J'étais en bas de cette grande battisse et observais en tirant sur mon spliff. J'comprenais pas ce que c'était que toute cette foutu merde. La moitié de la ville était placé en quarantaine et moi j'étais dehors, comme un con. Je fronçais les sourcils et me demandais si tout ça était bien sérieux où si nous « élèves » d'Harvard on avait été pris pour victime dans de une de ces putain de télé-réalité à chier. Je soufflais ma fumée au vent glaciale de ce mois de Janvier et grimaçais. La weed que m'avait filé ce type hier soir était sévèrement corsée. Je jetais mon mégots sur le bitume et gravis les escaliers de l'hosto en rabattant ma doudoune sur mes épaules. Ces connards m'avaient même prit Cory. J'étais défait.
Ilory†Qu'est-ce que j'en avais marre d'être coincée ici, dans cet hôpital qui me donnait la nausée. J'étais H-24 en compagnie de malades, qui étaient tous autant fatigués que moi. Combien de temps ça allait durer encore ? Ca faisait déjà 5 jours que j'étais enfermée dans cette cellule de quarantaine, et de jours en jours, mes symptômes s'aggravaient. Aujourd'hui, en me réveillant c'était la première fois que je faisais un malaise... Les infirmiers me donnèrent alors de quoi manger, car j'avais de grandes carences alimentaires depuis mon arrivée. Il fallait dire que ce n'était pas surprenant vu la qualité de la bouffe. Je me sentais aussi mal, j'avais des nausées et il m'arrivait de faire des crises d'angoisse. Et je pense que tout ça était lié à mon manque de drogue. Oui, je me sentais en manque, et c'était affreux de ne rien pouvoir fumer... Alors qu'il était 17 heures, une infirmière m'appela pour me dire qu'un visiteur était venu me voir. Je ne savais pas du tout de qui il s'agissait, mais quand, assise sur ma chaise, je vis approcher Ilian de l'autre côté de la fenêtre, je me mis à sourire. Il m'avait manqué, vraiment. Une fois proche de moi je lui dis " Emporte moi loin de là, et fais moi fumer le plus possible ! J'en peux plus... "
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J'étais en bas de cette grande battisse et observais en tirant sur mon spliff. J'comprenais pas ce que c'était que toute cette foutu merde. La moitié de la ville était placé en quarantaine et moi j'étais dehors, comme un con. Je fronçais les sourcils et me demandais si tout ça était bien sérieux où si nous « élèves » d'Harvard on avait été pris pour victime dans de une de ces putain de télé-réalité à chier. Je soufflais ma fumée au vent glaciale de ce mois de Janvier et grimaçais. La weed que m'avait filé ce type hier soir était sévèrement corsée. Je jetais mon mégots sur le bitume et gravis les escaliers de l'hosto en rabattant ma doudoune sur mes épaules. Ces connards m'avaient même prit Cory. J'étais défait.
