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(gwen+julian) Let's talk about paradise

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Gwenian ∆ Let's talk about paradise




Troisième jour de garde dans le service d'oncologie. Je detestais ce service. Il puait la mort. Il puait l'attente. Il puait la perte d'espoir. L'espoir. L'obstétrique, c'était ça que j'voulais faire. Accompagner les femmes enceintes, les aider dans les accouchements les plus difficiles. Et puis il y avait Septembre; la raison de mon départ de ce service. La direction n'avait pas aimer qu'elle ne soit pas qu'une simple patiente pour moi. Ils avaient donc décidé de me muter ici. Sans elle. J'étais retourné à la chambre 121 cette nuit, mais une autre personne avait prit sa place. Je déambulais dans les couloirs. Déjà trois heure du matin. Les lumières étaient toutes éteintes et les infirmières vaguaient à leurs occupations en regardant le dernier épisode de Grey's Anatomy, pensant qu'un jour, docteur glamour fera éruption dans leur service. Mais il n'en était rien.

Près de la machine à café, j'avais élue domicile allongé sur un banc. Je ne dormais pas. Et ce, depuis longtemps. Au fond, je savais très bien pour quoi, mais je devais m'y resigner. J'avais pas envie d'être sur cette foutue liste; j'voulais pas prendre la place à quelqu'un. On verra où on sera demain. J'entendis des pas venant dans ma direction et me relevais en me frottant les yeux. Cette jeune femme, je l'avais vu dans la journée. Chambre 325. La copine de la jeune femme leucémique à qui on donnait bien trop peu de temps pour qu'elle fasse dignement ces adieux. Les dates, je les supportaient pas. Elles servaient juste à faire peur aux personnes. À leur faire perdre espoir. Et moi j'pense qu'il faut toujours avoir espoir.

"Bonsoir."


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Depuis le jour de l'an, ma vie avait basculé dans l'angoisse constante de la perdre. Elle, Willow, ma copine, la femme que j'aime. Elle m'a dit que sa vie était bientôt terminée, et autant elle que moi ne savions pas quand est-ce que cela arrivera. Alors tous les jours, je viens ici, pour m'assurer qu'elle est encore là, espérant que le lendemain, une rémission se fasse. mais l'espoir, c'est difficile de le garder quand je la vois dans cette chambre trop petite, trop blanche et trop stérile. Quand je sors de là, j'ai le moral au plus bas et je ne sais plus ce que je peux essayer de faire. Ca me tue de l'intérieur, de me dire que demain, peut-être, elle ne sera plus là, plus à moi. Mais ce soir, je ne suis pas partie de l'hôpital. J'sais pas pourquoi, j'voulais pas partir. L'heure des visites est terminée depuis longtemps, puisqu'il est trois heures du matin. Je traîne dans les couloirs, comme un pantin désarticulé, à la recherche d'une solution pour la sauver. Le traitement que je voulait qu'elle fasse a raccourcit son temps à vivre encore. Peut-être qu'elle ne veut pas que je trouve d'autres solutions, je ne sais as. Peut-être même que je ne devrais pas chercher à trouver une solution, puisque je me sens fautive de l'avancée de sa maladie. Mais je l'aime et j'peux pas rester là, sans rien faire.

Trois heures du mat, j'me retrouvais près de la salle d'attente, à côté de la machine à café. J'commençais à fatiguer, il me fallait quelque chose pour tenir encore. Y'avait un mec allongé sur un banc, qui se relevait quand je m'approchais. Il avait une blouse d'ici, il devait être étudiant ou j'sais pas, j'en sais rien. J'foutais une pièce dans la machine pour me prendre un café, quand le jeune homme me saluait. Je l'ai croisé dans la journée, c'est vrai, j'm'en rappelle. J'appuie sur le bouton qui donne un café long, tout en le regardant avec un sourire, légèrement triste.

Bonsoir.. Pas trop dur de rester ici toute la journée ?

Que veux-tu que je dise ? Demander si ca va, c'est un peu con, tout d'même, dans un lieu pareil.
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"Et le reste est silence." On devrait tous finir avec une phrase à la Shakespeare, le genre de truc cool que tes petits enfants seront fiers de raconter. On nous donnait pas l'occasion de les connaitre, Willow et moi. Finir dans un hôpital, c'était plutot injuste. J'avais choisi de pas combattre mes démons, je l'avais trop fait durant ma première année de vie. Mais Willow, il fallait qu'elle les tue, un par un. Je savais qu'elle en était capable. Son regard plein de vie en disait long son son habileté à le faire.

Je me relevais complètement du banc qui me servirait probablement de squat cette nuit. La chambre de garde, très peu pour moi. Les draps puaient le sexe, et j'avais pas franchement envie d'entendre les ronflements d'un interne sur payé pour le mauvais travail qu'il fournit. La jeune femme et son café me demandèrent si ce n'était pas trop dur. Je ne répondis que par un sourire. L'hôpital avait toujours été ma maison, peu importe les circonstances, je finissais toujours mes nuits ici.

"Tu ne devrais pas être ici, si une infirmière te chope elle va te faire sortir."

Le vouvoient, c'était pas retenu ici. La jeune femme devait avoir à peu près mon âge, et j'étais quasiment sur de l'avoir vu quelques fois dans les couloirs d'Harvard. Je la voyais bien artiste, genre rêveuse passionnée qui passe son temps à faire fantasmer les autres. Ça lui allait bien. Au fond, ce sont eux les vrais super héros. Ils passent leur temps à nous faire croire à un futur meilleur. On a besoin d'eux, on a besoin de leur espoir.


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Je suis la fille du silence, celle qu'on voit rarement dire qu'elle va mal ou qu'elle a peur. Et pourtant, maintenant, j'serai prête à sortir du noir et du silence pour dire à quel point j'ai peur pour elle, peur de ne plus jamais la revoir, qu'elle ne s'en sorte pas et que je n'ai pas eu le temps de lui dire ô combien je l'aime. Parce que j'ai jamais vraiment aimé une fille avant elle, et c'est des mots que j'aimerai lui dire encore et encore, et encore plus lui prouver. Que me resterait-il à faire, mis à part prier pour qu'elle aille mieux ? Non, prier c'est con. Dieu, c'est le mec qui te dit d'aller t'faire foutre dès que tu fais appel à lui. Tout c'qu'on peut dire sur lui, j'le crois plus. On dit aussi que quand on est sur le point de mourir on le voit. C'est faux aussi, j'parle en connaissance de cause avec mes overdoses. J'ai tout vu sauf sa gueule barbue, soit disant. Seulement les images défilantes à toute vitesse de ma vie et le visage des gens auxquels je tiens ou à qui j'ai tenu.

Et là, devant c'mec en tenue d'hôpital, j'arrêtais un instant de penser à tout ca, à tout l'espoir que j'voulais garder malgré tous les signes qui me disaient de baisser les bras. Mais j'voulais pas, j'pouvais pas perdre l'espoir de la garder avec moi. Willow, ma Willow, mon amour, celle pour qui j'pourrais tout donner, même ma putain de vie pour qu'elle survive. Et j'étais sure de l'avoir déjà vu, ce mec. Il me disait que j'devrais pas être là. Rien à foutre.

A mon avis, à cette heure-ci, les infirmières ont autre chose à foutre que d'me foutre dehors, y'a le replay de Grey's Anatomy ou une connerie dans l'genre dans la salle de repos...à moins que tu m'foutes dehors ?

J'allais finalement m'asseoir sur les sièges de la salle d'attente, ce qui lui servait de lit pour boire une gorgée de café. J'soupirais un instant, me demandant comment il pouvait supporter ce genre d'endroits, parce que j'ai l'impression que les murs se referment sur moi depuis le temps que j'traîne dans le coin.

Tu connais la fille de la 325 ?

J'tournais mon regard vers lui, en attendant une réponse. Peut-être qu'il saura m'en dire un peu plus sur son état, comparé aux autres cons de ce service, qui pensent que j'suis rien pour elle.
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Elle avait raison, y'avait un nouvel épisode de grey's anatomy ce soir, et docteur mamour allait encore y faire des siennes. J'aime pas ces séries hospitalière. Ça semble si réel, et pourtant, c'est tout, sauf la réalité.

"Il est trois heures du mat, et il fait vraiment froid dehors. Je serai un bien mauvais médecin si je te forcer à quitter sur le champ l'hôpital."

Je souris à la jeune femme qui avait décidé que mon lit de camp serait son nouveau fauteuil. Nervermind. J'finirai probablement la nuit à déambuler dans les couloirs à la recherche de Septembre, vu qu'à la 121 la patiente est bien trop vieille pour que ça soit elle. Septembre. Putain. Je m'assis à ses côtés, la regardant boire son café.

"Willow, c'est bien ça ?"

Bien sur que je connaissais Willow. Cette patiente m'avais touchée plus que n'importe qui d'autre. J'voulais pas qu'elle meurt. Elle respirait trop la vie. C'était injuste. Et j'savais exactement comment y remédier.

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Grey's Anatomy. J'vois pas ce qu'il y a dans cette putain de série qui fait fantasmer toutes les filles. A part les pseudo beaux-mecs quadragénaires, j'vois vraiment pas. Les bastons entre internes, le sang et les histoires de cul qui partent dans tous les sens, j'vois vraiment pas où toutes les femmes trouvent un bon côté à ce truc. Mais bon, ca permet que je n'ai pas à me planquer dans chaque recoins de cet hôpital pour rester au plus près de ma bien-aimée.

Tu risquerais d'avoir une nouvelle patiente plutôt chiante si tu fais ca.

J'lui souris pour marquer le petit ton rieur dont j'avais marqué ma phrase. Cette chaise était peu confortable, mais au moins, j'ai un endroit où poser mon cul et lui aussi, même s'il ne pose pas que son cul dessus. Il me demandait si j'parlais bien de Willow. A l'heure actuelle, il n'y a que son prénom qui sort de ma bouche, parce que je l'ai retrouvée il y a peu et il y a des chances que je la perde aussi rapidement qu'elle est apparue dans ma vie.

Ouais, Willow. C'est ma copine et j'ai pas envie de la perdre, mais j'ai beau chercher, j'trouve pas de solution. J'suis pas compatible pour un don de moelle, et si elle en est là, c'est parce que j'l'ai poussée à faire un traitement qui a complètement foiré...

J'soupirais, comme pour montrer que j'm'en voulais, mais aussi parce que j'commençais sérieusement à désespérer.
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Une nouvelle patiente plutôt chiante ? Si elle savait o combien il était appréciable de parler avec elle plutôt qu'avec des hypocondriaques notoires quand on était obligé de prendre des gardes dans le service d'urgence une fois tous les deux mois, elle se rendrait vite compte qu'elle, elle était le genre de patient que j'aimerai tout le temps avoir.

"Au pire, j'te shoote à coup de calmants ... Ok, tu vas te demander quel genre de futur médecin je suis si j'fais ça."

Je souris, amusé, à mon tour. J'étais vraiment pas le genre à shooter les patients, moins ils prenaient de traitements, mieux c'était pour moi. On avait pas besoin de tous ces traitements, la plupart c'était du superflu, il fallait juste changer ses habitudes de vies. Oh et puis de toute façon, c'est l'infirmière qu'elle aurait principalement fait chier, pas moi.

"Je pense que pour Mademoiselle McCartney, il ne faut pas que tu t'en veuilles. T'as fait ce qu'il te semblait bon de faire. Vous avez vraiment l'air amoureuses, toutes les deux, et je sais à quel point on se bat quand on est amoureux. Ne perd pas espoir, on peut toujours y croire. Moi ... Moi j'y crois en tout cas."

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J'dors tellement plus, depuis qu'elle est là, que prendre quelques calmants ne me feraient pas vraiment de mal. C'est à peine si je tiens debout la journée, j'ai l'air d'un zombie, qui dort par tranches de dix à quinze minutes toutes les deux ou trois heures. Je veux vraiment profiter du temps qu'il me reste avec elle, si jamais elle devait partir à tout jamais. J'aimerai que tout ne soit qu'un cauchemar et que j'me réveille vite, en sachant qu'elle est en parfaite santé, mais j'ai beau me pincer, me coller des beignes, c'est toujours pareil.

J'veux bien un somnifère de temps en temps, en ce moment par contre.

J'me mis à sourire à nouveau, bien que le coeur n'y était pas vraiment. J'étais vraiment inquiète et sur les nerfs, depuis que j'ai arrêté complètement la drogue. J'ai fait la promesse d'arrêter pour elle, mais depuis la dispute de novembre, je ne voyais plus vraiment d'objectifs à tout ca. Puis j'ai fais la promesse à Wyatt, depuis, et je l'ai retrouvée, raison de plus de ne plus toucher à quoi que ce soit. J'écoutais les paroles de Julian qui se voulaient réconfortantes. Je baissais les yeux.

J'ai jamais réellement aimé quelqu'un avant Willow, pourtant, j'ai fréquenté un tas de filles d'Harvard, comme Briony, Milena, Septembre et j'en passe, parce que quarante et quelques c'est beaucoup... Mais Willow a déclanché ce qu'il y a de meilleur en moi.. J'ferai tout pour qu'elle reste en vie, pour la sauver, même lui donner ma propre vie...
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