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People like us we don't need something ♥ Lauren

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Le froid glacial qui berce Cambridge durant cette hiver des plus froids ôtait le moral à bons nombres d'étudiants et Matthéo en faisait parti, étudiant en droit qui avait tout pour réussir, pour devenir un grand avocat d'après les dires de son paternel qu'il ne portait guère dans son coeur à présent, et pour Matthéo depuis quelques semaines maintenant avait bien d'autres préoccupations Jill était partie à l'autre bout des USA pour rejoindre sa famille avec leur enfant, un choc, mais il essayait de prendre des nouvelles le plus souvent possible. Et puis Briony, Sateen et tout la famille qui avait bien du mal à avoir une vie paisible ces derniers temps, Matthéo surement bien trop protecteur avait d'autres priorités que l'université même si ces notes n'en patissaient pas totalement. Marchant sans vraiment savoir où tout cela allait le mener, il envoyait un sms à Alexys pour lui dire qu'il passerait surement dans la soirée pour la voir, un moyen de se détendre, de faire abstraction de tous ses problèmes. Mais soudain, c'était Lauren, Lauren Kovalevski, elle était là devant lui alors que la dernière fois qu'il l'avait rencontré s'était à Londres ... elle se faufilait à travers les étudiants le sourire aux lèvres. Il finissait par s'approcher doucement mais surement, qu'est ce qu'elle faisait là à Harvard ?
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People like us we don't need something
Matthéo & Lauren

Voilà un mois que je suis arrivée à Cambridge où j'ai commencé mes cours sur le campus d'Harvard, j'ai pris un appartement en rez de chaussée en centre ville où je m'y sens bien, ma mère continue de m'appeler tous les jours pour avoir de mes nouvelles, ce qui ne me gênait pas trop sauf quand je devais préparer mes cours ou les corriger mais même si elle sait que je suis indépendante et que mes grands frères sont proches de moi, je reste son unique fille et son bébé à vie. Le froid avait fait son apparition sur Cambridge depuis quelques jours et donc je m'emmitouflais dans au moins deux écharpes car le froid américain était plus glacial que celui de Londres. Aujourd'hui, comme tous les jours, j'avais des cours de philosophie à donner alors je me leva, me positionna sur mon fauteuil, pris mon petit déjeuner, m'habilla et partis en direction du campus. Parfois je me dis qu'avoir un chien ou un homme à la maison pourrait m'aider, même si je suis indépendante et que je déteste que l'on me traite en handicapée. Arrivée au campus, je tenta de me faufiler avec mon fauteuil dans les couloirs en direction de ma salle de cours et entre les élèves qui restaient en plein milieu du couloir, m'empêchant de passer. Quand soudain quelqu'un m'interpella, il s'agissait d'un homme plutôt mignon, surement un étudiant, il venait de m'appeler par mon nom, il devait me connaitre. Il avait l'air tout autant surpris que moi. Mais il avait un air familier à mes yeux, peut-être quelqu'un que j'ai connu à Londres ? Alors je lui répondit.

Bonjour, en effet, je m'appelle Lauren Kovalevski et vous ? Vous me semblez familier mais je n'arrive pas à me souvenir d'où, de Londres ? Je suis désolée mais avec mon arrivée il y a un mois, j'ai eu pas mal de choses à penser et je ne connais pas encore tout le monde ici, je suis excusée ?

J'espérais que cet homme qui me paraissait si familier comme si je l'avais connu à Londres m'en veuille de ne pas le reconnaitre et pourtant je fais tout pour mais impossible mais il faut que depuis un mois, entre mes rendez vous à l'hôpital, mes cours, mon appart et ma famille, je n'ai pas eu une minute à moi. Malgré tout, je lui souria timidement en levant ma tête car un fauteuil roulant est bas par rapport à une personne valide.

B.DAVIS sur Bazzart.



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