien connue des hôpitaux filait la nausée au jeune homme, mais il arrivait plutôt bien à tenir. Après tout, il était là pour son mentor. « Arthur à raison. Et puis, on est venue te réconforter. Tu dois te sentir seul ! » Disait-il en souriant à son mentor, bien que cela lui fasse mal au coeur qu'il soit dans un tel état.

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LEs Mecs & Mattia

Si il y avait bien un endroit au monde où Mattia ne voulait jamais aller de son plein gré, c'était bien l'hôpital. Pour y avoir eut résidences quelques longues journées étant gamins, l’atmosphère ne lui avait pas laisser une bonne impression. D'ailleurs, que l'idée ne venait pas de lui. Il ne voulait pas refuser, parce que, c'était pas sympathique pour la personne qui s'y trouvait, mais des trois compètes, c'était bien celui qui tirait une gueule de trois pieds de longs à l'idée de remettre les pieds dans un endroit pareille, surtout en période de crise comme maintenant.
Il suivit simplement les autres, bien qu'il essayait de ne pas regarder trop autour de lui et de se focaliser uniquement sur les gens présents, sur Arthur, et Charlie, les Winthrops avec qui il était venu. Ils finirent par arriver a une espèce de parloir, qui avait un air malsain, et prit place à leurs côtés en regardant leurs Bizuteurs de l'autre côté de la paroi. C'était, vraiment inconfortable comme sentiment, et Mattia bien qu'un sourire poli plaqué sur ses lèvres, se demandait encore pourquoi il avait accepté d'y aller, avant d'ajouter à son tour. « Et sinon, t'en profites pour draguer j'espère?» Une question stupide, impliquant seulement une tentative sûrement pas réussie de faire sourire et de parler d'autre chose que de la maladie, et de l'hôpital qui hantait déjà le mal-être du bel Italien.

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J'étais bienheureux et presque touché de voir mes petits filleuls ici. J'avais carrément la patate de les voir parce que oui, j'étais heureux pour Charlie et moi-même mais malheureux de pas pouvoir l'embrasser, le toucher, le caresser alors là, ça me montait le moral au sommet carrément. les propos d'Arthur me firent bien rire et très vite, je n'eus pas le temps de répondre que Charlie enchainait sur le fait que le jeune homme avait bien raison mais tout mignon, qu'ils étaient venus me réconforter aussi. Ça me fit bien rire aussi mais surtout sourire gentiement. Quant à Mattia, lui, se contenta de faire un peu d'humour en me disant que j'étais là pour draguer. Je grimaçais en disant : Oh non, y'a pas de drague, j'suis en couple Monsieur bien que les gens disent le contraire ... Je rigolais à pleine dent puis repris ; Merci d’être venu ... ça me fait très plaisir alors comment ça se passe pour vous ? Et dehors ? Je leur adressais un petit clin d’œil et m'appuyais sur le mur de derrière en les regardant, attendant une réponse.

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Emrys avait l'air enchanté de nous voir. Être enfermé ici ne devait pas être très agréable, j'espérais pouvoir y échapper. J'étais bien trop occupé à retrouver Cory et à bosser dans mes projets pour m'accorder des vacances en quarantaine.
Nous avions tout les trois le même sens de l'humour et Emrys semblait y être plutôt sensible. Je me disais que nous avions de la chance d'être tombé sur un parrain comme lui. Tout mes potes n'avaient pas eu la chance de s'entendre aussi bien avec leur parrain que nous avec Emrys.

- ça me fait très plaisir alors comment ça se passe pour vous ? Et dehors ?

Il s'était passé tellement de choses ces derniers jours qu'il était difficile de répondre. Le nouvel an avait littéralement changé mon avenir à Harvard et réveillé de vieux sentiments que je pensais effacés.

- Je bosse sur un reportage en interne sur Harvard, ça va être génial vous allez voir! Et puis entre temps j'ai recroisé mon ex furax qui a débarqué à Harvardet que je n'ai pas vu depuis plus de 4 ans... ça c'était un peu moins drôle.

Cory m'en voulait à mort, je comprenais pourquoi mais elle ne connaissait pas toute la vérité. J'avais rendez-vous avec elle à 18h en sortant de l'Hôpital, et je n'étais pas rassuré.

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Les faiblesses du boss.

Ils étaient tous face à lui, et le fait d'être séparé par une vitre, gênait vraiment le jeune Wilcox. Mais il le fallait bien, sinon, c'était la contamination assuré. Bien que cela ne le dérange pas autant que ça. Au parole du mentor, Charlie se mit à sourire. Malgré la maladie, il s'inquiétait pour eux. Du moins, c'est ainsi que Charlie le ressentait. Tournant sa tête vers le jeune Connor, le jeune homme se mit à grimacer. Retrouver une ex furax ? C'était la pire des choses qui pouvaient arrivés à un homme. « Dur Arthur. J'imagine que ça s'est mal passé ? » Disait-il en s'imaginant la chose. Il y arrivait plutôt bien d'ailleurs, puisque lui même venait de recroiser son ex en boîte de nuit. Et malheureusement pour lui, bien qu'il lui en avait fait bavé dans le passé, elle semble avoir tournée la page, le laissant dans la putain de jalousie. Un sentiment qui n'avait d'ailleurs pas lieu d'être en tant normal. « Pour ma part, j'ai fais mes premiers pas dans le club de natation, et c'est plutôt cool. Et j'ai fais des rencontres. Les filles sont vraiment.. magique ici. » Avoua-t-il avec un fin sourire qui venait se coller sur ses lèvres. C'était l’atout principale de cet université, les filles. S'approchant de la vitre, il tapa légèrement dessus avant de regarder de nouveau son mentor. « C'est vraiment bien isolé.. On peut dire ce qu'on veux tu ne pourra même pas nous attraper.. » Disait-il en ayant un large sourire qui en disait long sur ses intentions. Bien sûr, il plaisantait, juste pour charrier le Winthrop.

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LEs Mecs & Mattia

Les Hôpitaux, les Hôpitaux... Concentres-toi sur autre chose Mattia, sinon tu vas vomir ou tourner de l'oeil, et sachant ce qui se trimballe dans les rues, ça serait une mauvaise idée! Néanmoins, il avait sortit une connerie, et apparemment Emrys était en couple.. Tiens première nouvelle, bon faut dire qu'il était rarement au courant des trucs peoples, parce que, personne ne lui parlait de trop en dehors de son bizuteurs et de ses amis bizuts. Une tare dans sa vie que voulez vous! Il répondit alors.
« Oh, j'espère que cette personne est avec toi alors. Parce que sinon ça doit être long... »
Mattia ou je te raconte ma vie quand je m'ennuie, des fois faudrait peut être aussi qu'il parle de chose intéressante, et d'ailleurs le boss demandait ce qu'ils devenaient.
« Ah, vous avez des vies sympa les mecs... Personnellement... Je m'amuse toujours à me faire fouiller 5 fois par jour par la police, faut croire que y'a un des flics à qui j'ai tapé dans l'oeil je sais pas... Fin la routine hein. »
Il regardait Charlie faire son taquin, et en sourit, le fait est que la vitre était forcément épaisse, du moins elle avait l'air tellement grosse et entravante pour quoi que ce soit, que forcément, ça faisait franchement style emprisonné dans un endroit, collant des frissons d'effroi au Rital.

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C'est avec grand plaisir que je fais face à ses trois grand loulous, mes petits filleuls, ça me fait étrangement plaisir bien que je vois encore que Mattia ait un peu sur ses gardes et à part, je tente des sourires et si certains me voyaient avec eux, ils se diraient surement qu'ils ont la chance de voir une attitude pareil venant de moi. Je rigole bêtement à cette pensée tandis qu'il me parle chacun leur tour, échangeant aussi entre eux, ne me laissant pas en placer une comme cherchant gentiment à occuper ma rude journée. Chacun me racontait ses expériences et ça me rendait tout heureux de les entendre ainsi mais seul un fut intéressé par ma vie, ce qui m'étonna et me fit grincer des dents puisque je n'étais pas le genre à m'étaler préférant écouter leur discussion et voir qu'ils prenaient plaisir à me faire partager ça. Oui, Mattia semblait inquiet que je sois avec ou pas et je répondais d'abord globalement en lui souriant : Je trouve ça génial les gars, de vous voir vous intégrer, faire des choses, j'adore .. sauf pour toi mon pauvre Arthur, mais elle revient pour toi ? Je demandais ça puis m'attaquais à la semi question de mon ami, en fait, je voulais juste pas qu'en regardant les gens passaient dans le couloir pour d'autres visites, ils cherchent à deviner qui était la fameuse personne avec moi donc je préférais prendre son affirmation, son espérance comme une question et je lui dis : Oh nous ne sommes pas ensemble malheureusement mais t'inquiète pas que je serais ravi de le retrouver après ... Je rigolais tout seul en utilisant le pronom "le" parce que j'imaginais déjà leur tete pourtant je m'en étais jamais vraiment caché mais les gens ne croyaient jamais à ma bisexualité.

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Charlie semblait s'éclater à la piscine, c'est vrai que je n'avait pas pensé à ce bon plan. Se dépenser à fond dans un sport et ensuite admirer les sirènes dans le bassin d'à côté... c'était autre chose que les douches avec l'équipe de baskets, les mecs musclés et en sueur c'était pas pour moi. Mattia semblait sur la défensive, il arrivait cependant à rire de sa situation. Je trouvai ça admirable mais ne pouvait m'empêcher de me demander comment il pouvait supporter une telle situation. Puis Emrys me enchaîna:

- Je trouve ça génial les gars, de vous voir vous intégrer, faire des choses, j'adore .. sauf pour toi mon pauvre Arthur, mais elle revient pour toi ?

Si seulement... Je n'en savais rien mais tout au fond de moi j'espérais que c'était l'une de ses motivations. Je devais la retrouver en sortant de l'hôpital, et même si j'étais content de voir les gars je ne pouvait pas me l'enlever de l'esprit.

- Hmm... Je ne pense pas ... Je ne sais pas encore.

Dans quelques heures j'aurai enfin ma réponse.
Emrys reprit sur ce qu'il venait de nous avouer. Je n'avais même pas tilté, le boss était donc en couple. A vrai dire le plus surprenant restait à venir.

- Oh nous ne sommes pas ensemble malheureusement mais t'inquiète pas que je serais ravi de le retrouver après ...

"Le" ? "le" comme "le grand amour" ? Je ne pu m'empêcher d'esquisser une petite grimace. C'était plus une grimace d'incompréhension qu'autre chose. J'avais déjà entendu quelques rumeurs sur Emrys et d'autres mecs mais j'avais toujours cru que c'était simplement de la pure jalousie et des paroles en l'air. J'avais vraiment du mal à imaginer la situation et m'avouais un peu dérouté.
La déclaration d'Emrys nous laissa bouches bées et quelques secondes de blanc vinrent casser l'ambiance du début.

- Ok, je crois qu'on a manqué un épisode, ou suis-je le seul?

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