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ALERTE ROUGE. On m'annonçait quoi ? Une épidémie. oui, ça, j'étais plus qu'au courant, on n'en parlait partout mais que ma meilleure amie, Prudence, faisait parti des malades, ça c'était une nouvelle ! Mon cœur se mit à battre si fort que je crus que ma mort était bien proche. Je mis très peu de temps à me doucher et me laver dans l'unique but d'aller la voir ; peu importe l'heure, les droits, je ferais tout pour accomplir ce que je voulais : rendre visite à mon amie, m'assurer que ce n'était pas trop grave quitte à me battre avec les médecins. Je me dépêchais donc de mettre des habits convenables et je partis en prenant un simple gilet pas le temps de prendre de manteau. Je courrais, paniquée, dans les rues de Cambridge, assurément prête à tout pour mon amie. Le vent se faisait assez violent aujourd'hui : je n'aimais pas ça. Je courrais tentant de ne pas m'envoler au grè de ce vent affreux. J'arrivais plus que rapidement à l’hôpital qui se trouvait pas très loin de l'ami chez qui j'avais dormi. J'entrais dans l'hopital en furie et manquait de m'étaler dans l'entrée avant de dire à la secrétaire de l’accueil : Prudence ... Prudence Rothschild ! Un air essoufflée dans la voix. Je tentais de reprendre ma respiration tandis que la femme m'indiquait que je devais me rendre au quatrième pour cela et qu'elle prévenait de mon arrivée ces collègues du quatrième. Je ne pis pas la peine de prendre ascenseur et couru, montant deux par deux les hautes marches de l’hôpital, manquant de tomber de fatigue au milieu des deux paliers puis je repris ma route plus vite arrivant crevé en haut. On m'indiqua l'endroit où je pouvais la rencontrer et je m'avançais dans ce couloir étrange, trouvant une salle remplie de personne comme enfermé en cage. Une mine indignée sur mon visage pale, je la vis au loin et je frappais doucement, presque gracieusement à la vitre : Prue ... Une voix plus qu'inquiète, presque trop pleine d'un désespoir certain.
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