ft. Morgan. Sometimes, I wish you were just a bad dream in my life

J'avais reçu un SMS étrange provenant d'une certaine «Madame Smith». Et plus avançait la lecture de ce SMS, plus le sourire accroché à mes lèvres s’agrandissait, quoiqu'une certaine incompréhension se lisait sur mon visage. Morgan avait été «admis» à l'hôpital, en quarantaine. J'avais été mise au courant qu'un méchant virus circulait à l'université. Je n'en avais pas été touchée, du moins pas pour l'instant, et ça me rassurait. Je n'avais pas envie de me retrouver coincée là, en me demandant si c'était passager où si j'y resterais. Mais bon, là je pouvais rire, car ce n'était pas moi, mais mon ex, cette saleté d'ex que je détestais du fond du coeur était là. Mais pourquoi on m'en informait? C'est ça que je ne comprenais pas. Toutefois, je m'y rendis pour répondre à mes questions, et pour lui en poser, aussi. Je me dirigeai donc vers le couloir des visites et je ne savais pas trop comment ça fonctionnait, alors je me rendis à un comptoir, où se trouvait une infirmière, qui m'indiquait la marche à suivre et où se trouverait Morgan. Je me rendis donc à l'endroit indiqué et puisque je ne le voyais pas, je restai debout face à la vitre, observant, attendant, les bras croisés sur la poitrine, un sourire en coin aux lèvres. Hâte de voir son visage, du moins, ce visage malade. Ce que je pouvais être sadique...

Je déteste être malade. C'est le genre de truc qui me fou dans une rage folle. Et puis c'est quoi ce trip de nous foutre tous en quarantaine, sérieusement ? Il y a quelques jours, j'avais contracté je ne sais comment, la saleté de maladie qui tournait sur le campus. J'avais fortement convulsé et on m'avait transféré d'urgence, comme pas mal d'étudiants, dans cet hôpital, au deuxième étage. Mes journées ici se ressemblaient toutes. Perfusions, compote en désert et l'affreuse infirmière qui passait son temps à nous surveiller. J'pouvais même pas fumer, putain. L'équipe médicale avait contacté une des personnes qui m'étais chère, Lia, la mère de ma fille, pour qu'elle puisse me rendre visite. Pas que j'avais spécialement envie de la voir

On nous obligé à parler derrière une vitre, comme de vulgaires prisonniers. Ça va j'allais pas la tuer si j'étais en face d'elle. Et puis à ma place, elle aurait rêvé de me rendre malade j'suis sure. Elle était emplie de haine pour moi. J'avais rien fait, j'voulais juste protéger Cat.

"Merci d'être venu Lia."

Un sourire sadique était greffé sur son visage. Elle avait l'air d'aimer de me voir mal en point. C'était pas cool. Si seulement elle pouvait comprendre la situation, ça changerait peu être la donne. Mais elle avait pas l'intention d'être prête à le faire. Et moi qui avais l'intention de lui présenter sa fille ...

"T'as du comprendre que je pouvais pas t'emmener voir Cat' ce week end …"