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je n’ai pas besoin de me donner bonne conscience, j’en ai pas ~ konrad

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Changer de diapo toutes les deux minutes. Transition : roue dans le sens des aiguilles d'une montre. Police : Verdana. Justifier le texte. Titre en gras. La jeune femme regarda, fière comme un pape, son diaporama. Joanie n'avait jamais autant bossé sur un diaporama, il était tout simplement parfait. Elle pouvait mourir en paix maintenant. Enfin une fois qu'elle aurait une note parfaite, après son exposé parfait, illustré par un diaporama parfait. La brunette se sentait comme un enfant qui va montré son beau dessin à toute la famille. Elle aimait bien prendre la parole en public. Pour montrer l'étendue de son savoir certes, mais aussi parce que ça lui donnait une bonne raison de parler sans qu'on lui reproche de jouer à madame je-sais-tout. Ce qu'elle avait tendance à faire assez souvent en fait. Elle était en train de répéter son petit discours en se passant le diaporama sur l'écran d'une ordinateur de la salle informatique lorsqu'un doigt se posa sur le bouton de l'écran pour l'éteindre. Fort heureusement ce n'était que l'écran, et elle avait l'habitude de sauvegarder son travail régulièrement, mais elle reconnaissait la patte d'une certaine personne... « Konrad Sheffield ! »
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† je n’ai pas besoin de me donner bonne conscience, j’en ai pas.†

joad Je venais de quitter un cours qui m'avait bien remonté, du moins ce n'était pas la fin de ce cours, je venais de me faire virer, juste parce que j'ai osé ouvrir ma gueule pour renvoyer le prof à sa place, il n'a pas à me parler comme un chien, juste parce qu'il déteste les drogués, je l'emmerde, et j'ai préféré quitter son cours avant qu'il ne me dise de sortir, je rends les choses plus simples. Me voilà à me balader dans les couloirs, le sac sur l'épaule, une de mes mains tenant la bretelle de celui-ci et l'autre dans ma poche, j'avançais jusqu'à passer devant la salle d'informatique, une petite voix se faisait entendre et je la reconnaissais même avec la prote fermée., j’entrouvrais discrètement la porte pour apercevoir Joan réviser un de ses exposés qu'elle veut rendre parfait comme d’habitude, je dois passer mes nerfs, la faire chier me détendra, une autre méthode que de fumer des pétards, alors je m'avance sans faire trop de bruit pour venir éteindre l'écran de l'ordinateur en appuyant sur le bouton, plus rien ne s'affichait au mur et je la voyais sursauter en se retournant, inquiète pour son parfait diapo ? En personne ! lui répondais-je lâchant un petit rire avant de m'approcher et de déposer mes lèvres au coins des siennes, ouais je m'imposais avec elle, et vu comment je la trouble et la déséquilibre, j'en profite.

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Elle eut un mouvement de recul après avoir senti les lèvres de Konrad si près des siennes. La jeune femme l'aurait bien frappé, mais elle ne put réagir aussi vite qu'elle l'aurait voulu, car comme à chaque fois, elle était mal à l'aise. La brunette ne savait pas trop si elle devait en rire ou alors devenir hystérique comme elle n'avait pas l'habitude de le faire. Elle n'était pas ce genre de filles à s'énerver, ou même à détester quelqu'un – à part Jackie, mais elle c'était différent, personne n'aime les garces – et elle avait l'impression de devenir une autre personne quand son chemin croisait celui de Konrad. Joan changeait, il faisait ressortir son côté mauvais, avec lui elle était très vite agacée, et puis il y avait ce truc. Plusieurs fois elle s'était surprise à penser comme lui, bon évidemment elle avait dit l'inverse, sinon ça aurait bien trop étrange. Elle cria donc avec un temps de retard « Héééé ! Ça t'amuses ? » En tout cas, elle, ça l'amusait beaucoup plus qu'elle ne l'aurait voulu. Elle ralluma l'écran et ferma ses dossiers, qu'il s'amuse à éteindre l'ordinateur maintenant, ça ne lui faisait rien. « Tu t'es perdu ? Toi, en salle info ça m'étonne... » C'est vrai que c'était pas tous les jours qu'elle le voyait Mr Sheffield dans une salle informatique même si elle savait bien que sa seule préoccupation à ce moment précis c'était de l'embêter.
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joad Je venais de quitter un cours qui m'avait vraiment souler, je préférais partir de moi-même que le prof me vire, j'avais ma dignité quand même, c'était pas rien. En marchant dans les couloirs, je passais devant la salle d'informatique et j'entendais la voix de Joan derrière la porte fermée, que je ne tardais pas à entre-ouvrir. Elle révisait un oral, elle voulait que tout soit tout le temps parfait, je la connaissais bien, trop bien pour m'imposer ainsi avec elle, comme je le faisais à chaque fois. Après qu'elle m'est remarqué, j'avais déposer mes lèvres près des siennes, je la voyais reculer légèrement, ça me faisait sourire d'avoir ce petit pouvoir sur elle Grave. lui sortis-je en effet amusé de la situation, la faire chier m’occupait autant que m'amusait puis elle fermer ses dossiers et l'ordi pour me demandait ce que je foutais là Pourtant je suis là
Juste pour toi Lindley.
je lui souriais, c'était si jouissif de la voir mal à l'aise avec moi, qu'elle ne sâche pas comment être, j'étais sadique ouais, mais avec elle, c'était marrant.

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Pourquoi arrivait-il à ce point à la mettre mal à l'aise ? Bon il était canon, beau gosse, sinon elle aurait pas couché avec lui, mais ça à la limite, elle avait assez d'expérience avec la gente masculine pour ne pas se pâmer comme une vierge effarouchée quand elle voit les abdos des mannequins en couverture des magasines. Puis la brunette ne regrettait pas leur nuit passée ensemble, ça avait été agréable, ils s'étaient bien éclatés, et elle n'en avait pas honte. De toute manière il n'y avait pas matière à avoir honte. Enfin voilà, Joan avait beau chercher ce n'était pas ça le soucis, elle savait que c'était un truc plus profond, plus psychique, un truc pas fait pour elle quoi. L'étudiante aimait se dire qu'il y avait une raison logique à toute chose, or cet espèce de truc que déclenchait Sheffield quand ils étaient dans la même pièce, elle ne trouvait pas. Peut-être parce qu'il disait et pensait des choses qu'elle pensait elle-même... Non non, c'était bien trop flippant, ce camé, accroc aux parties de jambes en l'air ne pouvait PAS penser la même chose qu'elle. « Quel honneur, je suis touchée, tu devrais ça plus souvent. Mais il faut croire que j'ai un emploi du temps trop chargé pour qu'on se croise. » Du moins, Frances faisait tout pour ne pas croiser le jeune homme pour être exacte. La jeune femme se leva, rangea ses affaires dans son sac avant de s'appuyer contre le dossier de la chaise d'où elle venait de se lever. « Aller, balance, t'as un truc à me demander? »
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joad J'adorais tellement l'effet que je lui faisais, qu'elle soit aussi mal à l'aise, cette influence sur elle, je m'imposais et elle ne pouvait rien y faire. On avaient couchés ensemble, c'était une nuit plus qu'agréable et je crois que je voulais plus qu'un simple coup d'un soir avec elle et elle me faisait sourire alors que je la taquinais La preuve que non, je suis là et tu es là. je prenais la situation à mon avantage, j'adorais tellement ça. Elle rangeait ses affaires pour ensuite s'adosser au dossier de la chaise sur laquelle elle s’était assise et voulait vraiment savoir ce que j'attendais d'elle, je me rapprochais d'elle Et bien.. j'en sais trop rien, j'ai rien de particulier à te demander tu sais. je m'amusais avec elle et c'était tellement bon ce pouvoir sur elle, jamais je ne m'en lasserais.

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Quand elle était petite, Joan avait vu apparaître une tâche de naissance sur sa jambe. Elle avait alors frotté, frotté, en croyant faire face à une simple tâche. Konrad c'était la tâche de naissance, mine de rien, il était bien incrusté, elle n'allait pas s'en débarrasser à moins de faire une opération chirurgicale importante. La jeune femme allait devoir si faire, peut-être que le jeune homme ferait indéfiniment parti de son horizon. Pinocchio avait Jimini Cricket, peut-être de Joan Lindley avait Kondrad Sheffield. Enfin dans la catégorie mauvaise conscience évidemment. Pas qu'il aie la moindre influence sur elle bien évidemment. Enfin en tout cas, elle l'espérait fortement. Il ne manquerait plus que ça. « Ta visite n'a donc pas de but spécial ? » Joan eut un petit rictus moqueur. Bizarrement elle avait du mal à y croire. La brunette aimait croire au bon côté des gens, les personnes désintéressées, tout ces trucs là, mais avec les personnes comme Konrad, elle avait du mal à penser ça. La confiance ne régnait pas du tout, Miss Lindley, n'était pas du tout confiante.
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joad J'étais un vrai aimant pour Joan, cette cicatrice qui restera toujours sur elle, je suis sa mauvaise influence, je suis tellement ça pour elle, et j'en profite. C’est toujours amusant de se dire que t'as complètement le dessus sur quelqu'un et que tu peux en profiter au maximum, avec cette belle brune c'était le cas, on avaient couchés ensemble, une nuit très agréable que je n'oublierais pas de si tôt c'est sûr mais au contraire d'elle qui voulait en rester là juste pour le coup d'un soir, moi je voulais pas en rester là et c'est pour ça que je m'impose car je sais que je la perturbe, car je sais que je l'attire même si elle n'a pas confiance, même si elle se déteste de ne rien pouvoir faire, mais j'en profite, j'en profite comme toujours. Aucun but spécial. lui répondais-je souriant à son rire moqueur, bien sûr que si il y avait un but, ce but c'était elle mais fallait qu'elle réfléchisse, si vraiment je n'avais pas de but, jamais je ne serais venu la voir.

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Agissons en adulte. Il aurait tellement était plus facile de considérer Konrad et leur nuit passée ensemble comme une erreur de jeunesse, mais quand ils l'avaient fait ils étaient parfaitement adultes. Enfin adultes est un bien grand mot quand on voit Sheffield. Mauvaise foi va. Non la question que la jeune femme devrait plutôt se poser c'est pourquoi et comment elle avait recroisé le chemin du Mather. A un moment ou un autre, elle avait bien voulu qu'il s'impose non ? Sinon qu'est-ce qu'il ferait encore là. La brunette aurait pu coucher avec lui et passer à autre chose, mais NON. Il fallait qu'elle le reconnaisse : elle avait quand même bien voulu revoir Konrad. Bon, alors de quoi elle se plaignait ? Joan sentait qu'elle était influençable. Pas en général, non mais avec lui oui. Pas à cause de son pouvoir de séduction, c'était plus profond. Elle sentait que, par exemple, il pourrait la convaincre de se convertir au bouddhisme, ou de fumer un joint sans soucis. Ce n'était pas le moment de chercher un moyen de se débarrasser de lui maintenant, il fallait plutôt qu'elle se débrouille pour qu'il en ait marre d'elle. « Bon... sinon tu fais quoi dans la vie ? » Question de merde. Génial. Joan, bravo.
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joad J'aurais pu considéré Joan comme une simple conquête, une fille de plus qui est passée dans mon lit l'histoire d'un soir, une nuit que je n'oublierais pas de si tôt, elle avait été très agréable mais le problème c'est que j'ai sentis que j'avais de l'effet sur elle, un trop gros effet pour laisser passer cette fille. Influençable, trop même, elle ne m'a pas repoussée, elle m'a même laissée m'imposer dans sa petite vie où elle me considère comme une emmerde, une mauvaise influence qui reste et dont elle ne peut se débarrasse même surement se passer. Je savais qu'en ma présence elle savait pas trop quoi dire, je la perturbais et je trouvais ça tellement amusant que j'en profitais et la question qu'elle venait de me poser était la logique de comment elle était C'que je fais ? répondais-je m'approchant un peu plus d'elle, histoire qu'elle ne sache plus trop où se mettre pour se détacher de ce mal être Arts visuels, Sport, traffic. et toi ? lui demandais-je avec ce sourire si arrogant, c'était trop bon cette influence que j'avais sur elle.

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