Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityLes rêves, parfois, c'est stupide (valentin)
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Les rêves, parfois, c'est stupide (valentin)

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Valou & Blueberry
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Valentin et moi sommes revus avant la rentrée, durant le Spirng Break. Ensuite, ce fut à la rentrée et puis, nous nous sommes éloignés, jusqu’à ce que je ne lui donne plus aucunes nouvelles. C’était au mois de novembre 2013, un samedi, le 15 plus exactement. Ethan venait de nous faire une crise en pleine cuisine, alors que nous étions en train de discuter de tout, de rien, mon avenir et autre. Il avait déjà eu quelques soucis de santés, mais qu’il soignait avec les médicaments prescrit par le médecin, sauf que là, c’était pire. Les urgences sont arrivés, William et moi sommes partis avec eux, enfin, nous avons suivis dans notre voiture, angoissés, sans trouver de mot pour nous consoler, nous étions tous les deux inquiets. Arrivés à l’hôpital, j’étais dans les bras de mon père, attendons de longues et horribles heures jusqu’à ce qu’on nous dise enfin qu’Ethan n’était pas victime d’un simple malaise, que c’était bien pire que cela. Un cancer. Cancer du rein pour être précis. Cette nouvelle m’a dévasté, si dévasté que je me suis éloignée tous mes amis et de ma fraternité. June m’avait prise dans ses bras et embrassé le front, je l’avais quitté avec du mal. Thanksgiving, je l’ai passé aux côtés de mes pères à l’hôpital, idem pour Noël.  Pour Nouvel An, j’ai laissé mes pères ensemble et je l’ai passé seule dans ma chambre à la maison. De ce malheur, peu de personnes le savent. J’ai envoyé quelques sms par ci par là, j’avais vu Priape lui demandant de rien dire. Je ne savais pas si Valentin était au courant de quoi que se soit, il m’envoyait bon nombre de textos, auxquels je répondais. Je lui disais souvent des « J’ai un truc grave à te dire, mais faut que je te le dise en face  », et jamais, nous n’avions eu l’occasion de nous voir enfin. Jusqu’à aujourd’hui. Je venais de me réveiller d’un cauchemar, horrible, c’était l’enterrement d’Ethan, enfin, ce que j’avais pu croire et discerner, il y avait d’autres éléments qui m’ont montré que c’était un rêve, mais j’étais si dévastée, si choquée, que j’ai pris mon portable et j’ai appelé : Valentin. Il eu une Blue horrifiée au telephone, en larmes, je lui ai demandé de le voir tout de suite, il fallait que je vienne, il fallait que je le voie, j’avais besoin de lui. Finalement, je me lève et m’habille avant de finir par courir dehors, dans la nuit noire, mais aussi, pluvieuse. J’ai pris ma voiture, stationnée hors de son garage, et j’ai roulé comme une folle jusqu’à l’université et ses fraternités. Je me suis garée au parking, sortie de ma voiture, je l’ai verrouillé et j’ai couru. Sous cette satanée pluie, j’étais trempée, sauf que je m’en fichais. Entrant en trombe dans la fraternité, je discernais d’autres types encore éveillés qui se marraient. Certains me connaissaient de vue, car je trainais souvent avec Valou, ils m’ont vu alors toute désemparée et n’eurent pas le temps de demander quoi que se soit que j’ai couru vers la chambre de Val. Entrant en trombe, je le vois debout et me jette dans ses bras en larmes. Eclatant totalement en sanglots, je ne pouvais plus contenir tout cela. Ma peur de perdre mon père, ce rêve stupide qui me hantait l’esprit, je n’arrivais plus à faire face, j’avais besoin d’aide. Finalement, je me suis calmée, car avec les larmes et mes soubresauts, je peinais fortement à parler : « Val … j’ai une poisse monumentale … c’est Ethan … les médecins lui ont diagnostiqués un cancer du rein et cette nuit … j’ai rêvé … qu’il … de … son enterrement et … j’ai cru tu vois, j’y ai cru à ce putain de rêve … j’y ai cru …  » baissant la tête, je devenais sincèrement chèvre, m’asseyant sur son lit, je mis ma main entre ma tête, fermant les yeux et laissant mes larmes couler sur mes joues
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Blue' & Valentin

Quand j'ai reçu l'appel de Blueberry, je dormais profondément. Mais jamais sur les deux oreilles. Je m'attends toujours à recevoir ce genre d'appel justement. Elle n'allait vraiment pas bien, et je me voyais mal l'ignorer et lui dire d'aller voir ailleurs parce que je suis épuisé. Non elle avait le statut de soeur de coeur, et si moi je l'envoie chier personne ne prendra soin d'elle. Alors je lui ai dit de passer, et c'est ce qu'elle fit assez rapidement. Je m'étais levé assez rapidement, m'habillant au moins de mon jogging, parce que ouais je dors nu moi, quand elle débarqua dans ma chambre et sauta au cou. Je la serrais alors de mes bras fort et la gardais contre moi un moment avant qu'elle commence à me parler de son angoisse. Elle avait fait un sale cauchemar, et c'était plus que compréhensible avec ce qui arrivait à son père, je ne m'imagine pas la douleur et la tristesse qu'elle doit ressentir à chaque moment, la peur de perdre son paternel ... Ça doit être horrible, surtout qu'elle est proche de ses pères elle au moins. Moi aussi ça me fait vraiment de la peine que l'un de mes patrons se retrouve sur le lit de la mort, mais ça ne me touche évidemment pas autant. Je passais alors ma main dans ses cheveux et tentais de la calmer un peu C'est rien ... C'était juste un mauvais rêve ... Ton père est toujours là ne t'en fais pas ... Tu veux aller le voir peut-être ? Disais-je d'une voix douce et qui se voulait rassurante.
CREDIT TO KAIJI FROM ILH
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Valou & Blueberry
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Je suis trempée, je suis frigorifiée, je suis triste, je suis perdue, fallait que je retrouve Valentin. Il avait répondu à mon appel au secours et du coup, je suis là, dans ses bras en train de pleurer, sangloter, trembler, bref je suis dans tous mes états. Je regarde Val lui balançant tout ce qui me blesse et me fait peur : la mort d’Ethan. Je ne peux pas le supporter. Et puis, Bill sans Ethan, nous sans Ethan … on serait plus le trio chocolat/fruité … on serait plus ce trio que j’aime tant et rien que d’y penser, je venais de serrer Valentin fortement dans mes bras. Ce rêve à la con, j’y avais cru. A mon réveil, j’ai sangloté. Bill dormait encore, je ne voulais pas le réveiller, je voulais partir voir Valentin. Bill avait trop de soucis à gérer pour l’instant pour me câliner, car lui aussi avait ce besoin. Si on déchante tous les deux, c’est juste foutu. Sauf que je ne tiens plus. Regardant Val, je secoue la tête« Malheureusement, pas à cette heure là, les visites sont pas possible et il doit se reposer … Val … j’en peux plus … Val … je … peur …. », je le regarde, tentant de me calmer, en vain, je suis même en train de trembler encore plus, prenant les bras de Val entre mes mains, le regard paniqué : crise d’angoisse. Bordel Blue ! T’en as déjà eu ! Les mains tremblantes, je me force à marcher vers le lit pour m’y assoir et essaye un exercice de respiration pour me calmer. C’est juste horrible, cette sensation de défaillir, de perdre pied. J’en peux plus de ces merdes qui me tombent dessus, je crois que ça commence sérieusement à me gonfler, jvais sérieusement faire une attaque un de ses quatre. Soudain, je réalise que je suis certainement en train de tremper son lit « Pardon je … ton lit … jveux pas le tremper … j’aurais dû venir avec une veste »,
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Elle me faisait sacrément peur là. Elle n'allait vraiment pas bien, et je ne pouvais que le comprendre. Seulement j'avais l'impression d'être inutile, et c'est la chose dont j'ai le plus horreur. On aurait dit une feuille tellement elle est froide et tremblotante. J'avais même pas calculé qu'on était en pleine nuit et que les visites sont finies depuis bien longtemps. La voir ainsi, ça e bloquait la réflexion aussi (a). Elle avait fini par se diriger vers mon lit et ne faisais pas du tout attention au fait qu'elle trempait ma chambre, j'en avais un peu rien à faire Tu dois te les peler par contre ... Disais-je doucement tout en allant dans ma petite armoire et prendre une serviette et un de mes gros pull. Je revenais ensuite vers elle et commençais à lui retirer son haut et son bas de pyjama pour l'essuyer et lui enfiler le pull une fois un peu plus sèche. Réchauffe toi un peu ... Disais-je tout en l'allongeant sous ma couette et en me glissant dessous par la même occasion et la coller de nouveau contre moi. Tu veux une tisane ?
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Valou & Blueberry
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Valentin me regarde et ses mots m’ont percuté. Je le regarde, me regarde et Remarque enfin que je tremble de toutes parts.  Certainement le froid, l’émotion, bref tout qui joue. Prenant la serviette délicatement, je commence à me sécher avec des gestes lents, mal assurés « Merci », dis je doucement. Je le regarde s’activer à s’occuper de moi. Je déglutis. J’ai l’impression d’être une loque, que depuis des mois, on ne fait que ça : me consoler. Enfin, disons que le Sping Break m’a aidé à oublier Gabriel et que j’ai réappris à vivre. Enfin « vivre », c’est un bien grand mot, disons que j’ai tourné la page et novembre PAF une nouvelle annonce … qui ne peut réjouir personne.  Valentin m’aida avec douceur et dans un silence respectueux à me déshabiller, j’étais un bébé dans un ses bras, une sœur toute perdue et mon cœur explosa une fois encore. Je me retins de pleurer encore, toucher par son attention. Je déglutis « Merci », dis je dans un souffle, me forçant à ne pas pleurer encore une fois « Je suis en train de devenir une madeleine »,  dis je en riant, les larmes aux yeux. Désormais, j’étais habillée et sèche, enfin presque mes cheveux mais ce n’est qu’un détail. Finalement, on se retrouve dans les bras l’un de l’autre dans son lit et je pu sentir son parfum, qui m’englobait de part et d’autres. Valentin me demanda si je voulais une tisane, je secoue la tête « Non … il va être salé. Je vais pleurer dedans. Et ça me rappellerait trop Ethan qui m’en faisait souvent le soir quand je lisais, révisais ou quand je pleurais devant un film », dis je en me blottissant encore une fois contre lui « Pardon …. Pardon de pas être suffisemment forte d’être une loque … de pleurer de problèmes en problèmes, mais je suis juste à bout de nerfs, de garder tout en moi …. J’implose. Pardon de pas être venue avant …. Pardon … je voulais être forte, mais je le suis pas.  », me forçant à ne pas craquer, je contracte tous mes muscles, serrant mes mâchoires, soupirant et ravalant mes larmes, comme le fais si souvent
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La voir ainsi mal me pinçait littéralement le coeur. Elle est comme ma soeur et la voir dans un tel état c'est juste pas possible et je ne peux m'empêcher de bien m'occuper d'elle, de la sécher, de la changer, de l'installer dans mes draps et de la prendre dans mes bras pour la consoler un temps soit peu. Je lui avais proposé une tisane, mais ça ne fit qu'empirer les choses parce qu'elle s'était mise encore plus à pleurer et à me parler de son père qui était souffrant. Je l'écoutais simplement vider son sac, me brisant le coeur à chacune de ses paroles et de ses pleurs pour finalement lui caresser les cheveux encore mouillés et lui répondre Ne t'excuse pas ma fraise des bois, surtout pas, tu as le droit de te sentir mal et de te laisser aller surtout. Ne te retiens pas avec moi, laisse toi aller ... Chuchotais-je tout contre elle
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Valou & Blueberry
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Emmitouflée dans les bras de mon frère de coeur, je me suis totalement lâchée, me sentant idiote de pleurer ainsi, m'en voulant de craquer. Valentin me serra plus contre lui, j'étais contre son torse, pleurant doucement, retenant mes sanglots comme je pouvais. Soufflant avec du mal, je renifle et soupire doucement tout en secouant la tête « Non ... je vais finir par mettre de la morve sur toi » sur ce, je finis par sourire puis rire doucement avant de rire tout court. Un fou rire à la con où les nerfs me lâchent, mais un fou rire qui me fait finalement du bien. Doucement, je me lève et lui pique un mouchoir pour moucher mon nez prit et me sécher les larmes, jetant ensuite mon mouchoir dans sa poubelle. Je regarde Val et sourit avant de m'emmitoufler dans ses bras une fois encore « Merci, je ne sais pas ce que je ferais sans toi » dis je en fermant mes yeux
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Blue' & Valentin

Je pensais réellement ce que je lui disais, comme quoi elle pouvait se laisser aller, ce n'était pas un soucis, je pourrais toujours aller me prendre une douche par la suite et me changer pour tout mettre au lavage. Mais elle me fit rire quand elle me fit savoir qu'elle ne voulait pas me mettre de la morve partout. Elle finit par lâcher un beau petit fou rire, chose qui me faisait sourire et rire aussi, parce que c'était bien mieux de la voir dans un tel état. De toute façon je vais finir à la douche donc bon ! Disais-je dans un doux sourire alors qu'elle était en train de se moucher, pour finalement venir se blottir de nouveau contre moi. Elle me remercia par la suite d'être là pour elle et je souriais bêtement, content de lui être vraiment utile, même si je ne savais jamais comment agir parfaitement dans ces moments-là. Tu aurais peut-être eu un autre employé de la chocolaterie qui serait bien mieux et plus intéressant que moi ! Disais-je pour plaisanter.
CREDIT TO KAIJI FROM ILH
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