It's a crazy night & we are crazy | Charlie & Julian

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Charlie & Julian

Leur première soirée à Las Vegas avait été mémorable: après s'être essayé au casino et avoir bu quelques verres, les deux amis avaient décidé de rejoindre leur chambre. Il n'avait pas beaucoup absué de l'alcool (du moins, c'était l'impression de Julian) mais il se sentait aussi cuit que s'il avait bu deux bouteilles de whisky. Normalement, il aurait dû s'abstenir de boire en raison de son traitement contre sa leucémie mais il avait fait une petite entorse à cette règle. Mais bon, il s'était promis qu'il ferait la fête un seul et unique soir. Il comptait bien s'y tenir mais tout peut arriver à Las Vegas! C'est donc Charlie qui, sûrement en meilleur état que Julian, le raccompagna dans leur chambre. Notre homme chantait horriblement faux des chansons sans queue ni tête. Une fois la porte refermée derrière eux, il échappa à la vigilence de son ami et sauta sur son lit.

"Petit papa Noël
Quand tu descendras du ciel
Avec des jouets par milliers..."

Il déboutonna sa chemise et la fit virevolter au-dessus de lui en chantant comme un dingue.

"N'oublie pas mon petit soulier.
Mais avant de partir
Il faudra bien te couvrir
Dehors tu vas avoir si froid
C'est un peu à cause de moi."

Il termina en fanfare, en caleçon et ce n'était pas n'importe lequel: Spiderman semblait prêt à produire un de ses filets, la tête tournée vers son public. Julian avait les bras écartés au-desus de lui, la tête renversée en arrière. Vive les interractions médicamenteuses et l'alcool!

"Allez Charlie, chaaaaante!"

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Julian Sparks & Charlie Wilcox

Après une soirée mémorable et surtout agréable, Charlie ramenait son colocataire de la semaine dans leur chambre. Bien qu'il est bu plusieurs verres, le jeune homme tenait plutôt bien l'alcool, et c'est pour cette raison qu'il surveillait son ami. Sa démarche, lui envoyait des signes, même plus que douteuse qui lui donnait envie de rire. Mais il se retenait. C'est donc en l'épaulant deux, voir trois fois puisqu'il menaçait de voir le sol d'un peu trop près qu'ils arrivèrent dans la chambre. Enfin ! Ainsi, ils se mettraient au lit, et il pourrait arrêter de cette chanson débile pour Noël. Et oui, cette chanson lui était rentrée dans la tête, malgré lui. Essayant de penser à autre chose qu'à la mélodie, le beau blond fermait la porte de la chambre. Mais à peine avait-il accomplit cette action, que Julian s'était mit à sauter sur son lit. « Ju'.. Je te jure que si j'avais une caméra sous la main, je te filmerai. Ta d'la chance que je sois épuisé. » A peine avait-il finit la fin de sa phrase qu'il se déshabilla devant lui, tout en lui lançant sa chemise sur lui. Lui obstruant la vue. Il l’enleva pour le découvrir cette fois-ci en boxer. « Heyyyy SPIDERMAN, on redescendent sur terre ou je t’écrase. C'est comme ça que finisse les araignée. » Disait-il en plaisantant. Voyant qu'il ne se calmait pas et sachant que quoiqu'il fasse, il resterait dans son délire. Après tout, il le connaissait. Charlie lui attrapa la cheville, en lui lançant un sourire arrogant avant de le tirer rapidement afin qu'il tomber sur les draps soyeux de l'hôtel. « Maintenant, tu va te coucher, t'es pas en état Ju'.. Et arrête avec cette chanson, où je te fais bouffer ton coussin. » Disait-il en ne plaisantant qu'à moitié, avant de lui lâcher les chevilles. Il espérait que cela le calme, même si c'était peine perdu. Bien qu'il ne chante pas juste, ce n'était pas ce qui l'embêtait le plus. Non, c'est plus la chanson débile qu'il chantait. S'avançant jusqu'à son lit, le sien, Charlie enleva son tee-shirt pour se retrouver torse nue, lâchant au même moment, un soupire de contentement. Il faisait vraiment trop chaud ici.

FICHE PAR STILLNOTGINGER.

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Charlie & Julian

Julian avait vaguement conscience qu'il était complètement loin et qu'il était en train de chanter une chanson de Noël alors qu'il devait faire au moins trente degrés malgré l'heure tardive. Mais il ne pouvait s'empêcher d'être joyeux malgré qu'il n'ait pas consommé beaucoup d'alcool. Une partie de lui se sentait honteux tandis que l'autre lui disait de se laisser aller pour une fois. Il avait cinq jours de liberté, autant en profiter! Debout sur son lit, en boxer Spiderman, il chantait comme s'il donnait un concert. Pauvre Charlie! Il devait vraiment en avoir marre! D'ailleurs, il le lui fit comprendre en le faisant tomber sur le matelas moelleux. Un peu trop mou d'ailleurs. Notre homme éclata de rire.

"Petit papa Noël... D'accord, je me tais!"

Il ne voulait pas se retrouver étouffer par un coussin. Restant sur le dos, il fixait le plafond d'un regard vitreux et un peu lointain. Finalement, il se calma et laissa le petit papa Noël là où il devait être.

"Désolé Charlie, j'dois être lourd... Mais ça fait longtemps que j'en ai pas autant profité! Tu sais, quand on est père ET malade, c'est pas facile tous les jours."

Ses paroles lui firent l'effet d'une douche froide. Venait-il d'avouer qu'il avait un fils et qu'il souffrait d'une maladie? Il se redressa tant bien que mal sur un coude.

"Bah, oublie ce que je viens de dire, je suis complètement bourré je crois..."

Il laissa échapper un rire un peu forcé avant de se laisser retomber sur le dos.

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Julian Sparks & Charlie Wilcox

A sa réponse ridicule, Charlie se mit à rire en se retournant afin de le regarder se calmer. Toujours dans son beau caleçon spiderman. Bien qu'il soit dur à ce moment même avec Julian, le jeune Wilcox l'appréciait réellement. On pouvait compter sur lui, et surtout faire la fête en sa compagnie sans problème. Bon. Les moment les plus insupportable n'était qu'en fin de soirée, similaire à ce même moment. Enlevant lui aussi son pantalon afin d'être plus à l'aise, il se rendit au mini bar présent dans la chambre pour prendre, seulement une bouteille d'eau. Plutôt inhabituelle pour lui, mais sa gorge s'était asséché, et son corps réclamait une quelconque ressources liquide. Charlie releva son regard vers Julian, en s'apprêtant à lui demander ce qu'il voulait avant de se rappeler de son état lamentable. Il était préférable d'oublier tout alcool pour le moment, même de l'eau. Il n'avait pas envie de se ramasser le dégluti de son colocataire. Surtout pas en vacance à Las Vegas. Portant l'objet en plastique à ses lèvres, Charlie pu enfin assouvir sa soif avec un soupire de contentement. Malheureusement pour lui, l'eau un instant dans sa bouche, se trouva pochetée sur le sol à l'annonce du bizut Winthrop. Père ? Ses yeux s'écarquillèrent. Charlie se demandait s'il n'avait pas loupé un épisode entre temps. Il avait réellement un gosse ? « Père.. Tu déconne Julian ? » Charlie n'avait rien contre le fait qu'il soit père, loin de là. Mais le fait qu'il lui est en avait jamais parlé, un peu, oui. Et bien qu'il essaie de faire demi-tour dans ses propos, Charlie les avaient entendues et restait sur sa position afin de savoir le fin mot de l'histoire. Après avoir apprit que son meilleur ami s'était marié, voilà, le tour d'un de ses meilleurs potes qui cette fois-ci détiendrai un enfant. En seulement une semaine, il avait tout entendu. Absolument tout. Était-il le seul qui n'ai ni enfant, ni femme encore à son compte ?

FICHE PAR STILLNOTGINGER.

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Charlie & Julian

"Vous êtes bien M. Sparks? Julian Sparks?"

"Oui, c'est bien moi."

"Je vous présente Gabriel."

Un petit garçon d'environ quatre ans aux grands yeux bruns fixait l'homme qui se trouvait devant lui. Il remarqua immédiatement qu'ils avaient les mêmes cheveux indomptables. Julian, quant à lui, fit exactement le même constat avant de s'approcher de son fils. Une toute nouvelle situation pour lui! Il s'accroupit en face du garçon en lui souriant.

"Bonjour Gabriel. Comment vas-tu?"

L'enfant ne répondit rien mais hocha la tête. Il n'était pas encore prêt à répondre à cet étranger même s'il savait que c'était son père. Pourquoi ne l'avait pas contacté avant? Pourquoi l'avait-il laissé avec cette folle dingue qui le battait à la moindre goutte d'alcool ingurgitée? Il lui en voulait un peu tout en étant conscient que ce n'était pas entièrement sa faute: sa mère lui avait toujours assuré que son père était mort. Donc comment ce Monsieur aurait-il pu savoir que lui, Gabriel, existait?

Il fallut de longues semaines avant d'accorder un semblant de confiance à son père. Il avait eu l'occasion de se ballader, de manger des glaces, de faire un peu de shopping avec lui et il avait apprécié ces moments privilégiés. De plus, il ne criait jamais ni ne levait la main sur lui. Finalement, après deux mois et demi, il alla vivre avec son père chez ses grands-parents. Julian avait obtenu la garde de son fils sans trop de problème. Finalement, après deux semaines, Julian décida de revenir à Cambridge avec son fils, pour commencer une nouvelle vie.

Tous ces souvenirs remontèrent brutalement à la surface. Julian s'assit tant bien que mal au bord de son lit, un peu troublé. La tête lui tournait et un marteau frappait sur son crâne de manière sournoise. Finalement, il se leva et s'approcha du bar à son tour en titubant. Il mourrait de soif et tout ce qu'il y avait sans alcool était de l'eau. Bon, ça fera l'affaire... Après avoir bu un petite gorgée, il revint s'asseoir sur son lit d'un pas peu sûr.

"Non, je ne déconne pas..."

Il se rendit compte qu'il n'avait aucune excuse à ne pas avoir dit à son ami qu'il était père. Le pire dans tout cela c'était qu'il n'avait pas cherché à cacher son existence. De plus, les occasions pour en parler avaient été nombreuses et jamais il n'en avait profité pour apprendre la nouvelle à Charlie.

"J'aurais dû t'en parler plus tôt... Je sais pas quoi dire..."

Si Charlie lui en voulait, il comprendrait parfaitement. Certes, il voulait protéger Gabriel mais contre quoi, qui? Personne ne représentait de menace ici, à part les paparazzis. Justement, et si quelqu'un avait la langue trop pendue? Un gros soupir échappa à notre homme: être l'héritier d'un grand empire familial était bien difficile quelques fois...

"Je voulais protéger mon fils... Et j'ai mis tout le monde dans le même panier. Mais en y réfléchissant, je savais que je pouvais te faire confiance."

Et bien voilà Ju': tu as presque une vie parfaite et tu risques de perdre un ami cher par une connerie aussi stupide... Il était dépité et baissa les yeux tout en s'excusant une nouvelle fois.

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Julian Sparks & Charlie Wilcox

Toujours sur le choque de la nouvelle, Charlie regardait son ami se lever, et boire de l'eau comme si de rien n'était. C'était plutôt une réaction assez prévisible, le connaissant. Réfléchissant, il se demandait à quelle âge il avait bien pu avoir le gosse en question. Sûrement très jeune. Si cela avait été sa situation, le jeune Winthrop aurait à coup sûr renoncé au gamin. C'était tout simplement pour lui, une emmerde. La preuve, quand c'est petit sa pleure, quand c'est adolescent, c'est insatisfait et un bouffe fric, sans oublier qu'ils sont vulgaires et insolant. Et c'est seulement quand ils deviennent adultes que tu peux enfin souffler, mais en attendant, tu dois te les taper vingt ans. Sans compter que la mère en question, peux changer, et que tes plans sont très vite réduit à une nuit. C'est vrai qu'ici, il n'était pas concerné, heureusement. Mais c'était un de ses meilleurs potes et il ne l'avait pas mit au courant. Comment devait-il le comprendre ? Qu'il ne lui faisait pas assez confiance pour le lui avouer ? Pourtant Charlie estimait, qu'il avait toujours montré sa loyauté à son égare. Il ouvrit une deuxième le robinet en postant juste en dessous son verre vide. Une fois celui-ci plein, il le porta à ses lèvres en le buvant d'une seule traite. « Alors, c'est vrai.. T'a vraiment un gosse ? Un vivant, qui marche, qui crie et qui cours ? » Plus les mots franchissaient ses lèvres et plus le ton de sa voix partait dans les aigus. Il n'arrivait juste pas à s'y faire. Charlie pensait que Julian était encore libre, qu'il n'avait pas encore de contrainte, mais il était clair qu'il se trompait. « C'est vrai que j'aurai voulu que tu m'en parle plus tôt. Je sais pas, c'est important, non ? C'est ton sang et ta chair. Et.. J'étais sensé le découvrir dans un ans ? Deux ans ? Jamais peut être ? » Le ton de sa voix était calme mais il bouillonnait à l'intérieur de lui. C'était l'un de ses meilleurs potes, comment pouvait-il encore lui cacher quelque chose. Charlie, se confiait sans problème au beau brun, mais il faut croire que ce n'était pas réciproque. « Je sais bien que tu veux le protéger, c'est ton fils, mais merde. Tu pensais réellement que j'allais le crier sur tout les toits ?» Déçu quelque peu de la considération de son ami, Charlie ne savait plus ou se mettre. Il se contenta sur le moment de poser son verre dans l'évier en marchant progressivement sur son lit, avant de s'y allonger sur le dos. Ses yeux posés sur le plafond, il écoutait les derniers mots de son ami avec attention. C'est vrai, que d'une certaine façon, il pouvait le comprendre. Il devait le protéger son môme. Mais s'il ne l'avait pas évoqué aujourd'hui, Charlie n'en n'aurait rien su.

FICHE PAR STILLNOTGINGER.

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Charlie & Julian

La culpabilité grandissait en Julian à mesure que l'effet des quelques verres ingérés s'estompait lentement. A présent, il était pleinement conscience de l'erreur qu'il avait commise. Comment a-t-il pu cacher un truc aussi énorme que sa paternité? Il se rappelait clairement avoir grandement hésité à avouer la raison de son départ pour la Nouvelle-Zélande à Charlie, deux ans plus tôt. Il avait fini par lui dire qu'il avait besoin de passer du temps avec sa famille qui lui manquait. Ce n'était qu'une demi-vérité et il n'avait pas été fier d'avoir menti à un ami aussi fidèle. De retour à Cambridge, Julian n'avait rien fait pour dissimuler son fils mais il n'avait pas non plus fait d'effort pour le dire à ses proches. Maintenant, il payait cher cette grande cachoterie. Comment pouvait-il espérer que son ami lui refasse un jour confiance? Il lui en aurait voulu à mort à sa place et il lui aurait fallu un bon bout de temps pour avaler la pillule.

Ne tenant plus en place, le jeune père s'assit au bord de son lit, n'osant plus croiser le regard de son colocataire. Situation unique en son genre, lui qui est d'ordinaire si fier et qui ne baisserait le regard pour rien au monde. Il déglutit avec la plus grande peine du monde, se demandant comment il allait pouvoir rattraper la chose.

"Non, bien sûr que non: je sais que tu ne l'aurais pas crié sur tous les toits. A l'époque, j'étais con et je le suis toujours apparemment."

Finalement, notre homme osa lever la tête pour regarder son ami déçu par son comportement. Bien sûr, il aurait évoqué l'existence de Gabriel un jour ou l'autre mais la situation aurait été bien pire. Deux ans, c'est déjà un temps assez long.

"Je ne voulais pas... J'ai reçu un coup de fil il y a deux ans et une femme m'annonçait que j'avais un fils et que sa mère était en prison pour maltraitance, prostitution et détention de drogue. Je crois que je ne me suis pas rendu compte de la chose tout de suite alors je suis parti pour démêler cette situation. Et je suis revenu avec Gabriel, deux mois plus tard."

Il avait pris le premier avion pour Auckland, encore sous le choc. Lui annoncer ainsi qu'il était père l'avait complètement pris au dépourvu. Il n'avait pas réalisé la chose jusqu'à ce qu'il se retrouve face à ce petit garçon aux cheveux aussi incoiffables que les siens et au regard troublant. Il osait à peine imaginer les horreurs qu'il avait vécues avec cette femme, cette conquête d'un soir qui n'avait pas été fichue de lui apprendre qu'il était père.

"Tu l'aurais su, bien entendu mais il est vrai que j'aurais dû t'en parler dès mon retour, il y a deux ans."

Maintenant, la machine allait se mettre en route: Julian était conscient qu'il serait plus sage de mettre ses amis au courant de l'existence de son fils. Bien entendu, il craignait toujours une fuite dans les médias mais qu'importe au final? Il savait se battre contre eux et il avait assez d'argent pour les protéger. Un gros soupir lui échappa.

"Tout ce que je peux te dire pour le moment c'est que je suis désolé et que je comprends que tu m'en veuilles. J'ignore comment me racheter pour te prouver que je te fais confiance car c'est le cas."

Pour la première fois de sa vie, la perspective de perdre un ami lui broya les entrailles. En déménageant à Cambridge, il avait changé: il s'était rendu compte qu'il avait besoin d'être entouré par des personnes sur qui il pouvait compter et vice-versa. Il avait espéré être un bon ami mais apparemment, il venait de tout faire foirer et cela le désespérait. Il était un véritable novice en amitié et il le déplorait. En tout cas, il avait retenu la leçon: on ne cache rien à ses amis et certainement pas un fils.

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Julian Sparks & Charlie Wilcox

Non, bien sûr que non, je sais que tu ne l'aurais pas crié sur tous les toits. A l'époque, j'étais con et je le suis toujours apparemment. Charlie n'aurait pas été jusqu'à le traité de tout les noms, après tout, cela faisait partie de sa vie privé. Il est vrai que de ne pas en parler était peut être une solution, mais de l'apprendre de cette manière, cela le mettait mal à l'aise et à la fois en colère. Charlie considérait Julian comme l'un de ses meilleurs potes avec laquelle, il a fait les quatre cents coups et d'apprendre qu'il avait une progéniture d'un seul coup, le perturbait. Je ne voulais pas... J'ai reçu un coup de fil il y a deux ans et une femme m'annonçait que j'avais un fils et que sa mère était en prison pour maltraitance, prostitution et détention de drogue. Je crois que je ne me suis pas rendu compte de la chose tout de suite alors je suis parti pour démêler cette situation. Et je suis revenu avec Gabriel, deux mois plus tard. Woaw, il venait d'apprendre à Charlie qu'il avait couché avec une fille complètement déluré, et qu'il détenait un petit garçon de quelques années. A cet instant, Charlie se demandait comment l'enfant pourrait se reconstruire avec un mère aussi irresponsable que cela, sans parler d'un père qui rentre tout juste dans le monde d'un adulte. Tout comme lui d'ailleurs. Un enfant, ça incluait des valeurs à donnée, des limites aussi. Il faut le nourrir, s'en occuper et passer du temps avec lui. Rien qu'en pensant à cela, Charlie remplit de nouveau son verre en buvant son contenue d'une seule traite. Puis, il posa l'objet dans l'évier et marcha jusqu'à la baie vitré de la chambre afin de regarder le paysage lumineux que lui offrait Las Vegas. Tu l'aurais su, bien entendu mais il est vrai que j'aurais dû t'en parler dès mon retour, il y a deux ans. Il y a deux ans. Il le sait DEPUIS DEUX ANS ? Deux longues années et il ne lui avait pas sortie le moindre mot sur ce gosse ? Refoulant sa colère afin de ne laisser en apparence que de long soupire qui en disait long sur sa contrariété, il laissait le beau brun s'expliquer avant de pouvoir en placer une. Tout ce que je peux te dire pour le moment c'est que je suis désolé et que je comprends que tu m'en veuilles. J'ignore comment me racheter pour te prouver que je te fais confiance car c'est le cas. Ses excuses lui vint tout de même droit au coeur, car bien qu'il lui est caché quelque chose, Julian s'entêtait à se défendre et à lui montrer qu'il tenait à leur amitié. Soupirant longuement, Charlie finit par poser ses yeux sur lui, en laissant un long silence avant d'esquisser un fin sourire. « Ok, ok. J'accepte tes excuses, mais ça changera rien au fait que je suis déçu. Mais si tu as un gosse, c'est ainsi et puis t'étais pas au courant au départ alors.. Et puis, si tu as besoin un soir, je peux te dépanner. C'est ce qu'un ami ferait non ? » Disait-il en le regardant sincèrement. Après tout, il devait tout de même le soutenir et être la pour lui.

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Charlie & Julian

Julian essayait de se sortir de cette impasse comme il le pouvait. Mais au final, il n'avait aucune excuse: son comportement était impardonnable. A la place de Charlie, il aurait été encore plus froid et cassant tout en comprenant à moitié ce choix de dissimuler ce pan de sa vie. Il relatait dans les grandes lignes ce qui s'était passé deux ans auparavant. Et oui, deux ans... Deux ans qu'il cachait son fils à ses amis: Charlie n'était pas le seul en cause. Soudain devenu sobre, Julian quitta son lit et enfila un T-shirt qui se trouvait dans sa valise ouverte, sur le sol. Il alla ensuite ramasser la chemise qu'il avait envoyé valser quelques minutes plus tôt alors que son ami observait le paysage depuis leur baie vitrée. Finalement, Julian trouva le courage de venir près de lui et de contempler à son tour les lumières de Vegas.

"Je sais que tu es déçu..."

Ses entrailles se tordaient à chaque fois qu'il ressentait une forte culpabilité et que des paroles lui faisaient mal. Mais il l'avait bien cherché. Ses excuses étaient acceptées, c'était déjà un bon début. Mais il devrait se rattraper et il en était pleinement conscient.

"Hey! C'est moi qui suis censé me racheter!"

Que Charlie lui propose de garder son fils lui mettait du baume au coeur. Beaucoup l'aurait traité d'idiot, qu'il se faisait avoir, qu'il ne devrait pas proposer son aide si tôt après avoir appris cette nouvelle. Mais Charlie, c'était Charlie et Julian était touché par sa gentillesse et son humanité.

"Mais j'accepte volontiers... Je te remercie Charlie."

Il posa une main sur son épaule et lui sourit légèrement, tout de même un peu gêné.

"Tu aimerais voir une photo de lui?"

Il en avait des tonnes sur son téléphone portable et son appareil-photo.

"Et puis quand on sera rentré, je vous présenterai."

Il était certain qu'ils s'entendraient à merveille. Et puis Gabriel était l'enfant le plus adorable du monde. Mais bon... N'importe quel parent dirait ça de son enfant!

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Julian Sparks & Charlie Wilcox

Alors qu'il regardait toujours en face de lui, concentré sur les lumières des bars ou bien encore des hôtels, casinos des alentours. Toutes ses lumières faisaient tellement rêver le beau brun qui n'y croyait toujours pas d'être ici, avec Julian à Las Vegas. Et malgré le fait, qu'il lui ai caché son fils, sa colère commençait peu à peu à descendre. Puis, son ami vint se lever, se rhabiller et lui dire qu'il comprenait ses sentiments de déception. D'une certaine manière, Charlie le sentait sincère dans ses paroles surement une des raisons pour laquelle, il n'était plus réellement en colère face à lui. Hey! C'est moi qui suis censé me racheter! A ses mots, Charlie se mit à sourire naturellement. C'était peut être la vérité, mais il s'en fichait. Entre frère Winthrop, ils se devaient d'être soudés dans n'importe quelle situation. Mais j'accepte volontiers... Je te remercie Charlie. Bah. Il était ni marié, n'avait ni enfant, alors, pourquoi pas aider ceux des autres après tout. Il n'avait que ça a faire et puis se mettre en colère n'aiderai pas à résoudre les choses. En l'occurrence ici, un petit garçon était en jeu et puis, Charlie voulait que son pote puisse s'amuser. Ainsi il ferai le baby-sitter quand il partirai en soirée. Lui aussi avait l'droit à une vie. Une autre qu'être père. A sa réponse sur la photo de son gosse, Charlie se tourna vers lui en hochant la tête. « Yep, je veux bien l'voir. » Disait-il en se retournant un peu plus vers lui afin de l’apercevoir d'avantage, le portable à la main. Et puis quand on sera rentré, je vous présenterai. Ça il contentait sur lui pour que cela se fasse. A présent qu'il lui avait avoué la chose, il se devait de le rencontrer.

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