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Des retrouvailles remplies de peur [Samuel]

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Des retrouvailles remplies de peur
Samuel & Lauren



Ce matin, je venais de recevoir un SMS m'informant que Samuel était en quarantaine, j'avais entendue parler de cette quarantaine et j'espérais ne pas y être étant déjà fragile de par mon handicap.

Ce SMS disait ceci :

Bonjour,
Je suis infirmière à l'hôpital de Cambridge et je vous envoie ce sms pour vous prévenir que Samuel S. O'Donoghue a été admis aujourd'hui à l'hôpital et placé(e) en quarantaine pour quelques jours au 03ème étage de l'hôpital. Les horaires de visites sont du lundi au samedi de 10h à 17h. Pour plus d'informations, je vous conseille d'appeler directement l'hôpital.
Cordialement,
Mme Smith.

Alors je me leva, m'habilla, me mis dans mon fauteuil et fonça à l'hôpital car je n'avais pas encore revu Sam, mon meilleur ami d'enfance pour le perdre aujourd'hui. Une fois à l'hôpital, il était 10 heures, je demanda à une infirmière où se trouvais les nouveaux en quarantaine alors elle m'indiqua au 3e étage et qu'il fallait que je reste dans le couloir mais peu m'importe. Arrivée dans le couloir, je partis à la recherche de Sam et soudain, je le vis à travers la vitre, il avait mauvaise mine alors je le salua.

Hey l'irlandais, devine qui vient te voir, je suis sure que tu ne t'attendais pas à me voir à Harvard ? Tu as une petite mine mais tu m'as manquée grand fou.

Je lui souria, histoire de le faire rire un peu comme avant.

B.DAVIS sur Bazzart.



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Tout mon corps me faisait souffrir le martyre et pourtant, je continuais de marcher, d’avancer. Je ne voulais pas rester dans mon lit même si l’effort me coûtait. Je n’en pouvais plus et être coupé de toute vie sociale me rendait dingue. La plupart des autres malades avaient l’âge de ma fille bordel ! Ce n’était que des gosses et pourtant, nous étions bien mal barrés tous ensemble. Alors quand on me fit signe que quelqu’un m’appelait à travers la vitre, je me tournais pour voir mon amie d’enfance, ma petite Lauren. Bordel, je n’aurais jamais cru que voir son visage m’apporterait autant de joie et de soulagement mêlés. Je me précipitais bien maladroitement vers elle, le visage aussi pâle que la mort. « Hey beauté… Pour sûr que c’est une surprise mais une de celle que j’aime ! » soufflais-je avec un tender sourire bien loin de ceux séducteurs que je réservais aux autres. Avec Lauren, je n’avais pas besoin de mentir, elle m’avait toujours accepté comme j’étais. « Ouais j’ai attrapé un truc pas net… Tu m’as manqué aussi l’anglaise ! Qu’est-ce que tu deviens à part voir des contaminés ? » lui demandais-je en tirant une chaise pour m’asseoir face à elle. Elle ne pouvait pas savoir combien voir un visage ami me faisait du bien au moral car ne rien savoir et voir toute cette souffrance autour de moi me faisait baliser un maximum.

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Des retrouvailles remplies de peur
Samuel & Lauren

Lorsque je vis Sam, mon meilleur ami d'enfance que j'avais un peu perdu de vue depuis quelques temps, ici dans cet hôpital en piteux état, je ne le reconnus pas de suite, tellement il était affaibli par cette fichue grippe ambiante et j'espérais ne pas l'attraper car qui sait, ce qui pouvait m'arriver avec une grippe et mon handicap. Comme à son habitude, il se précipita vers moi à travers la vitre mais se prit la vitre maladroitement, ce qui me faisait rire sur le coup. Puis il me salua en me souriant tout en me disant que je lui avais manqué mais il m'avait manqué aussi ce vieux filou qu'il pouvait être déjà à l'époque. Enfin, il me demanda ce que je devenais. Alors je lui répondit.

Tu n'as pas changé mon vieux filou, tu m'as manquée aussi depuis le temps, un coup de fil m'aurait fait plaisir tu sais ? Et je vois que tu as chopé la mort mais garde la pour toi s'il te plait, je ne tiens pas à me la choper, tu sais que je peux être très fragile même avec un simple rhume. Et je deviens que je suis ici en tant que nouvelle professeure de philo que j'enseigne depuis 3 ans déjà mais c'était à Londres cette partie, je ne suis ici que depuis un mois. Et toi que deviens tu vieux grisou ?

Je lui souria tendrement car Sam était comme un troisième grand frère à mes yeux, même si j'aimais mes grands frères plus que tout. Sam était différent, il me laissait vivre et ne me traitait pas en handicapée et malgré tout, je m'inquiétais pour lui.

B.DAVIS sur Bazzart.



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Comme j'étais heureux de revoir ce visage amical venant du passé. Lauren, ma meilleure amie, mon petit délire de mon enfance, celle avec que j'avais toujours considéré comme une sœur en dehors ma jumelle. Bref, un pan entier de mon passé. "Je crois que tu risques rien du côté de cette vitre" marmonnais-je en haussant les épaules car je ne savais pas grand-chose de cette connerie si ce n'est que ma fiancée se trouvait au premier étage et que j'ignorais l'état dans lequel, elle était. "Je suis désolé de pas t'avoir donné plus de nouvelles beauté mais tu sais, avec la vie que je menais, j'étais aux quatre coins du monde à creuser la Terre à la recherche de bibelots venus du passé... ou à coucher à droite et à gauche" rigolais-je avant de tousser et de grimacer. Ne pas rire, cela ne faisait qu'empirer mon mal de crâne et mes douleurs. Bon sang, j'avais l'impression d'avoir été renversé par un camion puis d'être passé entre les mains d'un kiné Afghan. Rien de bien folichon en soi. "Qu'est-ce que je deviens? Vaste sujet ! Pour l'heure, je te dirais bien que je suis dans la merde profond à m'être choppé une maladie dont je n'ai aucune idée..." soupirais-je en posant mon front sur la vitre. J'étais morose mais je tâchais de garder le sourire comme à mon habitude. "Eh bien, je travaille à Harvard en tant que professeur d'archéologie et d'anthropologie... Ma fille sait désormais que je suis son père, je suis en couple, ma compagne attend des jumeaux et je suis sur le point d'adopter la fille de ma compagne... Sinon je suis devenu écrivain...Je crois avoir fait le tour" lâchais-je avec amusement. Un résumé très court mais à ne pas piquer des hannetons.
Spoiler:


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