DESTINY ODÉLIA VAN HALLEN ► Ashley Moore

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle DivinelyMyself et j'ai 17 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à Google.  ILH est super, et je voulais pas le quitter à cause du peu d'inspiration que j'avais avec mon ancien personnage alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Ashley Moore comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par des créateurs très talentueux de bazzart. Je fais environ un nombre variable mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

   Mot de la fin ? ▲  Changement de personnage, Sheherazad ne me convenait pas. Mais j'suis trop inspirée par Destiny, j'ai trop hâte de la jouer !        
   Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
    être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
    participer à la roulette RP (?)

« Le vol numéro 4865 à destination de Johannesburg,  va bientôt décoller. » Mon père déboussolé me tient encore dans ses bras, alors que je ne suis âgée que de trois mois. Il ne comprend rien à la situation, mais elle est pas très compliquée pourtant. Ma mère, une jolie sud-africaine de dix-neuf ans, retourne dans son pays natal et quitte par la même occasion mon géniteur en lui laissant un super cadeau : moi. Elle dit qu'elle n'arrive pas à s'intégrer, que sa famille lui manque. Mensonges, elle n'était juste pas prête à m'avoir :en effet, elle m'a eue très jeune, et j'étais ce que l'on peut qualifier d'un malheureux accident. Aussi, elle était déçue en découvrant qu'Hans n'était pas héritier de la fortune de son père, vu que mon papi était ruiné. Et oui, la puissante famille néerlandaise aristocrate Van Hallen a perdu sa fortune entière en la répartissant sur des comptes en Suisse... Non déclarés évidemment. Du coup, l’état a tout pris à notre famille : ses biens, son argent et surtout, sa fierté. Peu importe, j'étais bébé quand tout ça est arrivé, je n'en ai pas le souvenir. C'est mon père nostalgique, qui me raconte son enfance au château quelques fois. Bref, ma mère depuis qu'elle est partie, je vais la voir au moins tous les ans à Johannesburg. Plus par obligation que par choix, parce que franchement, quand je me retrouve face à elle à part mes yeux bridés je ne me reconnais pas du tout en elle, on est complètement différentes. J'ai même pas l'impression de savoir qui elle est réellement. C'est mon père, qui m'y oblige un peu. Je crois qu'il ne l'a jamais oubliée en fait. Et c'est dommage, puisqu'elle elle s'est mariée. Depuis son départ, j'ai été élevée par mon père. On est très proches lui et moi. J'ai grandi dans un milieu très modeste, les fins de mois étaient difficiles. Mon père, en tant que fils d'aristo sans grandes qualifications ne trouvait que des jobs limités dans le temps, pas sur le long terme. Mais malgré cela, il a toujours fait pour que je ne manque de rien.

 En 2009, j'ai seize ans. Enfin, je crois, les maths ça n'a jamais été mon fort sauf si c'est pour compter les billets. Bref, seize ans : l'âge des première fois : premières cuites, premiers joints, premiers bisous. L'âge de la découverte et des expériences. De la crise d'adolescence, à  laquelle vous devez vous douter, je n'ai pas échappé. Je sèche les cours pour traîner avec ma petite bande dans les rues d'Ams, on se prend pour les rois du monde avec nos Marlboro light entre les lèvres. Mon père ne sait plus quoi faire de moi, à force d'être trop gentil j'en profite de trop et maintenant je ne respecte plus son autorité. Mes notes chutent à la vitesse de l'éclair, mon "copain" de l'époque me file son cannabis pour que je le planque chez moi et dans mon soutien-gorge lorsqu'on se fait contrôler par la même occasion. Vendre du shit à Amsterdam, bien sûr que c'est légal, c'est juste LA ville du cannabis. Mais nous, faut pas oublier qu'on est mineurs. Bref, au fur et à mesure, les choses s'enveniment : mon copain me présente son fournisseur, qui décide désormais de passer aussi par moi pour vendre ses barrettes aux gens du lycée et du privé d'en face. Ça me fait de l'argent de poche, je n'ai plus à embêter mon père. C'est l'idéal non ? Enfin pour moi oui, ça l'était. Mais lorsqu'il est tombé sur deux barrettes cachées sous mon lit, c'était loin d'être la fête. Il me posa un ultimatum : soit je vais finir mon cycle secondaire dans un internat privé assez réputé mais bien évidemment à la campagne, soit je fais 8980 kilomètres pour rejoindre Maman à Johannesburg. J'ai opté pour le premier choix, si je restais ici j'avais aux moins quelques minces chances de voir Tom pendant les vacances et weekends. Du moins, c'est ce que je croyais. Il avait deux ans de plus que moi, et a été arrêté pour revente non pas de cannabis, mais de cocaïne. Depuis, je n'ai plus eu de nouvelles de lui. Bref, me voilà dans cet internat de bourge, mon père a supplié l'un de ses amis d'enfance de m'y faire entrer et de s'arranger avec lui pour les frais énormes. Je lui en veux, pourquoi il fait ça ? Quand je lui demande de l'argent, je le fais chier, quand j'en gagne par moi-même, je le fais chier aussi va savoir. Je me retrouve dans cette prison, entourée de jeunes gens pleins aux as qui me prennent de haut, super. Isolée et sans amis - faut bien l'avouer - je n'ai pas d'autre chose que de me mettre à travailler, et de rattraper tout mon retard accumulé. Assagie, mature, c'est ce que les professeurs écrivent sur mon bulletin. Ils me décrivent même comme étant une "nouvelle Odélia" oui, il m’appelaient Odélia - mon prénom néerlandais - là-bas, marre qu'ils écorchent Destiny à chaque fois qu'ils le prononçaient. Mais je vais vous dire un secret : ils se trompaient. Je jouais les petites filles modèles pensant que mon père me sortirait de là au plus vite. Erreur : il m'y a laissée jusqu'à la fin du lycée, et je pense que j'aurais intégré une université de bourge, si à une rencontre parents-profs mon prof de philosophie ne lui aurait pas fait une proposition incongrue : que je passe les concours d'entrées à Harvard. Quelle idée ! Moi, à Harvard ? Sérieusement, qu'est-ce que j'irais y foutre ? Il doit se foutre de moi. Oui, c'est sûrement ça.

Et oui, je les ai finalement passés ces foutus concours. J'avais pas vraiment le choix, avec mon père qui me mettait la pression. Mon prof de philo avait remarqué une capacité analytique des comportements incroyable et j'avais mes propres principes philosophiques. En gros, j'étais soit faite pour la Philo, soit pour la Psycho. Mon choix s'est porté sur la Psychologie. C'est pas si mal que ça, finalement. Enfin, à étudier. Pas à écouter les gens suicidaires se plaindre de leurs vies. Bref, je suis tout de même à Harvard, l'une des meilleures universités au monde. Je devrais être contente, non ? Surtout qu'ici, plus de Papa où de bonnes sœurs pour me surveiller. Autrement dit, c'est la LIBERTÉ à laquelle j'avais goûté un peu plus jeune et que j'avais tout de suite adoré. Je vais pouvoir recommencer à boire, fumer, m'éclater comme jamais, et sûrement faire des rencontres qui changeront ma vie à jamais !