did you ever realize a spider is just a land octopus? ~ louane

Les festivités s’étaient pas mon truc. Non pas que je n’aimais pas ça mais disons que je n’étais pas habituée à tout cela. Je ne sortais que très peu même si la plupart de mes proches essayaient de changer tout cela. J’étais affalée dans mon canapé lorsque mon téléphone sonna. J’avais reçu un message. Je me levais pour allez voir et vis Joan. J’affichais un sourire lorsqu’elle m’ordonna de venir avec elle ce soir faire la fête. Je restais quelques secondes devant mon téléphone pour finalement lui répondre positivement. J’avais besoin de m’évacuer l’esprit. Ce virus prenait beaucoup trop d’importance. Tout m’encombrait en ce moment. Mon meilleur ami n’était pas là et finalement j’étais plutôt contente que Joan pense à moi. J’appréciais cette fille. Je pris la direction de la salle de bain. Une fois propre, je partie direction mon dressing. Je ne savais pas comment m’habiller ? Une robe était sans doute préférable. Une robe plutôt simpliste se trouvait devant moi. « Bon et bien ça sera ça » dis-je décidé. Elle n’avait rien d’extraordinaire disons juste qu’elle était parfaite pour ce soir. J’enfilais ensuite des bottes de cow boy et me regardais une dernière fois dans le miroir. « Bon je pense que c’est bon ». Je soupirais et partir direction le lieu de rendez-vous. J’étais en avance comme d’habitude. « Prête à sombrer du côté obscur de la Force ? » je me mis à rire. Elle me fit la bise et je lui répondis : « Ne me fait pas faire des choses que je regretterais Lindley ! » dis-je en la pointant du doigt. « Surtout n’accepte pas qu’on te serve un verre, sers-toi toi-même, euh laisse pas ton verre tout seul, ne vas pas aux toilettes toute seul. Dis oui à maman ! » une vrai mère poule. Je me mis à rire et lui dis : « Ouiiiiii maman ! ». Nous avancions tranquillement vers l’entré bien charger. « Comment tu vas ? Pas malade ? » dis-je en la regardant. Les urgences étaient surchargée le boulot aussi d’ailleurs.

« Non promis tu ne finiras pas ta soirée par un strip-tease sur le bar ! Et tu auras pas la gueule à l’envers à moins que tu le veuilles, mais compte pas sur moi pour faire Sam ! » bizarrement je le sentais mal. Tout ceci était bien loin du confort que je m’octroyais chaque soir. En règle général, je me regardais un bon vieux film avec une tablette de toblerone à la main. Rien de bien déjanté. Joan semblait vouloir me faire oublier ma petite routine le temps d’une soirée. J’avais céder consciente que la soirée allait sans doute être folle en rebondissement. Je lui fis : « Parfait… tu n’auras pas à faire Sam. Enfin je pense pas » dis-je en affichant un sourire rassurant. Le Sam s’était moi enfin je l’espérais. « Non pas un symptôme, mon corps ne veut pas de ce virus et le virus ne veut pas de moi, tout est parfait ! Et toi ? Après tout ces gens malades et dégoûtants de microbes que tu croises… » j’étais encore surprise de voir que je n’étais pas malade. Mon système immunitaire semblait résistant. Je lui répondis : « Ca va, rien du tout. Juste fatigué… » dis-je en souriant faiblement. Fatigué s’était le mot. Et finalement, j’espérais que cette soirée me face oublier mes péripéties. Joan m’entraina avec elle au bar et commanda deux cocktails qui ne tardèrent pas à arrivé. Je scrutais les environs, mon regard s’arrêtait sur un jeune couple trop occupé. J’affichais une grimace « Roooooooh c’est dégoutant » dis-je dans un soupire avant que Joan m’explique comment boire ma boisson. Je pris mon verre et lui tendis en signe de politesse. Je portais ensuite la paille à ma bouche et bus la première gorge. Pas trop alcoolisé et pas trop sucré. Le dosage parfait. « C’est bon ce truc » dis-je presque surprise.

Pour être tout à fait franche, je me surprenais. J’étais assise un verre d’alcool à la main. Une situation qui me surprenait beaucoup mais que j’appréciais beaucoup. Tout ceci était bien loin du quotidien que je portais avec moi. J’avais pour une fois l’impression d’être bercé dans les pulsions folles de la jeunesse. Joan était l'hôte parfait, la fille avec qui j’allais profiter de cette soirée. « Ne t'inquiète pas dans deux verres, ta fatigue se sera envolée comme par magie ! » bonne nouvelle, j’affichais un sourire et aspirai une nouvelle fois le liquide qui se trouvait dans mon verre. Je finis par lui dire un brin rebelle : « J’espère bien » dis-je en lui faisant un clin d’œil. J’étais sérieuse. Je ne comptais pas me retrouver par terre mais profiter de ma jeunesse allait être pour une fois ma source de distraction. Je ne pensais à rien d’autre, pas même aux conséquences que cela pouvait avoir sur mon père. « Tu’as vu ! Le prochain on augmente la dose, on va faire par paliers ! » par paliers . Ça s’annonçait pas mal. Je me prêtais à la situation. La chaleur gagnait peu à peu les lieux. « Je te suis Lindley » dis-je en hochant la tête. Je lui fis à nouveau : « et sinon toujours pas de beau garçon en vue ? » dis-je en haussant de bas en haut les sourcils.

Ma sentimentalement était un véritable fiasco. Encore enfantine, l’amour n’avait encore jamais frapper à ma porte. Je n’avais eu aucune relation du moins pas que je m’en souvienne. Etais-je trop exigeante ? Trop apeurer ? Peut-être. Je n’en savais trop rien. Ce soir, j’avais envie de m’amuser pas au point de sauter le grand pas mais m’amuser. « Il y a que ça des beaux garçons, il suffit de bien les sélectionner » Joan semblait avoir du vécu. Elle était belle et charismatique. Comment pouvait-elle être encore célibataire. J’affichais un sourire et lui dis : « Tu m’expliques pourquoi tu as pas de mec ? » s’était la question. J’affichais un sourire et je continuais à boire mon cocktail qui restait toujours aussi savoureux. « Au fait, si t’as besoin d’aide pour bouter un envahisseur loin du pays de toi, n’hésite pas. » J’affichais une petite grimace finissant par dire : « Ok d‘accord ! Je t‘appellerais à l‘aide ». Joan était l’ami parfaite. Alors qu’elle me désignait un homme au fond de la pièce qui n’était d’ailleurs pas laid du tout. « J’arrive pas à croire que je vais faire ça ! » dis-je en avalant cul sec mon verre. La folie… « Je lui dis quoi ? Sans déconner »dis-je presque affoler. S’était pas moi ça, la fille sur d’elle et déterminé. 

ooooooooh mais non s'était parfait