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It's such an urgency Հ MILENA

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It's such an urgency.


Milena est malade Haytam, elle est en quarantaine. Ses mots résonnaient sans cesse dans ma tête, la voix de Nevada qui était pourtant enchanteresse s’apparentait à un coup de couteau à chaque fois que la phrase défilait en entière dans ma tête. Dès qu’elle m’avait appris la triste nouvelle, et dès qu’elle avait tourné les talons une fois qu’elle était consciente que son fils n’avait rien, je m’étais tout de suite précipité vers la zone de quarantaine. Sur le chemin j’avais évité de m’approcher de toute personne ayant l’air suspect, à vrai dire j’étais légèrement devenu parano, déjà que les études de médecine ne me réussissaient pas de ce côté-là… J’avais donc filé à vive allure dans le bâtiment où étaient détenus tous les malades en quarantaine et j’avais demandé des renseignements concernant mon amie d’enfance en donnant son prénom, un de plus ou de moins, l’infirmière vulgaire m’envoya chercher à tous les étages, jusqu’au quatrième, là où par chance, ou non en fait, j’allais trouver Milena. J’avançais dans ce long couloir sombre qui me faisait froid dans le dos, à vrai dire il me rappelait bien trop les couloirs de l’hôpital que je n’avais cessé d’arpenter après mon coma. Frémissant, je m’approchais d’une vitre et essayais à tout prix de voir ce qui se passait à l’intérieur. J’étais un peu le voyeur du coin, mais il fallait que j’assoiffe ma curiosité, car les virus avaient beau être mortels, ils pouvaient être fascinants, pour un étudiant en médecine comme moi bien sûr.

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I'm half a heart without you
w/ milenam
Fatiguée, exténuée, j'ouvrais péniblement les yeux, ma vision était un peu floue et je trouvais que le plafond tournait trop, beaucoup trop à mon goût. Je déglutissais, ma bouche était vraiment pâteuse. Je me redressais lentement afin de boire un peu d'eau mais c'était douloureux, toutes mes articulations me faisaient un mal de chien. Je ne me souviens pas avoir été dans un état aussi désastreux même l'accouchement de Robyn était moins pénible. Je sais que je n'aurais pas du aller voir Elia puis Alek mais ça avait été plus fort que moi, ils sont ma famille ou comme ma famille et je ne pouvais pas les laisser seuls dans un pareil moment, surtout que maintenant je comprends leur douleur et un peu de réconfort, ça n'est pas du luxe ! J'espérais sincèrement que Nevada avait prévenu mes quelques proches encore sains et saufs, qu'ils ne s'inquiètent pas de ne plus me voir dans les parages durant les prochains jours voire semaines. Pendant que j'étais enfermée ici, je ne faisais que penser à ma fille, à Calvin, à ma famille, priant pour qu'ils restent tous en bonne santé durant cette épidémie. Je prie aussi pour que les médecins trouvent rapidement un remède, une solution à tout ça. Je ne veux pas passer ma vie comme ça ni mourir dans de telles conditions. Je balayais un peu la pièce du regard et vit d'autres malades regarder en direction de la vitre des visites comme on l'appelle ici. Intriguée, je me retournais, non sans difficulté, et j'aperçus Haytam, mon meilleur ami d'enfance. J'étais heureuse de le voir mais aussi contrariée, je ne voulais pas qu'il soit contaminé !! Je me levais et marchait jusqu'à cette fameuse vitre, le dos un peu courbé. Haytaaaam ! Ca me fait tellement plaisir de te voir mais, tu .. tu ne devrais pas venir, je ne veux pas que tu sois malade par ma faute, ça non je ne veux pas ... Je sentais les larmes qui me montaient aux yeux, la fatigue, l'inquiétude, le virus bref j'étais à bout de nerfs.

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Ma passion avait toujours été la médecine, c’est vrai plus jeune j’avais tout fait pour devenir médecin, j’avais même été renié et déshérité par mon père parce que j’avais décidé de choisir la voie qui m’était prédestinée plutôt que celle qui me conseillait c'est-à-dire la politique. Jamais les hôpitaux ne m’avaient fait peur, il faut dire que je n’avais jamais eu quelqu’un de malade dans ma vie ou même, je n’avais jamais perdu quelqu’un. Étant plus jeune j’étais rarement malade, il faut dire que j’avais rarement le droit de sortir de chez moi, oui comme ça, ça peut faire froid dans le dos, à croire que j’étais séquestré, à vrai dire la vérité n’était pas très lointaine, de nombreuses années j’avais vu la neige tomber sans pouvoir vraiment la toucher. Aujourd’hui le blanc, cette odeur de médicament et ces locaux oppressant me terrifiaient, j’en tremblais presque, me retournant sur chaque passage parce que mon esprit me jouait des tours. Dire que j’allais devoir travailler dans un hôpital à la fin de mes études, et si je n’étais plus fait pour ça ? Si j’étais devenu hypocondriaque ou pire si j’avais des séquelles, des traumatismes dus à l’accident de cet été ? Mon cerveau se mélangeait, j’en perdais presque l’objet de ma venue à savoir Milena. Sentant mon cœur avoir des ratés, je m’approchais doucement de la vitre, comme si celle-ci pouvait me faire voir le pire. Déglutissant, je faisais le dernier pas qui me rapprochait au maximum, puis je regardais les dégâts, j’avais l’impression d’être un voyeur qui appréciait cette souffrance. Un rictus s’empara alors de mes lèvres alors que mon regard se posait sur des étudiants que j’avais déjà croisés. J’apercevais alors ma meilleure amie d'enfance s’approcher avec un peu de difficulté, je me mettais alors à sourire péniblement, j’étais à la fois heureux de la voir et pourtant terriblement angoissé. « Ne te fait aucun souci pour moi, ça va aller, c'est toi l'important... » Ma voix s’étranglait presque alors que je posais ma main sur le carreau, comme si cela pouvait me rapprocher encore un peu plus d’elle.

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Haytam était le premier à me rendre visite ici et pour le moment, le seul. Je sais que la plupart de mes proches sont malades et que les autres ont des priorités qui passent avant moi, je ne leur en veux pas mais il n'empêche que de voir mon meilleur ami en face de moi me remplit de joie. Je ne veux pas qu'il chope ce que j'ai mais sa présence me remonte un peu le moral qui est bien bas depuis que je suis ici. Il faut dire que j'ai bien du mal à rester en place en temps normal, je suis plutôt dynamique comme nana et j'ai l'impression de trop fréquenter l'hôpital ces derniers temps entre mon accouchement et cette épidémie. Je ne vis pas très bien cet enfermement et j'ai l'impression que je vais péter un câble si je n'ai pas rapidement ma fille avec moi mais bon, je sais que ne peux pas. C'est un cercle sans fin. Pour le moment, je me concentrais sur Haytam qui était venu exprès pour moi, il avait fait le déplacement jusqu'ici prenant le risque d'être contaminé. Tout ça pour moi. C'est réellement un ami en or, le meilleur qui soit. Il a toujours été là pour moi et j'ai tenté de faire la même chose au fil des années. Je lui faisais part de mon inquiétude concernant sa potentielle contamination, les larmes me montant aux yeux. Je luttais pour ne pas pleurer. Mais je sentais que mes nerfs lâchaient petit à petit. Ne te fait aucun souci pour moi, ça va aller, c'est toi l'important... Il mit sa main contre la vitre et je déglutissais en voyant la scène. J'ai vraiment l'impression de lui faire mes adieux mais merde, des années d'éloignement géographique n'ont pas réussi à nous séparer, ça ne sera pas un semblant de grippe qui le fera, je refuse ! Je suis désolée de te recevoir avec une telle tête, je ne suis vraiment pas présentable .. Je laissais un petit rire nerveux s'échapper de ma bouche. Tu me manques .. dis je la voix tremblante, je posais à mon tour ma main contre la vitre. Mon meilleur ami me manquait beaucoup et cette satanée vitre nous empêchait de pouvoir nous prendre dans les bras.


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Je n’étais pas du genre à avoir beaucoup d’amis, seulement je pouvais me vanter d’avoir des amis de qualité, des amis qui me suivaient depuis le début et que je comptais garder jusqu’à la fin de ma vie, des amis qui m’avaient soutenus dans les moments les plus sombres de ma vie. Je n’étais pas quelqu’un qui se confiait énormément, au contraire, j’étais plutôt l’oreille que la bouche comme je pouvais parfois entendre. Je préférais écouter les problèmes des autres, les conseiller mais lorsque ça me concernait, je faisais souvent l’impasse, quitte à me brusquer, en même temps il faut dire que ma vie n’avait pas été rose jusqu’ici et encore, si je savais que ce calvaire était loin de finir… Je posais alors ma main sur la vitre tout en regardant la blonde, j’étais dévasté, cette vitre j’avais tout simplement envie de l’exploser afin de la serrer dans mes bras. Ça aussi c’était quelque chose que je n’avais pas l’habitude de faire, serrer dans les bras quelqu’un, être proche, seulement voir ma meilleure amie aussi dévastée me déchirait totalement le cœur. « Nevada est venue me voir avec Quincy, elle m’a dit que t’étais là et… » Et que dire d’autre ? Elle était en quarantaine, soi-disant contaminée, bref elle était dorénavant parquée loin de sa fille alors qu’elle venait déjà de vivre de trop grandes choses pour avoir un état d’esprit saint. Je me mettais alors à rire, un rire nerveux bien sûr, mais faut dire qu’elle avait toujours les mots pour dévier la conversation. « Tu te souviens pas de cette fois où je t’ai vu dans cet horrible pyjama avec les cheveux totalement en bataille et ce foutu mascara qui coulait partout sur ton doux visage ?! Là ce n’est rien à côté de cette vision d’horreur qui me hantera toute ma vie ! » Je me mettais à rire derechef, elle était magnifique à mes yeux et elle le savait, au moins si je pouvais la faire rire c'était le principal. Je perdais alors mon sourire et devenais soudainement nostalgique, je n’étais pas doué pour les émotions, loin de là. « Toi aussi, tu me manques terriblement… » Je m’approchais un peu plus de la vitre, qu’est-ce que je la détestais cette putain de vitre…

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