Me laisse pas ici ! Swam.

SORS MOI DE LA Ça faisait deux ou trois jours qu'on nous avait foutu en quarantaine et autant dire que ça me faisait péter un câble. J'ai tout le temps besoin de bouger, de faire quelque et là je passais mes journées assise sur un lit avec Koko et les autres car je ne pouvais tout simplement pas porter mon corps ou alors que très peu de temps. Je voulais retrouver ma force et mon énergie, ma salle de danse, mes amis et mon Travis. J'avais l'impression que cette pièce me mettait encore plus mal, que mon état ne s'arrangerait jamais. Je passais mon temps à scruter cette seule fenêtre qui donnait sur l'extérieur, je n'avais jamais autant voulu prendre l'air frai de toute ma vie. Et puis une infirmière a franchit la porte avec un masque sur la bouche, on s'est tous retourné vers elle pensant qu'elle allait nous dire qu'on allait sortir. Mais non elle prononça juste mon nom et mon prénom et me demanda de la suivre sans rien dire de plus en me plaçant un masque comme elle sur le visage. Honnêtement je ne savais pas du tout ce qui m'attendait, l'euthanasie? Quand même pas. Alors je l'ai suivit sans rien dire me tenant aux barres installées dans le couloir, et là au loin j'ai vu une silhouette familière derrière une porte vitrée. J'ai voulu accélérer la cadence de ma marche, j'avais limite envie de courir. J'ai franchit la porte, j'avais envie de me jeter dans ses bras mes ce n'était pas une bonne idée. Sam, mais qu'est ce que fais là...? J'avais limite envie de chialer tellement j'étais à bout.

SORS MOI DE LA C'est fou de voir à quel point que les gens que vous aimez arrivent à vous faire tenir quand vous êtes à bout. J'avais juste envie de le serrer dans mes bars pour sentir encore vivante. J'exagère peut être un peu, mais cette grippe commençait à me rendre folle. Ce ne pouvait pas être un simple virus, mais qu'est ce qu'on allait bien nous trouver? Je me sentais tellement faible mais voir mon meilleur ami me faisait combattre cette envie de retourner m'allonger sur mon lit. Il ne trouva rien d'autre que ce moquer de moi, ce qui me fit rire bien entendu. Ça me demandait trop d'effort, j'avais besoin de m'asseoir ma tête tournait vraiment trop j'ai donc saist la chaise qui se trouvait près de moi pour poser mes petites fesses dessus. J'ai posé ma main sur cette foutue vitre qui me séparait de lui, j'ai qu'il m'avait apporté des fleurs et des chocolats que je ne pourrais malheureusement pas prendre avec moi... Franchement j'aurai préféré choppé un gros rhume. T'y crois toi qu'on nous a enfermé juste à cause d'une grippe. Je dois vraiment avoir une tête de mort... J'ai baissé la tête avec un petit sourire avant de continuer. Merci de venir me voir, ça me fait du bien, je vais péter un câble là-dedans. Je voulais juste casser cette vitre et m'enfuire avec lui mais j'en étais juste incapable. Ouais, ils m'ont demandé qui je voulais prévenir et y a que ton numéro que je connais par coeur. J'ai baissé mon masque qui couvrait mon visage, j'étouffais là-dessous et j'en avais rien à foutre de leur protocole. Je voulais taper sur cette parois qui nous séparait et crier de toutes mes forces pour qu'on me laisse sortir mais ça ne servirait à rien, juste à m'épuiser encore plus. Sam, tu ne peux pas me laisser là, j'étouffe. Je veux danser, je veux danser bordel! Ouais, il n'y avait que ça ui comptait et je n'en pouvais plus. La femme habituellement forte que j'étais n'allait pas tarder à craquer, je ne voulais pas.

SORS MOI DE LA Je me sentais complètement faible et j'avais chaud, extrêmement chaud. Ca me rendait complètement cinglée qu'on m'enferme comme ça et ils ne nous rassuraient pas du tout en nous disant que c'était assez grave mais qu'ils ne savaient pas encore comment soigner ce virus. J'avais ma main sur la parois au niveau de son visage et je sentais une puis deux puis trois larmes couler sur ma joue pour venir s'écraser dans le creux de ma poitrine. Je ne pleurait jamais car c'était pour moi montrer ses faiblesses mais là, devant Sam, j'en avais rien à foutre il est mon meilleur ami après tout. Une chambre personnelle? Pf jamais ils ne pourraient m'en donner une on était beaucoup trop nombreux. Ça ne servira à rien, jamais ils ne me changeront de chambre. Même si je leur montre mes seins ils feront rien. J'ai échappé un petit rire, j'avais besoin de me détendre mais mon rire a disparu aussi vite qu'il n'est arrivé. Pourquoi je suis ici? Car apparemment je suis pire que contagieuse et que ça à l'air grave et problématique comme état de santé. Oui, je sais. Mais c'est horrible ils ne peuvent pas nous parquer comme ça sans nous expliquer réellement ce qu'on a! Ça me faisait stressé tout ça, j'étouffais. Je sentais mon coeur s'accélérer, il battait fort beaucoup trop fort et puis j'avais chaud terriblement chaud. Je me suis levée toute tremblante la respiration haletante, alors que Sam venait d'ouvrir la boîte de chocolats qu'il m'avait apporté. Je n'ai même pas entendu la phrase qu'il a dit juste après mais seulement un murmure comme si ça venait de très loin. J'ai tapé une première fois sur la vitre pour ensuite déboutonnée cette putain de blouse blanche qui me donnait beaucoup trop chaud. Sam, j'étouffe! Putain fais quelque chose! J'ai tapé une seconde fois sur la vitre mais avec un peu plus de fermeté. Il ne voulait pas m'aider. Je déraillais complètement mais je ne m'en rendais pas compte.

Sam était venu rendre visiter à sa petite Swan pour voir ce qu’elle avait et essayer de lui remonter le moral parce que comme il s’en était douté ça n’allait pas fort et elle avait l’air quand même assez faible.  D’après elle il rêvait si il espérait pourvoir la faire déménager dans une chambre individuelle et plus personnelle … il allait devoir la faire évader si c’était comme ça ! « Hey oh tu montres tes boobs à personne toi ! » dit-il sur un ton sérieux même s’il déconnait dans le fond, ses boobs elle les garde pour elle et pour lui au pire … et non seulement elle n’avait aucune idée de ce qu’elle avait mais en plus il ne lui donnait aucune information donc elle-même ne pouvait en donner aucune à Sam. Mais quelle merde !

Alors qu’il ouvrait la boite de chocolat qu’il avait apporté pour commencer à taper dedans, Swan se leva en sueur et commença à déboutonné sa chemise d’hôpital. Au début il crut qu’elle déconnait et qu’elle le faisait marcher mais non, il laissa tomber la boite de gourmandise et se leva à son tour pour poser sa main sur la vitre « Swan qu’est ce qu’il se passe ? Qu’est-ce que t’as ? ». Putain de vitre de merde, il ne pouvait pas la toucher, la rassurer, juste lui parler, il n’y avait rien de plus frustrant et d’énervant. Lui qui était d’habitude calme dans ce genre de situation perdit les nerfs et répondit à Swan "essai de respirer calmement je reviens !" Qu’est ce qu’il pouvait lui dire d’autre en même temps … et il partit en courant chercher une infirmière. Il en trouva une au bout du couloir qu’il attrapa « vous ! Ramenez votre cul ! » dit-il sur un ton ferme pour qu’elle l’écoute bien et qu’elle vienne avec lui.