I'm so sorry ♥ Twin

J’étais ici depuis quelques jours déjà et j’avais vu Théo déjà, le premier venu, de même que j’avais vu Milena. Pour elle c’était une vraie surprise, je m’attendais pas à la voir, ni qu’elle viendrait juste pour me voir et sa visite m’avait réchauffé le cœur. C’était vraiment une bonne amie et je le savais encore plus depuis sa visite. Une fois sortie d’ici je comptais bien rattraper le temps perdu avec elle. J’étais pas maman comme elle, j’avais pas eu élever Matys dès le début, avec les couches, biberons, nuits blanches etc mais si je pouvais l’aider, la conseiller ça serait avec joie et malgré que Nevada, qui est sa meilleure amie, étant bien mieux placé étant elle aussi maman d’un bébé. J’avais donc vu qu’eux pour le moment et j’attendais avec impatience de voir mon frère. Je pouvais pas le prévenir et je sentais qu’il devait m’en vouloir. Je le connaissais par cœur et il avait du mal prendre le fait que je le préviens pas lui et je le comprenais. Je pouvais pas lui en vouloir de réagir ainsi mais j’avais juste besoin de sa présence en ce moment. J’avais besoin de lui plus que tout, c’était ma moitié et sans lui je perdais une part de moi ! Pensant à lui, j’avais vu que quelqu’un avait demandé une feuille et des stylos à une infirmière, j’avais donc fait de même. Appuyé sur une table, je commençais à gribouiller la feuille, écrivant ce qui me venait par la tête pour adresser cette lettre à mon frère. C‘était le seul moyen que j’avais pour communiquer avec lui, me sentir avec lui. Lui parlant de comment je me sens, racontant ce que je faisais de mes journées, je remémorais aussi quelques souvenirs de notre jeunesse ou des souvenirs récents qu’on avait vécu depuis notre emménagement ensemble. C’est alors que j’entendis mon prénom et regardant vers la fenêtre, je le vis juste derrière. Avait il senti que je lui écrivais ? Je sais pas mais prenant ma feuille et mon stylo je m’approchais de la vitre pour le rejoindre. Je suis désolée Sacha. Oui autant commençait par ça plutôt qu’esquiver alors que je savais très bien qu’il m’en voulait, qu’il était blessé même et qu’il pourrait être froid. J’ai pas de bonnes excuses mais j’en ai quand même une si tu veux l’entendre. Oui car il pouvait ne pas vouloir chercher plus loin, hors j’étais décidé à lui dire tout de même. Ca me fait plaisir de te voir dis je avec un sourire. Plaisir, c’était pas très suffisant pour décrire combien j’étais heureuse de le voir.



CREDIT TO KAIJI FROM ILH

Il avait pris place sur la chaise, les bras croisés sur la poitrine et rein que ce geste signifiait tout. Il était en colère contre moi et il m’en voulait, je pouvais le lire sur son visage et dans ses yeux. « Désolé de quoi ? De penser à ton copain plutôt qu'à ta famille ? » Prend toi ça Elia, sauf qu’il connaissait pas le pourquoi du comment et j’avais une bonne raison mais malgré tout il arrivait à me faire culpabiliser. Je m’apprêtais à me défendre mais il n’avait pas fini avec mon cas. « T'as pensé à Matys ? C'est pas Théo qui habite avec lui je crois... » J’avalais ma salive, je n’espérais pas qu’il ait sorti un truc comme ça à mon fils parce qu’à moi il pouvait se défouler s’il voulait mais surtout pas devant Matys. Arrête, tu sais très bien que c’est pas vrai et tu viens que maintenant alors que je sais que tu es venue voir Poppy sans me demander. Tu m’en veux peut être mais tu sais pas pourquoi et tu as même pas dépassé ça pour savoir comment je vais. J’étais censé être sa moitié non ? Il c’était pas plus que ça inquiété pour moi malgré qu’il n’avait pas été prévenu. Je suis arrivée à l’hôpital dès lundi déjà, j’ai fiat un malaise chez Théo, j’étais bouillante et blanche, bien pire que là et il m’a emmené à l’hôpital de force, j’ai été mise en quarantaine le lendemain alors forcément j’ai donné le numéro de Théo parce que je suis arrivée avec lui et je ne pensais pas être mise en quarantaine, je pensais en avoir pour une nuit maxi. Je l’avais peut être blessé mais lui aussi, puis n’avait il pas prit la défense de l’autre le jour où elle lui avait annoncé l’avoir trompé ? Je n’avais aucunement envie de faire un choix entre mon jumeau et mon petit ami et je sentais comme si c’était le cas là. Comme s’il faisait ce choix à ma place.



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« Oui, je suis venue voir Poppy. Je n'avais pas envie de te voir, c'est ce que tu voulais entendre peut-être ? » Ses paroles me firent comme un couteau dans le dos. Je sentais les larmes montaient et je savais pas si j’allais réussir à me contenir si la discussion continuait de la sorte. Qu’il ne veuille pas me voir alors que j’étais un légume, que je savais pas combien de temps j’allais rester ici me fit très mal, surtout venant de lui. Je tentais de lui expliquer le pourquoi du comment mais c’était peine perdue d’avance. Il était têtu je le savais et c’était comme parler à un mur. « C'est une blague ? T'as eu le choix d'envoyer un message et c'est lui que tu as choisi ? T'étais pas là quand Matys me demandais où tu étais alors que je n'en savais rien, t'étais pas là quand j'ai laisser je ne sais pas combien de message vocale j'ai dû te laisser et pour quoi ? Pour apprendre de la part de Théo que tu es à l'hôpital. T'annonce ça comment à un petit garçon ? » « Tu étais peut-être chez lui, mais lui, je ne le connais pas et que tu le veuilles ou non, t'es ma soeur et c'est ta famille qui doit passer en premier. Tu l'aurais pris comment si j'avais envoyé un message à Poppy ou Blaise ou je ne sais qui au lieu de toi alors que tu es la plus proche ? » J’étais pas censé savoir que j’allais rester ici quand même, tout m’était tombé d’un coup sur la tête. Je l’ai pas fait par choix Sacha, ils ont pris son numéro quand je suis arrivée alors ils l’ont contacté lui quand ils m’ont mis en quarantaine. Tu vas me dire que c’est ma faute que je ‘ai choppé ce virus aussi ? Que j’aurais du faire plus attention ? J’avais même pas la force de lever les yeux au ciel. Toute cette discussion me dépassait. J’ai jamais dit que Théo passait avant vous alors ne dit pas ce que je n’ai pas dit. Tu sais très bien que Matys et toi, vous êtes tout ce que j’ai de plus cher. Une larme roula sur ma joue alors que je tournais le visage pour la chasser pour qu’il ne voit rien. Comment est ce qu’il pouvait croire que juste pour ce message, Théo passait avant eux. Ca me déchirait le cœur et me mettant sur le côté je fixais un point au loin pour me concentrer dessus et retenir les larmes qui étaient au bord de mes yeux. Cependant c’était compliqué car j’étais blessée et ses paroles m’avaient fait mal. Une autre larme coulait et elle aussi je tentais de la faire partir.



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« Ouvre les yeux Elia, il y en a que pour lui. Même moi j'ai pas le temps de le connaitre, car il est fourré avec toi la plupart du temps ou alors t'es trop occupé avec les Cabots. J'suis désolé, mais nous deux c'est plus comme avant et dans le fond tu le sais. » Ok c’était la saint Elia aujourd’hui ? Non parce que là j’en prenais mon grade alors que c’était pas de ma faute à 100 % et que j’avais de bonnes explications quand même. J’appréciais qu’il vide son sac de la sorte, qu’il me dit tout ça maintenant, derrière une vitre, alors que le moral ni était pas ni mon corps. « Tu l'as peut-être jamais dis, mais tu agis comme tel Elia. Tu t'en rends même pas compte c'est ça le problème, mais pas de soucis. Fais ta vie avec lui ou même vit avec lui non ? Après tout on est un coup de vent tous les deux, pourquoi je te priverais du mec avec qui t'es le plus souvent ? » Je fis des gros yeux ronds quand il évoqua le fait que Matys et lui sont des coups de vent, non mais il se foutait de ma gueule là ? Il insinuait que j’aimais pas mon fils, que je le faisais passer après Théo ? Il osait me faire sous entendre que j’étais une mauvaise mère ? Non je rêvais c’est pas possible, il pouvait pas me dire ça, pas lui. Ma moitié, mon jumeau, mon tout ne pouvait pas penser ça quand même ? Des larmes coulèrent de mes yeux et celles-ci je ne pouvais pas les arrêter, elles étaient plusieurs et clairement pas décidé à se stopper pour le moment. Tu te rends compte de ce que tu me dis ? Comment tu peux me dire que Matys est un coup de vent, que tu le penses pour toi-même si c’est faux c’est une chose, mais Matys vraiment ? Mes oreilles n’en revenaient pas. Il m’avait blessée au plus profond de mon être. J’étais en colère, contre lui, contre moi, contre cette quarantaine, contre tout à l’instant. Si tu as rien de bien plus gentil à me dire, te fatigue pas à rester, j’ai pas envie d’en entendre plus. Je voulais arranger les choses mais j’étais persuadée qu’on allait arriver à rien pour le coup, on allait tourner en rond et j’allais plus me déprimer qu’autre chose. Comment pouvait il être aussi dur envers moi ? Pourquoi ne m’avait il pas dit avant qu’il voulait me voir plus souvent ? Oui j’aurais du le savoir mais lui aussi passait beaucoup de temps avec Poppy ou Satyana ou d’autres filles et moi dans tout ça ? Moi je le voyais pas souvent non plus. Il était pas le seul a souffrir de cette distance, de ce manque et il agissait comme si oui il était seul dans ce cas. Comme si moi je m’en moquais alors que non être loin de lui c’était être loin de moi. Je ne pouvais m’empêcher de penser à Karlie et Apple, combien elles s’étaient éloignées durant leur enfance, me soulageant que j’avais de la chance qu’avec Sacha on soit comme les deux doigts de la main mais désormais c’était mes cousines qui se rapprochaient alors que nous on s’éloignait. Rien qui pensait j’en avais mal au cœur. J’avais aucune envie qu’un fossé se creuse entre nous et qu’on s’éloigne encore plus de jours en jours, j’avais bien trop eu l’habitude de l’avoir constamment à mes côtés depuis 22 ans. Je pouvais pas me faire à l’idée de devoir vivre sans lui, sans sa présence et devoir faire avec son ignorance. Oh non je pouvais pas l’accepter mais là je sentais que lui dire tout ça n’arrangerait rien. & j’avais pas plus envie de lui ouvrir mon cœur pour me faire remballer comme il le faisait depuis tout à l’heure. J’avais eu mon quota de coup de couteau, j’en voulais pas plus, mon cœur saignait suffisamment en cet instant. Des larmes descendirent encore de mes yeux alors que je fixais un point dehors n’osant même plus le regarder pour ne pas affronter son regard sur ma personne.



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