(samson) tell me why, everything turned around ?

  Assise dans un coin de la pièce, ses grands yeux bleus parcouraient l'écran de l'ordinateur avec une précision concentrée alors que ses longs doigts glissaient sur le clavier avec agilité. Si Melissande avait toujours été dans son univers dans la salle informatique, elle ne rêvait en ce moment que d'en finir avec ce dossier qu'elle devait rendre à la fin de la semaine, et de rentrer. C'était sans compter sur un mal de tête martelant et croissant qui ne la quittait pas depuis plus d'une heure. Avec le temps et le froid qu'il faisait ce n'était pas étonnant mais cela n'empêchait guère le fait que c'était pénible. Posant son front chaud dans sa paume gauche, elle passait d'un article à un autre à la recherche des informations dont elle avait besoin, se disant de plus en plus qu'elle allait arrêter là et continuer demain. Il était déjà tard et le soleil hivernal déjà tombé sur le campus, si bien qu'elle ne s'était même pas aperçu que la totalité des autres élèves avaient déjà quitté la pièce. La jeune blonde décida d'imprimer les quelques annexes qu'elle avait avant d'aller retrouver sa chambre et se dirigea vers l'une des deux grosses imprimantes de la pièce. Alors que la première page sortait, celle-ci resta bloquée au milieu de son impression, l'imprimante affichant soudainement un message de dysfonctionnement. Il manquait vraiment plus que ça. Glissant sa main dans ses cheveux, la future Quincy chercha un responsable pour débloquer tout ça et ne trouvant personne, prit la direction de la porte de la salle. Pour se rendre compte que celle-ci était verrouillée. « C'est une blague... » Réessayant au cas où elle se heurta au même résultat et du bien se résoudre au fait qu'elle était coincée. Portant la main à la poche de son jean, elle se souvint en même temps qu'elle avait laissé son portable en charge sur son bureau et se maudit de ne pas être plus attentive. Mécaniquement, elle parcourut du regard la salle avant de se rendre compte qu'elle n'y était pas seule, une autre tête blonde qu'elle ne connaissait que trop bien pour l'avoir tant observé par le passé, s'y trouvait aussi. Samson. Et ça, c'était la deuxième blague de la soirée.

 

Il faisait presque nuit, les cours étaient finis depuis quelques heures déjà et pourtant je m'étais tout de même sagement isolé au fond de la salle info décidé à bosser et à rattraper tout le retard que j'avais accumulé ces derniers jours. C'est donc motivé et concentré que je commençai à tapoter les premières grandes lignes de ma dissert espérant avancer un maximum. Enfin concentré, c'est un bien grand mot au fond j'avançais à rien et j'étais plutôt entrain de dormir les yeux ouverts, oui oui c'est possible, mais je restais pour pas culpabiliser. Sauf que finalement, je finis vraiment par m'assoupir devant l'écran sans m'en rendre compte, j'étais exténué mais je l'avais cherché. Le week end qui venait de passer avait été particulièrement éprouvant, unique, hors du commun, géniaal voire même excellent, mais terriblement éprouvant. C'est à peine si j'avais trouvé le temps de dormir et je le ressentais maintenant vu à quel point j'étais productif.. mais ça valait l'coup, et largement parce que ce week end je m'étais marié. Marié marié marié, genre marié pour de vrai, il y avait vraiment une madame Reilly. Et j'avais encore du mal à m'y faire.. sûrement parce qu'au fond c'était pour de faux haha mais chut. On était pas censé le savoir et je m'affichai donc sans la moindre pudeur avec le nouvel anneau qui ornait mon annulaire.. Bref, le bruit de l'imprimante finit soudainement par me réveiller, merde ça fait une heure et demie que j'suis là et j'ai écrit  deux lignes.. mh c'mieux que rien. J'prend la peine d'enregistrer et décide de partir mais j'me stoppe dans mon élan quand j'entend une voix féminine qui m'était très familière.  Je relève la tête et remarque une crinière blonde au loin.. et pas n'importe laquelle, c'était la crinière blonde. Y'avait pas de doute je reconnaissais aisément sa silhouette élancée, même de dos. Mélissande ici, moi ici, personne d'autre autour de nous arf! Je grimace et détourne aussitôt la tête à la recherche d'une deuxième issue pour qu'elle ne me remarque pas mais nada. Je me résigne donc à prendre cette unique sortie sauf qu'elle campe devant la porte putain, j'peux pas l'esquiver. Après un bref instant gênant je brise le silence; « ........ t'sais, faut tourner la poignée pour qu'une porte s'ouvre, généralement ça fonctionne pas mal mh :sifle:  » ta gueule samson hahaa, sans même s'être adressé la parole j'étais déjà pas très agréable, ça promet.

 

  Autant elle pouvait se vanter d'avoir des notions d'astronomie, de maths, de progra et quelques petites autres choses, autant ouvrir une serrure avec des pinces à cheveux, ça n'se voyait que quand les films. Après avoir passé méthodiquement toutes les autres hypothèses qui auraient pu se présenter pour se sortir de là, elle n'en trouva aucune. La bizut Quincy du alors se résoudre à la seule option qu'elle possédait. Samson. Il devait bien avoir son portable avec lui. Au même moment où elle allait se retourner pour lui exposer le problème, la voix masculine la précéda, accompagnée d'une réplique digne de lui. Si jusque là, elle avait réussi à se dire que le dialogue allait tourné vite, court et concret comme ils en avaient l'habitude à chaque fois qu'ils étaient obligés de s'adresser la parole, autant elle dut vite se rendre à l'évidence que ça ne serait pas le cas. Et malgré les huit mois qui s'étaient écoulé et le fait qu'elle était fermement et superficiellement convaincue du contraire, Mel ne parvenait pas à s'y faire. Pourtant, elle roula légèrement des yeux après sa remarque. Non mais sérieusement, il croyait qu'elle restait devant pour tenter de faire léviter la porte ou quoi ? « Et bien j't'en prie Einstein, après toi ! » dit-elle en s'écartant pour lui laisser la place. Son ton ne s'était pas montré bien plus chaleureux que le sien, mais elle n'avait pas pu s'empêcher de continuer sur la même note que lui, même si elle aurait plus que tout voulu que ce ne soit pas le cas. Qu'ils arrêtent d'être si froids l'un envers l'autre. Qu'ils arrêtent d'être les étrangers qu'ils étaient devenus. Et pour une énième fois, Melissande se demanda avec une triste amertume comment. Comment ils avaient pu en arriver là...



 

Bon c'est vrai, j'ai tendance à me moquer des gens d'un point de vue général, et bien que ça puisse être parfois affectif c'était surtout pour ceux dont je ne portais pas vraiment dans mon coeur, sauf que là c'était très différent. Tout simplement parce qu'il s'agissait de Mel, et rien que ça ben faut croire que ça change tout. Pourtant j'me montrais tout aussi insensible, j'voulais la considérer comme tous les autres, lui montrer que tout ce qui avait pu s'passer était de l'histoire ancienne et qu'aujourd'hui, ça ne m'atteignait pas le moins du monde mais que je m'en foutais complet. Sauf qu'au fond, c'était qu'une façade et j'étais terriblement mal à l'aise, je regrettai même de lui avoir dit ça.. Baissant les yeux à sa réponse, j'ajoute rien pour pas être  méchant alors que d'habitude je lui aurai sûrement fait part une nouvelle fois de mon sarcasme.. je m'améliore! J'm'avance donc dès qu'elle s'écarte afin de me confronter au problème et contre tout attente... je l'ouvre! Nan j'déconne j'essaie plusieurs fois mais j'arrive pas erf. «  Putain manquait plus qu'ça, c'est fermé... » Bien joué sherlock, comme ci elle avait pas remarqué haha. Je lâche un long soupire et évite son regard, puis sors mon portable sauf que d'une; la batterie est faible et de deux; j'ai pas l'impression de capter quoi que ce soit. «  Bon euh.. ça va être plus compliqué que prévu en fait. » Je relève la tête et grimace légèrement. « Passe ton tel le mien a pas l'air de marcher.. » c'pas un ordre, c'est un conseil à exécuter haha, nuance.

 

Il ne manquait en effet plus qu'il ait réussi à ouvrir cette satanée porte. A ce propos, Melissande ne sut d'ailleurs pas si elle était heureuse qu'il est également échoué pour ne pas se discréditer pitoyablement ou le contraire de confirmer qu'elle était belle et bien enfermée avec lui. Les moments où ils se retrouvaient tout les deux étaient rares, mais ceux où ils étaient seuls frôlaient l'exploit. Et si la blonde était également pressée d'en finir avec cette histoire, c'était pour ne pas tout gâcher. Comme elle savait si bien le faire, pour l'avoir déjà prouver une fois de trop. Et si cela la rongeait de l'intérieur chaque jour quoi qu'elle dise, elle savait aussi que le cynisme qu'ils avaient instaurés pouvait lui faire dire autant de mots qu'elle ne pensait pas, autant de sentiments nocifs qu'elle ne ressentait pas. Parfois, elle aurait voulu pouvoir lui dire tout le contraire, retenir les mots glaciales ou indifférents qui sortaient de ses lèvres, mais elle en était incapable, comme si une barrière infranchissable s'était dressées entre eux. Peut-être aussi parce que tenter de la franchir à nouveau lui rappelait trop ce qu'elle avait fait, cette soirée qu'elle avait emprisonnée au plus profond d'elle-même pour tenter de l'oublier, et de dissoudre sa simple existence. Mais on ne défait pas ce qui a été fait et en qui les concernait, il lui semblait également impossible de reconstruire ce qui a été détruit et ce malgré toute la volonté et le désespoir qu'on peut y mettre. Inconsciemment, peut-être que la jeune fille s'interdisait elle-même de tourner la page, de prendre les choses plus posément. Parce qu'elle ne le méritait pas. Parce qu'elle ne le méritait plus et cela lui faisait mal à chaque fois qu'elle y pensait avec trop d'intensité. Alors elle oubliait, minimisait, se faisait lâche voire distante. Et si trop souvent elle avait éprouvé ce besoin de lui parler, elle n'en avait jamais eu le courage, après tout l'avait-elle déjà fait en vain une nombre incalculable de fois au moment de leur rupture. Secouant intérieurement la tête pour se chasser toutes ses pensées qu'elle voulait se persuader futiles, elle eut le temps de percevoir la remarque relativement perspicace de Samson à propos de la porte. C'était pas faute de l'avoir prévenu. Mais elle ne fit aucun commentaire, se surprenant presque à penser que la situation aurait pu être des plus amusantes dans d'autres circonstances. Et lors de son "conseil à exécuter" à propos du portable, Mel n'eut même pas le temps de buguer, elle fit un pas vers la main de Samson qui tenait son portable, ayant comme besoin de vérifier par elle-même qu'en effet, il n'avait pas de réseau et une batterie qui menaçait de se vider entièrement d'une seconde à l'autre. Poussant un léger soupir d'exaspération et d'abandon en passant sa main sur son front, elle finit par relever son regard vers lui en laissant son bras retomber le long de son corps. « T'es pas obligé d'me croire mais je l'ai laissé dans ma chambre... » Ok, c'était certes pas malin mais quelles étaient les chances qu'elle se fasse enfermée dans la salle informatique en fin de soirée, là où la fac se fait vide d'étudiants, qui plus est avec son ex qu'elle avait trompé avec son propre frère ? Autant qu'elle joue au loto, au point où elle en était elle avait toute ses chances... Dans sa tête martelait toujours un rythme constant qui était la goutte d'eau qui faisait qu'elle n'avait plus aucune idée pour les sortir de là, le portable de l'Eliot lui avait semblé leur unique alternative. « ...On est définitivement coincés ici maintenant. » Si "définitivement" n'était pas le mot le plus approprié, elle n'avait pas eu la force de trouver un synonyme plus adapté alors que sa tête et ses pensées étaient en ébullition, fusant d'émotions toutes plus contradictoires les unes que les autres, malgré qu'uniquement certaines d'entre elle se voulaient réellement honnêtes.

Voyant l'état complètement inutile de mon portable je soupire, il est jamais là quand on en a réellement besoin, quand c'est une question de vie ou d'mort.. bon j'exagère c'est pas à ce point là. Quoi que. D'ailleurs en parlant de lui, j'ai pas l'temps de le ranger dans ma poche qu'elle me l'arrache des mains. Je fronce les sourcils quand je comprends qu'en fait elle tient juste à vérifier ce que je venais tout juste de dire.. J'hallucine... elle m'prends pour un débile ou quoi? « J'suis p'tete pas un génie de l'informatique comme Madame, mais j'suis quand même capable de voir quand une batterie est vide. » lâchai-je sec en levant les yeux au ciel. Bien qu'elle ait eu le temps de vérifier, je lui arrachai à mon tour le portable des mains. Bon peut-être qu'elle croyait que je mentais juste pour rester coincé avec elle haha.. non je serai pas aussi tordu, puis j'aurai tout simplement pas envie de m'enfermer dans une pièce avec Melissande pour seule compagnie. Pas que je l'aime pas.. non je pourrais jamais la détester, même après ce qu'elle a fait, enfin concrètement je sais pas ce qu'elle a fait avec mon frère et honnêtement j'ai pas envie de savoir haha, mais c'est trop bizarre entre nous, trop tendu. J'comprends pas pourquoi je me contente pas de la zapper et de penser à autre chose, parce qu'au point où on en est j'ai pas l'impression que les choses s'arrangeront, mais je pense qu'en fait j'en suis tout simplement incapable. Melissande c'est Melissande, point. Y'en a pas deux comme elle.. et quand j'y pense je maudis le jour fatal où tout s'est terminé avec mon putain de frère, quel connard. Mais bon, peut-être qu'en jouant l'indifférent j'arriverai à ne plus y penser, peut-être. Lui demandant de me passer son téléphone, elle finit par m'avouer qu'elle ne l'avait pas.. c'est sur que là ça va être un peu compliqué. « Ah.. tu m'expliques l'utilité de le laisser dans ta chambre..? nan m'explique pas en fait j'm'en fous.  » J'hausse les sourcils blasé, puis je cherche pas à comprendre quoi que ce soit, j'la crois. J'vais pas faire comme elle et vérifier ses dires, j'me vois mal la tripoter de partout pour chercher son foutu téléphone x). Je soupire à nouveau quand elle rend officiellement compte de la situation. Définitivement coincé.. génial, en plus moi qu'étais crevé j'avais juste qu'une hâte, celle de dormir. «  Bah il doit bien y avoir un moyen autre part, y'a p'tete des fenêtres.. » Je me tourne, regarde autour de nous et vois deux trois fenêtres au loin .. ou plutôt deux trois fenêtres en hauteur. Le genre de fenêtre où il faut faire 3 mètres pour espérer les effleurer. « J'te porte et  tu les ouvres ? enfin en espérant que tu t'es pas trop lâchée sur l'chocolat gates (a) » Je souris.. c'était l'idée la plus casse gueule du monde haha.
 

Elle allait craquer. Non, là c'était sûre elle allait craquer. Ce mec avait vraiment le don de la faire sortir de ses gongs, ce qui n'était pourtant pas non plus une chose aisée à faire avec la jeune américaine qui parvenait assez bien à contrôler son impulsivité. Mais s'il continuait à ce rythme, elle allait craquer. Retenant un "pardon, reflex, c'était pour vérifier que c'était pas un cauchemar", elle ne répondit donc pas à sa première phrase, et lui jeta juste un regard noire à la deuxième. Ne pas se rabaisser à son niveau, ne pas se rabaisser à son niveau... Si elle sortait une seule des répliques qui lui brûlaient les lèvres, d'une ce serait parfaitement inutile et de deux, cela ne ferait qu'envenimer les choses et elle le regretterait amèrement, elle le savait. Alors elle préférait encaisser les remarques acerbes de Samson sans répliquer, et elle s'en sortait jusque là plutôt bien, à son plus grand étonnement. « Écoute, j'y suis pour rien si on est coincés alors si tu pouvais, s'il te plait, garder tes remarques pour toi au moins jusqu'à ce qu'on soit sortis de là ça m'arrangerait. » Elle ne lui demandait pas de ne plus jamais rien lui dire, elle l'avait après tout mérité, mais dans le contexte présent, c'était juste fatiguant. Puis il évoqua l'idée de passer par la fenêtre. Ce qui aurait presque pu être une bonne idée. « L'idée aurait pu être brillante Reilly, au détail près qu'on est au premier j'te rappelle, donc si tu veux tenter le saut de l'ange ce sera sans moi. » Elle eut quand même un sourire. « Et mon poids se porte très bien, merci pour lui ! » Surtout qu'on parlait de Mel là. La fille qui toisait dans le mètre 70 et pesait 50 kilos toute mouillée. Ce qui ne s'était d'ailleurs pas arranger à l'époque de "l'accident" avec Marshall. La jeune blonde finit par se laisser doucement glisser le long du mur pour se retrouver assise par terre, les jambes légèrement repliées vers elle et les bras tendus sur ses genoux, jouant avec ses doigts. Elle avait toujours eu ce tic de ne pas savoir quoi faire de ses mains, c'était convulsif et bien pire lorsqu'elle était stressée ou dans une situation difficile.

Je la fusille du regard et j'vois bien qu'elle se retient de m'envoyer bouler, c'est sûrement la seule à avoir compris que ça servait à rien d'se prendre la tête là maintenant, sachant qu'on en avait probablement pour un long moment encore.. Un long moment tous les deux seuls coincés dans une pièce à se supporter. Ca m'déprime d'avance. J'ignore le regard d'assassin qu'elle me lance et soupire réfléchissant à un moyen pour se barrer d'ici le plus vite possible.. « Chut, tu m'empêches de réfléchir. » Oui oui à son plus grand étonnement il m'arrive de l'faire haha! Je lui dis clairement d'se taire, c'est pas méchant et j'ai juste trouvé un prétexte bidon avant que ça parte en cacahuète. Quand je me tourne et que j’aperçois plusieurs fenêtres, une ampoule s'illumine au dessus d'ma tête. Eureka! Suffit de grimper, se démerder pour l'ouvrir et le tour est joué, on est libreee! J'lui propose mon idée mais elle me ramène bien vite à la réalité, fallait qu'elle brise mes rêves erf. Mon sourire s'efface, j'avais oublié ce léger détail.. j'ignore à combien de mètre on pouvait être, mais si j'pouvais éviter de m'écraser comme une merde sur le sol ça serait pas mal. « je sais.. » genre je sais, je savais pas mh. «  ..mais on doit pas être si haut, alors j't'en prie, les dames d'abord. » je souris bêtement.. faut être gentleman dans la vie ! en fait c'est un bon moyen pour voir si elle atterrit entière ou pas haha.. non je serai pas machiavélique à ce point. Je souris à ce qu'elle dit, je savais qu'elle était toute légère, et peut-être un peu trop même.. Bref, je finis par froncer les sourcils quand je la vois s’asseoir. « Euhhh.. tu fais quoi là ? Tu capitules déjà ? C'pas comme ça qu'on va s'en sortir Gates. » A m'entendre, on croirait qu'on est dans une situation de vie ou de mort haha.. Je passe une main dans mes cheveux regardant autour de moi, à l'affût de la moindre potentielle issue.