Happy Ending ? PV Read

Depuis le début de cette maladie inconnue à l'origine d'une grande épidémie, je passais plus de temps à l'hôpital que nulle part ailleurs, enfin ça m'arrangeait bien d'ailleurs, de n'avoir à rentrer chez moi que tard le soir. Au moins pendant la journée je pensais à autre chose que cette constance tension dans ma relation de couple. L'année commence vraiment bien je vous le dit. Il manquerait plus qu'on me dise que mon fils est malade et ce serait la fin du monde je pense. J'ai vraiment l'impression que tout me pousse à quitter Harvard en ce moment mais bon j'ai pas le droit d'abandonner certaines personnes, je dois faire bonne figure comme j'ai toujours su le faire et notamment par le passé quand la vie ne me souriait pas comme je le voulais sauf qu'aujourd'hui tout recommençait même si des fois c'est moi même qui sabotait mon propre bonheur. Je traverse les couloirs du bâtiment tel un fantôme dans ma tenue blanche d'infirmière bénévole, celle-ci me va plutôt bien, j'ai du faire ce métier dans une vie antérieure, il n'en est pas possible autrement! Aujourd'hui encore je cherche mon chemin parmi le dédale de couloirs sans fins. Je regarde donc à droite et à gauche pour trouver la pièce qu'on m'indique, ouvre les portes pour trouver le bon endroit mais rien jusqu'à ce que j'entrouve la porte qui s'avère être une salle d'attente et y aperçoive le visage de Read. Je reste bouche bée une secondes avant de m'excuser et de refermer la porte. Je secoue la tête, pour m'enlever les mauvaises pensées qui ont soudainement envahi mon esprit et reprend mon chemin, encore moins à l'aise qu'au départ.

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Read était plus que stressé à l'idée d'aller chercher ses résultats et discuter avec son médecin. Malgré le fait qu'il ait failli mourir, la greffe s'était finalement bien passée et il se sentait mieux. Il avait la nette impression qu'il irait clairement dans le sens de la guérison. En tous cas, il l'espérait de tout son être. Parce que s'il avait traversé tout cela pour finalement retomber, ce serait pire que dommage, cela marquerait la fin de son espérance. Un espoir qu'il devait garder en lui car River venait d'accoucher d'un prématuré... Il était papa. Il était marié aussi, avec la meilleure des femmes et ils attendaient tous deux des jumeaux. C'était ce qui le tenait en vie jusque-là, c'était ce qui l'avait décidé à faire cette greffe, combien-même il était en colère pour son frère, qui lui avait tout caché.
Le jeune homme était arrivé plus d'une heure en avance à son rendez-vous... Il y avait beaucoup de monde à l'hôpital car une maladie sévissait dans la ville. D'ailleurs, s'il ne venait pas tout juste de sortir de la maladie, il aurait été bénévole, lui aussi, pour aider de son mieux à gérer la situation. Un ancien secouriste ne serait très certainement pas de trop dans ce genre de situation !

Alors qu'il était tranquillement assis dans la salle d'attente, fixant les murs et les personnes présentes, la porte s'ouvrit et laissa apparaître un visage familier. Nevada. Enfin, cette femme lui ressemblait beaucoup... Mais ce devait être elle, c'était logique en soi... Il se leva donc après quelques secondes d'hésitations pour franchir la porte et la rattraper. Cette histoire de rompre leur amitié, c'était absolument débile. Il n'aurait jamais dû lui parler comme cela, il n'aurait jamais dû vouloir cela. Mais il avait tellement peur de la faire souffrir, de l'inquiéter alors qu'elle avait déjà assez de problème, qu'il avait préféré tenter de l'écarter de la possibilité de sa mort future. Mais le pauvre avait besoin d'elle, tout comme elle avait sans doute besoin de lui, c'était ça, leur relation indestructible. Doucement, il s'approcha de la demoiselle. Elle portait une tenue d'infirmière, mais c'était elle, il la reconnaîtrait entre mille, même de dos. « Mon caramel... » souffla-t-il dans sa direction alors qu'elle avait accéléré le pas. Il ne savait pas quoi lui dire exactement, mais cela viendrait tout seul, cela viendrait du cœur.

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Je dois dire que je n'avais déjà pas très l'envie de parler avec quiconque mais alors avec Read, encore moins, dans le sens où la dernière fois ses paroles m'avait blessé, j'avais eu l'impression qu'il me repprochait de l'étouffer alors que je faisais juste mon devoir d'amie. J'avais également encore plus aujourd'hui qu'une autre de nos conversations ne dérapent et que la colère me monte. On s'est ce que cela a donné il y a peu au nouvel an. Et puis je ne savais que lui dire, m'excuser ce n'était nullement à moins de le faire alors que je m'étais simplement inquiéter pour lui. Hélas je ne pouvais nier que ne pas lui adresser la parole me fendait le coeur, d'autant plus que j'aurais aimé lui présenter mon fils mais surtout me confier à lui or je ne pouvais décemment pas le fair et aujourd'hui j'avais décidé de fuir une probable confrontation et que mes jambes m'entrainent le plus loin possible de celui que je considérais encore comme mon frère de coeur malgré toute la rancoeur que j'avais en moi." Mon caramel... " réussis-je tout de même à entendre au loin. Le son de sa voix que je n'avais pas entende depuis ce qui me semblait être une éternité me glaça le sang. Je m'arrêtai dans ma course, pesant le pour et le contre de savoir si oui ou non, je devais me retourner pour lui faire face. De longues secondes passèrent pendant lequel tout se mélangeait dans mon cerveau. Mon subconscient pris le dessus et ordonna à mon corps de faire demi tour sur lui même. Le voir vraiment là en face de moi et non seulement l'entrapercevoir me faisait encore plus mal. S'il sortait enfin de sa chambre d'hôpital alors c'est que j'avais manqué beaucoup de choses, des choses que j'avais décidé de ne pas voir lorsque je lui avais dit préférée que notre amitié s'arrête là où elle en était." Oui ? " Réponse complètement idiote mais que pouvais-je dire après tout ? Je ne trouvais pas les mots et j'étais bien trop mal en point pour former une phrase correcte.

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Le cœur de Read battait à plus de cent à l'heure tandis que celui-ci tentait de trouver quel beau discours il pourrait dire. Non, en réalité, rien ne lui venait, son cerveau était juste planté là, et il regardait son amie s'éloigner bêtement jusqu'à ce qu'enfin elle se retourne pour lui faire face. Il s'approcha, de façon très lente, mais il finit par se retrouver à quelques centimètres seulement de Nevada. Il la regardait, ses yeux s'emplissant de larmes rien qu'à l'entente de la voix de sa siamoise après tant de jours, de semaines à vrai dire, de séparation. Elle lui avait manqué et lui, là, comme un imbécile il ne savait pas quoi lui dire. Il voulait lui dire qu'il était désolé, qu'il avait agi comme un imbécile et qu'il méritait qu'elle le laisse tomber, mais ce serait stupide. Des excuses oui, mais le reste était faux. Elle était si importante pour lui, elle était l'une de ses raisons de vivre depuis tant d'années. Il déglutit, tandis que les larmes se mirent à couler le long de ses joues. Et soudain, sans plus réfléchir, sans plus hésiter, ses pieds quittèrent le sol et il se jeta dans les bras de Neva pour la serrer tout contre lui. Il la serra si fort que la présidente Quincy ne devait rien y comprendre. Mais il espérait tant qu'elle ne le repousserait pas. Les larmes coulaient le long des joues de notre secouriste, tandis qu'il la serrait de plus en plus avant de même déposer un bisou sur sa joue. « Mon Dieu, Neva, j'avais tellement peur de mourir sans te revoir, sans pouvoir te dire juste au revoir.... Juste te dire au revoir... C'est ça.... Juste pouvoir te dire au revoir avant de partir... et te dire à quel point... tu es .... » Sa voix se perdit. Il pleurait vraiment. De stress, d'amour amical pour son interlocutrice, de joie de l'avoir face à lui. Tout était en train de s'évacuer...

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J'essayais de reprendre le contrôle de moi, de ne pas trop m'emmêler le cerveau, parce qu'on sait ce que ça donne à chaque fois. Je m'embrouille, je deviens maladroite dans mes paroles et c'est la catastrophe. Mais il était difficile de contrôler les fourmis qui parcouraient mes jambes et mes mains devenant moîtes. Je ne m'étais pas préparée à revoir mon meilleur ami si tôt, surtout que son frère m'avait informé de son opération et j'avoue même que j'avais pensée que celle-ci comme les autres n'améliorerait pas l'état de santé de Read. J'avais été ignoble de le laisser travaerser cette épreuve seul mais c'était au dessus de mes forces de faire comme si de rien n'était alors que notre amitié n'avait fait que s'effritait pendant des mois à cause des secrets du jeune homme. Un long moment passa où ne nous faisions que nous regarder, enfin il m'arrivait de baisser le regard parfois, trop honteuse de moi même. Et sans comprendre ce qui m'arrive, je sentis les bras de Read m'entourait, me serrait même, on pouvait dire qu'il avait retrouver sa force d'antan. Ses confessions me touchèrent en plein coeur. Comment ne pas être meurtri en entendant cela de la bouche de celui que l'on considère comme un frère depuis des années." Mais tu n'avais pas besoin de me dire au-revoir, regardes tu es là et tu ne m'as pas abandonné. " murmurai-je à son oreille pour tenter de le calmer alors que je l'entendais sangloter." C'est moi qui suis désolée de pas avoir à tes côtés alors que je t'ai dis que je serais toujours là quoiqu'il arrive. J'ai manqué à ma promesse. "

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Le pauvre ex-secouriste était complètement dévasté dans les bras de son amie. Il avait cru qu'il mourrait fâché avec elle. C'était ce qu'il voulait, pour qu'elle ne souffre pas de sa disparition, mais cela avait été stupide et égoïste. Car de ce fait, tout le monde avait souffert et les choses n'allaient pas s'arranger si l'on prenait cette direction. Read était juste en train de perdre ce qu'il avait de meilleur dans la vie : ses proches. Il n'avait même pas encore eu le droit de voir son neveu, Quincy.... Toutes ces bêtises devaient se terminer. Il serra si fort Nevada qu'il aurait pu l'étrangler si ce câlin n'était pas si empli d'amour et de joie de la revoir. « Oui... Maintenant, je suis là. Mais j'aurais pu partir sans pouvoir te dire adieu...Je suis tellement désolé, mon caramel... »souffla-t-il délicatement. Il déposa encore un petit bisou sur la joue de sa meilleure amie avant de s'écarter pour la regarder. Ils s'étaient excusés, ils pouvaient sans doute prendre le temps de parler à présent... Rattraper ce retard stupide. « Tu vas bien ? Et... Et ton enfant ? » demanda-t-il avec un pâle sourire, ayant beaucoup de mal à se remettre de ses émotions. Et surtout, la voyant bénévole, il avait la crainte que l'un de ses proches ne soit souffrant....

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Bien évidemment que quand j'avais eu l'ignoble idée de couper les ponts avec Read pour mon bien être intérieur, je savais très bien que je n'alalis pas pouvoir l'oublier. Au contraire, j'avais continué de m'inquiéter pour lui et encore plus parce que je n'avais eu que de rares nouvelles par le biais de Jack, je crois que je ne le remercierai jamais assez pour avoir fait un peu le messager invisible. En sentant les bras de Read m'entouraient, je ressentais un total apaisement de le savoir vivant, en bonne santé et visiblement pas rancunier d'avoir été dur envers lui. Certainement que cette dispute avait été nécessaire, pour mettre les points sur les i mais aussi pour explicitement dire à mon meilleur ami que je tenais beaucoup trop à lui pour qu'il continue de me cacher des choses et surtout que je si jamais je devais me préparer à lui dire au revoir, je préférais le savoir quand bien même cela me briserai le coeur." Tout le monde fait des erreurs même les plus parfaits d'entre nous. Tachons juste de ne pas les répéter toi comme moi. " Je comptais effectivement bien prendre note de cette leçon de vie mais surtout d'amitié. Cela me faisait un bien fou de retrouver une personne chère à mon coeur alors que j'étais en train d'en perdreune autre à cause de mon caractère têtue mais ceci est une autre histoire." Il va bien en espérant que cela va continuer ainsi car avec cette maladie qui traîne je ne suis sûre de rien, surtout qu'Alek a réussi à la chopper. Et toi alors, tu fais quoi ici ? J'ai cru entendre dire que toi aussi tu es devenu jeune papa. " dis-je d'un air curieux comme à mon habitude.

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Read sécha un peu ses larmes avant de regarder son amie. « Oui, j'espère que l'on ne remettra jamais ça. Tu m'as trop manqué. » déclara-t-il avec un nouveau léger petit sourire. Le passé était passé, à présent il fallait aller de l'avant et réfléchir à ce qu'il pourrait faire tous les deux. Pour rattraper ce bout de temps perdu. Read perdit un peu le sourire en entendant qu'Alek était maladie. Il avait attrapé la maladie qui traînait et qui n'était pas du tout bénigne. Il fronça les sourcils, un peu étonné que Neva en parle avec tant de désinvolture. Mais bon en même temps, Alek n'était certainement pas mourant puisqu'il ne faisait nullement partie des populations à risques, mais il n'en fallait pas plus à notre étudiant en médecine pour s'inquiéter. « Et il va bien ? » demanda-t-il bêtement. « Enfin je veux dire ça va mieux, il est en voie de guérison ? » ajouta-t-il ensuite pour rattraper sa question stupide. C'était sorti tout seul, au rythme des battement de son cœur, des émotions, il ne savait pas parler comme il le fallait. Il rougit en entendant la remarque de Nevada. Et oui, il était jeune papa. « Je suis là pour passer mes derniers examens. Il paraît que je suis guéri... Tu te rends compte ? » Il savait que ce n'était peut-être pas bien de parler de sa joie et de sa guérison alors que sa siamoise venait tout juste de lui annoncer la maladie de son époux, mais il devait à tout prix partager sa joie. « Et oui, River a accouché le 5 janvier. La petite Reese est en couveuse car elle est malheureusement prématurée... mais tout se passe bien. Elle vivra sans doute aussi bien que les enfants nés au bon moment. De toute façon on va essayer d'être à la hauteur et d'être les parents qu'elle mérite. » Il sourit fébrilement. Il avait un peu peur de ne pas être le père qu'il faut. D'autant plus que deux autres bébés allaient pointer le bout de leur nez cet été...

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Je restais un peu évasive quant au sujet d'Alek. Je venais seulement de retrouver Read et n'avait pas tellement envie de lui parler de mes problèmes de couples alors qu'il avait tellement de bonne shcoses à me dire selon les nouvelles que j'avais eu par certains intermédiaires. Je ne voulais pas gâcher mes retrouvailles et surtout parler de choses plus agréables que ma misérable vie de ces temps-ci. Pour une fois que les rôles étaient inversés entre nous, c'est ironique. Enfin bon j'ai espoir qu'un jour nous puissions profiter véritablement de la vie comme des personnes normales. Je ne savais que répondre à sa question quant à mon mari." Et bien les nouvelles sont peu rassurrantes mais je garde espoir. On sait tous qu'il lui en faut plus pour l'anéantir. " Il devait vraiment me prouver que les Lewis-Kennedy sont des durs à cuire comme ils le prétendent. J'ajoutais un sourire timide pour pas lui montrer ma peur, espérons qu'il n'aille pas chercher plus loin comme moi je peux le faire en général avec lui. Et Dieu sait que cela m'avait manquait d'avoir de ses nouvelles et surtout la preuve qu'il était bel et bien en vie, chose qu'il me confirma. J'étais soulagée à un point inimaginable de savoir que je n'aurais certainement plus à m'en faire pour lui " Je savais que t'y arriverai et qu'on ne t'arracherai pas à moi de cette manière. " Il devait sûrement y avoir des milliers d'étincelles au fond de mes yeux à cet instant. Le bonheur lui tombait vraiment dessus étant donné qu'il avait également cette chance de devenir père et d'être rassuré sur le fait qu'il verrait sa fille grandir comme tout parent le souhaite." Je suis certaine que vous feres d'excellents parents surtout que tu es quelqu'un d'attentif avec les autres. Tu n'as aucune crainte à avoir. Il faudra que tu me présente cette petite, quand on pourra la voir plus facilement. " Le savoir si heureux et bien entourée me rassurait. Il méritait tellement ce qui lui arrivait, lui qui n'avait jamais fait de mal à une mouche.

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