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people help the people <with Maxym>

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J'avais attendu d'entendre les parents de Maxym partir pour filer sous la douche. Je me sentais foutrement mal de squatter ainsi la maison de ses parents. Soit, j'avais été viré de chez mes parents, mais j'avais quand même un minimum d'éducation, la mienne ayant qui plus est été particulièrement stricte. Mes parents en auraient fait une maladie si, à l'époque ou je vivais chez eux, j'avais fais un truc pareil. J'étais inquiet de me faire découvrir aussi car justement, mes parents connaissaient ceux de Maxym, ils m'avaient déjà vus, plusieurs fois et ce depuis que je suis gosse. Alors ça craignait. Ils me reconnaîtraient aisément et appelleraient naturellement mes parents. Je vivais dangereusement, mais au moins, j'avais un minimum de confort, peu importe les précautions à prendre. C'était une solution totalement temporaire qui plus est : le temps que je rebondisse sur mes pattes, ou tout simplement que je trouve un plan, quelque chose à faire. Moi qui m'étais toujours fait entretenir, qui n'avait jamais eut à prendre des décisions un minimum importante, ayant mes parents pour les prendre sans moi, histoire de me gâcher la vie bien comme il faut, ce n'était pas facile de brusquement avoir à mon indépendance. Je la voulais et je ne regrettais pas d'être parti. Ce n'était simplement pas simple, mais j'allais y arriver. J'avais simplement besoin d'un temps d'adaptation. J'étais jeune, j'allais prendre en maturité et en assurance pour me débrouiller. C'était ce qu'il fallait que je crois, sinon, j'allais avoir de sales moments de cafard à venir. Mes cheveux encore humides laissaient perler des gouttes d'eau sur mon pull, un des vêtements que j'avais embarqué depuis la maison en Australie. Je devais être légèrement nostalgique car j'avais développé ce réflexe a enfouir mon nez dans le col. Il sentait encore la maison, l'adoucissant utilisé là-bas. Au prochain lavage, ça serait définitivement parti. Ca me laissait une boule au ventre et je m'en voulais de me sentir à ce point sentimental. Une fois habillé, je rejoignis la chambre de Maxym et frappa à la porte, ce qui était assez superflu, vu que j'entra dans la pièce avant qu'elle ai eu le temps de me réponde. Salut, bien dormi ? Demandais-je gentiment.


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Maxym, 17 ans et demi, le cul entre deux chaises. Maxym n'avait pas beaucoup d'amis. Ses égaux, de son milieu, l'ennuyaient au plus haut point ; quand à ceux dont elle appréciait la compagnie, d'un niveau de vie moindre, ne l'acceptaient pas vraiment. Pas du tout en fait. La « bourgeoise » comme ils disent, n'en avait ni l'apparence ni les attitudes, mais que voulez-vous les ados.. Alors oui, Maxym n'avait pas beaucoup d'amis. Que très peu susceptibles d'habiter sous le même toit. César faisait parti de ce 'peu'. Une exception dans ce monde formaté dans lequel ils évoluaient l'un et l'autre. Ils étaient pareils : c'est ce qu'elle se disait depuis leur première rencontre il y a maintenant des années. Des êtres à la volonté farouche d'indépendance et de liberté. Ils avaient juste choisit des routes différentes pour y parvenir. L'un avait emprunté le chemin de la rébellion, l'autre la manipulation. Il avait certainement un courage que la demoiselle n'avait pas, son ambition surpassant sa bravoure. Elle avait accepté depuis longtemps qu'il lui faudrait baisser la tête pour accéder à la tête de l'empire, et puis.. tout détruire. La brune était donc plutôt obéissante en apparence. Mais en apparence seulement. Sa petite rébellion à elle se faisait dans l'ombre, au travers des yeux bruns masculins sur lesquels elle remonte ses billes de la même couleur. Son passager clandestin. « Trooop bien. » Qu'elle déclare tout en s'étirant, toujours assise en pyjama sur son lit. Sa présence n'y était sûrement pas pour rien. « Et toi ? Je sais que ce n'est pas aussi confortable que chez toi, m'enfin.. » Sa voix s'efface vers la fin, elle sait que ce n'est pas parfait et que son « chez-lui » lui manque sûrement. Maxym avait un temps pensé accorder un maximum d'intimité à César en lui laissant la chambre d'amis, mais cela augmentait considérablement le risque qu'il se fasse surprendre par les parents McAllister. Du bruit dans une chambre vide, c'est suspect n'est-ce pas ? Ce qui entraînerait, soyez-en sur, un coup de fil immédiat aux Jones. Alors ne lui restait qu'à partager sa chambre.  

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Je me sentais un peu stupide d'être déjà un peu nostalgique de ma vie alors que c'était encore le tout début. Ma soeur me manquait, mes parents aussi, y compris ma mère alors que je la détestais encore pour le regard qu'elle m'avait jeté, comme si elle ne me reconnaissait même plus, lorsqu'elle m'avait viré de la maison. Même les règles stupides visant à me rendre dingue me manquaient presque. Bon sang, fallait vraiment que je me ressaisisse. J'ôta ma tête du col de mon tee-shirt. Ca allait m'aider en rien. J'avais fait mon choix, fallait l'assumer maintenant. J'attendais pas qu'elle me dise de rentrer. Après tout, je dormais là-dedans. C'était un peu bizarre de partager une chambre alors que j'avais encore l'habitude de celle que j'occupais chez mes parents. Je l'avais toujours trouvé trop grande, mais finalement... Enfin, j'allais sûrement pas faire le difficile, Maxym me sauvait déjà la vie en acceptant de me loger un peu, en cachette qui plus est. J'étais bien placé pour savoir que c'est chiant de mentir aux parents. Je retrouva mon amie, encore au lit, en pyjama. Bien. Tant mieux. Moi je dormais pas très bien, avec toujours une petite boule au ventre. J'arrivais pas à être totalement rassuré. Et s'ils entraient un soir dans la chambre, ses parents ? Dieu merci, ses parents n'étaient pas comme ma mère, à faire sa petite ronde de nuit pour nous faire un bisous. Je secoua la tête lorsqu'elle me demanda si ça allait, même si c'était moins luxueux que chez moi. J'avais beau être né dans un cocon doré, j'étais pas pour autant difficile et franchement, la maison des parents de Maxym n'avait rien à envier à celle des miens. Tu plaisantes ? C'est parfait. Je risque même d'avoir du mal à partir rétorquais-je en souriant. Qu'est-ce que j'allais faire après ? J'avais bien assez d'argent pour me louper un appartement là ou je déciderais de me poser, mais c'est clair que ça allait pas être un endroit très comparable à ce à quoi j'étais habitué. Pauvre petit garçon riche. J'avança dans la chambre, rejoignant mes affaires, ramassées en tas dans un coin. Je me mit à rechercher mon téléphone, je voulais voir si j'avais eu des messages de mes parents ou de ma soeur, même si naturellement, j'allais pas pouvoir leur répondre.


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Pas la moindre culpabilité. Même pas une once. Il n'y avait eu aucune hésitation quand Maxym prit la décision d’accueillir César. Déjà car elle croyait en sa bataille, et puis, les amis c'est fait pour ça non ? Même s'ils ne sont pas comme les autres familles, qu'ils n'ont pas les mêmes parents, les mêmes demeures, les mêmes règles. Pour eux tout est plus strict, mesuré, encadré. Evidemment, ils sont le futur. A eux de choisir s'ils veulent s'y conforter, ou se rebeller contre la belle route déjà tracée par leurs aînés. Pauvres riches. Eux qui ont tout, mais ne veulent rien. Cela se voyait dans la chambre féminine, où les bijoux et vêtements de marques étaient empilés comme de vulgaires haillons. Alors ça la faisait rire de voir les affaires ainsi empilées de César, dans un coin. Si ses parents étaient là, à le voir ainsi réduit à une position de squatteur... Maxym elle, le préférait ainsi, les cheveux mouillés et les fringues en vrac. A sa réponse elle affiche un fin sourire adorable. « Tu sais que t'es ici chez toi, tant que t'en as besoin. Et puis ça me fait un peu de compagnie ! » Et tant qu'il reste incognito. Les McAllister n'avaient pas sa bonté d'âme. A se demander seulement ils en avaient une, d'âme. Heureusement la brune avait mené une guerre pour sa vie privée, et ils savaient qu'ils se risquaient à rendre moins docile leur fille s'il leur prenait de passer la porte de sa chambre sans son accord. Or, une fille docile quand on veut qu'elle écarte les cuisses pour ramener un client, c'est plutôt utile. Tout n'était affaire que de chantage tacite. Ils leur fallaient juste être attentifs à ne pas faire trop de bruit quand les avocats étaient présents. Ce qui n'arrivait pas si souvent que ça. Bref, la demoiselle arrangeait sa crinière tout en gardant un œil sur son ami qui farfouillait dans ses affaires. Il semblait chercher quelque-chose, son téléphone probablement. Max brisa le silence : « Ils te manquent? » En fait, elle pensait surtout à sa sœur. Elle était fille unique, et ne savait pas vraiment ce qu'il pouvait ressentir, mais pouvait l'imaginer.

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J'appréciais beaucoup ce que Maxym faisait pour moi, bien sûr. Elle faisait partie d'une des rares personnes parmi la flopée d'enfants de toutes les familles aux moyens équivalents aux notre et dont les parents étaient amis avec les miens, a être devenu une véritable amie pour moi. Car elle était différente, plus terre-à-terre, plus comme moi en fait. Je me sentais moins à part, moins comme un vilain canard, un garçon capricieux qui en veut à ses parents de l'avoir élevé dans le luxe et de l'avoir excessivement choyé. C'est vrai que ça faisait capricieux, mais y avait que quelqu'un ayant eut la sienne pour comprendre combien vivre dans une cage dorée pouvait vous détruire à petit feu. Ca vous bouffe votre personnalité, en admettant que vous ayez réussi à en développer une qui vous est propre. Je savais que les habitudes de mes parents avaient pour certaines déteins sur moi, mais si j'étais ici, comme un fugitif, c'était car j'étais encore moi et que je n'étais pas juste en bonne voie pour devenir un clone de mon père. Mais je restais aussi un petit garçon riche, n'ayant pas encore trouvé de foyer. Merci beaucoup, mais il va falloir que je me fasse un peu violence lui répondis-je. J'allais grandir et prendre de l'indépendance, même si ça allait pas être simple tous les jours. J'en avais vraiment besoin. J'alla chercher dans mes affaires mon portable. Ma mère aurait sans doute eu une attaque en voyant la partie très légère de mon armoire que j'avais embarqué, ainsi traitée. Les beaux vêtements, roulés en boule, tout froissés. Mais s'il y avait bien quelque chose qui pour l'heure ne me prenait pas la tête, c'était bien ça. Je me redressa, une fois mon portable dans ma main. Maxym m'avait posé une question. Je ne voyais pas l'intérêt de mentir pour jouer les gros durs, elle m'aurait démasquer dans la minute qui plus est, j'en étais sûr. Oui, ça me fait bizarre de ne pas les voir tous les jours. J'étais toujours coincé chez moi, avec eux, toujours à la maison alors c'est un peu étrange, d'être si loin de tout maintenant. Mais je vais m'y faire, je suis juste encore assez sentimental. Répondis-je,  sans allumer mon téléphone pour voir les messages. L'envie m'était passée, ou du moins, je ne voulais pas sentir un nouveau poids se former dans mon estomac. J'étais inquiet pour Olympe. Mes parents se débrouilleraient, c'est ce que j'aimais penser, vu qu'après tout, j'étais pas parti de chez moi tout seul. Mais ma soeur. C'était autre chose. Et elle me manquait tout particulièrement.


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Des incompris. Des putains d'incompris, voilà ce qu'ils étaient. Allez leur demander à ces autres gamins, ce qu'ils pensent de Maxym et César. Que ce sont de sales gosses même pas foutu d'apprécier ce qu'on leur donne, qu'ils ont tout, et ont l'audace de ne pas dire merci. La demoiselle avait essayé la normalité, de vivre dans le milieu moyen. Dans ce milieu qui lui correspondait tellement, elle qui n'avait guère besoin de luxe dans sa vie. Mais ce milieu ne voulait pas d'elle, et lui avait fait comprendre à coup d'insultes et autres brimades. Vers qui se tourner, hein ? Pas ces bourgeois aux visages figés qu'on la forcer à côtoyer lors des repas mondains. Eux étaient très bien dans leur monde parallèle, celui où tout s'achète, et surtout le bonheur. Heureusement qu'il y avait César. Ils faisaient partit d'une espèce en voie de disparition, et se devaient de s'entraider. Il n'en avait surement pas conscience, mais il l'aidait à rester elle-même. L'avoir près d'elle quelques temps lui faisait le plus grand bien. C'était un peu égoïste, m'enfin. Elle savait que cette situation ne durerait pas, et que dès que sa situation le lui permettrait le garçon mettrait les voiles. Certains aiment vivre au crochet d'autres, pas lui, pas eux. Max ne pourrait pas, on lui a trop apprit à ne compter que sur elle-même. Mais César n'avait pas vraiment le choix. « Je sais... mais tu n'es autorisé à partir d'ici que si c'est pour mieux. » Plaisante-t-elle sur un fond de vérité. Il était hors de question qu'elle le laisse partir pour un projet fumeux où il ne saurait même pas où dormir. « Et tu sais que je n'hésiterais pas à user de la force. » Elle s'amuse dans un sourire, pas prête à virer dans le pathos. Tout ceci, ça n'a rien de drôle, mais pas besoin non plus de rendre la situation d'avantage dramatique. C'est pour ça que la demoiselle ne s'embête pas à se la jouer subtile dans ses questions. Ils se connaissent trop bien pour passer par des chemins détournés, il sait qu'il n'a pas besoin de mentir avec elle. « C'est normal, c'est le début.. Laisse les choses se tasser un peu. » Un léger sourire encourageant nait sur ses lèvres. « Ils ont essayé de te contacter ? » Les parents « normaux » le feraient, mais les leurs..


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Je n'avais pas été jeté de chez mes parents pour crécher chez quelqu'un d'autres. Alors bien sûr, c'était totalement différent d'être sous la coupelle de Maxym plutôt que celle de mes parents, mais dans le fond, cette immense maison, elle était comme celle de mes parents et la famille de mon amie ressemblait à la mienne. C'était pour ça qu'on s'entendait si bien : elle savait avec exactitude ce que je ressentais, comment je me sentais. Est-ce qu'elle avait déjà penser à se barrer, elle aussi ? Je ne le lui avais jamais demandé, mais ça viendrait sans doute. La brune souligna bien que j'allais pas réussir à partir d'ici si elle savait que c'était pour un endroit pire, pour une vie incertaine. C'était gentil bien sûr et ça me touchait, même si je pouvais pas lui promettre un truc pareil. Pour l'heure, j'afficha mon sourire débordant d'assurance et lui rétorqua les paroles suivantes. Comme si t'étais capable de m'empêcher de faire quoi que ce soit. Je la provoquais gentiment, même si dans le fond, ça allait sans doute se produire. J'allais pas retrouver le luxe de ma vie passée et j'allais devoir me débrouiller seul, vivre un peu au jour le jour. C'était effrayant, mais bon, je m'en faisais sans doute tout un film. J'avais été trop surprotégé voilà tout, si entouré que j'en avais mal au ventre à la perspective d'être tout seul. Mais j'avais confiance en moi. J'étais pas si vulnérable que ça, peu importe combien je me sentais incertain à ce niveau-là pour l'heure. Je fis preuve d'honnêteté lorsqu'elle me demande si ma famille me manquait. Oui. Bien sûr qu'ils me manquaient même si je leur en voulais, enfin à mes parents du moins. Je reprochais rien à ma soeur et je culpabilisais limite de l'avoir laissé là-bas. J'aurais culpabilisé aussi si je l'avais embarqué avec moi et puis il y aurait eu la procédure d'émancipation, tout ça. Mes parents en auraient fait une jaunisse  encore pire. Non, je pouvais pas la prendre. C'était pas possible. Enfin, j'essayais de pas y penser. C'était douloureux. J'adressa à Maxym un petit sourire en acquiesçant de la tête. Ouais, ça allait me passer. C'était juste vraiment trop frais dans ma tête, tant et si bien que en me levant le matin, j'avais encore l'impression que j'allais ouvrir les yeux sur le plafond de ma chambre, voir ma soeur sortir de sa chambre et que j'allais me faire sermonner par mes parents. Ca allait s'éloigner, tout ça et j'allais être débarrassé de ce poids sur ma poitrine. Je me mordis la lèvre. Olympe, oui. Elle me laisse des messages, j'en ai écouté un, mais j'ai supprimé les autres. Avouais-je. Si j'écoutais tout ça, j'allais retourner en courant chez moi pour la retrouver. Je me connaissais un peu, quand même. Silence radio du côté de mes parents. Achevais-je d'une voix blanche. Ils étaient vraiment pas inquiets. Mon père, je pouvais comprendre. Après tout, même quand je vivais à la maison, je le voyais pas des masses, mais ma mère, ça m'ennuyait nettement plus. Enfin, de toute façon, je pouvais pas lui dire que j'étais vexé.


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